Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  • SENEGAL-MEDIAS / La journaliste Maimouna Ndour Faye victime d’une agression

    SENEGAL-MEDIAS / La journaliste Maimouna Ndour Faye victime d’une agression

    Dakar, 1er mars (APS) – La journaliste et directrice de la télévision privée 7 tv, Maimouna Ndour Faye, a été victime d’une agression, jeudi soir, devant son domicile, a-t-on appris de sources médiatiques.

    Maimouna Ndour Faye a été poignardée par un individu alors qu’elle rentrait de travail.

    Elle a été admise aux urgences de l’hôpital militaire de Ouakam.

    Selon son collègue Mamadou Awa Ndiaye, interrogé par la TFM, les médecins ont assuré que sa vie est hors de danger, mais qu’elle souffre « atrocement ».

    ‘’Après son émission, elle est rentrée chez elle. Dès qu’elle est descendue de son véhicule, un individu l’a assommée, traînée et poignardée à trois reprises. Puisqu’elle parlait au téléphone, la personne avec qui elle communiquait, a eu l’intelligence d’appeler ses proches qui sont vite venus à son secours », a expliqué le journaliste sur les circonstances de l’agression.

    OID/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le drame de l’émigration irrégulière et le processus électoral

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le drame de l’émigration irrégulière et le processus électoral

    Dakar, 1er mars (APS) – Le chavirement d’une pirogue au large de Saint-Louis avec son lot de morts et les spéculations sur une reprise du processus électoral, au cas où le président de l’Assemblée nationale succèderait à Macky Sall à partir du 2 avril, la date marquant la fin du mandat du chef de l’Etat sortant, sont au menu des quotidiens reçus vendredi à l’APS.

    Le Soleil met en exergue le chavirement d’une pirogue au large de Saint-Louis et note que ‘’le bilan macabre s’alourdit’’. Les recherches ont permis pour l’instant de retrouver 27 corps et 47 rescapés, dont plusieurs ressortissants de la sous-région, rapporte le journal.

    ‘’L’hécatombe se précise’’ avec un bilan de 26 morts, souligne de son côté Libération.

    Les quotidiens s’intéressent à une éventuelle reprise du processus électoral, au cas où le président de l’Assemblée nationale succèderait à Macky Sall à partir du 2 avril.

    Le chef de l’Etat sénégalais a réaffirmé, jeudi, sa décision de quitter ses fonctions le 2 avril, correspondant à la fin officielle de son mandat, assurant que la date de son départ ‘’reste absolument ferme’’.

    ‘’Le Dialogue national a proposé le 2 juin 2024 comme nouvelle date de l’élection présidentielle au Sénégal. Je remercie les forces vives pour ces assises. Toutefois, je tiens à préciser que je quitterai mes fonctions au terme de mon mandat, le 2 avril, comme je l’ai déjà indiqué. La date de mon départ reste absolument ferme’’’, a déclaré Macky Sall sur X.

    Selon WalfQuotidien, ‘’l’annonce de départ du pouvoir de Macky Sall, le 02 avril prochain sans l’organisation de la présidentielle, crée un désordre institutionnel. Il s’agit, entre autres, du choix de celui qui doit assurer son intérim’’.

    Alors que Macky Sall ‘’persiste qu’il va partir, Sidiki Kaba dessine les scénarii de l’après 2 avril’’, indique Vox Populi. A en croire M. Kaba, ministre de l’Intérieur, si le président de l’Assemblée nationale assure la transition, ‘’il n’y a plus de droits acquis, plus de 19 candidats, donc tout le processus va reprendre’’.

    L’As relève que ‘’(…) devant les journalistes hier pour parler des conclusions du dialogue national, Sidiki Kaba a fait savoir que le processus électoral sera complètement repris, si le président de l’Assemblée nationale remplace le président de la République et que l’élection présidentielle se tiendra au plus tard dans un délai de 90 jours, à compter de la date de prise de fonction du président de l’Assemblée nationale en tant que chef de l’État’’.

