Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  • SENEGAL-JUSTICE-INSTITUTIONS / Bassirou Diomaye Faye préside, ce jeudi, la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux

    SENEGAL-JUSTICE-INSTITUTIONS / Bassirou Diomaye Faye préside, ce jeudi, la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux

    Dakar, 16 jan (APS) – Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, préside, ce jeudi, 16 janvier, la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux, la première depuis son élection le 24 mars 2024.

     »La cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux, pour l’année judiciaire 2025, est prévue le jeudi 16 janvier 2025 (…) à la Cour suprême, sous la présidence effective de Monsieur le président de la République, président du Conseil supérieur de la Magistrature’’, indique un communiqué reçu à l’APS.

    L’évènement est axé sur le thème: ‘’Droit de grève et préservation de l’ordre public’’.

    OID

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’affaire Farba Ngom

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’affaire Farba Ngom

    Dakar, 15 jan (APS) – La procédure de levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba, un proche de l’ancien président Macky Sall, la visite du Premier ministre Ousmane Sonko en Mauritanie et les ravages des jeux de hasard sont au menu des quotidiens reçus, mercredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le Garde des Sceaux, saisi par le Parquet financier, a écrit à l’Assemblée nationale pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom, dans le cadre d’une vaste enquête sur des activités suspectes de blanchiment de capitaux dont la valeur est estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA.

    Dans un communiqué rendu public dimanche soir, le Parquet du Pool judiciaire financier a déclaré avoir ‘’été saisi récemment de plusieurs rapports de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) qui sont en cours de traitement’’.

    ‘’Ainsi, l’analyse d’un des rapports a fait ressortir des faits impliquant plusieurs personnes. Les investigations menées révèlent des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés écrans qui auraient été utilisées pour des transactions suspectes d’une valeur estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA’’, selon le Parquet.

    En application de l’article 66 de la loi n° 2024-08 sur le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, le Parquet financier envisage l’ouverture d’une information judiciaire sous les chefs d’inculpations ‘’d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux’’.

    Le bureau et la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale se sont réunis hier pour se pencher sur la levée de l’immunité parlementaire du député Farba Ngom, demandée par le Garde des Sceaux suite à la saisine du parquet financier, informe Libération.

    ‘’Lors des deux séances, le président de l’Assemblée nationale a lu la lettre du ministre de la Justice Ousmane Diagne avant le lancement des travaux. Après les travaux, il a été décidé que la Commission ad hoc sera mise en place ce jeudi et la décision sera ratifiée le lendemain’’, écrit le journal.

    ‘’Après la réunion du bureau et la conférence des présidents, mardi, l’Assemblée nationale va attaquer la mise en place de la commission ad hoc pour la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom. Elle est programmée demain jeudi 16 janvier, suivie de la plénière de validation des 11 membres qui vont porter cette levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom, le lendemain vendredi’’, rapporte Les Echos.

    Selon L’Info, ‘’le sol se dérobe sous les pieds du député Farba Ngom’’. En effet, ‘’le bureau de l’assemblée nationale qui s’est réuni hier sur la demande de levée de son immunité parlementaire faite par le ministre de la justice, a enclenché la procédure. Avec la majorité écrasante du pouvoir, Farba Ngom devrait perdre sa protection dans quelques jours’’.

    Dans cette affaire, ‘’même si Farba Ngom reste au centre des soupçons, le nom de Seydou Sarr, alias Tahirou Sarr, revient fréquemment dans cette affaire de blanchiment de capitaux présumée révélée par le Parquet du Pool Judiciaire financier (PJF)’’, note L’Observateur.

    Selon ce journal, ‘’l’enquête de la Centif, portant sur des transactions suspectes de 125 milliards de francs Cfa, dévoile des mécanismes opaques mêlant sociétés écrans et flux financiers injustifiés’’.

