Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  • SENEGAL-METEO / Ciel ensoleillé sur la quasi-totalité du pays au cours des prochaines 24 heures (ANACIM)

    SENEGAL-METEO / Ciel ensoleillé sur la quasi-totalité du pays au cours des prochaines 24 heures (ANACIM)

    Dakar, 24 fev (APS) – Le ciel sera ensoleillé sur la quasi-totalité du pays au cours des prochaines 24 heures avec des passages nuageux durant la nuit le long des régions côtières, notamment sur l’axe Dakar-Saint-Louis, indique l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    Dans un bulletin de prévision transmis à l’APS, l’agence signale qu’au cours des prochaines 24 heures, le ciel sera ensoleillé sur la quasi-totalité du pays, cependant, durant la nuit, des nuages pourraient apparaître sur le long des régions côtières, notamment sur l’axe Dakar-Saint-Louis.

    La même source rapporte que la sensation de chaleur restera de mise à l’intérieur des terres avec des températures maximales qui oscilleront entre 34 et 39°C alors que Dakar connaîtra des températures moins élevées, avec un maximum de 27°C prévu.

    Selon l’ANACIM, la fraîcheur nocturne et matinale sera ressentie sur la plupart des régions, avec des températures minimales variant entre 19 et 22°C.

    Les visibilités seront généralement bonnes dans tout le pays, bien qu’une légère présence de poussière soit possible dans certaines localités tandis que les vents dominants seront de secteur Nord-est et d’intensités faibles à modérées.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le rejet du dialogue initié par Macky Sall

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le rejet du dialogue initié par Macky Sall

    Dakar, 24 fév (APS) – Le refus de l’opposition et de la société civile de dialoguer avec le président Macky Sall sur la date de l’élection présidentielle est le principal sujet au menu des quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Vers un rejet boycott massif’’ du dialogue politique convoqué par le chef de l’Etat, selon Sud Quotidien qui s’interroge : ‘’avec qui le président de la République va-t-il dialoguer le lundi 26 et mardi 27 février prochains sur la question de la nouvelle date de l’élection présidentielle et celle relative à la transition du pouvoir exécutif après la date du 2 avril prochain marquant la fin de son mandat ?’’.

    L’Info rapporte que ‘’sur les 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel, les 16 ont décidé de ne pas prendre part au dialogue initié par le président Macky Sall et qui s’ouvre lundi’’. Le journal titre : ‘’Macky Sall boycotté’’.

    Vox Populi aussi note que ‘’16 candidats retenus disent +non+ au chef de l’Etat’’ tandis que 18 organisations de la société civile se déclarent ‘’non partantes’’ et Aar Sunu élection dénonce ‘’un refus catégorique d’appliquer la décision du Conseil constitutionnel’’.

    Selon WalfQuotidien, ‘’l’opposition et la société civile déchirent le carton d’invitation’’.

    ‘’Le fiasco guette le dialogue convoqué par Macky Sall. Sauf retournement de situation, il risque de se retrouver seul. A l’exception de Boun Dionne, Idrissa Seck et du Premier ministre Amadou Bâ, les 16 candidats retenus, à savoir Bassirou Diomaye Faye, Cheikh Tidiane Dièye, Boubacar Camara, Aliou Mamadou Dia, Mamadou Lamine Diallo, El Hadji Mamadou Diao, Déthié Fall, Anta Babacar Ngom, Serigne Mboup, Aly Ngouille Ndiaye, Daouda Ndiaye, Khalifa Sall, Thierno Alassane Sall, Pape Djibril Fall, Habib Sy et Malick Gakou ont décidé de le boycotter’’.

    Le quotidien Bës Bi parle de ‘’rejet massif du dialogue’’ lancé par le chef de l’Etat. En effet, la plateforme Aar Sunu élection, Sos Paix et 16 candidats ont décidé de ne pas répondre à l’appel du président de la République, selon le journal.

    ‘’Macky Sall esseulé, l’opposition et la société civile disent niet’’ au dialogue, dit Les Echos.

