Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  •  SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / L’ONECCA veut installer des centres de gestion agréés dans les 46 départements du pays (président)

     SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / L’ONECCA veut installer des centres de gestion agréés dans les 46 départements du pays (président)

    Dakar, 5 déc (APS) – L’Ordre national des experts comptables et des comptables agréés (ONCCA) du Sénégal envisage d’installer des centres de gestion agréés dans les 46 départements du pays, a annoncé, mardi, à Dakar son président, Mor Dieng.

    ‘’Dans les schémas de l’ONECCA, nous avons prévu des centres de gestion agréés au niveau des [46] départements du Sénégal’’, a déclaré M. Dieng lors de la cérémonie de lancement du programme FASE (Foundation Accounting and Financial Management Skills Enchancement).

    Il suggère qu’ » à long terme »,  « les petites entités puissent trouver des répondants » pour faire « le traitement de l’information financière » dans chaque commune. Selon lui, « ça va créer des milliers d’emplois, c’est-à-dire des professionnels labellisés qui vont travailler au service des petites et moyennes entreprises (PME)’’.

    Le programme FASE (Foundation Accounting and Financial Management Skills Enchancement) est mis en œuvre dans cinq pays africains pilotes : Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Maroc, Tunisie et Sénégal.

    Son lancement s’est déroulé en présence de représentants du ministre des Finances et du Budget, de la Banque mondiale et de l’ambassadrice de l’Autriche à Dakar.

    Le programme vise à améliorer les acquis techniques des praticiens de la comptabilité et des finances dans les cinq pays précités. Le FASE, initié par la Banque mondiale et financé par le ministère autrichien des Finances, sera sanctionné au Sénégal par un ‘’Certificat pratique professionnel en comptabilité et finance’’ piloté par l’ONECCA.

    ‘’Ce certificat a pour but d’améliorer les compétences pratiques des diplômés de BTS [Brevet de technicien supérieur], DUT [Diplôme universitaire de technologie] et licence en comptabilité et finance ou tout autre diplôme admis en équivalence mais aussi des techniciens comptables en activités, déjà pour répondre aux besoins des cabinets comptables et de tous les secteurs publics, parapublics et privés’’, a indiqué le président de l’ONNECA.

    Il a ajouté que ‘’les techniciens certifiés dans le cadre de ce programme seront proposés pour être enrôlés dans les centres de gestion agréés prévus par l’ONECCA sur toute l’étendue du territoire national, pour une plus grande fiabilité de  l’information comptable et financière’’.

    Au Sénégal, a-t-il fait observer, ‘’l’information financière n’est pas toujours fiable, et pour avoir des informations financières fiables, il faut des comptables compétents et aussi à la disposition des petites et moyennes entreprises’’.

    BB/OID/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-RECHERCHE / UCAD : un colloque international dédié au Pr Papa Alioune Ndao à partir de mercredi

    SENEGAL-AFRIQUE-RECHERCHE / UCAD : un colloque international dédié au Pr Papa Alioune Ndao à partir de mercredi

    Dakar, 5 déc (APS) – L’amphithéâtre Khaly Amar Fall de l’UCAD abrite, mercredi à 09 h, la cérémonie officielle du colloque international dédié au professeur titulaire de classe exceptionnelle en Linguistique, Papa Alioune Ndao, a appris l’APS.

    L’évènement se déroulera en présence du Recteur de l’UCAD, le Professeur Ahmadou Aly Mbaye.

    Ce colloque de trois jours est organisé par la Faculté des lettres et sciences humaines. Il a pour thème :  ‘’La sociolinguistique en Afrique : pistes pour des perspectives alternatives’’.

    Papa Alioune Ndao, professeur titulaire de classe exceptionnelle en Linguistique, est l’un des pionniers de la sociolinguistique en Afrique et au Sénégal en particulier, selon un document dont l’APS a eu connaissance.

    Il a aussi occupé des fonctions administratives comme Directeur de l’Ecole Doctorale ARCIV, Directeur de la Coopération internationale de l’UCAD. Il fut également expert délégué pour le compte des CTS Lettres et Sciences Humaines du CAMES.

    Dans le cadre de la formation, il a encadré une vingtaine de thèses de doctorat et formé des enseignants-chercheurs exerçant dans les universités sénégalaises comme à l’étranger.