    Le Soleil met en exergue la visite du Premier ministre Ousmane Sonko en Mauritanie et note que la voie a été balisée pour le secteur privé. ‘’Dans la nouvelle dynamique que le Sénégal et la Mauritanie veulent donner à leur coopération, les secteurs privés des deux pays auront un rôle important à jouer. Un petit aperçu en a été donné, hier, à l’occasion d’une table ronde autour du thème :+Mauritanie Sénégal: Renforcer le partenariat stratégique pour une intégration économique durable+. Cependant, plusieurs écueils sont à lever pour l’atteinte des nombreux objectifs’’, rapporte le journal.

    Le quotidien EnQuête s’intéresse aux jeux de hasard en ligne et parle de ‘’pari des perdant des jeunes’’. ‘’Si les jeux de hasard sont vieux comme le monde, leur technicité et leur toxicité ne cessent de prendre de l’ampleur. 1xBet en est une parfaite illustration. Maniable, discret et très excitant, il stimule, avec habileté, l’envie, jusqu’au trognon’’, selon la publication.

    Selon le journal, ‘’ces nouveaux jeux sont en train de faire des ravages dans la société. Détruisant des familles, perturbant la scolarité de nombreux mineurs, ruinant beaucoup d’entrepreneurs’’. Dans un entretien avec le journal, le journaliste-écrivain, Pape Samba Kane, auteur de l’ouvrage ‘’La folie des jeux’’, déclare qu’il ‘’a été scientifiquement prouvé que ces jeux ont le même effet que la cocaïne’’.

    OID

  • SENEGAL-FRANCE-TIC-PERSPECTIVE / L’IA, « un enjeu politique et citoyen qui nécessite un dialogue international » (Christine Fages)

    SENEGAL-FRANCE-TIC-PERSPECTIVE / L’IA, « un enjeu politique et citoyen qui nécessite un dialogue international » (Christine Fages)

    Dakar, 14 jan (APS) – L’Intelligence artificielle est un enjeu politique et citoyen qui nécessite un dialogue international étroit autour des gouvernants de la planète, des chercheurs, des entreprises et de la société civile, estime l’Ambassadrice de France au Sénégal, Christine Fages, soulignant la nécessité de permettre à l’IA de ‘’réaliser sa promesse initiale de progrès et d’émancipation dans un cadre de confiance commun’’.

    Dans une tribune publiée en prélude du Sommet pour l’action sur l’IA, la diplomate note que ‘’l’Intelligence artificielle (IA) est plus qu’une révolution industrielle et technologique’’.

    ‘’Elle porte le potentiel d’un profond changement de paradigme de nos sociétés, dans nos rapports au savoir, au travail, à l’information, à la culture et même au langage. En ce sens, l’IA n’est pas une technologie neutre, mais un enjeu politique et citoyen qui nécessite un dialogue international étroit autour des gouvernants de la planète, des chercheurs, des entreprises et de la société civile’’, soutient Mme Farges.

    Dans sa tribune intitulée ‘’Intelligence Artificielle : vers le Sommet pour l’action’’ et dont copie a été transmise à l’APS, elle estime que ‘’l’enjeu est fondamental », est de  »permettre à l’IA de réaliser sa promesse initiale de progrès et d’émancipation dans un cadre de confiance commun permettant de contenir les risques propres au développement des technologies’’.

    La France a accepté la responsabilité d’approfondir la dynamique initiée par le Royaume-Uni et la Corée du Sud en accueillant les 10 et 11 février 2025, le Sommet pour l’action sur l’IA. La rencontre réunira à Paris près d’une centaine de chefs d’État et de gouvernement et d’un millier d’acteurs de la société civile venus d’une centaine de pays.

                                                                                                                »garantir l’accès à l’IA au plus grand nombre »

    Dans la perspective du Sommet et de ses suites, l’Ambassadrice signale que ‘’l’action de la France porte en priorité sur trois objectifs concrets’’.

    Il s’agit d’abord de ‘’garantir l’accès à l’IA au plus grand nombre, afin que chacun à travers le monde puisse en bénéficier et développer de nouvelles idées pour en réaliser tout le potentiel.

