Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  • SENEGAL-MIGRATION / 85 candidats à l’émigration irrégulière sauvés par la Marine nationale

    SENEGAL-MIGRATION / 85 candidats à l’émigration irrégulière sauvés par la Marine nationale

    Dakar, 12 fév (APS) – Quelque 85 candidats à l’émigration irrégulière à bord d’une pirogue en détresse, au Sud de Dakar, ont été sauvés par la Marine nationale, a-t-on appris de source militaire.

    ‘’Le 11 février 2024, la vedette Lac Retba de la Marine nationale a débarqué à la Base navale de Dakar 85 candidats à l’emigration irrégulière. Ces migrants ont été trouvés à bord d’une pirogue en détresse et à la dérive à 100km au Sud de Dakar’’, indique la Marine sur son compte X.

    OID

  • SENEGAL-HYDROCARBURES / Pétrole : l’Unité flottante de production, de stockage et de déchargement est arrivée sur le champ de Sangomar (Communiqué)

    SENEGAL-HYDROCARBURES / Pétrole : l’Unité flottante de production, de stockage et de déchargement est arrivée sur le champ de Sangomar (Communiqué)

    Dakar, 12 fev (APS) – La Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) annonce, à travers un communiqué, l’arrivée du FPSO, l’Unité flottante de production, de stockage et de déchargement  sur le champ pétrolier de Sangomar.

    L’Unité flottante de production, de stockage et de déchargement Léopold Sédar Senghor est arrivée sur site, samedi, ‘’après des dizaines de jours de voyage à travers les océans Pacifique et Atlantique’’ en provenance de Singapour, indique la même source.

    Le groupe Petrosen souligne que ‘’l’arrivée du FPSO LSS dans les eaux sénégalaises marque une étape significative vers le démarrage de la production de pétrole au Sénégal, prévu pour mi-2024’’.  

    D’une longueur de 372 mètres et d’une largeur de 58 mètres, avec une capacité de stockage de 1.300.000 barils, le navire sera amarré dans le champ Sangomar, à une profondeur d’eau d’environ 780 mètres, pour assurer la production d’environ 100.000 à 125.000 barils de pétrole brut par jour, avait indiqué Pétrosen.

    OID

  • SENEGAL-MEDIAS-MESURE / Moussa Bocar Thiam annonce le rétablissement de la licence de diffusion de WalfTv

    SENEGAL-MEDIAS-MESURE / Moussa Bocar Thiam annonce le rétablissement de la licence de diffusion de WalfTv

    Dakar, 11 fev (APS) – Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique a annoncé, dimanche, le rétablissement de la licence de diffusion de WalfTv suite à l’audience accordée par le président de la République à des personnalités de la société civile accompagnées du personnel du groupe.

     »A la suite des regrets exprimés par le PDG du groupe Walfadjri Cheikh Niass au cours de l’audience accordée par le président de la République à des personnalités de la société civile accompagnées du personnel du groupe, le Chef de l’État a, dans sa mansuétude habituelle, décidé de faire rapporter la sanction’’, a indiqué Moussa Bocar Thiam dans un communiqué.

    Il a ajouté qu’en conséquence ‘’nous, ministre de la Communication, tout en saluant la magnanimité du président de la République dans ce contexte d’appel au dialogue national, mettons fin à ce retrait à compter de ce jour, tout en appelant les responsables du Groupe Walfadjri face à leurs responsabilités’’.

    M. Thiam a rappelé que par décision n° 00022 du 04 février 2024, ‘’la licence de diffusion du groupe Walfadjri a été retirée pour les motifs tirés des violations répétées des prescriptions législatives, réglementaires et contractuelles inhérentes à l’autorisation de diffusion’’.

    Le ministre a également relevé que ‘’les dispositions combinées des articles 57 et 63 et de la loi n°2017-27 du 13 Juillet 2017 portant code la presse, exigent que les entreprises de presse doivent assurer l’équilibre dans le traitement des informations et respecter l’ordre public en veillant à ne pas diffuser des programmes ou messages de nature à inciter à la violence ou à la haine’’.

    La suspension de la licence de diffusion de WalfTV a suscité une vague d’indignations au Sénégal et dans le monde.

    Le ministre de la Communications, des Télécommunications et de l’Economie numérique a retiré la licence de diffusion des programmes du groupe Walfadjri, lundi, ‘’de manière définitive avec effet immédiat’’ après une couverture des manifestations qui ont suivi la décision du président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle.