    OID/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / Table ronde sur la situation des communautés victimes de discrimination basée sur l’ascendance et l’esclavage, le 11 décembre

    SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / Table ronde sur la situation des communautés victimes de discrimination basée sur l’ascendance et l’esclavage, le 11 décembre

    Dakar, 5 déc (APS) – La Fondation TrustAfrica et ses partenaires organisent, le 11 décembre, à 15h30, une table ronde en format présentiel et en ligne sur la situation des communautés victimes de discrimination basée sur l’ascendance et l’esclavage (CDWD) en Afrique de l’Ouest, a appris l’APS.

    Les panels seront animés par Dr Bakary Sambe, Directeur régional du Timbuktu institute, Raichatou Wallet, Vice-présidente de l’Association Temedt (Mali), Brahim Ramdane, Président de la Fondation Sahel (Mauritanie), Woré Ndiaye écrivaine, essayiste et spécialiste en transformation des conflits et Dr Moussa Zangaou, sociologue, chercheur universitaire, (Niger), indiquent les organisateurs dans un communiqué.

    Les débats seront modérés par l’historien, professeur Ibrahima Thioub.

    La journée internationale pour l’abolition de l’esclavage sera célébrée en décembre, signalent les organisateurs, relevant que « cette célébration se tient dans un contexte particulier, marqué par la montée de l’extrémisme violent, des coups d’états, d’une situation sanitaire mondiale dégradée, des violations de droits humains, de la pauvreté, de l’immigration et de changement climatique ».

    Selon eux, « cette situation impacte considérablement la vie des communautés victimes de la discrimination basée sur l’ascendance et l’esclavage (DWD) ».

    Ils rappellent que, le 25 juillet, lors de l’examen de la situation politique, sécuritaire et humanitaire en Afrique de l’Ouest et au Sahel, le Conseil de sécurité de l’ONU avait donné la parole au Représentant spécial du Secrétaire général pour ces régions et au Président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Leonardo Santos Simaõ et Omar Alieu Touray.

    Si ces deux responsables onusiens avaient « tour à tour, salué la tenue dans le calme de plusieurs élections », ils avaient toutefois exprimé « leur préoccupation quant à l’aggravation de l’insécurité et la situation humanitaire dans la zone ».

    Ils estiment que « les conséquences qui en découlent risquent de plomber tous les efforts déjà consentis avec le nombre important de personnes déplacées, exécutées, persécutées ou violentées dans le Sahel et les pays côtiers ».

    Pour la Fondation TrustAfrica et ses partenaires, « dans un pareil contexte, la violation des droits des communautés victimes de la discrimination basée sur l’ascendance et l’esclavage (DWD) devient plus fréquente et violente et les dynamiques qui les sous-tendent se complexifient ».

    OID/ASB

     

  • SENEGAL-COMMERCE-SINISTRE / Ziguinchor : le marché de Boucotte en proie à un violent incendie

    SENEGAL-COMMERCE-SINISTRE / Ziguinchor : le marché de Boucotte en proie à un violent incendie

    Ziguinchor, 5 déc (APS) – Les sapeurs-pompiers et les commerçants tentaient mardi matin d’éteindre un violent incendie qui s’est déclaré au marché Saint-Maur de Boucotte, à Ziguinchor, a constaté l’APS.

    L’origine du sinistre reste encore inconnue.

    MNF/OID

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’appel de Macky Sall à faire barrage au ‘’populisme’’ et à ‘’l’extrémisme violent’’

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’appel de Macky Sall à faire barrage au ‘’populisme’’ et à ‘’l’extrémisme violent’’

    Dakar, 5 déc (APS) – Les quotidiens reçus mardi à l’APS se font largement écho de l’appel de Macky Sall à faire barrage au ‘’populisme’’, au ‘’radicalisme’’ et à ‘’l’extrémisme violent’’ à l’occasion du Sommet des dirigeants libéraux d’Europe et d’Afrique (RENEWPAC 2023) qui se tient à Dakar.