    ‘’Dans le but de réduire la fracture numérique croissante et d’endiguer la concentration excessive du marché de l’IA, le Sommet sera l’occasion de lancer une initiative d’ampleur pour l’IA au service de l’intérêt général afin de favoriser le développement et le partage de la puissance de calcul, de jeux de données structurées, d’outils ouverts et de formations des talents de demain. Ce projet sera porté tant par des acteurs publics que privés’’, a annoncé Christine Fages.

    Il faut ensuite, selon la diplomate, ‘’impérativement penser conjointement les deux transitions majeures de notre temps : l’environnement et la technologie’’.

    En effet, estime Christine Fages, ‘’si l’IA doit apporter tout son concours pour lutter contre le réchauffement climatique et préserver les écosystèmes, elle s’inscrit aujourd’hui dans une trajectoire intenable sur le plan énergétique’’.

    Selon elle, ‘’les dernières prévisions avancent ainsi des besoins en énergie pour le secteur de l’IA dix fois supérieurs, dès 2026, à ceux de 2023’’, une perspective qui ‘’n’est pas soutenable’’.

    Pour faire face à cette problématique, ‘’une coalition internationale et multipartites prenantes en faveur de l’IA durable’’ sera lancée à l’occasion du Sommet de Paris, a annoncé l’Ambassadrice.

    Son objectif est ‘’d’approfondir la recherche sur le coût environnemental de l’IA, d’évaluer les modèles sous ce prisme, de définir de nouveaux standards et d’accroître les investissements verts à tous les niveaux de la chaîne de valeur’’.

    Enfin, estime Christine Fages, il faut ‘’bâtir collectivement un système de gouvernance de l’IA efficace et inclusif qui ne se limite pas aux questions d’éthique et de sécurité’’.

    Elle a cité des enjeux ‘’primordiaux’’ comme la protection des libertés fondamentales, la propriété intellectuelle, la lutte contre la concentration du marché, l’accès aux données.

                                                                                                               Le leadership du Sénégal

    Concernant la gouvernance mondiale de l’IA, la diplomate a rappelé que seuls sept pays dans le monde sont aujourd’hui parties prenantes des principales initiatives internationales sur l’IA, et 119 en sont entièrement absents.

    Par ailleurs, plaide-t-elle, les acteurs privés et la société civile doivent également être inclus afin de définir ensemble une architecture commune de gouvernance internationale de l’IA.

    Selon Christine Fages, plus de 700 partenaires, publics comme privés, chercheurs et ONG issus des cinq continents contribuent depuis plusieurs mois à la préparation du Sommet de Paris.

    Le Sénégal, affirme-t-elle, ‘’un acteur de référence dans l’organisation du Sommet pour l’action sur l’IA’’, est ‘’l’un des 15 membres de son comité de pilotage, reflétant la dynamique singulière qui caractérise l’écosystème sénégalais d’IA et le leadership du Sénégal sur la scène internationale dans ce domaine’’.

    Elle signale que ‘’le Sénégal est également le seul pays du continent africain à avoir rejoint et à participer au Partenariat Mondial de l’Intelligence Artificielle’’.

    A Paris, aucun sujet ne sera éludé, promet la diplomate : du futur du travail à l’IA frugale, de la sécurité des modèles aux écosystèmes d’innovation, de la nécessaire diversité linguistique (et donc culturelle) à la protection des données personnelles.

    ‘’Chacun d’entre nous est concerné et peut accompagner la dynamique qui mène au Sommet pour l’action sur l’IA, afin qu’ensemble nous construisions, dans un cadre de confiance, l’IA au service de tous, pour un monde prospère, plus ouvert et plus inclusif’’, conclut-elle.

    OID/AB

  • SENEGAL-ARABIE-PELERINAGE / Signature du protocole d’accord du Hajj 2025

    SENEGAL-ARABIE-PELERINAGE / Signature du protocole d’accord du Hajj 2025

    Dakar, 13 jan (APS) – Le délégué général au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, Général Mamadou Gaye, a signé avec le vice-ministre saoudien du Hajj et de la Umra, Abdel Fattah Bin Souleymane Mushât, un protocole d’accord pour le Hajj 2025, a-t-on appris, lundi.

