Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  • GAMBIE-MONDE-ISLAM-DIPLOMATIE / Le Sénégal ‘’particulièrement préoccupé par la situation catastrophique à Gaza’’, selon le président Bassirou Diomaye Faye

    GAMBIE-MONDE-ISLAM-DIPLOMATIE / Le Sénégal ‘’particulièrement préoccupé par la situation catastrophique à Gaza’’, selon le président Bassirou Diomaye Faye

    Banjul, 4 mai (APS) – Le président Bassirou Diomaye Faye a déclaré, samedi, à Banjul, que le Sénégal était ‘’particulièrement préoccupé par la situation catastrophique à Gaza », dénonçant  »le regard indifférent de la communauté internationale »,  »l’inertie du Conseil de Sécurité » et le  »mépris des règles humanitaires les plus élémentaires’’.

     »Le Sénégal est particulièrement préoccupé par la situation catastrophique à Gaza, sous le regard indifférent de la communauté internationale, face à l’inertie du Conseil de Sécurité et au mépris des règles humanitaires les plus élémentaires », lors de la rencontre à huis clos des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) réunis en Sommet à Banjul.

    La diplomatie sénégalaise s’est toujours affichée auprès des Palestiniens. Le pays préside le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien créé en novembre 1975 par les Nations unies.

     »En tant que président nouvellement élu du Sénégal », un membre fondateur de l’OCI, M. Faye a assuré à ses pairs, de ‘’’l’ancrage continu’’ de son pays au sein de l’organisation, ‘’dans un esprit de solidarité et de fraternité islamiques’’.

    Selon les éléments de son intervention dont l’APS a eu connaissance, il a renouvelé ‘’le soutien indéfectible du Sénégal aux revendications légitimes de nos frères et sœurs palestiniens, pour un Etat viable et souverain, avec Jérusalem Est comme capitale, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies’’.

    Bassirou Diomaye Faye a appelé à ‘’une mobilisation plus conséquente de la Oummah islamique pour un cessez le feu immédiat à Gaza et la solution à deux Etats, seul gage d’une paix durable dans la région’’.

    Par ailleurs, le président sénégalais a estimé qu’il était ‘’important que l’OCI et les Etats membres renforcent, par ailleurs, la diffusion des valeurs authentiques de l’Islam, religion qui prône la modération, le savoir, le savoir-faire et le savoir être’’.

    Le 15e Sommet de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) se tient au Centre de conférences international Dawda Kairaba Diawara sur le thème : ‘’ »Renforcement de l’unité et de la solidarité par le dialogue pour le développement durable ».

    De nombreuses  voix se sont élevées, à l’ouverture de la rencontre, pour condamner les exactions israéliennes dans la bande de Gaza et rappeler le droit des Palestiniens à un Etat souverain

    FD/OID

  • GAMBIE-MONDE-ISLAM-DIPLOMATIE / OCI : le président Barrow s’engage à ‘’promouvoir l’unité, la solidarité et le développement durable’’

    GAMBIE-MONDE-ISLAM-DIPLOMATIE / OCI : le président Barrow s’engage à ‘’promouvoir l’unité, la solidarité et le développement durable’’

    Banjul, 4 mars (APS) – Le chef de l’État gambien Adama Barrow, qui va assurer la présidence de l’Organisation pour la coopération islamique (OCI) pour les trois prochaines années, s’est engagé à ‘’promouvoir l’unité, la solidarité et le développement durable au sein du monde islamique’’.

    ‘’En tant que président de la République de Gambie et président de l’OCI pour les trois prochaines années, nous nous engageons à promouvoir l’unité, la solidarité et le développement durable au sein du monde islamique’’, a déclaré M. Barrow, samedi, à l’ouverture du 15e Sommet de l’OCI.

    S’exprimant devant les représentants des 57 pays membres de l’organisation, il a mis en exergue le contexte dans lequel se tient cette rencontre.

    ‘’Nous nous sommes réunis ici, aujourd’hui, avec la conscience que le monde musulman est confronté à de nombreux défis, allant des calamités du terrorisme à la violence entre factions et aux conflits armés’’, a-t-il dit.

    Le président gambien a souligné qu’au milieu de ces troubles, ‘’nous devons réaffirmer notre engagement en faveur de la médiation et du dialogue en tant que mécanismes indispensables pour résoudre les conflits et favoriser une paix durable’’.