    Dans la foulée, la Coordination des associations de presse (CAP) a décidé de mettre en œuvre une série d’actions pour exiger la restitution de la licence de diffusion du groupe Walfadjri.

    Ce plan d’actions comprend entre autres une journée sans presse, un Conseil des médias, une saisine du président de la République, un éditorial commun, une rencontre avec les patrons de presse et les organisations de la société civile, une veillée nocturne devant les locaux de Walfadjri.

    OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-CRISE-REACTION / Mort de l’étudiant Alpha Yéro Tounkara : les Forces de sécurité ne sont pas intervenues dans le Campus de l’UGB, selon le ministre de l’Intérieur

    SENEGAL-POLITIQUE-CRISE-REACTION / Mort de l’étudiant Alpha Yéro Tounkara : les Forces de sécurité ne sont pas intervenues dans le Campus de l’UGB, selon le ministre de l’Intérieur

    Dakar, 10 fev (APS) – Les Forces de défense et de sécurité ne sont pas intervenues, vendredi, dans le Campus de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis dans le cadre du maintien de l’ordre, a indiqué le ministre de l’Intérieur, après le décès d’un étudiant lors des manifestations de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février.

    Selon un communiqué dont l’APS a eu connaissance, ‘’le ministre de l’intérieur, a été informé du décès du nommé Alpha Yéro Tounkara, étudiant à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, suite aux manifestations du 09 février 2024’’ contre le report de l’élection présidentielle.

    La même source signale toutefois qu’il ‘’convient d’emblée, de souligner que dans le cadre du maintien de l’ordre, les Forces de défense et de sécurité ne sont pas intervenues dans le Campus universitaire où le décès est survenu’’.

    Le ministre de l’Intérieur Sidki Kaba a présenté ses condoléances à la famille et aux proches de la victime  »au nom du président de la République ».

    Le parquet près le tribunal de grande instance de Saint-Louis a annoncé l’ouverture d’une enquête après le décès, vendredi, d’un étudiant de l’Université Gaston Berger lors des manifestations de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février.

    Alpha Yoro Tounkara, étudiant en Licence de géographie à l’UGB est décédé, vendredi, à l’hôpital régional de Saint-Louis où il avait été acheminé après avoir été blessé durant les manifestations.

    ‘’Une enquête est ouverte et confiée à la Section de recherches qui s’est transportée à l’hôpital de Saint-Louis pour plus d’informations’’, a indiqué le parquet de Saint-Louis dans un communiqué rendu public vendredi dans la soirée.

    Il assure que les investigations et une réquisition à personne qualifiée aux fins d’autopsie vont permettre de déterminer les circonstances et les causes exactes du décès.

    Des échauffourées ont opposé durant des heures les forces de l’ordre aux étudiants de l’UGB, qui, aux gaz lacrymogènes répondaient par des jets de pierre et des pneus brûlés.

    Des manifestations violentes ont été enregistrés à Guet-Ndar et ont occasionné la fermeture de la circulation sur le pont Faidherbe durant des heures.

    OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Report annoncé de la présidentielle : des heurts ont éclaté à Dakar et dans d’autres localités du pays

    SENEGAL-POLITIQUE / Report annoncé de la présidentielle : des heurts ont éclaté à Dakar et dans d’autres localités du pays

    Dakar, 9 fev (APS) – Des heurts ont éclaté, vendredi, à l’issue de la grande prière à Dakar et dans d’autres localités du pays après que les forces de l’ordre ont dispersé de nombreux jeunes qui tentaient de manifester contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février.

    Ces appels à manifester ont été lancés depuis deux jours à travers les réseaux sociaux. 

    Les manifestants ont brûlé des pneus et bloqué plusieurs artères de la capitale. Les forces de police ont riposté par des jets de grenades lacrymogènes.

    Une journaliste du site d’information seneweb a été arrêtée puis relâchée et conduite à l’hôpital militaire de Ouakam.

    ‘’La journaliste de Seneweb, Absa Hane, a été arrêtée brutalement par des forces de l’ordre à Colobane, alors qu’elle assurait la couverture médiatique de la manifestation de l’opposition et d’organisations de la société civile contre le report de l’élection’’, rapporte le site d’information.

    L’ONG RSF ‘’s’indigne du ciblage d’au moins 5 journalistes par les policiers lors des manifestations à #Dakar ce jour. @absa_hane de @seneweb a été brutalement interpellée et est à l’hôpital après un malaise’’. ‘’Mor Amar du journal EnQuête a, lui, été frappé à la mâchoire’’, ajoute  t-elle.