    EnQuête estime qu’avec ‘’ce départ programmé, le président de la République et son gouvernement semblent convaincus qu’il n’y a plus d’obstacle à la réalisation de leur vœu : tenue de l’élection au-delà du 2 avril, revoir la liste des candidats. À partir de là, la question qui se pose est de savoir qui pour assurer l’intérim après le 2 avril’’.

     »Dr Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale, 5ème président de la République ?’’, s’interroge le quotidien Kritik, qui souligne que ‘’l’exception sénégalaise est totalement en lambeaux’’ à cause de cet ‘’imbroglio politique autour de la présidentielle’’.

    Selon ce journal, ‘’avec une tradition ancrée de démocratie achevée, fort de ses alternances démocratiques et souvent vanté comme le laboratoire africain des bonnes pratiques démocratiques et citoyennes, le Sénégal patauge, depuis quelque temps dans un sombre destin, dans l’incapacité de fixer une date pour l’élection présidentielle’’.

    L’Info annonce que ‘’le Front des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024 (FC25), les Forces vives du Sénégal (F24), Aar Sunu Election et le Front pour la défense de la démocratie (FDD) ont mis en place un cadre de lutte dénommé ‘’Fippu’’ pour ‘’engager ensemble l’assaut final contre le régime du président Macky Sall’’.

    OID/AB/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall reste  »ferme » sur sa décision de quitter le pouvoir le 2 avril

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall reste  »ferme » sur sa décision de quitter le pouvoir le 2 avril

    Dakar, 29 fev (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais a réaffirmé, jeudi, sa décision de quitter ses fonctions le 2 avril, correspondant à la fin officielle de son mandat, assurant que la date de son départ ‘’reste absolument ferme’’.

    ‘’Le Dialogue national a proposé le 2 juin 2024 comme nouvelle date de l’élection présidentielle au Sénégal. Je remercie les forces vives pour ces assises. Toutefois je tiens à préciser que je quitterai mes fonctions au terme de mon mandat le 2 avril, comme je l’ai déjà indiqué. La date de mon départ reste absolument ferme’’’, a déclaré Macky Sall sur X.

    Le chef de l’Etat va saisir le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national clôturé, mardi, à Diamniadio, a-t-on appris de source officielle, mercredi.

    “Conformément à l’article 92 de la Constitution, le président de la République saisira le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national”, rapporte notamment le communiqué du Conseil des ministres tenu mercredi.

    Les conclusions et recommandations issues du dialogue national seront officiellement remises au chef de l’Etat lundi 4 mars, lors d’une audience, a indiqué la source.

    Les participants au dialogue national ont proposé que le chef de l’Etat prenne un décret convoquant le corps électoral le 2 juin prochain pour la tenue de l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février dernier.

    Ils ont également proposé que le président sortant, dont le mandat arrive à échéance le 2 avril, puisse rester en fonction jusqu’à l’installation de son successeur.

    Selon le communiqué, le président de la République a magnifié la volonté d’apaisement, de pacification de l’espace politique, de réconciliation et de dépassement de l’ensemble des acteurs du dialogue national afin de préserver la stabilité du pays et de consolider un Sénégal uni, résilient et prospère dans la solidarité, l’équité et l’épanouissement de ses populations.

    Il a remercié et félicité les participants et toutes les parties prenantes au dialogue national qui ont répondu à son invitation, à l’occasion de cette concertation, tenue les 26 et 27 février, qui a, encore une fois, “démontré la grandeur et le sens des responsabilités du peuple sénégalais, ainsi que la vitalité et le rayonnement de notre démocratie”, peut-on lire.

    Une concertation pour déterminer la date de la présidentielle

    Le chef de l’Etat a salué, lors la réunion hebdomadaire du gouvernement, “l’esprit constructif et républicain qui a marqué les travaux avec des propositions qui permettent de déterminer dans la convergence de vues, le réalisme et le consensus, un calendrier électoral ajusté, intégrant la nouvelle date de l’élection présidentielle”.

    Seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel n’ont pas participé à cette rencontre, de même que plusieurs franges d’acteurs se réclamant de la société civile.

    Cette décision est une des matérialisations de la crise politique que le pays traverse depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle qui devait déboucher sur le choix d’un successeur au président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012.

    La convocation de cette concertation est le procédé choisi par Macky Sall préalablement à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    Il s’était notamment engagé le 16 février à “pleinement exécuter” une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle, après que la juridiction a constaté l’impossibilité de l’organiser le 25 février, comme initialement prévue.

    Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel a jugé “contraire à la Constitution”, l’adoption par l’Assemblée nationale, d’une loi repoussant au 15 décembre prochain la tenue du scrutin.

    Cette loi parlementaire a été votée le 5 février, deux jours après que le président de la République a annoncé, lors d’un discours à la nation, l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février.

    Vague de libération d’activistes et de militants politiques

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’un “dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé”.

    Selon la loi électorale, il faut être de nationalité exclusivement sénégalaise pour briguer la magistrature suprême au Sénégal.

    Les membres du groupe parlementaire Liberté et démocratie avaient demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les allégations de corruption et de “connexions douteuses”.

    L’ouverture d’une information judiciaire a mis fin aux travaux de cette commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur les accusations portées par le PDS contre des juges du Conseil constitutionnel.

    Quatre personnes ont perdu la vie dans les violences qui ont émaillé les manifestations de protestation contre le report de l’élection présidentielle.

    Ces victimes ont été enregistrées à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor lors de heurts ayant opposé des protestataires aux forces de l’ordre.

    Ces évènements ont été suivis, quelques jours plus tard, par une vague de libérations d’activistes et de militants arrêtés dans le cadre d’activités en lien avec leur engagement politique.

    OID/AB

  • SENEGAL-METEO / Alerte à un vent momentanément fort sur la Petite côte

    SENEGAL-METEO / Alerte à un vent momentanément fort sur la Petite côte

    Dakar, 29 fev (APS) –  Un ‘’vent momentanément fort’’ de secteur Nord-ouest va souffler sur la Petite côte, ce jeudi, entre 16h et 21h, indique l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    Dans un bulletin transmis à l’APS, l’agence annonce  »un vent momentanément fort de secteur Nord-ouest pouvant atteindre ou dépasser 40km/h sur la Petite côte à partir du jeudi 29 février 2024 entre 16 heures et 21 heures ».

    OID

  • SENEGAL-TELECOMS-PUBLIREPORTAGE / Abdou Karim Sall signe le cahier des charges de Lafricamobile

    SENEGAL-TELECOMS-PUBLIREPORTAGE / Abdou Karim Sall signe le cahier des charges de Lafricamobile

    Le Directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) qui participe actuellement aux travaux du Congrès mondial de la téléphonie mobile (Mobile World Congress – MWC 2024) a procédé, en marge de cette conférence, à la signature du cahier des charges du premier fournisseur de services d’agrégateur au Sénégal.

    La cérémonie, ponctuée par une certaine sobriété, a eu lieu ce lundi 26 février 2024 en terre barcelonaise entre M. Abdou Karim SALL, Directeur général de l’ARTP et M. Malick DIOUF Malick DIOUF, président directeur de la startup LAFRICAMOBILE qui a fini de se positionner comme étant le premier agrégateur du secteur des communications électroniques au pays de la Téranga.

    Selon le communiqué officiel de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes relatif à cet événement majeur « l’agrégateur de services à valeur ajoutée, agissant ainsi comme un pont technologique, offre aux fournisseurs de SVA un accès direct aux réseaux des opérateurs ».

    Cela va simplifier davantage l’implémentation des numéros courts SVA et des codes USSD.

    En somme, « grâce à ses capacités d’intégration, son expérience et sa gestion des flux de données, l’agrégateur LAFRICAMOBILE aura pour tâche essentielle de renforcer l’expérience des utilisateurs et optimiser les processus opérationnels pour toutes les parties impliquées ».