    Selon lui, ‘’il est donc approprié que le thème de cette 15e session soit +Renforcer l’unité et la solidarité par le dialogue et le développement durable+’’.

    Il a réaffirmé ‘’la nécessité de permettre au peuple palestinien de retrouver ses droits nationaux légitimes, tels que reconnus par la communauté internationale, à travers la reconnaissance d’un État de Palestine dans les frontières de 1967, avec Jérusalem comme capitale’’.

    ‘’En tant que dirigeants du monde islamique, nous devons saisir cette opportunité [le 15e Sommet de l’OCI] pour tracer une nouvelle voie vers la paix et la réconciliation. Engageons-nous envers les principes de justice, d’égalité et de respect mutuel pour mettre fin aux souffrances de la Palestine et construire un avenir de paix et de prospérité’’, a-t-il ajouté.

    Ouvert ce samedi à Banjul, la capitale gambienne, le 15e Sommet de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) s’achève dimanche. Plusieurs chefs d’Etat et gouvernement prennent part à cet important évènement.

    OID/FD/ABB

  • GAMBIE-MONDE-ISLAM-DIPLOMATIE / La crise palestinienne évoquée à l’ouverture du 15e Sommet de l’OCI

    GAMBIE-MONDE-ISLAM-DIPLOMATIE / La crise palestinienne évoquée à l’ouverture du 15e Sommet de l’OCI

    Banjul, 4 mai (APS) – Les voix se sont élevées, samedi, à l’ouverture du 15e Sommet de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) pour condamner les exactions israéliennes dans la bande de Gaza et rappeler le droit des Palestiniens à un Etat souverain.

    La crise palestinienne était au centre de la prise de parole de Faisal bin Farhan bin Abdullah, le ministre saoudien des Affaires étrangères, président du 14e Sommet de l’OCI.

    Il a condamné les attaques israéliennes contre les populations de la bande de Gaza en particulier et de la Palestine en général, rappelant le droit des Palestiniens à avoir un Etat conformément aux résolutions de la communauté internationale.

    Faisal bin Farhan bin Abdullah a réitéré le soutien de l’OCI à la Palestine et appelé à l’esprit d’unité, de coopération et de solidarité entre les nations islamiques.

    Le Secrétaire général de l’OCI, Hussein Ibrahim Taha, a abondé dans le même sens, condamnant les attaques israéliennes et appelant à la création d’un Etat palestinien selon les résolutions pertinentes des Nations unies sur la question.

    Il a réaffirmé, en substance, le soutien de l’OCI et son engagement aux côtés du peuple palestinien.

    Le président gambien, Adama Barrow, a souligné que le 15e Sommet se tenait dans un contexte difficile avec la situation dans la bande de Gaza.

    ‘’Cette crise pose un sérieux problème à la stabilité et à la paix. Les communautés affectées doivent retrouver leur dignité’’, a-t-il dit.

    ‘’’Nous réaffirmons la nécessité de permettre au peuple palestinien de retrouver ses droits nationaux légitimes, tels que reconnus par la communauté internationale, à travers la reconnaissance d’un État de Palestine dans les frontières de 1967, avec Al-Quds Al-Shareef comme capitale’’, a déclaré le président Barrow.

    Selon lui, l’OCI doit saisir ‘’cette opportunité pour tracer une nouvelle voie vers la paix et la réconciliation’’.  »Engageons-nous envers les principes de justice, d’égalité et de respect mutuel pour mettre fin aux souffrances de la Palestine et construire un avenir de paix et de prospérité’’, a lancé le président Barrow.

    En tant que président de l’OCI pour les trois prochaines années, le président gambien s’est engagé à ‘’promouvoir l’unité, la solidarité et le développement durable au sein du monde islamique’’.

    Le 15e Sommet de l’Organisation de la coopération islamique que (OCI) se tient au Centre de conférences international Dawda Kairaba Jawara en présence de nombreux chefs d’Etat dont le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye.

    La cérémonie d’ouverture a été marquée par une récitation de versets du Coran.

    Les présidents de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, de Djibouti, Ismaïl Umar Guelleh, de la Mauritanie, Mohamed Ould El-Ghazouani, de  la Sierra Leone, Julius Maada Bio, le vice-président de Côte d’Ivoire, le Premier ministre algérien et le ministre turc des Affaires étrangères sont également sur place, ainsi que les représentants de l’Arabie-Saoudite, des Emirats Arabes Unis, de l’Egypte, du Qatar, du Koweit et de la Russie.

