Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  • SENEGAL-MEDIAS-ECONOMIE / Le chef de l’Etat a décidé d’éponger la dette fiscale des entreprises de presse (CDEPS)

    SENEGAL-MEDIAS-ECONOMIE / Le chef de l’Etat a décidé d’éponger la dette fiscale des entreprises de presse (CDEPS)

    Dakar, 18 mars (APS) – Le chef de l’Etat a décidé, lundi, d’éponger la dette fiscale des entreprises de presse du Sénégal estimée à plus de 40 milliards de francs CFA, a appris lundi l’APS auprès du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS).

    Macky Sall a fait cette annonce au cours de son échange avec les membres du CDEPS.

    ‘’Au courant de l’audience, le président Macky Sall, a annoncé sa décision d’éponger la dette fiscale des entreprises de presse du Sénégal’’, selon un responsable de l’organisation patronale ayant pris part la rencontre, rappelant que cette enveloppe est estimée à plus de 40 milliards de francs CFA.

    Il signale que les télés et radios devront payer mensuellement 500 mille francs à la société Télédiffusion du Sénégal (TDS) au titre de la redevance au lieu d’un million de francs CFA.

    OID/AB

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Processus électoral : la Cour suprême déclare les requêtes du PDS irrecevables

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Processus électoral : la Cour suprême déclare les requêtes du PDS irrecevables

    Dakar, 15 mars (APS) – La Cour suprême a jugé irrecevables vendredi les requêtes en annulation des décrets régissant l’organisation de l’élection présidentielle du 24 mars.

    La Cour suprême examinait en audience publique les requêtes en référé pour excès de pouvoir contre les décrets fixant la date de l’élection présidentielle du 24 mars, convoquant le corps électoral et déterminant la durée de la campagne électorale pour le scrutin.

    Ces requêtes en référé émanait notamment de Lamine Thiam, Karim Meissa Wade, Saliou Dieng, Magatte Sy, et Mayoro Faye, des membres du Parti démocratique sénégalais (PDS), une formation politique opposée à la tenue de l’élection présidentielle le 24 mars au motif que son candidat a été injustement écarté de la course.

    Ces membres du Parti démocratique sénégalais ont introduit ce recours devant la haute juridiction pour demander l’annulation des décrets régissant l’organisation de l’élection présidentielle du 24 mars prochain, pour excès de pouvoir.

    Dans leur requête, les concernés visaient le décret 2024-690 du 6 mars 2024 fixant la date de la prochaine élection présidentielle, le décret 2024-691 du 6 mars 2024 portant convocation du corps électoral et le décret 2024-704 du 7 mars 2024 fixant la période de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars prochain.

    Ils ont estimé que les décrets susvisés, ‘’méritent amplement annulation parce que violant l’article LO 137 du code électoral qui dispose que les électeurs sont convoqués par décret publié au moins quatre-vingt jours avant le premier tour du scrutin”.

    Selon eux, ces décrets violent également l’article LO 129 du même code qui prévoit que ‘’la campagne en vue de l’élection du président de la république est ouverte vingt et un jours avant le premier jour du scrutin”.

    ‘’En convoquant le corps électoral 15 jours avant le premier tour du scrutin alors que la loi électorale impose un délai minimum de 80 jours, de même, en ouvrant la campagne en vue de l’élection présidentielle pour une période de 15 jours alors que la loi électorale impose un délai de 21 jours, les décrets attaqués violent les textes visés au moyen et encourent l’annulation”, avait-ils fait valoir.

    La décision de la Cour suprême ouvre la voie à la tenue l’élection présidentielle.

    CS/AKS/OID

  • SENEGAL-ALLEMAGNE-ECONOMIE / L’APIX à l’Assemblée annuelle de l’Association des PME allemandes

    SENEGAL-ALLEMAGNE-ECONOMIE / L’APIX à l’Assemblée annuelle de l’Association des PME allemandes

    Dakar, 15 mars (APS) – L’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX) annonce avoir présenté les opportunités et le cadre d’investissement qu’offre le Sénégal, à Berlin, lors de l’Assemblée annuelle de l’Association des petites et moyennes entreprises allemandes plus connue sous la dénomination ‘’BVMW Le Mittelstand’’.