    L’As titre ‘’la fin de non-recevoir’’ et souligne que ‘’le dialogue se fera sans le Front des candidats à l’élection présidentielle de 2024 (FC25), qui regroupe 16 des 19 candidats’’.  

    Selon Le Quotidien, Macky Sall fait ‘’face au refus’’ des 16 candidats et d’une bonne partie de la société civile.

    L’Observateur parle de ‘’dialogue sans voie’’. ‘’Le Président Macky Sall tient à son dialogue. L’ouverture de ces deux jours de consultation se fera, lundi prochain. Mais ce sera sans 16 des candidats retenus par le Conseil constitutionnel et plusieurs associations de la Société civile. Du plomb déjà dans l’aile d’un dialogue dont les résolutions pourraient souffrir d’une grave légitimité’’, écrit L’Obs.

    ‘’Le dialogue proposé par le président Macky Sall n’a pas encore eu d’écho favorable au sein des candidats retenus par le conseil constitutionnel : 16 des 19 ont rejeté l’appel au dialogue. Une grande partie de la société civile a aussi décliné cette main tendue du chef de l’Etat. A l’heure actuelle, seuls trois partis proches du régime et des candidats recalés ont décidé de répondre à ce dialogue qui semble être l’ultime espoir du président pour décrisper l’atmosphère politique’’, souligne le quotidien EnQuête.

    OID

  • SENEGAL-ARABIE-PELERINAGE / Hajj 2024 : un quota de 12.860 pèlerins pour le Sénégal

    SENEGAL-ARABIE-PELERINAGE / Hajj 2024 : un quota de 12.860 pèlerins pour le Sénégal

    Dakar, 23 fev (APS) – Le Royaume d’Arabie Saoudite a accordé un quota de 12 mille 860 pèlerins au Sénégal, pour le Hajjj 2024, dont 11 mille seront convoyés par les voyagistes privés, a rappelé, vendredi, le Premier ministre.

     »Le Sénégal dispose d’un quota de 12..860 pèlerins répartis comme suit: 1.860 pour la délégation générale au pèlerinage et 11.000 pour les voyagistes privés”, a dit Amadou Ba lors d’un Conseil interministériel consacré à la préparation du pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam.

    Selon la ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur, Annette Seck Ndiaye, la compagnie nationale Air Sénégal va convoyer 50 pour cent des pèlerins et le reste se fera avec Flynas.

    FD/OID/AB

  • SENEGAL-POLITIQUE / Report de la présidentielle : Macky Sall dit accueillir avec beaucoup de peine les condamnations internationales

    SENEGAL-POLITIQUE / Report de la présidentielle : Macky Sall dit accueillir avec beaucoup de peine les condamnations internationales

    Dakar, 22 fév (APS) – Le président Macky Sall a déclaré jeudi soir avoir accueilli beaucoup de peine les réactions de condamnation à l’internationale qui ont suivi l’annonce du report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.

    ‘’Je l’accueille avec beaucoup de peine. (…) des partenaires qui sont avec le Sénégal, qui travaillent avec nous sur les mêmes principes, lorsqu’il se passe quelque chose dans notre pays, doivent d’abord venir à la source, voir ce qu’il se passe exactement, au lieu de se suffire de commentaires qui condamnent de façon préélémentaire, de façon très violente parfois, le président de la République, le Sénégal’’, a-t-il dit lors d’une interview avec quatre médias dont la télévision nationale.

    ‘’Cela m’a fait de la peine’’, a ajouté Macky Sall, soulignant que ‘’tous les pays peuvent avoir des difficultés conjoncturelles’’.

    Selon lui, ‘’le Sénégal n’a violé aucune loi’’.

    Il estime que ‘’personne ne peut dire que le président de la République, en abrogeant le décret convoquant le collège électoral n’était pas dans son droit’’.

    ‘’Le Sénégal est un véritable Etat de droit’’, a soutenu Macky Sall, évoquant la procédure législative et l’annulation par le Conseil constitutionnel de la loi reportant l’élection présidentielle et du décret abrogeant la convocation du corps électoral.