     »Après Marrakech en 2022, c’est au tour de la capitale sénégalaise d’abriter l’édition 2023 du Sommet des dirigeants libéraux d’Europe et d’Afrique (RENEWPAC 2023). Venu présider la cérémonie d’ouverture de cette rencontre prévue sur deux jours hier, lundi 4 décembre, le président de la République, Macky Sall a appelé à une union sacrée contre le +populisme+, le +radicalisme+ et +l’extrémisme violent+’’, souligne Sud Quotidien.

    Macky Sall s’érige en ‘’sentinelle’’ de la lutte contre ‘’le populisme’’, ‘’le radicalisme’’ et ‘’l’extrémisme violent’’, selon L’Info.

     »Démocratie, libertés, droits fondamentaux, responsabilité…Ces termes sont devenus indissociables des discours de Macky Sall. Hier, lors de son adresse, à l’occasion de l’ouverture de la conférence RENEWPAC 2023, il les a encore ramenés au-devant de la scène. Et c’était pour insister sur la nécessité de maintenir +l’équilibre entre liberté, responsabilité et respect des Institutions et de l’ordre public+, mais aussi d’inviter à la lutte commune contre +le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent+, qui, assure-t-il, +sont les pires menaces à la démocratie et à la stabilité+ », rapporte le journal.

    Selon Vox Populi,  le chef de l’Etat  »a livré un message fort (…) invitant à combattre, sans concession, le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent pour préserver la démocratie ».

    A Dakar, le Soleil relève que Macky Sall prône la recherche d’un nouveau ‘’logiciel’’ pour consolider les relations de partenariat entre l’Europe et l’Afrique.

     »Présidant, hier, la cérémonie d’ouverture du Sommet Renewpac (Renew Europe, Pacific, Africa and Caribbean/ rassemblant les libéraux d’Europe, d’Afrique et des Caraïbes, le chef de l’État, Macky Sall, a plaidé pour qu’on repense, refonde et revitalise les relations entre l’Europe et l’Afrique afin de les consolider davantage’’’, écrit le journal, qui se fait également écho de l’hommage du chef de l’Etat à son prédécesseur Me Abdoulaye Wade.

    Macky Sall a rendu ‘’un hommage appuyé à son prédécesseur à la tête du pays, Me Abdoulaye Wade, qu’il a qualifié de +père du libéralisme africain+’’, rapporte la publication.

     »Il nous a inspiré les valeurs du libéralisme à une époque où les idéologies marxistes avaient le vent en poupe en Afrique. Il a osé ramer à contre-courant. Moi-même et beaucoup de personnalités qui participons à ce Sommet sommes ses héritiers’’, a déclaré le président sénégalais en hommage à son ancien mentor, sous les applaudissements nourris de la salle, rapporte Le Soleil.

    Dans sa publication du jour, le quotidien Bës Bi annonce que Macky Sall va réceptionner ce mardi les logements de la nouvelle cité ‘’Baraka’’ à Dakar.

     »La Cité Baraka de Liberté 6 fait peau neuve. Cinq années, après le lancement de sa réhabilitation, les bâtiments sont sortis de terre. C’est ainsi que les 1600 habitants du quartier longtemps restés dans la vétusté, vont enfin pouvoir pousser un ouf de soulagement. C’est parce que ce bidonville créé au début des années 90 par feu Jacques Bugnicourt, fondateur de l’Ong Enda Tiers Monde manquait de tout. Les maisons étaient construites en taule et des planches de bois et n’offraient pas la sécurité minimale aux habitants dont la plupart étaient des personnes démunies. Cette cité résidentielle qui prend maintenant la place du bidonville a coûté plus 5 milliards », écrit le journal.

    OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Can 2024 : l’ANPS explique les conditions à remplir pour la couverture

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Can 2024 : l’ANPS explique les conditions à remplir pour la couverture

    Dakar 4 déc (APS) – L’Association nationale de la presse sportive sénégalaise (ANPS) a expliqué, lundi, aux journalistes, les modalités de couverture de la Coupe d’Afrique des nations (CAF) prévue en Côte d’Ivoire (13- janvier-11 février 2024) .

    Le président de l’ANPS, Abdoulaye Thiam, a exposé ces règles lors d’une conférence de presse organisée à la Maison de la presse Babacar Touré.

    Il a annoncé que l’ANPS a trouvé un hôtel qui peut loger au maximum 90 journalistes à Yamoussoukro, non loin de l’hôtel et du camp d’entrainement de l’équipe du Sénégal.

