Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  • SENEGAL-POLITIQUE / Les députés de BBY et de Wallu entérinent le report de la présidentielle au 15 décembre 2024

    SENEGAL-POLITIQUE / Les députés de BBY et de Wallu entérinent le report de la présidentielle au 15 décembre 2024

    Dakar, 5 fev (APS) – Les députés de Benno Bokk Yaakaar et de Wallu ont voté, lundi soir, la proposition de loi reportant l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février au 15 décembre 2024.

    Ce vote sans débat s’est déroulé sous la surveillance des gendarmes après que les opposants ont bloqué pendant plus d’une heure la séance plénière.

    Ils n’ont pas finalement assisté au voté.

    Le mandat du président Macky Sall prend officiellement fin le 2 avril. 

    Cette présente loi qui apporte une dérogation aux dispositions de l’article 31 de la constitution donne droit également au président de la République en exercice de poursuivre ses fonctions jusqu’à l’installation de son successeur.

    Les députés ont entamé, lundi, vers 13h, l’examen de la proposition de loi dont l’adoption marquera une étape décisive vers le report de l’élection présidentielle du 25 février, alors que le chef de l’Etat, Macky Sall a abrogé le décret convoquant le corps électoral, entrainant de fait une interruption du processus électoral.

    La très controversée proposition de loi émane de parlementaires du Parti démocratique sénégalais (PDS), dont la candidature de son leader, Karim Wade, a été déclarée irrecevable par le Conseil constitutionnel pour cause de double nationalité.

    Elle fait suite à une résolution adoptée par l’Assemblée nationale en vue de la création d’une commission d’enquête parlementaire visant à faire la lumière sur des accusations de supposées de corruption et de conflits d’intérêt visant certains membres du Conseil constitutionnel.

    Ces accusations ont été portées par le Parti démocratique sénégalais, la formation politique de l’ancien président Me Abdoulaye Wade (2000-2012).

    Les députés du groupe Liberté et démocratie ont bénéficié des voix des députés de la majorité présidentielle, Benno Bok Yaakar (BBY), pour faire passer cette résolution.

     »Il s’agit tout simplement d’un coup d’État constitutionnel, orchestré par le régime en place, en complicité avec la CEDEAO, l’Union européenne », a de son côté réagi le président du groupe parlementaire de la coalition Yewwi Askan Wi de la l’opposition, Biram Souleye Diop.

    MK/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Report de l’élection présidentielle : la plénière de l’Assemblée nationale bloquée par les opposants

    SENEGAL-POLITIQUE / Report de l’élection présidentielle : la plénière de l’Assemblée nationale bloquée par les opposants

    Dakar, 5 fev (APS) – Les députés de l’opposition ont décidé de bloquer, lundi soir, la séance plénière consacrée à l’examen de la proposition de loi portant report de l’élection présidentielle du 25 février.

    Le président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop a dû quitter la salle.

    Les élus des groupes Yewwi askan wi, Taxaw Sénégal et autres ont dit non à un vote du texte sans débat proposé par le groupe Wallu.

    Les députés ont entamé, lundi, vers 13h, l’examen d’une proposition de loi dont l’adoption marquera une étape décisive vers le report de l’élection présidentielle du 25 février, alors que le chef de l’Etat, Macky Sall  a abrogé le décret convoquant le corps électoral, entrainant de fait une interruption du processus électoral.

    La très controversée proposition de loi émane de parlementaires du Parti démocratique sénégalais (PDS), dont la candidature de son leader, Karim Wade, a été déclarée irrecevable par le Conseil constitutionnel pour cause de double nationalité.

    Elle fait suite à une résolution adoptée par l’Assemblée nationale en vue de la création d’une commission d’enquête parlementaire visant à faire la lumière sur des accusations de supposées de corruption et de conflits d’intérêt visant certains membres du Conseil constitutionnel.

    Ces accusations ont été portées par le Parti démocratique sénégalais, la formation politique de l’ancien président Me Abdoulaye Wade (2000-2012).