    Selon un communiqué transmis à l’APS, l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux de l’Etat a pris part récemment au Forum économique international axé sur le thème : « L’avenir se crée lorsque nous avançons ensemble ».

    La même source rappelle ‘’l’intérêt croissant’’ des entreprises allemandes pour le marché sénégalais et l’Alliance  »Compact with Africa » que l’Allemagne a signée, en 2017, avec 13 pays africains dont le Sénégal, pour le ‘’développement des échanges économiques et commerciales’’.

    A Berlin, l’APIX indique avoir abordé les secteurs industriels notamment les Zones économiques spéciales, les questions de l’énergie, des infrastructures, de l’agriculture et de la logistique.

    OID/AB

  • SENEGAL-POLITIQUE-NECROLOGIE / Décès de Alassane Dialy Ndiaye, ingénieur des télécoms et ancien ministre

    SENEGAL-POLITIQUE-NECROLOGIE / Décès de Alassane Dialy Ndiaye, ingénieur des télécoms et ancien ministre

    Dakar, 15 mars (APS) – L’ancien ministre et ingénieur des télécommunications Alassane Dialy Ndiaye est décédé, jeudi, à l’âge de 82 ans, aux Etats-Unis, a appris l’APS de sources médiatiques.

    Alassane Dialy Ndiaye est le premier africain spécialisé dans les télécommunications spatiales, en 1971. Il a été directeur général de la  SONATEL, la Société national des télécommunications (1985-1988).

    Homme politique, il a été plusieurs fois ministre sous le régime du président Abdou Diouf.

    En 2010, le président Abdoulaye Wade l’avait nommé ministre d’Etat et président de la Commission nationale de la connectivité.

    Sur le réseau X, la SONATEL a rendu hommage à son ancien directeur général.

     »C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de M. Alassane Dialy Ndiaye, qui a occupé le poste de Directeur général de Sonatel de 1985 à 1988. Nous exprimons nos plus sincères condoléances à sa famille et rendons hommage à sa mémoire en perpétuant les valeurs qu’il a incarnées. Reposez en paix, cher DG », écrit la Sonatel sur X.

    OID/ASB/AB

  • SENEGAL-ELECTION-GENRE / La Plateforme ‘’Etu Jamm’’ forme ses observatrices au  »monitoring sensible au genre et aux droits humains »

    SENEGAL-ELECTION-GENRE / La Plateforme ‘’Etu Jamm’’ forme ses observatrices au  »monitoring sensible au genre et aux droits humains »

    Dakar, 15 mars (APS) – La Plateforme de Veille des Femmes pour la Paix et la Sécurité ‘’Etu Jamm’’ (Espace de paix) annonce qu’elle organise, ce vendredi, une session de formation sur le  »monitoring du processus électoral sensible au genre et aux droits humains » à l’intention de ses observatrices nationales.

    La formation est organisée en partenariat avec le PNUD, l’Ambassade du Canada et le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) ainsi que les Représentants des organisations membres de la Société Civile, selon un communiqué transmis à l’APS.

    Elle portera sur ‘’l’Observation, l’analyse genre, les droits humains et l’utilisation des TIC dans le processus électoral’’.

    La Plateforme signale que ses observatrices, mobilisées depuis 2012, Dakar et dans les autres régions du Sénégal, prendront part à cette formation.

    Elles seront ‘’outillées, équipées et déployées au niveau national le jour du scrutin pour un monitoring du processus électoral sensible au genre et aux droits humains en vue de la collecte des données via l’Utilisation des TIC, relayées à la salle de veille de Etu Jamm qui en assurera l’alerte précoce auprès des autorités administratives’’.

    Le communiqué précise que cette activité ‘’correspond à la stratégie des 3M (Médiation préventive, la Mobilisation et le Monitoring) de la Plateforme et vient donc renforcer ses actions pour l’apaisement du climat politique au Sénégal, en favorisant la pleine participation des femmes et des jeunes dans la gouvernance démocratique’’.

    La Plateforme de Veille des Femmes pour la Paix et la Sécurité  »Etu Jamm » regroupe une soixantaine d’Organisations de la société civile sénégalaise et panafricaine.