    Il a dénoncé une ‘’levée de bouclier’’, une ‘’campagne de presse aux antipodes’’ de sa ‘’pratique de démocrate’’’ depuis qu’il est à la tête du pays

    ‘’Je suis venu en gagnant des élections, je viens de l’opposition, c’est moi qui ai proposé la réforme qui a fixé définitivement la limitation et la durée du mandat du président de la République’’, a-t-il rappelé.

    Macky Sall a dit avoir refusé ‘’d’être tenté par un troisième mandat’’.

    ‘’Je ne mérite pas cette campagne internationale nauséabonde. Je n’ai violé aucune règle. Je suis un homme libre. Je la dénonce’’, a-t-il dit.

    OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Les concertations sur le processus électoral vont démarrer, lundi (Macky Sall)

    SENEGAL-POLITIQUE / Les concertations sur le processus électoral vont démarrer, lundi (Macky Sall)

    Dakar, 22 fev (APS) – Les concertations nationales sur le processus électoral vont démarrer lundi, a annoncé le chef de l’Etat, jeudi soir, lors d’une conférence de presse.

    Ces concertations appelées par Macky Sall vont durer deux jours.

    Il a indiqué que c’est à la suite de ces concertations qu’il prendra un décret convoquant le corps électoral.

    Macky Sall a déclaré que le 02 avril 2024 va marquer le terme de son second mandat.

    « Le 2 avril 2024, ma mission se termine à la tête du Sénégal », a-t-il dit.

    OID

  • SENEGAL-JUSTICE / Macky Sall demande au Garde des Sceaux de finaliser les projets de textes pour ‘’matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon’’

    SENEGAL-JUSTICE / Macky Sall demande au Garde des Sceaux de finaliser les projets de textes pour ‘’matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon’’

    Dakar, 21 fev (APS) – Le chef de l’Etat a demandé, mercredi en Conseil des ministres, au Garde des Sceaux, de finaliser les projets de textes pour ‘’matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon dans le respect de l’Etat de droit et la consolidation de la paix sociale durable’’.

    Evoquant un contexte de ‘’réconciliation nationale’’, d’’’apaisement’’ et de ‘’pacification de l’espace public’’, Macky Sall a demandé au Garde des Sceaux, ministre de la Justice  »de finaliser les projets de textes pour matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon dans le respect de l’Etat de droit et la consolidation de la paix sociale durable’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres sans plus de précision.

    Le chef de l’Etat s’est engagé récemment à mettre en œuvre “un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation pour préserver la paix et consolider la stabilité de la nation”.

    C’est dans ce cadre que la ministre de la Justice a annoncé, mardi, que 344 personnes détenues à Dakar en raison d’actions en lien avec des activités politiques ont bénéficié, ces derniers jours, d’une mesure de liberté provisoire.

    Lors d’une conférence de presse sur l’actualité judiciaire, Me Aïssata Tall a indiqué que 272 détenus devraient également bénéficier de cette mesure dans les prochains jours.

    Selon elle, ‘’la même chose est en train d’être faite’’ dans les régions.

    Le président de la République a également demandé au ministre de l’Intérieur et à son collègue des Finances et du Budget de prendre les dispositions en vue d’une bonne organisation de l’élection présidentielle dont il n’a pas toujours fixée la date.

    Evoquant en Conseil des ministres, la récente décision du Conseil constitutionnel et la finalisation du processus électoral, Macky Sall a notamment demandé au ministre de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions en relation avec le ministre des Finances et du Budget, la CENA et les autorités administratives pour une bonne organisation de l’élection, rapporte le communiqué sanctionnant la rencontre.

    Le chef de l’Etat a en même temps fait savoir que l’élection présidentielle sera organisée à une date qui sera fixée très prochainement, après les consultations avec les acteurs politiques, les responsables de la société civile et les représentants des forces vives de la nation.

    Rappelant son statut de gardien de la Constitution et garant de l’Etat de droit, le président Sall a lancé un appel à toutes les forces vives de la nation pour asseoir le rayonnement de démocratie et la crédibilité des institutions et du processus électoral au Sénégal.

    Il n’a pas non plus manqué de réaffirmer son engagement pour un processus inclusif de concertation et de dialogue afin de bâtir des consensus autour de la réconciliation nationale, de l’apaisement et de la pacification de l’espace public en vue de consolider la stabilité politique, économique et sociale.