    Le Sénégal est en proie à une crise politique née de l’annonce, samedi dernier, par le président Macky Sall, de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février.

    L’Assemblée nationale a adopté lundi dernier une proposition de loi portant sur un report au 15 décembre prochain de l’élection présidentielle.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    Le report de la présidentielle a suscité une vague de réactions d’organisations et de partenaires internationaux du pays.

    Les Etats-Unis d’Amérique ont réitéré, vendredi, leur soutien à l’organisation d’une élection libre, équitable et dans les meilleurs délais au Sénégal.

    Dans un communiqué de leur ambassade à Dakar relayé sur le réseau social X, les Etats-Unis assurent soutenir la déclaration de la CEDEAO appelant le Sénégal à rétablir le calendrier électoral conformément à sa Constitution.

    Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a, par la voix d’un porte-parole, déclaré suivre de près l’évolution de la situation politique au Sénégal après le report annoncé de l’élection présidentielle qui devait se tenir le 25 février.

    ”Le Secrétaire général de l’ONU suit de près et est préoccupé par l’évolution de la situation au Sénégal, où l’élection présidentielle prévue le 25 février a été reportée en décembre”, a notamment indiqué vendredi à New-York Stéphane Dujarric, un porte-parole d’Antonio Guterres.

    L’Union européenne (UE) a, de nouveau, exhorté le même jour les autorités sénégalaises à organiser l’élection présidentielle, en conformité avec la Constitution du Sénégal.

    ‘’L’UE lance un appel aux autorités à prendre les mesures nécessaires afin d’organiser l’élection présidentielle le plus rapidement possible, en conformité avec la Constitution du Sénégal et le Protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance’’, a notamment déclaré son haut représentant, Josep Borell.

    La diplomatie européenne a, dans le même temps exprimé ses préoccupations à la suite de la décision des autorités sénégalaises de reporter le scrutin présidentiel prévu le 25 février,  »ce qui prolongerait de facto le mandat du Président’’, a estimé Josep Borell qui signale que cette mesure risque d’entacher la longue tradition démocratique au Sénégal et pourrait ainsi ouvrir une période de grande incertitude pour le pays.

    Bruxelles note que ce report a déjà eu des impacts sur la stabilité et la cohésion sociale du pays.

    Des organisations se réclamant de la société civile ont officiellement lancé jeudi à Dakar une initiative dénommée ‘’Aar Sunu election’’ (protéger notre élection) avec l’objectif de faire rétablir le calendrier électoral.

    Il s’agit d’une plateforme regroupant des mouvements citoyens, organisations socio-professionnelles, personnalités se réclamant de la société civile.

    OID/AKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Macky Sall renouvelle sa confiance à Amadou Ba (officiel)

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Macky Sall renouvelle sa confiance à Amadou Ba (officiel)

    Dakar, 7 fev (APS) – Le président de la République a renouvelé, mercredi, en Conseil des ministres, sa confiance à son Premier ministre Amadou Ba et à l’ensemble des ministres, a-t-on appris de source officielle.

    ‘’Le chef de l’Etat a notamment renouvelé sa confiance au Premier Ministre Amadou Ba et à l’ensemble des ministres, et demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions requises, pour l’organisation dans les meilleures conditions du scrutin présidentiel à la nouvelle date fixée’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    La même source souligne qu’à l’entame de sa communication, ‘’le Président de la République est revenu sur le vote par l’Assemblée nationale, de la proposition de loi fixant la nouvelle date du scrutin présidentiel au 15 décembre 2024 en réaffirmant sa décision de ne pas prendre part à l’élection’’.

    Macky Sall ‘’a particulièrement réitéré sa détermination à poursuivre le dialogue avec tous les acteurs politiques et les forces vives de la Nation, en vue de renforcer, d’une part, notre démocratie à travers un processus électoral transparent, libre et inclusif et, d’autre part, la crédibilité de nos institutions’’.

    Le communiqué rapporte que  »le Premier Ministre a tout d’abord réitéré sa loyauté au Président de la République et marqué son soutien à sa décision du 03 février 2024 suite à son message à la nation ».

    Amadou Ba  »a également remercié le Chef de l’Etat pour la confiance renouvelée à son endroit ainsi qu’au Gouvernement en demandant aux ministres de prendre les dispositions nécessaires pour une bonne organisation du dialogue national et la parfaite conduite du processus électoral », selon le texte.