    OID/AB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la libération de Sonko et de Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la libération de Sonko et de Bassirou Diomaye Faye

    Dakar, 15 mars (APS) – La libération de Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye à la faveur de la loi d’amnistie votée récemment est largement commentée par les quotidiens alors que l’avenir du processus électoral se joue ce vendredi devant la Cour suprême.

    ‘’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye hument enfin l’air de la liberté. Ils ont été élargis de la prison du Cap manuel, dans la soirée du jeudi, vers les coups de 22 heures. Cette libération fait suite au vote de la loi d’amnistie suivi de sa promulgation, hier. Ils recouvrent ainsi la liberté après plusieurs mois de détention pour des faits de crimes’’, souligne WalfQuotidien.

    Le quotidien Bës Bi note qu’après plus de sept mois en prison, ‘’le leader de l’ex-Pastef a été libéré, hier, en faveur de la loi d’amnistie. Ecarté de la Présidentielle, Ousmane Sonko est sorti de sa cellule en même temps que son candidat, Bassirou Diomaye Faye. Fortement attendus sur la scène politique en pleine campagne, les deux vont rejoindre la caravane de Diomaye Président dès ce vendredi’’.

    ‘’Ousmane Sonko et Diomaye libres’’, affiche en une Sud Quotidien.

    ‘’Historique !’’, s’exclame Le Témoin. ‘’Jusqu’aux premières heures de cette matinée, la liesse s’est emparée de Dakar et du reste du pays après l’annonce de la libération d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye. Une liesse qui rappelle le retour de la bande de Sadio Mané en provenance de Yaoundé en 2021’’, écrit le journal.

    Selon Les Echos, ‘’Dakar célèbre dans l’allégresse et la joie la libération de son idole’’. ‘’Les jeunes et des femmes, en masse, ont accompagné le convoi jusque tard dans la nuit’’, rapporte la publication.

    Le leader de Pastef et son binôme ont été libérés hier, ‘’escortés’’ par une marée humaine, titre Libération. Selon ce journal, ‘’des scènes de liesse populaire ont accueilli la libération d’Ousmane Sonko et de Bassirou Bassirou Diomaye Faye. Comme pour ne pas faire de l’ombre à son numéro 2, Ousmane Sonko, s’est retiré du convoi. Bassirou Diomaye Faye s’est d’ailleurs offert un bain de foule alors qu’à la Cité Keur Gorgui où habite Sonko, l’ambiance était indescriptible, un monde fou s’était mobilisé comme dans plusieurs quartiers de Dakar’’.

    ‘’Sonko et Diomaye libres’’ ont été ‘’accueillis en héros’’, relève L’As.

    Le Quotidien signale que Sonko et Faye ‘’doivent tenir un point de presse ce vendredi avant de mener une caravane dans le cadre de la campagne électorale’’.

    Pour L’Info, cette libération ‘’donne un grand coup de fouet à la campagne de la coalition Diomaye Président, qui fait déjà fort, avec le ralliement de quasiment tous les leaders de l’opposition qui ne sont pas candidats à la présidentielle’’.

    EnQuête parle de ‘’vendredi de vérité’’ avec ‘’la déclaration attendue’’ de Sonko et Diomaye et la décision de la Cour suprême sur le recours du PDS contre les décrets organisant le processus électoral. Et le journal de s’interroger : ‘’Et si la Cour suprême déchirait le décret du président de la République’’.

    OID/AB

  • SENEGAL-ELECTION-EDUCATION / Présidentielle : Moussa Baldé insiste sur la continuité des enseignements durant la période électorale

    SENEGAL-ELECTION-EDUCATION / Présidentielle : Moussa Baldé insiste sur la continuité des enseignements durant la période électorale

    Dakar, 14 mars (APS)– L’élection présidentielle du 24 mars ne doit pas constituer une entrave à la poursuite des enseignements, a déclaré le ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation, invitant les Inspecteurs d’académie à veiller à la bonne tenue des examens et concours.

    ‘’Nous nous acheminons vers l’élection présidentielle du 24 mars et cette dernière ne doit pas constituer une entrave à la poursuite des cours qui se déroulent normalement. L’élection est certes importante mais l’avenir des élèves réside dans la réussite de leurs études’’, a dit mercredi Moussa Baldé, lors d’une rencontre de prise contact avec les Inspecteurs d’académie du Sénégal.