    Les députés du groupe Liberté et démocratie ont bénéficié des voix des députés de la majorité présidentielle, Benno Bok Yaakar (BBY), pour faire passer cette résolution

    MK/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-REACTION / La Plateforme « Etu Jamm » lance un appel pour « le respect du calendrier électoral tel que défini par la Constitution »

    SENEGAL-POLITIQUE-REACTION / La Plateforme « Etu Jamm » lance un appel pour « le respect du calendrier électoral tel que défini par la Constitution »

    Dakar, 5 fev (APS) – La Plateforme de Veille des Femmes pour la Paix et la Sécurité « Etu Jamm’’ lance un appel au président de la République pour « le respect du calendrier électoral tel que défini par la Constitution’’ du Sénégal.

    Dans une déclaration transmise à l’APS, la plateforme composée de 60 organisations de la société civile féminine coordonnées par l’ONG Femnies Africa Solidarité « lance un appel au président de la République pour le respect du calendrier électoral tel que défini par la Constitution, pour la préservation de notre idéal de démocratie par l’organisation d’élections transparentes, apaisées, tenues à date échue dans un climat social apaisé’’.

    La plateforme qui vient de « boucler une campagne nationale de sensibilisation et de plaidoyer dans les 14 régions du Sénégal’’ déclare avoir rencontré « les populations à la base notamment les femmes, les jeunes, les autorités religieuses et traditionnelles des différentes régions visitées’’ et recueilli ‘’leur engagement à œuvrer pour la paix durant toute la période électorale’’.

    Elle souligne que « les populations, partout, s’accordant sur le fait qu’une élection est un indice de démocratie et un des piliers de stabilité pour un pays, ont lancé un appel à la paix, à la consolidation de la cohésion sociale et à l’exercice du droit citoyen en toute responsabilité’’.

    Selon la Plateforme, « l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février 2024 met le pays dans une situation de tensions et de violences un peu partout, constatée avec le démarrage programmé de la campagne électorale’’.

    « Etu Jamm’’ appelle « à la paix et à la responsabilité citoyenne’’ et condamne ‘’toute forme de violences et de violation des droits humains susceptibles de soubresauts ou de menace à la stabilité de notre pays’’.

    La Plateforme dénonce « l’arrestation des femmes candidates lors du rassemblement pacifique’’ organisé par les opposants, dimanche à Dakar, et la coupure du signal de la télévision Walfadiri

    OID

  • SENEGAL-MEDIAS-MESURE / Retrait de la licence de diffusion du groupe Walfadjri ‘’de manière définitive avec effet immédiat’’ (officiel)

    SENEGAL-MEDIAS-MESURE / Retrait de la licence de diffusion du groupe Walfadjri ‘’de manière définitive avec effet immédiat’’ (officiel)

    Dakar, 5 fev (APS) – Le ministre de la Communications, des Télécommunications et de l’Economie numérique a annoncé, lundi, le retrait de la licence de diffusion des programmes du groupe Walfadjri ‘’de manière définitive avec effet immédiat’’.

    Dans la foulée des violences qui ont éclaté dimanche à Dakar après que des candidats à l’élection présidentielle ont appelé leurs partisans à un rassemblement pour lancer la campagne électorale qui devait débuter le même jour, en dépit de la suspension du processus électoral par le chef de l’Etat, le signal de la chaine de télévision privée Walf TV a été coupé par les autorités pour ‘’incitation à la violence’’.

    Le ministre de la Communication Moussa Bocar Thiam a invoqué les dispositions de l’article 142 du Code de la presse selon lesquelles  »l’autorité compétente procède à la révocation de la licence si son bénéficiaire ne paie les redevances après mise en demeure ; n’observe pas les prescriptions législatives, réglementaires et contractuelle relatives à la licence…’’.

    Selon lui, le groupe Walfadjri ‘’est en état de récidive manifeste’’ pour avoir fait l’objet de mesure de suspension à trois reprises.

    Il précise que ces ‘’violations répétées des prescriptions législatives, réglementaires et contractuelles relatives à la licence sont volontaires et visent à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité du pays’’.

    La mesure de retrait de la licence de Walfadjri a suscité une vague de condamnation des organisations de défense des droits de l’homme.

    « La liberté de la presse est un pilier fondamental de toute démocratie, garantissant la pluralité et  la diversité des médias. Nous appelons le gouvernement sénégalais à reconsidérer cette mesure  de retrait de licence de Walf TV et à respecter les principes qui sous-tendent la liberté  d’expression’’, ont déclaré Amnesty International Sénégal, ARTICLE 19 Sénégal et Afrique de l’ouest, La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) et Africtivistes.