    Macky Sall s’entretiendra, jeudi soir, avec la RTS, le site Seneweb, le quotidien Le Soleil et le groupe Emedia.

    Le Conseil constitutionnel a, dans une décision rendue publique le jeudi 15 février 2024, annulé le décret par lequel le chef de l’Etat a renoncé à la convocation des électeurs pour l’élection présidentielle le 25 février.

    La haute juridiction a, dans le même temps, jugé ‘’contraire à la Constitution’’, une loi récemment adoptée par l’Assemblée nationale portant sur le report au 15 décembre du scrutin du 25 février.

    Les ‘’sept sages’’ n’ont pas manqué d’inviter les autorités compétentes à organiser l’élection présidentielle dans les meilleurs délais après avoir constaté l’impossibilité de le tenir à la date initiale.

    Il s’agit de développements constatés après l’annonce le 3 février du président de la République de l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer les électeurs.

    Il avait invoqué, entre autres raisons, les divergences entre le Conseil constitutionnels et l’Assemblée nationale après qu’une commission d’enquête parlementaire a été mise sur pied pour enquêter sur des soupçons de corruption et de connexions douteuses avancées par des députés du groupe parlementaire du Parti démocratique sénégalais.

    Le PDS a porté de telles accusations après que le dossier de candidature de son leader, Karim Wade, a été déclaré irrecevable par le Conseil constitutionnel. La juridiction a invoqué la double nationalité sénégalaise et française du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade pour motiver le rejet de son dossier. Au Sénégal, il faut être exclusivement de nationalité sénégalaise pour briguer la magistrature, selon la loi électorale.

    L’annonce du report de l’élection présidentielle a provoqué une montée soudaine de la tension politique. Quatre personnes ont ainsi perdu la vie à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor, à la suite de heurts entre des forces de l’ordre et des manifestants opposés au report du scrutin.

    OID

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 21 février 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 21 février 2024

    Dakar, 21 fev (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 21 février 2024 au Palais de la République, sous la
    présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a évoqué la décision n°1/C/2024 du 15 février 2024 du Conseil constitutionnel et la finalisation du processus électoral, en demandant au Ministre de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions en relation avec le Ministre des Finances
    et du Budget, la Cena et les autorités administratives, pour une bonne organisation de l’élection présidentielle à une date qui sera fixée très prochainement, après les consultations avec les acteurs politiques, les responsables de la société civile et les représentants des forces vives de la Nation.

    Dans cette perspective, le Chef de l’Etat, en sa qualité de gardien de la Constitution et garant de l’Etat de droit, a lancé un appel à toutes les forces vives de la nation pour asseoir le rayonnement de notre démocratie, ainsi que la crédibilité de nos institutions et du processus électoral.

    Dans ce cadre, le Président de la République a également réaffirmé son engagement pour un processus inclusif de concertation et de dialogue afin de bâtir des consensus autour de la réconciliation nationale, de l’apaisement et de la pacification de l’espace public en vue de consolider
    la stabilité politique, économique et sociale.

    Dans ce contexte, le Chef de l’Etat a demandé au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de finaliser les projets de textes pour matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon dans le respect de l’Etat de droit et la consolidation de la paix sociale durable.

    Poursuivant sa communication, le Président de la République s’est réjoui de l’exemplarité des performances économiques du Sénégal, cité parmi les 20 pays à la croissance la plus forte du monde en 2024, avec un taux de croissance projeté à 8,2%, confirmées par le rapport «Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique » publié le 16 février 2024, par la Banque Africaine de Développement.

    A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération de vulgariser ces résultats notables et encourageants de notre politique économique et sociale qui a comme socle le Plan Sénégal Emergent (PSE).

    Revenant sur l’évaluation des politiques de promotion des femmes et la célébration de la journée internationale des droits des femmes prévue ce 08 mars, le Président de la République a demandé au Gouvernement de saisir l’occasion, pour présenter le bilan exhaustif des réalisations et efforts consentis par l’Etat, depuis 2012, pour promouvoir les droits des femmes et assurer leur autonomisation économique à travers les différents mécanismes de protection, de formation, d’encadrement et de financement.