    Ayant hérité du département ministériel de l’Education nationale à la faveur du dernier réaménagement gouvernemental, M. Baldé, a fait un état des lieux du déroulement des enseignements et des préparatifs des examens et concours devant débuter à partir du mois de juin.

    Il s’est aussi réjoui du niveau de préparation de ces examens grâce à l’apport décisif des Nouvelles technologies de l’information et de la communication.

    Le coordonnateur des inspecteurs d’académie, Gana Sène, a fait savoir que tous les lycées et collèges ont organisé les visites médicales des candidats appelés à subir les examens du BFEM et du Baccalauréat.

    ‘’Les enseignements se déroulent bien et il n’y a pas beaucoup de perturbations notées », a-t-il assuré,  ajoutant  que  »tous les enseignants et élèves arrêtés en marge des manifestations de juin ont été libérés’’.

    Les enseignants et élèves arrêtés en marge des manifestations survenues lors du report de l’élection présidentielle ont été également libérés, a encore rapporté, M. Sène, par ailleurs Inspecteur d’Académie de Pikine/Guédiawaye. 

    Pour sa part, le directeur des Examens et Concours, Pape Baba Diassé, s’est réjoui de la bonne préparation du CFEE et du BFEM sur toute l’étendue du territoire.

    ‘’Sur le plan technique, pour le Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) nous sommes en train de stabiliser les statistiques. Nous attendons trois cent mille cinq cents candidats qui devront faire l’examen et toutes les dispositions seront prises pour la bonne tenue de l’examen’’, a-t-il promis M. Diassé.

    Plus de 190.000 candidats vont passer le 18 Juillet prochain, l’examen du Brevet de fin d’études élémentaires moyennes (BFEM).

    PD/MBT/OID/SBS/AB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : le soutien de Macky Sall à Amadou Ba et la requête du PDS devant la Cour suprême

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : le soutien de Macky Sall à Amadou Ba et la requête du PDS devant la Cour suprême

    Dakar, 14 mars (APS) – Le soutien du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (APR) à Amadou Ba, son candidat à l’élection présidentielle et l’audience de la Cour suprême sur la requête de suspension du processus électoral introduite par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et ses alliés sont au menu des quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Macky remet à l’eau son dauphin’’, affiche à la Une le quotidien Bës Bi.

    ‘’Amadou Ba avait suspendu sa campagne, mardi, pour répondre à l’appel du président de la République. Les craintes suscitées par cet épisode ont été dissipées, hier, en réunion du Secrétariat exécutif national (Sen) de l’APR. Une rencontre très scrutée, d’autant plus que les rumeurs circulaient sur un autre candidat que Macky Sall aurait choisi à la place de son ex Premier ministre. Macky Sall a donc décidé de siffler la fin de la récréation en convoquant en urgence le SEN pour confirmer son dauphin et le remettre à l’eau. Il a demandé aux responsables de son parti, jusqu’ici enclins à saboter la campagne de leur candidat, à se retrousser les manches et d’aller à l’assaut des électeurs’’, rapporte le journal.

    Selon WalfQuotidien, ‘’l’APR fait enfin bloc autour de Amadou Bâ’’’. ‘’Le malaise au sein de l’APR, à l’origine du manque de soutien des leaders d’envergure à Amadou Bâ, vient d’être mis fin par Macky Sall, président de la coalition Benno Bokk Yaakaar. A l’issue de la réunion du Secrétariat exécutif national (Sen) de son parti, il a donné des instructions, à tous les responsables de descendre sur le terrain, y compris lui-même’’, écrit Walf.

    Les Echos note que ‘’Macky Sall soutient Amadou Ba du bout des lèvres et s’abat sur les Sages’’. ‘’Des choses graves se sont passées dans ce pays. Le Conseil constitutionnel a outrepassé ses prérogatives (…)’’, a déclaré Macky Sall. Le journal fait état de la ‘’colère noire’’ du patron de l’APR sur ‘’la validation de la candidature de Bassirou Diomaye Faye et l’invalidation d’autres’’.