    OID

  • SENEGAL-MONDE-POLITIQUE-REACTION / Louise Mushikiwabo appelle les autorités sénégalaises à « respecter les dispositions constitutionnelles » sur le calendrier électoral

    SENEGAL-MONDE-POLITIQUE-REACTION / Louise Mushikiwabo appelle les autorités sénégalaises à « respecter les dispositions constitutionnelles » sur le calendrier électoral

    Dakar, 5 fev (APS) – La Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, appelle les autorités sénégalaises à « respecter les dispositions constitutionnelles en ce qui concerne le calendrier électoral’’.

    Dans un communiqué dont l’APS a eu connaissance, Mme Mushikiwabo, dit avoir noté « avec préoccupation le report sine die de l’élection présidentielle au Sénégal, dont le premier tour était prévu le 25 février 2024’’.

    « Je déplore les violences et invite tous les acteurs à la retenue, à la concertation et en tant que de besoin le recours par les voies légales. Seule l’unité des forces politiques en réponse aux enjeux actuels garantira aux citoyens sénégalais la stabilité et la sécurité !’’, a déclaré Louise Mushikiwabo.

    L’Organisation internationale de la Francophonie « est disposée à apporter son concours aux parties prenantes pour contribuer à la préparation et à la tenue d’élections inclusives, transparentes et crédibles’’, rapporte le communiqué.

    OID

  • SENEGAL-SOCIAL / Une présence minoritaire des femmes dans les entreprises (étude)

    SENEGAL-SOCIAL / Une présence minoritaire des femmes dans les entreprises (étude)

    Dakar, 2 fév (APS) – Une étude du Conseil national du patronat (CNP) sur la mixité professionnelle rendue publique, jeudi, fait état d’une présence minoritaire des femmes dans les entreprises sénégalaises.

    ‘’Il est principalement noté que seulement 15% des entreprises ont au moins 50% de femmes dans leurs effectifs. Près d’un tiers des entreprises ont un pourcentage de femmes dans leurs effectifs compris entre 10 et 30%’’, indique le CNP dans sa publication ‘’L’œil ouvert’’.

    Ce numéro porte sur ‘’La mixité professionnelle et l’accès des femmes aux hautes instances de gouvernance des entreprises’’.

    L’organisation patronale rappelle que ‘’la mixité professionnelle est la présence de femmes et d’hommes dans un même emploi, une même catégorie professionnelle ou un même métier, sans être forcément paritaire’’.

    ‘’Par convention, la mixité professionnelle est atteinte lorsque les femmes et les hommes représentent une part comprise entre 40% et 60% des effectifs de la branche, du métier, de la catégorie professionnelle ou de l’emploi’’, ajoute-t-elle.

    Selon le CNP toujours, ‘’la mixité professionnelle suppose que femmes et hommes puissent accéder à tous les métiers sur la seule base de leurs aptitudes professionnelles’’.

    Cette étude du CNP dont l’APS a eu connaissance a ciblé 123 entreprises, tous secteurs confondus. 100 entreprises ont répondu au questionnaire, soit un taux de réponse de 81, 3 %. Sur 30 hauts dirigeants d’entreprise ciblés pour un entretien, 20 ont pu être disponibles. Il s’agit de Présidents de Conseil d’administration ou de Directeurs généraux.

    L’étude fait état d’une présence plus significative des femmes dans les secteurs du commerce, de la santé, des banques et des assurances.

    Selon le document consulté par l’APS, ‘’plusieurs raisons expliquent le pourcentage plus élevé de femmes dans lesdits secteurs par rapport aux autres, notamment des emplois de plus en plus +féminisés+ ou à moindre pénibilité physique’’.

    La même source signale que ‘’42% d’entreprises ont mis en place une politique formalisée de mixité professionnelle’’.

    Le CNP note également que ‘’le degré de mixité professionnelle dans les entreprises s’avère beaucoup plus faible pour les postes techniques que les autres’’.

    ‘’La mixité professionnelle est davantage constatée dans les postes administratifs (45%), suivie des postes de direction (24%) et des postes commerciaux (21%). Les postes techniques (10%) sont les moins concernés’’, indique la publication.

    Elle signale que ‘’les justifications données par les entreprises expliquent ce faible pourcentage dans les postes techniques par le niveau de pénibilité physique et/ou l’exigence de disponibilité travail de nuit, éloignement du foyer conjugal’’.