    Pour le Directeur général de l’ARTP, « l’agrégateur SVA joue un rôle essentiel en tant qu’interface stratégique entre les fournisseurs classiques de services à valeur ajoutée et les opérateurs de communications électroniques ».

    L’agrégateur en question sera connecté aux infrastructures des trois opérateurs de téléphonie au Sénégal. Ainsi, « il va faciliter l’interconnexion et la distribution efficace des services SVA et des contenus aux utilisateurs, permettant ainsi de réduire les délais y afférents », souligne M. Abdou Karim SALL, co-signataire du cahier des charges du premier fournisseur de services d’agrégateur au Sénégal en présence des membres de sa délégation et d’autres responsables de LAFRICAMOBILE.

    L’un dans l’autre, l’entrée de cet agrégateur dans le secteur des communications électroniques au Sénégal répond à un besoin pressant de l’écosystème SVA par la promotion indirecte de l’innovation et des Startups qui en sont l’incarnation.

    Ce dont se réjouit M. Malick DIOUF, jeune startup sénégalaise et patron de LAFRICAMOBILE.

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La mort de 24 migrants et les conclusions du dialogue national à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La mort de 24 migrants et les conclusions du dialogue national à la Une

    Dakar, 29 fev (APS) – La mort de 24 migrants lors du chavirement d’une pirogue au large de Saint-Louis et la suite à donner aux conclusions du dialogue national censé sortir le Sénégal de la crise politique née du report de l’élection présidentielle sont en exergue dans les quotidiens reçus jeudi à l’APS.

    Le quotidien Vox Populi met en exergue le chavirement d’une pirogue transportant des migrants irréguliers et annonce un bilan d’au moins 24 morts.

    Et ce bilan risque de ‘’s’alourdir’’, selon la publication qui s’interroge : ‘’Qu’est devenu le reste des 327 passagers à bord ?’’.

    ‘’Une pirogue chavire et fait 24 morts et 45 blessés’’ au large de Saint-Louis, titre L’As, soulignant que ‘’malgré les pertes en vie en mer, les candidats à l’émigration ne déchantent toujours pas. Ils continuent de braver les dures conditions de la traversée de la mer pour rejoindre les côtes espagnoles’’.

    L’application des conclusions du dialogue national censé sortir le Sénégal de la crise politique née du report de l’élection présidentielle préoccupe les quotidiens.

    Le Soleil annonce que les conclusions de ce dialogue seront remises au chef de l’Etat, dans quatre jours. Et le président de la République saisira ensuite le Conseil constitutionnel pour ‘’recueillir son avis sur la teneur du document’’, rapporte la publication.

    Bës Bi rapporte que Macky Sall a annoncé, mercredi, en Conseil des ministres, la saisine du Conseil constitutionnel sur les conclusions du dialogue dont il recevra le rapport lundi prochain.

    Les participants au dialogue national ont proposé que le chef de l’Etat prenne un décret convoquant le corps électoral le 2 juin prochain pour la tenue de l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février dernier. Ils ont également proposé que le président sortant, dont le mandat arrive à échéance le 2 avril, puisse rester en fonction jusqu’à l’installation de son successeur.

     »Macky Sall, au défi du Conseil constitutionnel’’, titre Sud Quotidien qui écrit : ‘’Après deux jours de conclave, le dialogue national initié par le chef de l’Etat Macky Sall pour échanger sur le processus électoral de la présidentielle initialement prévue le 25 février dernier et la nouvelle date issue des conclusions, est loin de créer l’unanimité’’.

     »Le contenu de certaines propositions de ces conclusions qui remettent en question les décisions déjà rendues par le Conseil constitutionnel concernant cette élection peinent à passer. On risque même de connaitre une crise institutionnelle tant redoutée surtout si le Conseil constitutionnel venait à nouveau à prendre le contre-pied des +dialogueurs+’’, ajoute le journal.