    Le roi du Maroc Mohammed VI est représenté par le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq.

    Le Bahreïn, l’Iran la Libye, le Maroc, l’Ouganda, le Pakistan, la Somalie, le Togo participent au Sommet, selon une liste de participants officielle dont l’APS a eu connaissance.

    La question palestinienne, la paix et la sécurité, la situation des communautés et minorités musulmanes dans les États non membres, les questions juridiques, humanitaires, sociales, culturelles, économiques, scientifiques et technologiques, médiatiques, administratives et financières sont au menu de ce 15e Sommet.

    Une déclaration finale sur ces questions ainsi que par une résolution sur la Palestine et Al-Qods Acharif et la Déclaration de Banjul sont attendues à la fin de la rencontre.

    L’Organisation de la coopération islamique (OCI) compte 57 États membres répartis sur quatre continents. Elle a été fondée en septembre 1969 suite à l’incendie criminel de la troisième mosquée de l’islam (après celles de La Mecque et de Médine), Masjdi Al Aqsa à Jérusalem.

    L’OCI vise à protéger et sauvegarder les intérêts du monde musulman en promouvant la paix et l’harmonie mondiales. Ses trois principaux organes sont : le Sommet des chefs d’Etat, le Conseil des ministres des Affaires étrangères (CFM) et le Secrétariat général.

    En 2016, l’Organisation s’est dotée d’un plan d’actions décennal axé sur la paix et la sécurité, la Palestine et Al-Qods (Jérusalem), la réduction de la pauvreté, la lutte contre le terrorisme, l’investissement et la finance, la sécurité alimentaire, la science et la technologie, le changement climatique et la durabilité, la modération, la culture et l’harmonie interconfessionnelle, l’autonomisation des femmes, l’action humanitaire islamique conjointe, les droits de l’homme et la bonne gouvernance, entre autres

    FD/OID/ABB

  • GAMBIE-MONDE-ISLAM-DIPLOMATIE / 15e Sommet de l’OCI : les délégations officielles arrivent au centre de conférences international Dawda Kairaba Jawara

    GAMBIE-MONDE-ISLAM-DIPLOMATIE / 15e Sommet de l’OCI : les délégations officielles arrivent au centre de conférences international Dawda Kairaba Jawara

    Banjul, 4 mai (APS) – Les chefs d’État et de gouvernement sont accueillis par le président gambien Adama Barrow au Centre de conférences international Dawda Kairaba Jawara, à Banjul, où doit s’ouvrir ce samedi le 15e Sommet de l’Organisation de la conférence islamique  (OCI).

    Le ballet des délégations officielles a débuté vendredi avec les arrivées des présidents de la Guinée-Bissau Umaro Sissoco Embalo, djiboutien Ismaïl Umar Guelleh, sierra-léonais Julius Maada Bio, du vice-président de Côte d’Ivoire.

    Le Premier ministre algérien et le ministre turc des Affaires étrangères sont également sur place ainsi que les représentants d’Arabie-Saoudite, des Émirats Arabes Unis, d’Egypte, du Qatar, du Koweit et de la Russie.

    Le Bahreïn, l’Iran la Libye, le Maroc, l’Ouganda, le Pakistan, la Somalie, le Togo participent au Sommet, selon une liste officielle dont l’APS a eu connaissance.

    Le président sénégalais prend part au 15e Sommet

    Les présidents sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue mauritanien Mohamed Ould El-Ghazouani sont arrivés samedi dans la capitale gambienne.

    Le président de la Commission de l’Union africaine (UA) Moussa Faki Mahamat participe également au Sommet.

    Les délégations officielles sont accueillies au Centre de conférences international Dawda Kairaba Jawara placé sous haute sécurité.

    Après l’arrivée des chefs d’État, place à l’ouverture du Sommet par une récitation de versets du Coran, suivie de la déclaration de la présidence du précédent Sommet assurée par le royaume d’Arabie Saoudite, l’adoption de la composition du bureau et la remise de la présidence à la Gambie.

    Le Secrétaire général de l’Organisation de coopération islamique fera ensuite sa déclaration, suivie de celle du président de ce 15ème Sommet, le président gambien, Adama Barrow.

    La séquence des prises de parole prévoit les déclarations du président du Groupe de la Banque islamique de développement (BID), du Secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, entre autres.