    Abdoulaye Thiam a affirmé que l’ANPS a déjà versé 27 millions de FCFA pour réserver cet hôtel.

    Il a rappelé que c’est la Confédération africaine de football (CAF) qui donne les accréditations et non l’Association nationale de la presse sportive sénégalaise.

    Le président de l’ANPS a expliqué que chaque journaliste devra envoyer à l’ANPS un engagement écrit de son organe de presse.

    Le journaliste doit ensuite verser une somme de 750. 000 FCFA représentant les frais d’hébergement pour les matchs du premier tour. Pour toute la durée de la compétition, ces frais s’élèvent à 1. 600.000 FCFA.

    Toujours, pour faciliter le déplacement des journalistes en Côte d’Ivoire,  l’Association de la presse sportive  a signé un partenariat avec la Compagnie Air Sénégal SA qui s’est engagée à réduire le coût des billets, a annoncé Abdoulaye Thiam.

    PD/OID/ADL

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La santé et les conclusions des Assises nationales à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La santé et les conclusions des Assises nationales à la Une

    Dakar, 4 déc (APS) – Des sujets se rapportant à la santé et ‘’l’exhumation’’ des Assises nationales à la veille de l’élection présidentielle sont au menu des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    En santé, WalfQuotidien s’intéresse aux opérations cardio-pédiatriques et signale que ‘’ plus de mille enfants malades sont sur la liste d’attente’’.

     »Au centre cardio-pédiatrique Cuomo de l’hôpital Fann, beaucoup enfants atteints de maladies cardiaques attendent de subir une intervention chirurgicale. Mais, dans cette structure sanitaire, on ne peut plus dépasser deux opérations par jour. Du coup, c’est plus de mille patients qui attendent que l’Etat se précipite sur leur sort’’, écrit Walf.

    Le journal se fait écho du ‘’cri du cœur’’ du Dr Sokhna Diagne, correspondante de Monaco collectif humanitaire (Mch) au Sénégal, lancé, samedi dernier, lors de la célébration des 15 ans d’existence de ladite structure.

     »Ce sont des interventions très lourdes qui demandent énormément de moyens. Et nous lançons un plaidoyer à l’endroit des autorités sur la situation des enfants atteints de maladies cardiaques. Le cœur ne peut pas attendre. Malheureusement, on a énormément de cas chez les enfants’’, déclare-t-elle dans des propos rapportés par Walf.

    En santé toujours, le quotidien Bës Bi dresse le portrait du Colonel Youhanidou Wane Dia, Directrice de l’hôpital militaire de Ouakam où a été réalisée récemment la première transplantation rénale au Sénégal.

     »Prouesse clinique indiscutable dans un pays où près de 750 mille patients souffrent d’insuffisance rénale, la réussite d’une telle opération plus que salvatrice rime désormais avec le nom de ce médecin Colonel’’, estime le journal qui écrit : ‘’la première transplantation rénale effectuée au Sénégal l’a sortie de l’ombre de la grande muette. Directrice de l’hôpital militaire de Ouakam (Hmo), Colonel Youhanidou Wane, gynécologue-obstétricienne, la cinquantaine, est aussi une mère de famille exemplaire’’.

    Le quotidien souligne que ‘’la cinquantaine, visage affable, Youhanidou Wane, née à Saint-Louis, aurait pu suivre les traces de son papa, Amadou Tidiane Wane, et devenir ingénieur agronome. Ou bien, toujours comme ce dernier, aller à la quête des suffrages de sa communauté pour devenir maire’’.

     »Mais n’empêche, l’édile d’alors de la commune de Kanel, son père, directeur général de la Sodragi aussi à l’époque, ne ménagera aucun soutien pour voir sa fille arpenter les endurantes marches du succès. +La réussite au bout de l’effort+, comme se le galvanisent ses compagnons d’armes, Youhanidou Wane, trimant dans les études au lycée Van Vollenhoven, actuelle lycée Lamine Gueye, va franchir le passage de l’ultra sélectif concours Santé militaire. Pour ensuite sortir de la Fac médecine avec un diplôme de gynécologie-obstétricale’’, écrit Bës Bi.