    OID

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 07 Février 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 07 Février 2024

    Dakar, 7 fev (APS) -Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 07 février 2024 au Palais de la République, sous la
    présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL. 

    A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur le vote par l’Assemblée nationale, de la proposition de loi fixant la nouvelle date du scrutin présidentiel au 15 décembre 2024 en réaffirmant sa décision de ne pas prendre part à l’élection.

    Le Chef de l’Etat a notamment renouvelé sa confiance au Premier Ministre Amadou BA et à l’ensemble des ministres, et demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions requises, pour l’organisation dans les meilleures conditions du scrutin présidentiel à la nouvelle date fixée.

    Le Président de la République a particulièrement réitéré sa détermination à poursuivre le dialogue avec tous les acteurs politiques et les forces vives de la Nation, en vue de renforcer, d’une part, notre démocratie à travers un processus électoral transparent, libre et inclusif et, d’autre part, la crédibilité de nos institutions.

    Dans ce contexte, le Chef de l’Etat, a décidé d’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation pour préserver la paix et consolider la stabilité de la nation.

    Dans cette dynamique, le Président de la République, garant de l’unité nationale et du fonctionnement régulier des institutions, a demandé au Gouvernement, notamment au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de prendre les dispositions nécessaires pour matérialiser sa volonté de pacifier l’espace public dans la perspective du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle.

    Le Chef de l’Etat, a par ailleurs, insisté, sur l’impérieuse nécessité de consolider la solidarité gouvernementale, de veiller au bon fonctionnement des administrations, de poursuivre la mise en œuvre optimale des politiques publiques, et d’améliorer les postures républicaines à toute épreuve.

    Abordant le développement de l’entreprenariat et des petites et moyennes entreprises, le Chef de l’Etat est revenu sur le bilan des activités de la Délégation générale à l’Entreprenariat rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), pour soutenir l’insertion et l’emploi des jeunes, renforcer l’inclusion financière et l’autonomisation économique des femmes à travers les trois (3) volets :
    formation, formalisation et financement.

    Le Président de la République a salué la contribution la DER/FJ à la bonne mise en œuvre du Programme «XEYU NDAW NI » et félicite la Déléguée générale et l’ensemble de ses équipes pour les performances remarquables sur la période 2018-2023 qui sont relevées par les statistiques disponibles ainsi qu’il suit :
    ● 115 milliards de FCFA injectés dans l’accompagnement des initiatives entrepreneuriales des
    femmes et des jeunes ;
    ● 252 657 initiatives entrepreneuriales de femmes et de jeunes financées dont 6 286 TPE et
    PME accompagnées ;
    ● 15 437 bénéficiaires formés sur des compétences entrepreneuriales ;
    ● 1 862 entreprises assistées techniquement, 500 startups accompagnées et financées avec
    un impact global de 265 230 emplois créés et consolidés.
     

    Suite à ces remarquables résultats notés, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’accentuer les efforts du Gouvernement sur la formation professionnelle et le financement des jeunes afin de promouvoir « Un Sénégal d’entrepreneurs », soutenu par des instruments publics d’encadrement et de financement consolidés et optimisés dans leurs interventions auprès des cibles.

    Le Président de la République a, en outre, souligné la nécessité d’asseoir la promotion des PME/PMI en développant davantage les mécanismes de garantie par la capitalisation des actions du Fonds de Garantie des Investissements prioritaires (FONGIP), après dix (10) années d’interventions.

    Le Chef de l’Etat a, à cet égard, demandé au Premier Ministre à travailler, avec les Ministres en charge des Finances, de l’Economie, du Commerce et des PME, du Développement industriel et l’APIX, à la relance du Conseil Présidentiel de l’Investissement avec une nouvelle formule pragmatique, autour des thématiques relatives à l’Entreprenariat et au financement de l’Economie nationale.

    Revenant sur l’évaluation de la mise en œuvre des reformes de la fonction publique locale, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, et aux Ministres en charge des Finances et des Collectivités territoriales, de prendre toutes les dispositions pour une évaluation de la mise en œuvre des différentes composantes de la fonction publique locale avec l’application de la loi n° 2011- 08 du 30 mars 2011 relative au Statut général des fonctionnaires des Collectivités territoriales.