    ‘’Le Délégué général au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, Général Mamadou Gaye, a procédé à la signature, le samedi 11 janvier 2025 à Djeddah, du protocole d’accord du Hajj 2025 avec le Vice-ministre Saoudien du Hajj et de la Umra, Monsieur Abdel Fattah Bin Souleymane Mushât’’, indique un communiqué transmis à l’APS.

    Selon la même source, ‘’le protocole comprend toutes les questions réglementaires et les nouvelles instructions qui permettent à la mission Sénégalaise de remplir pleinement son rôle, en plus des dispositions prises pour l’accueil des pèlerins Sénégalais ».

    Le Général Mamadou Gaye qui s’est rendu au Royaume d’Arabie saoudite à l’invitation du ministre saoudien du Hajj pour signer le protocole d’accord, a également participé aux activités de l’exposition et de la conférence annuelles sur le Hajj et la Umra.

    Il était accompagné de ses deux adjoints, Assane Ndiaye et Mohamed Mansour Ndiaye, et du secrétaire permanent de la délégation générale au pèlerinage, Cheikh Abdou Ndiaye.

    Le communiqué rappelle que pour l’édition 2025 du Hajj (1446H), l’Arabie Saoudite a reconduit le même quota de 2024 pour le Sénégal, soit 12.860 pèlerins.

    OID/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le Parquet financier sur les traces de 125 milliards de francs Cfa issus de transactions suspectes

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le Parquet financier sur les traces de 125 milliards de francs Cfa issus de transactions suspectes

    Dakar, 13 jan (APS) – Les quotidiens reçus, lundi, à l’APS, se font largement écho d’un communiqué du parquet financier qui annonce être sur les traces de 125 milliards de francs Cfa suite à l’exploitation de plusieurs rapports de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

    Dans un communiqué rendu public dimanche soir, le Parquet du Pool judiciaire financier déclare avoir ‘’été saisi récemment de plusieurs rapports de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) qui sont en cours de traitement’’.

    ‘’Ainsi, l’analyse d’un des rapports a fait ressortir des faits impliquant plusieurs personnes. Les investigations menées révèlent des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés écrans qui auraient été utilisées pour des transactions suspectes d’une valeur estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA’’, indique le document.

    La même source ajoute qu’  » en application de l’article 66 de la loi n° 2024-08 sur le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, le Parquet financier envisage l’ouverture d’une information judiciaire sous les chefs d’inculpations d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux’’.

    Le Quotidien rapporte que ‘’dans un communiqué, le Parquet financier de la République, qui envisage l’ouverture d’une information judiciaire, a annoncé qu’il était sur les traces de 125 milliards de francs Cfa issus de supposés mécanismes de blanchiment par le truchement de sociétés-écrans’’.

    ‘’L’info est tombée très tard dans la soirée d’hier pour balayer de la toile +un fake+ qui circulait. Le Parquet du pool judicaire financier est sur les traces de 125 milliards F Cfa. Selon son communiqué, il a été saisi récemment de plusieurs rapports de la Cellule de traitement des informations financières (Centif) qui sont en cours de +traitement+’’, écrit le journal.

     Selon Vox Populi, ‘’le Parquet traque les auteurs de blanchiment de capitaux de plus de 125 milliards CFA suite à la transmission de plusieurs rapports de la CENTIF’’.

    Le journal précise que dans un communiqué, le procureur du pool financier judiciaire, El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla, parle de ‘’+mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés écrans+ impliquant +plusieurs personnes+’’. Selon Vox Populi, l’on s’achemine vers ‘’une information judiciaire sous les chefs d’inculpations d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux’’.

    ‘’Installés le 17 septembre 2024 à Dakar, lors d’une cérémonie présidée par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne, les magistrats du Parquet pool judiciaire financier héritent déjà d’un gros morceau. Ils envisagent de lancer une traque pour trouver 125 milliards issus de transactions suspectes contenues dans plusieurs rapports de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) en cours de traitement’’, écrit Sud Quotidien.