    Le Chef de l’Etat a, en outre, demandé au Ministre chargé de la Femme d’accorder une attention particulière à la situation des femmes rurales pour assurer la mise en œuvre optimale de la stratégie globale d’accompagnement et de soutien qui leur est dédiée en intégrant les interventions des programmes d’inclusion comme le Programme d’Urgence de Développement communautaire (PUDC) et le Programme national de Bourse de Sécurité familiale (PNBSF).

    Par ailleurs, le Président de la République a invité le Premier Ministre à tenir, avant la fin du mois de février 2024, un Conseil interministériel d’évaluation et de définition des priorités des politiques de promotion et de soutien aux femmes du Sénégal.

    Abordant l’état d’avancement des réformes du secteur de la santé et du développement de l’industrie pharmaceutique, le Chef de l’Etat a salué le saut qualitatif réalisé par notre système de santé, depuis une dizaine d’années, avec les efforts massifs et inédits consentis par l’Etat pour construire, équiper et doter en ressources humaines de qualité et en moyens logistiques adéquats, notamment des ambulances, les établissements de santé sur l’ensemble du territoire national.

    Dans ce cadre, le Président de la République a demandé au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, d’engager sans délai, une vulgarisation adaptée des évolutions notables, dans tous ses compartiments, de notre système de santé.

    Dans cet élan, le Chef de l’Etat a indiqué la nécessité d’un suivi spécifique de l’état de mise en œuvre des réformes du système sanitaire et souligné la résilience démontrée par notre système de santé depuis la pandémie de COVID-19 et la dynamique de transformation, avec le développement de la recherche et de l’industrie pharmaceutique, ainsi que la construction en cours d’infrastructures sanitaires de nouvelle génération avec notamment l’ex Hôpital Aristide le Dantec, l’Hôpital Seydi El Hadji Malick Sy de Tivaouane, l’Hôpital de Matam à Ourossogui, la Polyclinique de l’Hôpital principal
    de Dakar.

    Le Président de la République a aussi invité le Ministre chargé de la Santé à faire la situation et présenter les perspectives de l’industrie pharmaceutique au Sénégal, en intégrant dans ce processus l’évaluation du cadre juridique et des activités de régulation, de supervision et de contrôle de l’Agence de Règlementation Pharmaceutique (ARP) depuis sa création (en 2022).

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :
    • le suivi des décisions présidentielles consacrées aux daara : en demandant au Gouvernement, au Ministre de l’Education notamment, de tenir avec les acteurs, d’ici début mars 2024, une revue de l’état d’application des décisions présidentielles prises pour asseoir la modernisation des Daara et l’épanouissement des acteurs concernés dans la vie économique et sociale nationale ;

    • le cheptel national, la sécurisation foncière et la modernisation des foirails : en demandant au Ministre de l’Elevage de faire le point sur les recensements dans le secteur de l’Elevage, l’évaluation et la répartition territoriale des ressources animales, ainsi que les résultats de la campagne nationale de vaccination. En outre, le Président de la République a exhorté le Ministre de l’Elevage et des productions animales, de finaliser avec le Ministre des Finances et du Budget, les acteurs territoriaux et les organisations d’éleveurs, le processus de modernisation et de sécurisation foncière des foirails établis sur l’étendue du territoire national. Enfin, le Chef de l’Etat a invité le Ministre de l’Elevage de faire la situation du Fonds de Stabulation (FONSTAB) et de son déploiement effectif vers les acteurs et projets identifiés, dans le cadre du renforcement de la lutte contre la transhumance.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :
    • la rencontre avec les représentants des employeurs ;
    • le suivi des travaux du BRT ;
    • le suivi d’Air Sénégal.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait un compte rendu
    de sa participation à la 37e session ordinaire du Sommet des Chefs d’Etat et de
    Gouvernement de l’Union africaine à Addis Abeba ;
    • le Ministre de l’Education nationale a fait une communication sur la situation pédagogique et
    sociale du sous-secteur ;
    • le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une
    communication sur la situation pédagogique et sociale au sein des établissements publics
    d’enseignement supérieur ;
    • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une
    communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024,
    la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le
    matériel agricole.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    • le projet de loi d’orientation relative à la Protection sociale ;