    Le Chef de l’Etat a rappelé son attachement à la professionnalisation du capital humain en service dans les collectivités territoriales et a demandé au Ministre des Collectivités territoriales de renforcer le cadre de supervision des activités du Centre national de la Fonction publique locale et de la Formation, structure fondamentale, dont le fonctionnement optimal reste un gage d’une gouvernance performante des Collectivités territoriales.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les
    sujets suivants :
    ● l’organisation du pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam : en demandant au Premier Ministre et au Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur de prendre toutes les dispositions nécessaires avec les acteurs publics et les opérateurs privés, en vue
    d’assurer l’organisation dans les meilleures conditions, de l’édition 2024 du Pèlerinage aux Lieux Saints de L’islam ;

    ● des préparatifs de l’appel de Seydina Limamou Laye : en demandant au Gouvernement, de prendre toutes les mesures requises, en liaison avec les organisateurs, pour assurer le bon déroulement des célébrations de la 144ème édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a tout d’abord réitéré sa loyauté au Président de la République et marqué son soutien à sa décision du 03 février 2024 suite à son message à la nation.

    Le Premier Ministre a également remercié le Chef de l’Etat pour la confiance renouvelée à son endroit ainsi qu’au Gouvernement en demandant aux ministres de prendre les dispositions nécessaires pour une bonne organisation du dialogue national et la parfaite conduite du processus électoral.

     Le Premier Ministre est enfin revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en
    évoquant :
    ● la rencontre des banques centrales sur les changements climatiques ;
    ● l’audience avec les acteurs syndicaux .

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    ● le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une
    communication sur le suivi campagne commercialisation de l’arachide 2023/2024, la
    campagne de contre saison froide 2023/2024, les prévisions de mise en valeur en 2024 dans
    la Vallée du Fleuve Sénégal et les exportations de produits horticoles ;
    ● le Ministre de la Pêche et de l’Economie maritime a fait une communication sur la nouvelle
    Stratégie nationale de Développement durable de l’Aquaculture 2023-2032 (SNDAq 2023-
    2032).

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
    Le Président de la République a pris la décision suivante :

    ● Madame Oulimata SARR, Expert financier, ancienne ministre, est nommée Président du
    Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries extractives (ITIE).

    Fait à Dakar, le 07 février 2024
    Le Ministre du Commerce, de la Consommation
    et des Petites et moyennes Entreprises,
    Porte-parole du Gouvernement
    Abdou Karim FOFANA

  • SENEGAL-POLITIQUE / Report de la présidentielle : BBY a voulu ‘’éviter une crise institutionnelle de grande ampleur’’, selon Abdou Mbow

    SENEGAL-POLITIQUE / Report de la présidentielle : BBY a voulu ‘’éviter une crise institutionnelle de grande ampleur’’, selon Abdou Mbow

    Dakar, 6 fev (APS) – Le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (majorité) a voté la proposition de loi portant report de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024 pour ‘’éviter une crise institutionnelle de grande ampleur’’ au Sénégal, a affirmé, mardi, son président, Abdou Mbow.

    L’existence de dysfonctionnements dans le processus électoral a amené le groupe parlementaire de la mouvance présidentielle a voté la proposition de loi, a indiqué M. Mbow.

    Lors d’une conférence de presse, entouré de plusieurs députés BBY, il a cité les soupçons de corruption et de conflits d’intérêt sur deux membres du Conseil Constitutionnel après l’invalidation de la candidature de Karim Wade, la découverte de la double nationalité de la candidate de Rose Wardini, les contestations sur les contrôles des parrainages, entre autres.

    Selon lui, ‘’le groupe parlementaire BBY avait le souci d’éclairer le peuple sénégalais sur ces questions’’.

    Abdou Mbow estime que les conditions d’une élection ‘’présidentielle, libre et transparente’’ n’étaient pas réunies, ce qui a amené le groupe parlementaire BBY a voté le report du scrutin au 15 décembre 2024.

    Il a souligné que si le président Macky Sall ‘’voulait prolonger son mandat, il n’allait pas réitérer sa volonté de ne pas se présenter’’ à l’élection présidentielle.

     PD/OID                                                                                                                                                                

  • SENEGAL-ELECTION / Le PDS propose la mise en place d’une Cour constitutionnelle ‘’renforcée et indépendante’’

    SENEGAL-ELECTION / Le PDS propose la mise en place d’une Cour constitutionnelle ‘’renforcée et indépendante’’

    Dakar, 6 fév (APS) – Le Groupe parlementaire Démocratie Liberté et Changement a proposé, mardi, la mise en place d’une Cour constitutionnelle qui va superviser ‘’les questions électorales avec intégrité et efficacité’’.