    L’Observateur note que ‘’le Président Macky Sall tient à ses principes et à son +Code d’honneur’’. ‘’Il ne compte rien lâcher jusqu’au bout. Face à son Gouvernement hier en Conseil des ministres, le chef de l’Etat s’est montré intransigeant. Il n’entend pas se plier à une éventuelle injonction du Conseil constitutionnel lui imposant une date pour la tenue de l’élection présidentielle de 2024’’, rapporte L’Obs.

    Pour EnQuête, ‘’Ça passe ou ça casse !’’. ‘’Le président de la République va saisir le Conseil constitutionnel, la semaine prochaine, pour recueillir son avis sur les conclusions du dialogue. De la réponse des sept sages dépend en grande partie l’issue de la crise inédite à laquelle est confrontée le pays depuis le 3 février, à la suite de la décision du président d’annuler le scrutin du 25 février’’.

     »Macky Sall s’en va le 2 avril’’, dit Le Quotidien. ‘’Le Président Sall a décidé ne pas rester à la tête de l’Etat une minute de plus. Sa décision est irrévocable, car il va notifier au Conseil constitutionnel dès aujourd’hui. Ce sera aux 7 Sages de trouver le président qui va assurer la transition. Comme il l’a dit en Conseil des ministres, il va les saisir pour avis dans le cadre des conclusions du dialogue national qui ont proposé la tenue de la Présidentielle, le 2 juin. En ce sens, il propose le début de la campagne électorale, le 13 mai aussi. Désormais la balle est dans le camp des 7 Sages’’, écrit le journal.

    OID/AB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les conclusions du Dialogue national sur le processus électoral

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les conclusions du Dialogue national sur le processus électoral

    Dakar, 28 fev (APS) – Les conclusions du Dialogue national convoqué par le chef de l’Etat pour sortir le Sénégal de la crise politique née du report de l’élection présidentielle sont largement commentées par les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Le Dialogue national propose le 2 juin prochain’’ pour la tenue de l’élection présidentielle, affiche à la Une Le Soleil qui résume les conclusions à l’issue de deux jours de concertations : ‘’Gestion du pouvoir après le 2 avril,  plusieurs membres de la commission en charge de la question sont pour l’application de l’article 36 alinéa 2 qui permet au Président de la République de poursuivre son mandat jusqu’à l’installation de son successeur. Le maintien de la liste des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel et l’ouverture partielle du processus électoral’’.

    Les Echos parlent de ‘’trois mois cadeaux offerts à Macky Sall’’ et de ‘’forcing pour Karim Wade’’.

    Selon WalfQuotidien, ‘’Macky fait réintégrer Karim’’ dans le jeu électoral. ‘’Une bataille gagnée par Karim Wade. En effet, c’est sans surprise que les participants au Dialogue national, boycotté par 17 candidats sur les 19 admis à la présidentielle et la société civile, ont proposé sa réintégration dans la course à la présidentielle’’, souligne Walf.

    ‘’L’élection présidentielle aura lieu le 2 juin prochain. Si et seulement si le président Macky Sall approuve cette proposition faite par la Commission politique, hier, au deuxième jour du Dialogue national qui se tient à Diamniadio. Mais il y a surtout l’aval du Conseil constitutionnel qui peut être saisi. Cette commission présidée par Ismaila Madior Fall a également plaidé pour que le chef de l’Etat reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur’’, écrit le quotidien Bës Bi.

    La publication ajoute : ‘’Sur cette question, le chef de l’Etat avait indiqué qu’il va saisir le Conseil constitutionnel pour avis. Une interprétation de l’article 36 de la Constitution dont dépendra cette vacance du pouvoir ou non. Car les 7 Sages vont décider si Macky Sall doit poursuivre et organiser l’élection, ου si le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, sera sur le fauteuil pendant 90 jours. La limite’’.