    L’étude relève que ‘’dans les secteurs tels que les transports (portuaires, aéroportuaires..), l’industrie ou les BTP, les postes administratifs sont largement les plus concernés par l’instauration de la mixité professionnelle’’.

    Selon le document, ‘’il apparait aussi que dans des secteurs tels que le Numérique et les Télécommunications ou les services financiers et assurances, où pourtant le degré de pénibilité physique est perçu comme plus faible, les postes techniques ne bénéficient pas assez de l’instauration de la politique de mixité’’.

    L’étude constate que ‘’la conciliation vie privée – vie professionnelle et le manque de compétences féminines qualifiées sont les principales difficultés dans la mise en œuvre de la politique de mixité professionnelle’’.

    En effet, souligne-t-elle, ‘’il s’agit des deux principales difficultés déclarées par les entreprises, précisant pour 40% d’entre- elles la conciliation vie privée- vie professionnelle, et pour 37% le manque de personnel féminin qualifié à même de satisfaire les exigences professionnelles’’.

    Selon le document, ‘’il est aussi constaté qu’en fonction des différents secteurs d’activités, le classement dans la perception des deux principales difficultés n’est pas la même’’.

    Ainsi, dans les secteurs à forte pénibilité physique, à savoir les transports portuaires/aéroportuaires, l’industrie et le BTP, ‘’c’est le manque de personnel qualifié qui est souligné’’.

    Concernant les secteurs à faible pénibilité physique, comme le numérique et télécoms, les services financiers et les assurances, ‘’l’accent est plutôt mis sur la conciliation vie privée–vie professionnelle’’.

    L’étude relève que ‘’58% des entreprises, soit la majorité, n’ont pas mis en place une politique de promotion de la mixité professionnelle’’.

    Elle souligne que ‘’la principale raison de l’absence d’une politique de mixité professionnelle est qu’elle n’est tout simplement pas nécessaire pour 54% des entreprises’’.

    ‘’Les autres raisons évoquées sont le fait de l’inexistence d’enjeux à impact réel (10%), de résistances sociales et culturelles (10%), et de l’inadaptation de certains postes aux femmes (10%)’’, lit-on dans le document qui évoque également le manque de personnel féminin qualifié justifié que par 2% des entreprises.

     PD/OID/ASB

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROPAGANDE / Trois mn de temps d’antenne par candidat sur la RTS (CNRA)

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROPAGANDE / Trois mn de temps d’antenne par candidat sur la RTS (CNRA)

    Dakar, 2 fev (APS) – Les 20 candidats à la présidentielle du 25 février disposent chacun de trois mn de temps d’antenne dans le journal de la campagne électorale diffusée par la RTS, a-t-on appris du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CRNA).

    ‘’Le temps d’antenne à la Radio et à la Télévision publiques, mis à la disposition des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024, est de trois (03) minutes par jour et par candidat du dimanche 4 février 2024 à 00 heure au vendredi 23 février 2024 à minuit’’, a indiqué le CNRA dans sa décision fixant le nombre, la durée, les horaires ainsi que les modalités de réalisation de l’émission de propagande électorale réservée aux candidats diffusée par la RTS.

    Le document dont l’ APS a eu connaissance signale que ‘’s’il y a un deuxième tour de scrutin, le temps d’antenne, mis à la disposition des candidats, est de sept (07) minutes’’. Il est diffusé à compter du deuxième jour suivant l’affichage de la liste des candidats au greffe du Conseil constitutionnel.

    Le CNRA rappelle que  »la diffusion du temps d’antenne des candidats s’arrête la veille de l’élection à minuit’’.

    Dans sa décision, l’organe de supervision précise que ‘’les émissions relatives à la campagne électorale pour le premier tour sont diffusées en deux (02) tranches, tous les jours la première à partir de 19 heures et la deuxième à partir de 20h 40’’.

    Toutefois, signale-t-il, ‘’par suite d’impératifs majeurs liés, à la diffusion de matches de la Coupe d’Afrique des Nations, la RTS peut proposer au CNRA une autre programmation d’une émission’’.

     »Le cas échéant, le présentateur de la dernière émission avant le jour retenu pour la diffusion de matches de la CAN informe les auditeurs et téléspectateurs sur les horaires de diffusion retenus sur décision du CNRA », indique la décision.