    A trois mois de l’élection présidentielle, Sud Quotidien note que ‘’des acteurs politiques et universitaire recommandent’’ les conclusions des Assises nationales et de la Commission nationale de la réforme des institutions (CNRI).

     »Des acteurs politiques et universitaires sont montés au créneau pour alerter sur la nécessité d’une refondation du modèle démocratique sénégalais sur la base des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri). S’exprimant le samedi 2 décembre, lors du séminaire de partage des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri), initié depuis le 25 novembre dernier par le site d’information SenePlus en partenariat avec des mouvements citoyens, Demain Sénégal et Sursaut citoyen, ils ont déploré la crise persistante de la démocratie sénégalaise’’, rapporte Sud.

    L’Info souligne qu’à quelques mois du scrutin présidentiel, ‘’des acteurs politiques et universitaires ont plaidé pour l’application des recommandations issues des Assises nationales, afin de mieux assoir l’Etat de droit et la démocratie, fortement menacés au Sénégal ces dernières années’’.

    L’As note qu’une décennie après, ‘’la société civile veut replacer les conclusions des assises nationales au sein des débats politiques en perspective de l’élection présidentielle de février 2024’’.

     »Remettre les assises nationales au cœur de la réflexion autour de l’élection présidentielle, C’est le souhait de la société civile. A cet effet, elle a organisé, samedi, une conférence publique avec la participation de quelques candidats à l’élection présidentielle. Parmi eux, Aminata Touré, Mamadou Lamine Diallo, Cheikh Tidiane Dièye, Cheikh Bamba Dièye, Cheikh Tidiane Gadio’’, écrit le journal.

    La publication ajoute : ‘’À la table des discussions modérées par l’ancienne procureure Dior Fall Sow, il y avait l’ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum, l’historienne Penda Mbow, le sociologue Moussa Mbaye, le syndicaliste Mamadou Ndoye. Ensemble, ils se sont interrogés sur l’appropriation des Assises nationales et des travaux de la Commission nationale pour la réforme des institutions (CNRI). Dans les conclusions des débats, les acteurs de la société civile ont estimé qu’il faut réactualiser le texte des assises nationales’’.

    Le Soleil rapporte que le Premier ministre a inauguré, dimanche, la Maison des associations et la Maison de la femme à Guédiawaye, en banlieue de Dakar.

     »Dans le cadre du Programme de modernisation des villes (Promovilles), le département de Guédiawaye bénéficie désormais de deux importantes infrastructures: la Maison des associations et la Maison de la femme. Elles devraient booster la vie associative tout en promouvant les activités des femmes’’, souligne le journal.

    OID

     

  • SENEGAL-FINANCES / Un budget de 7003,6 milliards de francs CFA en 2024

    SENEGAL-FINANCES / Un budget de 7003,6 milliards de francs CFA en 2024

    Dakar, 1er déc (APS) – L’Assemblée nationale a clôturé jeudi soir le marathon budgétaire de l’année 2024 avec le vote de la Loi de finances initiale (LFI), dont le montant s’élève à 7003,6 milliards de francs CFA, contre 6411,5 milliards CFA en 2023, soit une augmentation de 592,1 milliard FCFA en valeur absolue et 9,2% en valeur relative.

    Dans ce budget, 1248,2 milliards FCFA correspondent à l’amortissement de la dette, a indiqué Mamadou Moustapha Ba. ‘’Certains voudraient qu’on en retranche les 1248,2 milliards FCFA correspondant à l’amortissement de la dette en 2024, pour afficher un budget de 5 755,4 milliards FCFA’’, a-t-il fait observer, en réaction aux critiques de quelques députés.

    Se livrant à des explications techniques, il estime que ‘’ce serait tromper le Parlement que de mettre en avant un budget qui ne comprendrait pas le remboursement du capital de la dette’’.

    M. Ba s’est livré à des rappels historiques, en relevant qu’en 1981, le dernier budget préparé par le président Léopold Sédar Senghor s’élevait à 191,6 milliards FCFA, y compris le service de la dette.

    En 2000, a-t-il ajouté, le président Abdou Diouf a quitté le pouvoir en laissant un budget de 831,5 milliards FCFA, comprenant le service de la dette. En 2012, le dernier budget du président Abdoulaye Wade s’élevait à 2344,8 milliards FCFA, y compris le montant du service de la dette.