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris la décision suivante :
    • Monsieur Oumar Tidiane Télémaque SOW, Titulaire d’un Master 2 en Gestion des
    Ressources humaines, précédemment Chef du Bureau de la Formation professionnelle en
    Elevage, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Elevage et des Productions
    animales, en remplacement du Dr Abdoulaye DIAWARA, admis à faire valoir ses droits à une
    pension de retraite ;

    • Monsieur Mamadou DIAGNE, Docteur vétérinair, précédemment Chef de service régional
    de l’Elevage et des Productions animales de Dakar, est nommé Directeur de l’Elevage au
    Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Docteur Dame
    SOW, appelé à d’autres fonctions ;

    • Monsieur Moussa DIENG, Expert Financier, précédemment Secrétaire permanent du
    Cadre national de concertation de la Microfinance, est nommé Directeur de la Microfinance
    et de l’inclusion financière au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et
    solidaire en remplacement de Monsieur Amadou Aliou SARR appelé à d’autres fonctions ;

    • Monsieur Khadim SYLLA, titulaire d’un Master 2 en Gestion des Projets, est nommé
    Directeur du Développement communautaire à la Direction générale du Développement
    communautaire et de la Promotion de l’Equité au Ministère du Développement
    communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, poste vacant ;

    • Monsieur Ousmane GUEYE, Économiste de la santé, précédemment Directeur du Centre
    hospitalier national de Pikine, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de
    Grand Yoff, poste vacant ;

    • Madame Fatou DIOP, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur de
    l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, est
    nommée Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, en remplacement du Docteur
    Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;

    • Madame Aïda Babylas NDIAYE, Gestionnaire des programmes de santé, précédemment
    Directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda, est nommée Directeur de
    l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, en
    remplacement du Docteur Fatou DIOP, appelée à d’autres fonctions ;

    • Monsieur Mamadou SYLLA, Cadre de gestion, précédemment Chef du Bureau Suivi à la
    Direction générale des Etablissements de Santé, est nommé Directeur du Centre
    hospitalier régional de Tambacounda, en remplacement du Docteur Thérèse Aida
    Babylasse NDIAYE, appelée à d’autres fonctions.

    Fait à Dakar, le 21 février 2024
    Le Ministre du Commerce, de la Consommation
    et des Petites et moyennes Entreprises,
    Porte-parole du Gouvernement
    Abdou Karim FOFANA

  • SENEGAL-POLITIQUE-ELECTION / Macky Sall invité à organiser la présidentielle en tenant compte des limites fixées par le Conseil constitutionnel

    SENEGAL-POLITIQUE-ELECTION / Macky Sall invité à organiser la présidentielle en tenant compte des limites fixées par le Conseil constitutionnel

    Dakar, 20 fév (APS) –  La plateforme ‘’Aar Sunu élection’’ a annoncé, mardi, avoir adressé une requête au chef de l’Etat pour attirer son attention ‘’sur l’urgence’’ de publier le décret fixant la date de l’élection présidentielle en tenant compte des limites fixées par le Conseil constitutionnel.

    Dans ce courrier, les responsables de la plateforme ont indiqué que la date de l’élection présidentielle doit être fixée au plus tard le dimanche 03 mars pour permettre au chef de l’Etat d’inscrire son action ‘’dans le respect des délais fixés’’ par la Constitution, conformément aux dispositions rappelées dans la décision du Conseil constitutionnel.

    Aar Sunu election, une plateforme regroupant des organisations se réclamant de la société civile, a appelé à un nouveau rassemblement, samedi, pour exiger la tenue de l’élection présidentielle avant l’échéance du mandat du président de la République.

    “Dans la lutte pour la tenue de l’élection présidentielle dans les plus brefs délais, nous prévoyons un rassemblement populaire le samedi 24 février. Le lieu de cette activité sera communiqué ultérieurement’’, a déclaré Malick Diop, un responsable de la plateforme, lors d’une conférence.