    Le régulateur précise qu’exceptionnellement, l’émission du dernier jour de campagne est diffusée en une seule tranche à partir de 22 heures. Les candidats ont jusqu’à 20 heures, au plus tard, pour remettre les enregistrements et fiches de montage à la RTS.

    OID

     

  • SENEGAL-SOCIAL / Le CNP planche sur la mixité professionnelle et l’accès des femmes aux postes de responsabilités

    SENEGAL-SOCIAL / Le CNP planche sur la mixité professionnelle et l’accès des femmes aux postes de responsabilités

    Dakar 1er fév (APS) – Le Conseil national du patronat (CNP) a rendu publique, ce jeudi, une publication intitulée ‘’L’œil ouvert’’ qui traite de la mixité professionnelle et de l’accès des femmes aux postes de responsabilités dans les entreprises, une occasion pour l’organisation patronale de poser ces problématiques afin d’y apporter des solutions.

    La cérémonie s’est déroulée au ministère du Travail en présence de plusieurs autorités dont Raqui Wane vice-présidente du CNP, Dramane Aïdara, directeur du BIT à Dakar, Abdoul Alpha Dia, Secrétaire général de l’association sénégalaise des professionnels des ressources humaines.

    La mixité professionnelle est un sujet qui interpelle toute la société, selon la vice-présidente du CNP.

    ‘‘(…) nous avons  besoin de l’expertise féminine dans les entreprises’’, a déclaré Raqui Wane en soulignant qu’au CNP, les femmes occupent des places de responsabilités.

    Ce rapport réalisé par le CNP veut revaloriser les femmes au sein des entreprises.

    ‘’Dans les entreprises, nous voyons que les femmes sont très volontaires mais avaient un problème pour exprimer les difficultés qu’elles rencontrent. C’est la raison pour laquelle  nous avons initié cette production dénommée +L’œil ouvert+ pour y remédier’’, a-t-elle expliqué.

    Le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions a salué cette production du CNP.

    ‘’Au-delà de l’entreprise, cette question traverse le champ national et nous voyons bien qu’il y a encore un effort à faire pour essayer d’améliorer la justice sociale sur le rapport d’une meilleure représentation des femmes dans les entreprises’’, a déclaré Samba Sy.

    Le CNP ‘’nous permet de le réaliser avec les efforts consentis dans ce sens’’, a-t-il ajouté.

    Pour Samba Sy, l’étude du CNP a démontré que les femmes sont moins bien représentées dans les entreprises et à certains postes de responsabilités.

    ‘’Certains facteurs issus de nos familles sont à l’origine de la faible représentation des femmes dans nos entreprises ; c’est la raison pour laquelle nous devons y apporter des solutions’’, a plaidé le ministre.

    PD/OID/AKS

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la Commission d’enquête parlementaire sur le processus de sélection des candidats à la présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la Commission d’enquête parlementaire sur le processus de sélection des candidats à la présidentielle

    Dakar, 1e fev (APS) – La mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire en vue d’éclaircir les conditions de l’élimination du candidat Karim Wade et autres de la liste des candidats à l’élection présidentielle du 25 février est largement commentée par les quotidiens reçus, jeudi, à l’APS.

    ‘’Le projet de résolution pour la mise en place d’une Commission  d’enquête parlementaire a été adopté, mercredi 31 janvier, par 120 députés. Les membres, au nombre de neuf, vont enquêter sur les conditions de l’élimination de Karim Meïssa Wade et autres de la liste des candidats à l’élection présidentielle du 25 février prochain’’, rapporte Le Soleil.

    Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a demandé la mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle pour cause de double nationalité par le Conseil constitutionnel. Il soupçonne certains des sept sages du Conseil constitutionnel de “corruption’’.

    ‘’La messe est dite, les députés ont adopté, mercredi, +le projet de résolution visant la constitution d’une Commission d’enquête parlementaire en vue d’éclaircir les conditions de l’élimination du candidat Karim Wade et autres de la liste des candidats à l’élection présidentielle du 25 février+’’, souligne le quotidien Bës Bi.