    Alors que ‘’l’attention des Sénégalais est portée sur la Haute cour de justice qui vient de prendre forme, c’est le Pool judiciaire financier qui reprend de l’activité’’, note Les Echos.

    ‘’Le Parquet financier reprend de l’activité. Après une pause dans l’ouverture des procédures judiciaires dans le cadre de la reddition des comptes, El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla, le chef du Parquet financier, ouvre une information, sans cette fois, viser précisément des personnes. Dans un communiqué, le Procureur financier explique avoir été saisi par la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif). Il parle de blanchiment de capitaux portant sur 125 milliards de francs commis par plusieurs personnes’’, rapporte le journal.

    Le député Farba Ngom ‘’est-il l’une des personnes impliquées ?’’, s’interroge la publication.

    ‘’En tout cas, souligne Les Echos, plus tôt dans la soirée, un communiqué a été envoyé dans lequel le nom +Mouhamadou Ngom dit Farba est cité noir sur blanc. Mais ici, le Parquet financier dit avoir saisi le ministre de la Justice pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba’’.

    Selon le journal, ‘’c’est un peu plus tard que cet autre communiqué est sorti laissant donc penser que le premier a été réécrit. Cependant, il est manifeste que les termes de deux communiqués ne sont pas différents sauf qu’ici les noms n’y figurent pas’’.

    Le quotidien Libération est formel: ‘’Le parquet financier a bel et bien saisi le Garde des Sceaux’’ pour la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom. ‘’Selon nos informations, dans le cadre de cette enquête, le parquet financier a effectivement saisi le Garde des Sceaux pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom. Un homme d’affaires est aussi dans le collimateur du parquet financier’’, écrit le journal.

    OID/SKS

  • SENEGAL-SOCIETE / APS: les correspondants régionaux invités à travailler « en bonne intelligence » avec les démembrements de l’Etat

    SENEGAL-SOCIETE / APS: les correspondants régionaux invités à travailler « en bonne intelligence » avec les démembrements de l’Etat

    Fatick, 9 jan (APS)- Le Directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS), Momar Diong, a invité, jeudi, les correspondants régionaux de l’organe de service public à travailler  »en bonne intelligence et en parfaite synergie’’ avec les autorités administratives et les démembrements de l’Etat.

    ‘’On va veiller au niveau de la direction centrale à ce que ces principes soient respectés par l’ensemble du personnel », a ajouté le DG de l’APS.

    Le Directeur de l’APS était à Fatick pour constater l’état d’avancement des travaux du bureau régional dans le cadre de la première phase d’une tournée de 48 heures qu’il a effectuée à Thiès, Louga, Saint-Louis, Diourbel, Kaolack et Fatick.

    Une seconde phase est prévue dans les régions du Nord, du Sud et dans le Sud-Est.

    Momar Diong a également invité les journalistes à mettre à profit ce maillage territorial pour faire une production variée.

    ‘’Le message que nous tenons à véhiculer auprès de nos correspondants et chefs de bureaux régionaux est de veiller à ce que l’avantage comparatif que constitue notre maillage du territoire national soit mis à profit pour nous permettre de varier la production », a-t-il dit.

    SDI/OID/SBS

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-COMMUNICATION / Compte-rendu du Conseil des ministres : une nouvelle approche qui se veut « plus interactive et plus simplifiée » initiée

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-COMMUNICATION / Compte-rendu du Conseil des ministres : une nouvelle approche qui se veut « plus interactive et plus simplifiée » initiée

    Dakar, 8 jan (APS) – Le gouvernement a initié, mercredi, une nouvelle approche du compte-rendu du Conseil des ministres qui se veut ‘’plus interactive et plus simplifiée’’ en lieu et place de la lecture du communiqué par un journaliste de la télévision nationale.