    Des milliers de personnes ont manifesté le samedi 17 février sur les Deux voies de Liberté VI, un quartier de Dakar, à l’appel de la plateforme ‘’Aar Sunu election’’ (protéger notre élection), pour réclamer, entre autres, le respect du calendrier électoral.

    Le Conseil constitutionnel a annulé une loi votée 5 février par l’Assemblée nationale pour reporter au 15 décembre l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février.

    La haute juridiction a estimé que cette loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution est ‘’contraire à la Constitution’’.

    Dans un communiqué, le chef de l’État a promis de mener, ‘’sans tarder’’ et ‘’dans les meilleurs délais’’, les ‘’consultations nécessaires’’ pour l’organisation de l’élection présidentielle.

    BB/OID/AKS

  • SENEGAL-JUSTICE / A Dakar, 344  détenus ont bénéficié d’une liberté provisoire (officiel)

    SENEGAL-JUSTICE / A Dakar, 344 détenus ont bénéficié d’une liberté provisoire (officiel)

    Dakar, 20 fev (APS) – Quelque 344 personnes détenues à Dakar en raison d’actions en lien avec des activités politiques ont bénéficié, ces derniers jours, d’une mesure de liberté provisoire, a annoncé, mardi, la Garde des Sceaux, ministre de la Justice.

    Lors d’une conférence de presse sur l’actualité judiciaire, Me Aïssata Tall a indiqué que 272 détenus devraient également bénéficier de cette mesure dans les prochains jours.

    Selon elle, ‘’la même chose est en train d’être faite’’ dans les régions.

    Me Aïssata Tall a précisé qu’il s’agit de libération au cas par cas.

    Un nombre important d’activistes détenus depuis plusieurs mois pour divers chefs d’accusation en lien avec des activités politiques ont bénéficié, jeudi, d’une liberté provisoire.

    La ministre de la Justice a rappelé que le chef de l’État, Macky Sall, s’était engagé récemment à mettre en œuvre « un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation pour préserver la paix et consolider la stabilité de la nation ».

    Toutes ces personnes ont bénéficié d’une liberté provisoire sur la base des dispositions du code de procédures, à la suite de dossiers étudiés et instruits au cas par cas, par un juge d’instruction indépendant et autonome, a-t-elle expliqué.

     »Ces libérations sont des libertés provisoires. Que personne ne s’avise à penser que l’aventure s’arrête là. Les juridictions vont continuer à faire leur devoir », a-t-elle martelé.

    Elle a rappelé que ces personnes  »avaient été détenues à l’occasion de manifestations interdites causant des troubles à l’ordre public, avec des délits de droit commun imputés, l’origine de leur détention. »

     »Par conséquent, je ne veux pas dans l’euphorie ambiante que des gens voient qu’ils en ont fini avec la justice », a-t-elle insisté.

    Selon Aissata Tall Sall, il n’a jamais été question pour l’État de procéder à une libération massive. Les dossiers seront étudiés au cas par cas, en fonction de la gravité de l’acte commis ou envisagé, et non selon la tête du client.

    A l’en croire,  »rien de ce qui a été fait jusqu’ici n’est en contradiction avec la loi  pénale. On est juste en train d’apaiser le climat social et politique du pays tout en respectant la loi. »

     »La justice au Sénégal qui est service de la paix et du maintien de l’ordre public pour assurer la sécurité de l’ensemble des citoyens, prendra ainsi toutes les mesures de correction pour apaiser, tout en respectant la loi sans faiblesse coupable et sans cruauté inutile », selon la garde des sceaux.

    MK/FD/OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle: le Conseil constitutionnel publie une liste de 19 candidats après le retrait de Rose Wardini

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle: le Conseil constitutionnel publie une liste de 19 candidats après le retrait de Rose Wardini

    Dakar, 20 fev (APS) – Le Conseil constitutionnel a rendu publique, mardi, une nouvelle liste de 19 candidats à l’élection présidentielle après le retrait de Rose Wardini.

    ‘’Il est donné acte à Rose Wardini du retrait de sa candidature’’, déclare le Conseil dans sa décision dont l’APS a eu connaissance.