     Après la cérémonie d’ouverture, les chefs d’États et de gouvernement se retrouveront à huis clos pour examiner les rapports des présidents des comités permanents (Comité Al Qods, COMSEC, COMIAC et COMSTECH).

    Banjul, la capitale gambienne vit dans l’effervescence du 15e Sommet de l’OCI.

    Des affiches géantes à l’effigie du chef de l’État gambien, Adama Barrow, sur lesquelles sont inscrits en anglais, en français et en arabe des mots de bienvenue aux hôtes du sommet, ornent les lieux stratégiques et les endroits très fréquentés de la capitale

    Pour pouvoir accueillir près de 3 000 délégués, les autorités gambiennes n’ont pas lésiné sur les moyens pour se doter d’infrastructures routières, hôtelières, et moderniser l’aéroport international de Banjul.

    ‘’Bienvenue au 15ème Sommet de Banjul de l’OCI !’’, s’exclame dans un éditorial, le site The Point, qui écrit que ‘’la Côte souriante de l’Afrique’’ accueille ‘’l’un des plus grands événements internationaux de l’histoire du pays’’.

    ‘’La 15ème édition de la Conférence au sommet islamique de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) signifie beaucoup pour la Gambie et son peuple’’, a-t-il souligné.

    Deuxième plus grande organisation intergouvernementale après l’ONU

    Après l’ONU, l’OCI est considérée comme la deuxième plus grande organisation intergouvernementale avec 57 États membres répartis sur quatre continents’’, note la publication.

    Le ballet des chefs d’État et de gouvernement s’est poursuivi ces dernières heures.

    Le 15e sommet de l’OCI se tient à un moment important de la vie de l’organisation avec notamment la question palestinienne, la paix et la sécurité, la situation des communautés et minorités musulmanes dans les États non membres, les questions juridiques, humanitaires, sociales, culturelles, économiques, scientifiques et technologiques, médiatiques, administratives et financières.

    A Banjul, les États membres de l’OCI veulent renforcer leur coopération et engager un dialogue constructif sur les problèmes mondiaux et les défis auxquels est confrontée la oumma.

    L’OCI a été fondée en septembre 1969 suite à l’incendie criminel de la troisième mosquée de l’islam (après celles de La Mecque et de Médine), Masjidi Al-Aqsa à Jérusalem.

    Elle vise à protéger et sauvegarder les intérêts du monde musulman en promouvant la paix et l’harmonie mondiales. Ses trois principaux organes sont : le Sommet des chefs d’Etat, le Conseil des ministres des Affaires étrangères (CFM) et le Secrétariat général.

    En 2016, l’Organisation s’est dotée d’un plan d’actions décennal axé sur la paix et la sécurité, la question palestinienne et Al-Qods (Jérusalem), la réduction de la pauvreté, la lutte contre le terrorisme, l’investissement et la finance, la sécurité alimentaire, la science et la technologie, le changement climatique et la durabilité, la modération, la culture et l’harmonie interconfessionnelle, l’autonomisation des femmes, l’action humanitaire islamique conjointe, les droits de l’homme et la bonne gouvernance, entre autres. 

    FD/OID/ABB

  • GAMBIE-MONDE-ISLAM-DIPLOMATIE / 15eme de l’OCI : le président Bassirou Diomaye Faye est arrivé à Banjul

    GAMBIE-MONDE-ISLAM-DIPLOMATIE / 15eme de l’OCI : le président Bassirou Diomaye Faye est arrivé à Banjul

    Banjul, 4 mai (APS) – Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye est arrivé samedi, en début de matinée, à Banjul, la capitale gambiennne, où il prend part au 15e sommet de l’organisation de la coopération islamique (OCI).

    La capitale gambienne accueille à partir de ce samedi et ce pour deux jours le 15e Sommet de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) dont le thème est “Renforcement de l’unité et de la solidarité par le dialogue pour le développement durable”.

    La rencontre se déroule au Centre de conférences international Sir Dawda Kairaba Jawara.

    FD/OID

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Vie chère, subventions, train de vie de l’Etat : les priorités de l’action gouvernementale au cours des prochaines semaines

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Vie chère, subventions, train de vie de l’Etat : les priorités de l’action gouvernementale au cours des prochaines semaines

    Dakar, 3 mai (APS) – Vie chère, subventions, réduction du train de vie de l’Etat : le Premier ministre Ousmane Sokno a décliné, jeudi, en Conseil des ministres, les priorités autour desquelles il compte mobiliser l’action gouvernementale au cours des prochaines semaines, a appris l’APS de source officielle.