    ‘’Dans son souci de modernisation et d’accessibilité à l’information gouvernementale, nous inaugurons une nouvelle approche plus interactive, plus simplifiée pour vous informer des décisions prises en Conseil des ministres’’, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré, en faisant le compte rendu de la réunion du Conseil des ministres.

    Dans cet élément diffusé sur la RTS, il a expliqué que  »cette innovation a pour but de mieux informer des décisions et orientations et engager chaque citoyen autour des actions gouvernementales’’.

    Ainsi, le porte-parole du gouvernement ou au besoin les autres ministres sur les questions relevant de leurs départements, se succéderont devant le pupitre pour rapporter les décisions prises en conseil des ministres, a-t-il ajouté.

    Ce Conseil des ministres a marqué le lancement de l’exercice 2025 dans le cadre du déploiement de l’Agenda national de transformation ‘’Sénégal 2050’’, a-t-il indiqué. 

    Entre autres, le porte-parole du gouvernement a annoncé qu’une priorité spéciale sera accordée à la santé.

    Selon lui, le chef de l’Etat a insisté sur l’amélioration de la qualité de vie des citoyens par la mise en place de filets sociaux, le renforcement du fonds de solidarité nationale, la restructuration de projets sociaux et l’actualisation du Registre nationale unique (RNU) pour mieux cibler les ménages vulnérables.

    Amadou Moustapha Njekk Sarré a annoncé qu’un nouveau Pacte social sera conclu avant le 1er mai avec les centrales syndicales et les organisations patronales dans le cadre de la stabilisation du climat social.

    Au plan économique, le chef de l’Etat a réaffirmé sa vision d’une économie souveraine, endogène, territorialisée et résiliente, créatrice d’emplois, a-t-il rapporté.

    Selon le porte-parole du gouvernement, ‘’une importance capitale sera accordée à la finalisation du projet de loi sur la souveraineté économique destinée à protéger les secteurs stratégiques tels que le pétrole et le gaz et à renforcer les entreprises nationales particulièrement le secteur privé’’.

    Dans le cadre de la gestion transparence et efficiente des ressources naturelles, la nouvelle composition du COS-Pétrogaz se réunira avant fin avril.

    Amadou Moustapha Njekk Sarré a annoncé la mise en valeur du potentiel des territoires dans le cadre des pôles territoires de manière à maximiser leurs potentiels d’emplois à travers des projets structurants. L’objectif est de faire passer la part de Dakar dans le PIB de 46% à 29% d’ici 2050, a t-il dit.

    La maitrise du coût de la vie passera au plan structurel par le développement de la souveraineté alimentaire du pays en soutenant largement le secteur primaire et l’agriculture en particulier.

    Il a rappelé que le gouvernement a déjà consenti un effort budgétaire de 140 milliards de francs Cfa pour atténuer la pression conjoncturelle sur les prix et sera intransigeant sur le respect de ces prix.

    Concernant les Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026, le chef de l’Etat a exigé une supervision rigoureuse de l’avancement des travaux afin de garantir leur livraison à temps.

    OID/AB

  • SENEGAL-MESSAGE-VOEUX / Bassirou Diomaye Faye adresse ses vœux « les plus ardents de paix, de santé et de prospérité » à ses compatriotes

    SENEGAL-MESSAGE-VOEUX / Bassirou Diomaye Faye adresse ses vœux « les plus ardents de paix, de santé et de prospérité » à ses compatriotes

    Dakar, 31 déc (APS) – Le président Bassirou Diomaye Faye a adressé, mardi soir, ses vœux les plus ardents de paix, de santé et de prospérité à ses compatriotes, rendant en même temps « un vibrant hommage à toutes les femmes du Sénégal, infatigables travailleuses et gardiennes du temple familial et de l’équilibre social » du pays.

    « Ce dernier soir de l’année est, comme à l’accoutumée, un moment propice pour une introspection individuelle et collective. Un moment pour se souvenir mais aussi, et surtout, pour se projeter vers un futur serein à construire par un effort collectif inédit. Je formule pour vous mes vœux les plus ardents de paix, de santé et de prospérité » a déclaré M. Faye dans son premier message de nouvel an à la nation.