    Selon Le Quotidien, ‘’Macky Sall remet son soutien à Amadou Ba’’ et ‘’demande à ses militants et responsables de soutenir leur candidat pour la victoire finale’’. ‘’Macky Sall +libère+ l’APR pour la victoire du candidat Amadou Ba, le 24 mars’’, titre Sud Quotidien.

    ‘’Macky Sall met en branle sa machine électorale et va battre campagne’’, dit Vox Populi.

    Le Témoin note que ‘’l’APR soutient sans enthousiasme Amadou Ba’’. ‘’Il le soutient à la manière dont la corde soutient le pendu’’, commente la publication.

    Le Soleil rapporte que ‘’le SEN de l’APR exhorte les responsables, militants et sympathisants de reprendre le travail politique électoral dans un élan unitaire et solidaire autour du candidat de la coalition BBY et de la grande majorité présidentielle’’.

    Le même journal signale que la Cour suprême va statuer vendredi sur ‘’la requête de suspension du processus électoral’’ introduite par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et ses alliés.

    Selon le quotidien EnQuête, ‘’le PDS engage le combat suprême’’. ‘’La Cour suprême va statuer, ce vendredi, en audience publique spéciale, sur le recours du PDS. Les Libéraux invoquent des audios sur des échanges entre Amadou Ba et des membres du Conseil constitutionnel (….)’’, rapporte le journal.

    La Cour suprême va examiner en audience publique, vendredi, à partir de 9 h 30 mn, les requêtes en référé pour excès de pouvoir contre les décrets fixant la date de l’élection présidentielle au 24 mars, convoquant le corps électoral et déterminant la durée de la campagne électorale pour le scrutin, a appris l’APS de source judiciaire.

    Cette requête en référé émane notamment de Lamine Thiam, Karim Meissa Wade, Saliou Dieng, Magatte Sy, et Mayoro Faye, des membres du Parti démocratique sénégalais (PDS), une formation politique opposée à la tenue de l’élection présidentielle, le 24 mars au motif que son candidat a été injustement écarté de la course.

    OID/AB

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Idrissa Seck, une quatrième tentative pour réaliser le rêve présidentiel

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Idrissa Seck, une quatrième tentative pour réaliser le rêve présidentiel

    Thiès, 12 mars (APS) – Candidat à l’élection présidentielle, Idrissa Seck, leader de la coalition (Idy 2024), économiste de formation, espère que cette fois-ci, sera la bonne après les tentatives de 2007, 2012 et 2019. Ce qui serait un couronnement pour celui qui n’a jamais fait mystère de ses intentions de s’asseoir un jour sur le fauteuil présidentiel.

    Son cursus scolaire démarre à l’école primaire de Randoulène Sud 2 de Thiès. Ce, après avoir appris le Coran chez son homonyme Idrissa Gaye. Il poursuit ses études au collège Saint-Gabriel de la cité du rail, puis au lycée Van Vollenhoven (actuel Lamine Guèye) de Dakar.

    Le baccalauréat en poche en 1981, il est lauréat du concours général.

    Ce qui lui permet d’être admis en classe préparatoire à l’Ecole des hautes études commerciales (HEC) de Paris (France). En 1983, Idrissa Seck fait des études en sciences politiques, en section économie et finance.

    A 14 ans déjà, il prend goût à la politique. Par le biais de son cousin Alioune Badara Niang, ami d’Abdoulaye Wade, secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (PDS) et membre fondateur de ce parti, il fait la connaissance de l’opposant historique.

    Grand orateur, il gravit très vite les échelons au sein de cette formation politique libérale. Membre du bureau politique du PDS en 1985, il en devient le numéro 2, en tant que secrétaire général adjoint et plus proche collaborateur de Wade qui en fait son directeur de campagne pour l’élection présidentielle de 1988.

    L’année suivante en 1989, il rencontre le secrétaire d’Etat américain James Baker (1989-1992) à l’ambassade des Etats Unis au Sénégal, après l’échec de son candidat dans la course présidentielle. L’homme d’Etat américain lui conseille de s’inscrire dans son Université pour réussir à élire son candidat. Grâce au programme de bourses Parvin Fellowship de l’Université de Princeton (Etats Unis), il s’inscrit à la Woodrow Wilson school of public and international affairs.