    Il ajoute : ‘’Dans leur écrasante majorité, 120 députés des groupes parlementaires de Benno bokk yaakaar et de Wallu Sénégal ont voté pour, contre 24 députés de l’opposition. Sur l’exposé des motifs avancés par Mamadou Lamine Thiam, président du groupe parlementaire Liberté, Démocratie et changement, il est écrit : +Sur la base d’un faisceau d’indices concordants, il apparait que les juges Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye ont des connexions douteuses avec certains candidats et se trouvent manifestement dans une situation de conflits d’intérêts+’’.

    ‘’L’Assemblée nationale (est) aux trousses des +Sages+’’, dit L’As

    Selon Sud Quotidien le Parti démocratique sénégalais ‘’obtient gain de cause’’.

    Avec la mise en place de cette commission d’enquête parlementaire, ‘’l’acte 1 du report de l’élection présidentielle a été posé’’, estime les Echos tandis que WalfQuotidien l’analyse comme un ‘’acte’’ qui ‘’fait planer le doute sur la suite du processus électoral à quatre jours du début de la campagne électorale’’.

    Le quotidien Vox Populi parle de ‘’jeu trouble’’ à quatre jours de l’ouverture de la campagne électorale et s’interroge ‘’qui veut du report de la présidentielle ?’’.

    ‘’Apparemment beaucoup de monde. Et dans tous les camps. Aussi bien du pouvoir que dans les rangs de l’opposition. (…) Dans l’opposition, les libéraux affichent clairement leur option pour un report qui sera profitable. D’autres opposants ne crachent pas sur cela pour pouvoir se relancer dans la course à la présidence de la République, sauf quelques voix qui se font entendre pour dénoncer les menées actuelles en cours’’, écrit le journal.

    Selon Le Quotidien, ‘’le PDS veut un report de la présidentielle pour assurer la participation de Karim Wade’’. ‘’La Commission d’enquête parlementaire a un but : elle doit remettre Karim Meïssa Wade dans le jeu. Du moins, c’est ce que semble dire le Pds qui assure qu’il n’y aura pas d’élection présidentielle sans la présence de Karim Wade’’, écrit le journal.

    ‘’L’élection présidentielle va-t- elle se tenir le 25 février prochain ?’’, s’interroge Source A.

    ‘’Cette question, estime la publication, a tout son sens. En tout cas, si le chef de l’Etat, seul habilité à décider du report ou non de ce scrutin, suit la logique des députés des Groupes parlementaires « Benno bokk yakaar et « Wallu’’, le calendrier électoral ne sera pas respecté. En d’autres termes, l’élection présidentielle ne se tiendra pas à date échue. Elle sera tout simplement reportée. Initiateur du projet de résolution visant la constitution d’une commission d’enquête parlementaire en vue d’éclaircir les conditions de l’élimination de Karim Wade et autres de la liste des candidats à l’élection présidentielle du 25 février prochain, les députés libéraux sont catégoriques’’.

    OID

     

  • SENEGAL-SPORT / Jeu concours LONASE.BET : trois nouveaux gagnants vont suivre la CAN en Côte d’Ivoire

    SENEGAL-SPORT / Jeu concours LONASE.BET : trois nouveaux gagnants vont suivre la CAN en Côte d’Ivoire

    Dakar, 31 jan (APS) – La Loterie nationale sénégalaise (LONASE) a présenté, mardi, les nouveaux gagnants de son jeu concours LONASE.BET CAN 2023.

    La cérémonie était présidée par Mamadou Gueye, le Secrétaire général de la LONASE.

    Trois nouveaux gagnants du jeu concours vont bénéficier d’un voyage Dakar-Abidjan tous frais payés par la LONASE pour suivre la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).

    Un premier groupe de quatre gagnants a déjà été convoyé depuis le 09 janvier pour suivre les phases de groupes de la compétition.

    Il est prévu un dernier tirage au sort pour permettre à trois autres gagnants d’aller suivre la finale de la CAN en terre ivoirienne.

    ‘’La plateforme Lonase.bet est en train de réaliser de grosses performances’’, a déclaré Mamadou Gueye.

    Il a indiqué que malgré l’élimination du Sénégal en huitièmes de finale de la compétition, la Lonase a tenu à témoigner  »la fidélité » de ses parieurs.

    ‘’C’est une façon de leur témoigner notre gratitude pour cette fidélité qu’ils ne cessent de montrer pour cette plateforme’’, a dit Mamadou Gueye.