    « Puissent les mois à venir être un temps d’accomplissements pour chacun, pour vos familles, et pour le Sénégal tout entier », a ajouté le président Faye, soulignant que ses pensées allaient d’abord à « celles et ceux qui nous ont quittés cette année ».

    Priant pour leur repos éternel et présentant ses condoléances émues à leurs familles, le chef de l’Etat a adressé également « un message de courage à tous ceux qui affrontent la maladie, les rigueurs carcérales ou l’adversité du quotidien ».

    Il a assuré que le Sénégal ne détournera jamais son regard de leurs peines.

    Bassirou Diomaye Faye a rendu « un vibrant hommage à toutes les femmes du Sénégal, infatigables travailleuses et gardiennes du temple familial et de l’équilibre social de notre pays »

    Il a salué ses compatriotes de la diaspora, « dont l’engagement et la détermination font rayonner l’image de notre pays partout dans le monde », exprimant à leur endroit « la reconnaissance de la nation ».

    Le chef de l’Etat a aussi un hommage appuyé à « nos Forces de défense et de sécurité » dont la discipline, le professionnalisme et le courage « garantissent notre souveraineté et contribuent significativement à la paix et à la sécurité dans le monde ».

    OID/MTN 

  •  SENEGAL-INSTITUTION / Papa Thione Dieng, nouveau Directeur des moyens généraux à la Présidence de la République

     SENEGAL-INSTITUTION / Papa Thione Dieng, nouveau Directeur des moyens généraux à la Présidence de la République

    Dakar, 31 déc (APS) – Papa Thione Dieng, titulaire d’un DEA en Economie et d’un Diplôme supérieur comptable (DSC), a été nommé Directeur des Moyens généraux à la Présidence de la République, en remplacement de Monsieur Oumar Diagne, a-t-on appris de source officielle, mardi.

    ‘’Par décret n° 2024 3559 du 30 décembre 2024, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a nommé Monsieur Papa Thione Dieng, Titulaire d’un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en Economie et d’un Diplôme Supérieur Comptable (DSC), Directeur des Moyens généraux à la Présidence de la République, en remplacement de Monsieur Oumar Diagne’’, indique le Secrétaire général de la Présidence dans un communiqué transmis à l’APS.

    Cheikh Oumar Diagne était au cœur de la polémique après avoir qualifié les Tirailleurs sénégalais de ‘’traîtres’’.

    Le Sénégal a rendu hommage aux Tirailleurs sénégalais le 1er décembre.

    Le 1er décembre 1944, plusieurs anciens combattants africains, de retour d’Europe après avoir participé à la deuxième Guerre mondiale, avaient été massacrés par des militaires français au camp de Thiaroye, dans la banlieue dakaroise, pour avoir réclamé leurs arriérés de solde et primes de démobilisation.

    Ils réclamaient leurs arriérés de solde et primes de démobilisation, après avoir participé à la libération de la France sous l’occupation nazie.

    Communément appelés “tirailleurs sénégalais”, ces soldats venaient des colonies françaises d’Afrique, du Sénégal, du Bénin, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Tchad, de la Centrafrique, du Niger, du Gabon et du Togo.

    Le Sénégal a rendu hommage à ses combattants le 1er décembre en présence de plusieurs chefs d’État africains, dont Mohamed Ould Ghazouani, président en exercice de l’Union africaine (UA) et de la Mauritanie, et de ses homologues de la Gambie, Adama Barrow, de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, du Gabon, Brice Oligui Nguéma, et des Comores Assoumani Azali.

    Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a annoncé cinq mesures pour ‘’restaurer la mémoire et la dignité’’ des tirailleurs sénégalais.

    ‘’Nous devons encourager cette dynamique pour restaurer la mémoire et la dignité des tirailleurs sénégalais. Pour ma part, j’initierai plusieurs mesures de réappropriation de cette histoire commune avec 16 pays africains frères’’, a-t-il déclaré dans son discours, à l’occasion de la commémoration du 80e anniversaire du massacre des tirailleurs par l’armée coloniale française, à Thiaroye, le 1er décembre 1944.