     »Il s’agit tout d’abord de la proposition de mesures concrètes d’atténuation de la vie chère, d’un meilleur ciblage des subventions des produits de première nécessité et des produits pétroliers ainsi que de la réduction du train de vie de l’Etat’’, a indiqué le porte-parole du gouvernement.

    Selon Amadou Moustapha Njekk Sarre, ‘’les actions prioritaires porteront également sur les réformes fiscales en vue d’une plus grande équité et de transparence et sur la réforme du système de rémunération dans la fonction publique pour le rendre plus cohérent, juste et équitable en tenant compte de la soutenabilité budgétaire’’.

    Dans le communiqué du Conseil des ministres, il signale qu’enfin, les mesures prioritaires de la feuille de route du gouvernement seront également focalisées sur la campagne de production agricole 2024, le ‘’Programme 100 000 logements’’ et la promotion du financement des PME/PMI.

    Selon le ministre de la Formation Professionnelle, Porte-parole du Gouvernement, ‘’l’ensemble de ces mesures devront permettre de préparer le terrain à la convocation d’un dialogue social en vue d’aboutir à un pacte fort pour une stabilité sociale durable’’.

    OID/ASG

  • SENEGAL-MEDIA / La CJRS dresse un tableau peu reluisant des conditions de travail des journalistes

    SENEGAL-MEDIA / La CJRS dresse un tableau peu reluisant des conditions de travail des journalistes

    Dakar, 3 mai (APS) – Contrats, rémunérations, cotisations sociales, couverture maladie : la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) a dressé un tableau peu reluisant des conditions de travail des journalistes dans une étude rendue publique à l’occasion de la Journée de la liberté de la presse célébrée ce vendredi.

    Plus de 200 jeunes professionnels ont répondu au questionnaire sur la nature de leurs contrats, le niveau de leurs rémunérations, le respect des cotisations à l’IPRES et à la Caisse de sécurité sociale, selon l’étude dont l’APS a eu connaissance.

    ‘’La plupart se contentent du minimum : des salaires à la fin du mois. Et même là, c’est la croix et la bannière pour ceux qui en ont. Beaucoup sont dans le bénévolat le plus triste, souvent obligés de dépendre des subsides immorales que leur donne indument certains organisateurs d’activités et qu’on appelle pompeusement perdiem’’, lit-on dans le rapport.

    Sur 216 travailleurs des médias interrogés, 23,1% disent avoir des contrats à durée indéterminée (CDI) contre 22,2% de CDD), soit au total 45,3%. 17,1% ont soutenu avoir des contrats de prestation contre 11,1% de stagiaires. Les 26,4% n’ont aucun lien contractuel avec leurs employeurs, détaille l’étude.

    ‘’L’étude montre également que parmi ceux qui disent avoir des contrats, il y en a qui n’ont pas d’exemplaires de leurs contrats. Sur les 183 personnes ayant répondu à la question, seuls 33% disent détenir un exemplaire de leurs contrats de travail, contre 61,7% qui n’en ont pas. Les autres n’ont pas de réponse’’, mentionne le rapport.

    L’enquête a révélé que 31,5% des travailleurs ayant répondu au questionnaire n’ont pas de salaire. 68,5% bénéficient d’une rémunération.

    Selon l’étude, ‘’très peu d’entreprises respectent les barèmes prévus par la Convention collective’’, alors que ‘’c’est la croix et la bannière dans beaucoup d’organes de presse’’ pour percevoir son salaire.

    Les résultats de l’enquête indiquent que 18,5% des personnes interrogées ont des rémunérations en deçà de 75000 francs ; 14,8% entre 75000 et 100000 francs ; 14,8 entre 100000 et 150000 francs ; 10,2% entre 150000 et 200000 FCFA.

    Les travailleurs ayant un salaire dépassant la barre des 300000 francs sont estimés à 7,9%, tandis que ceux qui ne relèvent d’aucune de ces catégories sont autour de 20,4%.

    Selon l’étude, ‘’la plupart des personnes ayant participé à l’enquête sont des reporters, soit plus de 77% ; 9,3% ont dit être des rédacteurs en chef’’.