    Au sein du PDS, il a été successivement président de la commission stratégies et secrétaire national chargé des affaires économiques et financières et de la formation des cadres, responsable du parti à Thiès en 1996, suite au décès, l’année précédente, de Boubacar Sall.

    Du 15 mars 1995 au 20 mars 1998, il occupe le portefeuille de ministre du Commerce, de l’Artisanat et de l’Industrialisation, suite à la décision de son parti d’entrer dans le gouvernement de majorité présidentielle élargie du président Abdou Diouf. D’autres membres du PDS, dont Wade, étaient dans ce compagnonnage avec Diouf qui prit fin à la veille des élections législatives de mai 1998.

    Il est encore directeur de campagne du candidat Wade pour l’élection présidentielle de 2000.

    Abdoulaye Wade élu le 19 mars 2000 le nomme ministre d’Etat, directeur de cabinet.

    Idrissa Seck devient Premier ministre du 4 novembre 2002 au 21 avril 2004. En juillet de l’année suivante, le président Wade met en cause sa gestion des fameux  »chantiers de Thiès ». La cité du rail dont il a été le maire, avait bénéficié d’un programme spécial, pour abriter, le 4 avril 2004, les festivités marquant le 44-ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. Elles furent annulées.

    Inculpé pour atteinte à la sûreté de l’État, sans détails sur les faits ainsi qualifiés, il séjourne à Reubeuss, la prison centrale de Dakar, à partir du 23 juillet 2005 jusqu’en début 2006.

    Le 7 février de cette année, il recouvre la liberté, ayant obtenu un non-lieu aussi bien sur l’accusation d’atteinte à la sûreté de l’État, que sur le dossier des chantiers de Thiès.

    Il se sépare alors du PDS, pour créer avec ses soutiens, le parti  »Rewmi ». Il a été trois fois candidat à une élection présidentielle, en 2007, 2012 puis en 2019 où il était classé deuxième.

    En 2020, Idrissa Seck se rapproche de Macky Sall qui le nomme à la tête du Conseil économique, social et environnemental (CESE), une institution consultative.

    Le 24 avril 2023, il renonce à ce poste, pour préparer sa candidature à l’élection présidentielle de 2024.

    ADI/OID/SBS/ASB/AKS

  • SENEGAL-RELIGION / Début du Ramadan, ce mardi, pour la grande majorité des musulmans sénégalais

    SENEGAL-RELIGION / Début du Ramadan, ce mardi, pour la grande majorité des musulmans sénégalais

    Dakar, 12 mars (APS) – La grande majorité des musulmans Sénégalais a débuté le Ramadan, ce mardi, s’alignant sur la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOC).

    Selon cette commission, le croissant lunaire a été aperçu lundi soir par les différents foyers religieux et dans plusieurs localités du pays.

    ‘’Par conséquent, le mardi 12 mars 2024 sera le premier jour du mois lunaire de Ramadan’’, déclare-t-elle dans son communiqué.

    Des musulmans ont entamé la période de jeun, lundi, à l’appel de la Coordination des musulmans du Sénégal (CMS).

    Selon un communiqué de la CMS dont l’APS a eu connaissance, le croissant lunaire a été aperçu à Keur Massar, dans la banlieue de Dakar, ainsi qu’en Côte d’Ivoire, au Cameroun, en Arabie saoudite.

    Dans le monde, la Cour suprême d’Arabie saoudite, après avoir examiné un certain nombre de témoins qui ont confirmé la vue du croissant a décrété ce lundi comme étant le début du mois de Ramadan.

    Outre le royaume d’Arabie saoudite, les autorités religieuses d’Egypte et des Émirats arabes unis, de même que la Grande mosquée de Paris, une des structures en charge du culte musulman en France, ont annoncé que le début du mois de Ramadan correspond à la date du lundi 11 mars.

    L’observation du jeun pendant le mois de ramadan est un des piliers de l’islam. Durant ce mois saint, les croyants sont invités à s’abstenir de boire, de manger, de fumer et d’avoir des relations sexuelles, de l’aube jusqu’au coucher du soleil.

    OID/AB