    Sud Quotidien aussi signale que ces conclusions seront soumises au Conseil constitutionnel, lequel, rappelle le journal, dans le considérant 14 de sa décision annulant le report de l’élection présidentielle, avait souligné que ‘’la date de l’élection ne peut être reportée au-delà de la durée du mandat’’.

    Le Quotidien aussi relève que ‘’si le président Macky Sall doit mener la transition, il va sans dire qu’il va proroger son mandat’’. Et le journal de s’interroger : ‘’Que dira le Conseil constitutionnel ? C’est la question que tout le monde se pose’’.

    Kritik rappelle que les 7 Sages du Constitutionnel, ‘’ultimes arbitres’’ du jeu électoral, sont ‘’encore sur pied’’. ‘’Incontournables durant tout le processus électoral et seuls habilités à rendre des décisions Irrévocables, les Sages du Conseil constitutionnel lorgnent de loin les enjeux autour du Dialogue initié par le chef de l’Etat. En charge, in fine, de valider ou de décider, le Conseil Constitutionnel, même saboté, tient encore debout du fait de ses attributions et du rôle attendu pour une distribution légale de la justice’’, écrit le journal.

    Dans le quotidien L’Observateur, Pr Ameth Ndiaye, Maître de conférences titulaire en droit public à l’UCAD déclare que ‘’si on touche à la liste des candidats validés par le Conseil constitutionnel, on touche à son pouvoir régalien et on remet en cause par la même occasion son autorité’’.

    OID/AB

  • SENEGAL-MONDE-ISLAM-DISTINCTION / ‘’Leadership et influence des femmes musulmanes’’ : Aïssata Tall Sall distinguée à Kuala Lumpur

    SENEGAL-MONDE-ISLAM-DISTINCTION / ‘’Leadership et influence des femmes musulmanes’’ : Aïssata Tall Sall distinguée à Kuala Lumpur

    Dakar, 27 fév (APS)– La garde des Sceaux, ministre de la Justice, a déclaré, mardi, avoir reçu à Kuala Lumpur, en Malaisie,  »The Muslim World Rania Award », une distinction qui ‘’récompense et célèbre le leadership et l’influence des femmes musulmanes dans le monde’’.

    ‘’C’est avec fierté que je voudrais partager ma présence actuelle à Kuala Lumpur, en Malaisie, où je suis honorée de recevoir The Muslim World Rania Award ». Ce prix récompense et célèbre le leadership et l’influence des femmes musulmanes dans le monde’’, a indiqué Me Aïssata Tall sur son compte X.

    ‘’Cette célébration n’est pas une reconnaissance personnelle mais la vôtre également’’, a ajouté la garde des Sceaux, qui dit ‘’la dédie donc à toutes les femmes du Sénégal et d’Afrique, particulièrement aux jeunes filles qui, dans les difficultés du moment, doivent tracer et s’engager courageusement dans le dur chemin de la vie’’.

    OID/SBS/ASG

  • SENEGAL-MIGRATION / Une pirogue transportant 154 candidats à l’émigration interceptée par la Marine sénégalaise

    SENEGAL-MIGRATION / Une pirogue transportant 154 candidats à l’émigration interceptée par la Marine sénégalaise

    Dakar, 27 fév (APS) – La Marine nationale a annoncé que son patrouilleur de haute mer ‘’Walo’’ a intercepté, lundi, une pirogue transportant 154 candidats à l’émigration irrégulière.

     »Le 26 février 2024, le patrouilleur de haute mer WALO a intercepté, à 30 km au sud de Dakar, une pirogue transportant des candidats à l’émigration irrégulière. Au total, 154 migrants dont 5 femmes et un mineur, ont été secourus et remis aux services compétents de l’Etat’’, indique la Marine sur son compte X (ex-Twitter).

    OID/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le dialogue national et les premières annonces du chef de l’Etat

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le dialogue national et les premières annonces du chef de l’Etat

    Dakar, 27 fev (APS) – L’ouverture du dialogue national censé sortir le Sénégal de l’impasse politique née du report de l’élection présidentielle du 25 février et les premières annonces du chef de l’Etat sont largement commentées par les quotidiens reçus mardi à l’APS.