    Sur la régularité du paiement des salaires, 54,2% de l’échantillon ont répondu qu’ils sont payés au-delà du 8 du mois. Environ 45% perçoivent avant cette échéance conformément à la législation.

    L’étude relève que 77,7% des personnes enquêtées disent n’avoir pas de bulletins de salaires contre 22,3%.

    Elle note que dans les entreprises de presse, ‘’les obligations sociales ressemblent plutôt à un luxe hors de portée de la plupart des reporters’’.

    Sur les 215 personnes interrogées, ‘’86% disent ne pas être pris en charge par leur entreprise quand ils sont malades’’ et n’ont pas de numéro IPRES.

    La CJRS souligne que les professionnels des médias, ‘’mal payés, dépourvus de toutes couvertures sociales, font partie de ceux qui travaillent le plus et les moins protégés’’.

    L’enquête montre qu’environ 34% seulement travaillent 8 heures par jour ; 30,7% entre 8 et 10 heures ; 34,4% plus de 10 heures de temps de travail par jour.

    Sur le plan syndical, l’étude a également montré que ‘’le droit de syndiquer est un véritable luxe dans le milieu de la presse’’.

    En effet, seuls 14,9% disent être affiliés au SYNPICS, qui est la principale organisation de défense des reporters. En revanche, 23,3% ont répondu qu’il existe une section SYNPICS dans leurs rédactions.

    Pour corriger ce tableau, la CJRS recommande, entre autres, de ‘’veiller à l’effectivité des règles prévues par le Code de la presse pour toute entreprise dans le secteur’’ et d’exiger la transparence dans la gouvernance des entreprises de presse.

    Elle demande la création d’un environnement propice pour le développement des médias ; la mise en en place d’une fiscalité adaptée et allégée pour le secteur de la presse ; la multiplication des visites de contrôle de l’Inspection du travail et du contrôle social dans les entreprises de presse.

    La CJRS demande de ‘’fermer tout simplement les entreprises qui ne parviennent pas à respecter un minimum de conditions exigées par la législation en vigueur, malgré le soutien de l’Etat’’ et de ‘’mettre fin à la concurrence déloyale entre de pseudo entreprises qui n’ont aucune obligation et d’autres qui s’efforcent d’être en conformité avec les lois, ainsi que les règles d’éthique et de déontologie’’.

    La CJRS, créée il y a 20 ans, se présente comme une association à but non lucratif dirigée par un Bureau exécutif national sous la supervision du Comité directeur et est représenté à l’intérieur du pays par des cellules zonales (Nord, Sud, Est, Ouest et Centre).

    Elle a objectif principal de ‘’renforcer les capacités des reporters sur toute l’étendue du territoire, à travers des sessions de formations continue et des bourses’’ qu’elle offre à ses membres.

    OID/ASG

  • SENEGAL-MONDE-ISLAM-DIPLOMATIE / Le président Faye participera au 15e Sommet de l’OCI (officiel)

    SENEGAL-MONDE-ISLAM-DIPLOMATIE / Le président Faye participera au 15e Sommet de l’OCI (officiel)

    Dakar, 3 mai (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé, jeudi, en Conseil des ministres qu’il participera au Sommet de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) prévu samedi et dimanche, à Banjul, en Gambie.

    Ce 15e sommet a pour thème ‘’Promouvoir l’unité et la solidarité par le dialogue pour le développement durable’’.

    Les experts et les ministres Affaires étrangères sont  déjà pied d’œuvre à Banjul pour préparer les documents de travail de la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement.

    L’Organisation de la coopération islamique (OCI) compte 57 États membres répartis sur quatre continents. Elle a été fondée en septembre 1969 suite à l’incendie criminel de la troisième mosquée de l’islam (après celles de La Mecque et de Médine), Masjdi Al Aqsa à Jérusalem.

    L’OCI vise à protéger et sauvegarder les intérêts du monde musulman en promouvant la paix et l’harmonie mondiales. Ses trois principaux organes sont : le Sommet des chefs d’Etat, le Conseil des ministres des Affaires étrangères (CFM) et le Secrétariat général.

    En 2016, l’Organisation s’est dotée d’un plan d’actions décennal axé sur la paix et la sécurité, la Palestine et Al-Qods (Jérusalem), la réduction de la pauvreté, la lutte contre le terrorisme, l’investissement et la finance, la sécurité alimentaire, la science et la technologie, le changement climatique et la durabilité, la modération, la culture et l’harmonie interconfessionnelle, l’autonomisation des femmes, l’action humanitaire islamique conjointe, les droits de l’homme et la bonne gouvernance, entre autres. 