    Le chef de l’État sénégalais a notamment indiqué qu’un Mémorial en l’honneur des tirailleurs sera érigé à Thiaroye, ‘’pour servir de lieu de recueillement ouvert à toutes les nations dont ils étaient originaires’’, ainsi qu’un centre de documentation et de recherche dédié ‘’pour conserver la mémoire’’ de ces soldats africains ayant participé à la libération de la France du joug nazi.

    Le président Faye a également annoncé que des rues et places publiques porteront le nom de cet événement tragique, de ces soldats pour inscrire leur sacrifice dans notre quotidien.

    Il en en outre souligné que ‘’l’histoire de Thiaroye sera enseignée dans les curricula éducatifs’’, ajoutant que la Journée du tirailleur sera désormais célébrée le 1er décembre de chaque année.

    « Les générations futures grandiront avec une compréhension approfondie de cette épisode de notre passé’’, a soutenu chef de l’Etat.

    OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-RETROSPECTIVE / Kolda : les patrouilles mixtes sénégalo-gambienne, affrontements à Madina Gounass, actualités phares en 2024

    SENEGAL-COLLECTIVITES-RETROSPECTIVE / Kolda : les patrouilles mixtes sénégalo-gambienne, affrontements à Madina Gounass, actualités phares en 2024

    Kolda, 31 déc (APS) – L’organisation de patrouilles mixtes transfrontalières entre les armées sénégalaise et gambienne, les affrontements à Madina Gounass entre deux communautés religieuses sont, entre autres, faits saillants de l’actualité dans la région de Kolda (sud) en 2024.

    En septembre 2024, les armées sénégalaise et gambienne ont organisé des patrouilles mixtes transfrontalières dans le cadre de la coopération militaire entre les deux pays.

    L’initiative d’organiser des patrouilles mixtes répond à la volonté des chefs d’états-majors des deux pays suite à leur rencontre, au mois de janvier à Ziguinchor et en juillet à Banjul (Gambie).

    Ces patrouilles mixtes visent à défendre l’intégrité territoriale, la sécurité des personnes et des biens, et à assurer la protection des ressources situées de part et d’autre de la frontière entre les deux Etats.

    De même, la zone militaire numéro six, formée des régions de Kolda et Sédhiou, a organisé, début décembre, la fête patronale du 6e bataillon d’infanterie. « La citoyenneté au Fouladou. Quelle partition pour le 6e bataillon ? » était le thème de cette activité à laquelle ont pris part des officiers militaires gambiens.

    En juin 2024, les soldats de l’économie ont saisi 108 kilogrammes de cocaïne à Kalifourou dans le département de Vélingara.

    La subdivision régionale des douanes de Kolda a aussi procédé en décembre à l’incinération de produits prohibés et de faux billets d’une contre-valeur de plus de 10 milliards de francs CFA. Ces divers produits prohibés ont été saisis par ses unités entre janvier 2023 et novembre 2024.

    La région de Kolda n’a pas été épargnée par des manifestations politiques entre février et mars 2024.

    D’importants dégâts matériels ont été enregistrés. 

    Le parti Pastef a gagné largement le scrutin présidentiel de mars 2024 dans les trois départements de la région. Une première dans l’histoire politique du Fouladou.

    Des affrontements ont opposé deux communautés religieuses de Médina Gounass, dans le département de Vélingara, en juin 2024, faisant un mort, des blessés, des dégâts matériels et des arrestations.

    Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en déplacement à Madina Gounass, avait insisté pour un retour au calme et à la sérénité dans la cité religieuse, où la prière de l’Aïd-el-Kebir avait été émaillée de violences.

    Jean-Baptiste Tine avait rencontré les khalifes généraux de Madina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Ba, et du Fouladou, Thierno Mounirou Baldé.

    La ville de Kolda a abrité, en septembre 2024, la cérémonie officielle du mois national de l’alphabétisation présidée par le ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy.

    MG/ASB/SKS/OID