    Macky Sall a présidé, lundi, l’ouverture des travaux du dialogue national qu’il a convoqué et a déjà fait part de son vœu d’organiser, ‘’avant l’hivernage”, la présidentielle initialement prévue le 25 février et de sa décision d’adopter, mercredi, en Conseil des ministres, un projet de loi d’amnistie des faits ayant trait aux évènements politiques survenus dans le pays entre 2021 et 2024, lequel sera bientôt soumis à l’Assemblée nationale. 

    ‘’Macky dialogue avec Macky’’, selon La Tribune qui souligne que ‘’les principaux acteurs politiques et sociaux ont boycotté’’ cette rencontre.

    Selon Source A, ‘’de toute évidence, en dépit du nombre d’acteurs politiques et de la société civile qui l’ont honoré en s’y présentant, force est de constater que l’absence de 17 candidats officiellement désignés, de centrales et d’organisations syndicales autonomes, sans compter les organisations de la société civile ne milite pas favorablement à valider la moindre conclusion qui serait différente de ce que les absents demandent’’.

    Le Soleil rapporte que ‘’le président Macky Sall a, dans son discours de clôture, déclaré que le choix de la date de la prochaine élection présidentielle ne doit pas poser de problème, elle ne devrait pas dépasser +deux ou trois mois+’’.

     Selon Sud Quotidien, ‘’Macky Sall impose son dialogue’’ en suggérant une date avant l’hivernage et en annonçant une loi d’amnistie.

    ‘’Macky Sall prend date avant l’hivernage pour la présidentielle convoquant le ramadan, le Daaka et la loi organique sur les délais de la campagne. Et de révéler que le projet de loi d’amnistie sera adopté ce mercredi en Conseil des ministres pour être soumis à l’Assemblée nationale’’.

    A propos des évènements de mars 2021, juin 2023 et février 2024, ‘’Macky Sall veut tout effacer’’, dit Le Quotidien.

    ‘’Au dialogue de la réconciliation nationale ouvert au Cicad de Diamniadio, le président Macky Sall a annoncé qu’il va saisir l’Assemblée nationale dès mercredi pour un projet de loi d’amnistie sur les faits découlant des manifestations politiques entre 2021 et 2024. Le président Sall a aussi remis sur la table son souhait de voir le scrutin présidentiel se tenir avant le début de l’hivernage’’, écrit le journal.

    L’Info met en exergue ‘’les vérités crues de l’Eglise à Macky Sall’’. Le président du Conseil national du laïcat du Sénégal, Philippe Tine, a demandé aux leaders politiques prenant part au dialogue national de veiller à la poursuite du processus électoral et à l’organisation de l’élection présidentielle avant le 2 avril prochain.

    EnQuête livre ‘’les grandes tendances’’ du dialogue. ‘’Si l’on se fie aux différentes interventions à la cérémonie d’ouverture, hier, du dialogue national, il y a peu de chances qu’il y ait élection avant le 6 mai. Les acteurs ont aussi plaidé pour une ouverture de la liste des candidats tout en préservant les acquis des 19 déjà validés. En ce qui concerne le sort du président, il dépend du consensus des acteurs’’, écrit le journal.

    WalfQuotidien parle de ‘’l’impossible consensus’’ et note qu’’’avec l’absence des différentes forces de l’opposition, ces concertations se sont finalement transformées en une grande mascarade où il a été question de flatteries de flagorneries…envers le chef de l’Etat. Macky Sall se retrouve avec d’illustres inconnus. Hormis le Sg du Parti de l’indépendance et du travail (PIT) et le représentant de l’Eglise catholique qui ont mis le couteau dans la plaie en posant le débat sur le respect du calendrier électoral, l’essentiel des déclarations a porté sur des propos flatteurs envers Macky’’.

    OID/AB