    ‘’Il sera essentiel d’organiser l’élection présidentielle avec un juge impartial au-dessus de tout soupçon pour veiller à la régularité et à la transparence de l’élection. Nous proposons de mettre en place une Cour constitutionnelle renforcée et véritablement indépendante chargée de superviser les questions électorales avec intégrité et efficacité’’, a déclaré le président du groupe DLC, Mamadou Lamine Thiam, lors d’une conférence de presse au siège du Parti démocratique sénégalais (PDS).

    Cette rencontre avec les médias intervient au lendemain du vote de la proposition de loi du groupe Démocratie Liberté et Changement portant report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février au 15 décembre 2024.

    Le texte a été voté avec les voix de la majorité présidentielle Benno Bokk Yaakaar lors d’une séance houleuse marquée par l’expulsion des députés de l’opposition par les éléments de la gendarmerie. Les opposants avaient bloqué la poursuite des travaux.

    Lors de sa conférence de presse, le groupe Démocratie Liberté et Changement a lancé un appel à tous les acteurs politiques et à la société civile pour répondre au dialogue national annoncé par le président Macky Sall.

    “Le PDS appelle l’ensemble des acteurs politiques et la société civile à dialoguer pour établir un consensus sur une réforme du code et du processus électoral’’, a déclaré Mamadou Lamine Thiam.

    La formation politique de l’ancien président de la République Me Abdoulaye Wade se félicite du ‘’succès’’ de son combat pour la restitution des droits des candidats dont le sien Karim Meissa Wade “écarté du processus électoral de manière injuste’’.

    “Le PDS vient de mener avec succès la bataille pour la restitution des droits des candidats injustement privés de leur participation aux élections et particulièrement de notre candidat Karim Meissa Wade écarté du processus électoral de manière injuste sous des prétextes de nationalité alors qu’il avait officiellement renoncé à sa nationalité française’’, a dit le président du groupe parlementaire Démocratie Liberté et Changement.

    Selon lui, “les nombreuses anomalies et irrégularités qui ont marqué le processus de sélection des candidats par le Conseil constitutionnel révèlent les failles profondes’’ du système électoral.

    Il a cité ‘’l’absence de centaines de milliers de Sénégalais détenteurs de cartes d’électeurs sur le fichier électoral, le contrôle des parrainages exécuté sans rigueur et l’application incohérente des critères d’éligibilité des candidats’’.

    M. Thiam estime que ‘’ces défaillances étaient de nature à compromettre l’intégrité, la démocratie et l’inclusivité de l’élection qui aurait conduit le pays dans le chaos si l’élection avait été maintenue au 25 février 2024’’.

    Il a expliqué que ‘’face à cette situation, le PDS a demandé la création d’une commission d’enquête parlementaire et a déposé une proposition de loi pour le report de l’élection de 6 mois à la date du 25 août 2024’’.

    M. Thiam a précisé qu’après les amendements des députés, ‘’le report de l’élection présidentielle à la date du 15 décembre 2024 a été voté par l’Assemblée nationale par une très large majorité’’.

    BB/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le projet de décret abrogeant la convocation du collège électoral rendu public

    SENEGAL-POLITIQUE / Le projet de décret abrogeant la convocation du collège électoral rendu public

    Dakar, 5 fév (APS) – Le projet de décret portant abrogation du décret N°2023-2283 portant convocation du collège électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 a été porté à la connaissance du public, lundi soir.

    Selon l’article premier du texte en date du 03 février contresigné par le Premier ministre Amadou Ba, ‘’le décret 2023-2283 du 29 novembre 2023 portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 est abrogé’’.

    L’article deux ajoute que ‘’le ministre de l’Intérieur, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, le Ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur et le Ministre des Finances du Budget sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au journal officiel’’.

    Le rapport de présentation du texte note que ‘’par décret en date du 29 novembre 2023, les électeurs sénégalais établis sur le territoire national et ceux résidant à l’étranger ont été convoqués le dimanche 25 février 2024 pour l’élection présidentielle’’.

     »Mais, ajoute le document, ayant pris connaissance de la proposition de loi constitutionnelle portant dérogation à l’article 31 de la Constitution, et dont vous êtes saisi pour avis, il est proposé d’abroger le décret 2023-2283 du 29 novembre 2023 portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024’’.

    OID