    OID

  • SENEGAL-TRANSPORT-EVALUATION / Vers les Etats généraux des Transports publics

    SENEGAL-TRANSPORT-EVALUATION / Vers les Etats généraux des Transports publics

    Dakar, 3 mai (APS) – Le chef de l’Etat a demandé au Premier ministre et au ministre en charge des Transports terrestres de préparer la tenue, avant fin juillet 2024, des Etats généraux des Transports publics pour  »asseoir les consensus indispensables à la transformation rapide et intégrale du transport public », a-t-on appris de source officielle.

    Bassirou Diomaye Faye s’exprimait, jeudi, lors du Conseil des ministres à l’entame duquel il a adressé, à nouveau, ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes du dramatique accident de la route survenu le jeudi 25 avril 2024 sur l’axe Koungheul-Koumpentoum au village de Yamong.

    Selon le communiqué publié à l’issue de la réunion du gouvernement, le président Faye a souhaité un prompt rétablissement aux blessés qui bénéficient déjà de la prise en charge de l’Etat.

    La même source souligne que le chef de l’Etat ‘’a fait part au Conseil de sa vive préoccupation face à la recrudescence des accidents de la route depuis plusieurs semaines’’.

    Il a demandé, aux ministres en charge des transports terrestres, de la gendarmerie et de la police nationale de ‘’proposer, sous la supervision du Premier Ministre, un plan d’urgence de prévention et de sécurité routières qui sera exécuté dans toute sa rigueur et dans les meilleurs délais’’.

    Le président Bassirou Diomaye Faye a, en outre, instruit le ministre en charge des transports terrestres, de procéder à l’évaluation des actions de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER) et à l’ajustement de ses interventions en termes de sensibilisation et d’accompagnement des acteurs des transports publics notamment les chauffeurs.

    Selon le communiqué, il a, à cet effet, ‘’la nécessité pour l’Etat de consolider le partenariat avec les acteurs et les syndicats de transport pour intensifier ledit processus et sa généralisation’’.

    Dans le même élan, poursuit le document, le président de la République a demandé ‘’’une évaluation rapide du système de gestion des sociétés publiques de transport notamment de la société Dakar Dem Dikk dont l’audit des activités, des parcs de bus, des ressources humaines, du modèle économique et de la gouvernance globale, s’érige en priorité pour consolider le développement du secteur’’.

    Il a, de plus, invité le ministre des Transports terrestres à faire ‘’le point sur le lancement effectif des activités du Bus Rapid Transit (BRT) et ses modalités d’exploitation et de gestion’’.

    OID

  • SENEGAL-RELIGION / Le chef de l’Etat attendu à Madina Gounass, vendredi

    SENEGAL-RELIGION / Le chef de l’Etat attendu à Madina Gounass, vendredi

    Dakar, 2 mai (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est attendu ce vendredi à Madina Gounass, dans le département de Vélingara, où il effectuera la prière aux côtés du khalife général Thierno Amadou Tidiane Ba, a-t-on appris de source officielle.

    Selon le Bureau d’information gouvernemental (BIG), ‘’cette visite de courtoisie revêt un caractère symbolique d’autant plus marqué qu’elle intervient quelques jours après l’ouverture, le samedi, d la 83ème édition du Daaka », cette retraite spirituelle annuelle qui se tient sur un site situé à 10 km de la commune de Madina Gounass, dans le département de Vélingara (sud). Elle réunit des milliers de fidèles venus du Sénégal et de l’étranger.

    Ce déplacement du chef de l’Etat à Madina Gounass fait suite aux visites qu’il a effectuées à Touba, Tivaouane, à la mosquée omarienne et chez Monseigneur Benjamin NDIAYE, l’Archevêque de Dakar, rappelle le BIG.

    La même source souligne que le président de la République concrétise ainsi ‘’son engagement à se rendre dans tous les foyers et cités religieux du Sénégal’’.

    ‘’Cela, en vue de prendre en compte leur modernisation en termes d’infrastructures de base, mais aussi de réitérer sa détermination à améliorer la vie communautaire et religieuse pour un Sénégal juste et prospère’’, ajoute t-elle.

    OID