    Avec le retrait de Mme Wardini, la liste des candidats à la présidentielle dont la nouvelle date n’a pas été fixée s’établit désormais comme suit :

    1) Boubacar CAMARA
    2) Cheikh Tidiane DIEYE
    3) Dethie FALL
    4) Daouda NDIAYE
    5) Habib SY
    6) Khalifa Ababacar SALL
    7) Anta Babacar NGOM
    8) Amadou BA
    9) Idrissa SECK
    10) Aliou Mamadou DIA
    11) Serigne MBOUP
    12) Papa Djibril FALL
    13) Mamadou Lamine DIALLO
    14) Mahammed Boun Abdallah DIONNE
    15) El Hadji Malick GAKOU
    16) Aly Ngouille NDIAYE
    17) El Hadji Mamadou DIAO
    18) Bassirou Diomaye Diakhar FAYE
    19) Thierno Alassane SALL

    La présidente du mouvement Sénégal Nouveau, Rose Wardini, placée sous contrôle judiciaire à la suite de la découverte supposée de sa double-nationalité sénégalaise et française, a annoncé, lundi à Dakar, le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle.

    ”Après avoir longuement réfléchi sur la situation politique actuelle du pays et soucieuse comme l’ensemble des citoyennes et concitoyens de la nécessité de faire des efforts utiles à la préservation de la paix sociale, consciente des valeurs dont je suis porteuse et auxquelles je suis profondément attachées et qui fondent mes actions de tous les jours (….) vu  mon attachement aux valeurs républicaines (…) j’ai décidé, en toute souveraineté, et après large concertation avec mes compagnons du mouvement Sénégal nouveau, mes parents et amis, de retirer ma candidature à l’élection présidentielle”, a-t-elle déclaré en conférence de presse.

    ‘’Le jour finira par se lever très bientôt sur une certitude, la renonciation à cette nationalité tant décriée. Toutes les preuves attestant de la sincérité de ma déclaration sur l’honneur” seront mises à la disposition du juge, a t-elle ajouté.

    Après avoir passé avec brio l’étape du parrainage et du contrôle de régularité de sa candidature à l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, le docteur Wardini a été rattrapée par des accusations de parjure au sujet de sa déclaration sur l’honneur versée à son dossier de candidature.

    Elle est notamment accusée de ne s’être prévalue que de la nationalité sénégalaise alors qu’elle disposerait par alliance du statut de citoyenne française.

    Au Sénégal, il faut être exclusivement de nationalité sénégalaise pour briguer la magistrature suprême, selon la loi électorale.

    L’affaire concernant l’une des deux femmes candidates à l’élection présidentielle a été agitée après que le Conseil constitutionnel a déclaré irrecevable la candidature du leader du Parti démocratique sénégalais (PDS), Karim Wade en raison de sa double-nationalité sénégalaise et française.

    Rose Wardini a été placée sous contrôle judiciaire le 6 février après avoir été inculpée pour ‘’escroquerie au jugement, faux en écriture authentique et publique, inscription sous une fausse qualité, inscription tendant à dissimuler une incapacité, souscription à une déclaration inexistante sur son inégalité et sur sa présence sur une liste’’.

    Elle avait été, cinq jours plus tôt, placée en garde à vue et entendue par des enquêteurs de la division des investigations criminelle avant d’être présentée à un juge.

    Selon l’Article 34 de la Constitution, ‘’en cas d’empêchement définitif ou de retrait d’un des candidats entre l’arrêt de publication de la liste des candidats et le premier tour, l’élection est poursuivie avec les autres candidats en lice. Le Conseil constitutionnel modifie en conséquence la liste des candidats. La date du scrutin est maintenue’’.

    Estimant que la paix et la stabilité du pays sont au-dessus de toute ambition, Rose Wardini, gynécologue de formation et très active dans les œuvres sociales, dit avoir renoncé à ses ambitions, espérant que cela facilitera la poursuite du processus électoral et la tenue de l’élection présidentielle avant le 2 avril 2024, fin du mandat du président Macky Sall

    OID