    ‘’Nous sommes en 2023 et certains voudraient nous reprocher d’avoir préféré dire à l’Assemblée nationale, qu’en adoptant cette loi de finances, vous autorisez en réalité le paiement de 7003,6 milliards FCFA, incluant l’amortissement de la dette’’, s’est étonné le ministre. La réalité est que Macky Sall laissera à son successeur un budget de 7 003,6 milliards FCFA, a-t-il martelé.

    OID/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / La masse salariale de l’Etat s’élève à plus de 100 milliards (officiel)

    SENEGAL-ECONOMIE / La masse salariale de l’Etat s’élève à plus de 100 milliards (officiel)

    Dakar, 1er déc (APS) – La masse salariale de l’Etat est de 104,096 milliards FCFA, a indiqué jeudi soir le ministre des finances et du budget, qui a largement insisté sur  sa ‘’dimension redistributrice’’ et sa ‘’dimension économique’’ face aux inquiétudes des députés.

     »Nous versons chaque mois 104,096 milliards FCFA à 177.727 agents (et je n’inclue pas les personnels des collectivités territoriales et du secteur parapublic)’’, a déclaré Mamadou Moustapha Ba qui s’exprimait devant les députés à la clôture du vote de la Loi de finances 2024.

    Alors que les parlementaires ont beaucoup échangé sur la masse salariale dans le secteur public, le ministre a rappelé sa ‘’dimension redistributrice’’ et sa ‘’dimension économique’’.

    Selon lui, ‘’les agents de l’État sont, dans la vie de tous les jours, à la fois des consommateurs, des épargnants et des investisseurs’’.

    Il soutient que ‘’mieux ils sont payés, plus ils achètent de biens et de services, plus ils épargnent, plus ils se lancent dans des projets (une maison d’habitation par-ci, un atelier de couture ou un poulailler par-là…)’’.

    ‘’Et c’est une bonne nouvelle pour nos commerçants, nos paysans, nos artisans, nos industriels, nos transporteurs, nos ouvriers, etc. C’est une bonne nouvelle pour les banques et les systèmes financiers décentralisés, qui reçoivent plus de dépôts et peuvent accorder plus de prêts’’, a-t-il dit.

    Selon lui, ‘’’tous ces agents économiques, en travaillant, développent leurs entreprises et augmentent leurs chiffres d’affaires’’.

    ‘’De manière très concrète, ils contribuent à la croissance économique, laquelle rejaillit sur l’État sous forme de revenus fiscaux’’, a-t-il ajouté.

    Tout en reconnaissant la préoccupation des députés sur la masse salariale, le ministre assure que l’Etat est aussi vigilant sur ce point.

    ‘’Le niveau de la masse salariale de l’État constitue un sujet de préoccupation pour certains Honorables Députés. Je l’ai bien noté et ils n’ont pas tort’’, a dit Mamadou Moustapha Ba.

    ‘’C’est aussi un point de vigilance de notre politique budgétaire’’, a-t-il assuré, soulignant qu’il ‘’ne faut jamais oublier que la masse salariale fait partie de ces canaux à travers lesquels l’État irrigue tout le système économique’’.

    Et le ministre de soutenir : ‘’au final, ce sont les 18 millions de Sénégalais qui en profitent’’.

    OID

  • SENEGAL-FINANCES / Budget : un montant cumulé de 39 882,93 milliards de FCFA depuis 2012 (ministre)

    SENEGAL-FINANCES / Budget : un montant cumulé de 39 882,93 milliards de FCFA depuis 2012 (ministre)

    Dakar, 1er déc (APS) – Le montant cumulé des lois de finances (LFI et LFR) adoptées par l’Assemblée nationale de 2012 à 2022 a atteint le chiffre de 39 882,93 milliards de FCFA, a indiqué le ministre des finances et du budget.

    ‘’De 2012 à 2022, le montant cumulé des lois de finances (LFI et LFR) adoptées par l’Assemblée Nationale du Sénégal atteint le chiffre de 39 882,93 milliards de FCFA’’, a déclaré Mamadou Moustapha Ba, jeudi soir, à la clôture de la session budgétaire 2024.

    Cet argent a globalement servi à payer les salaires et les primes des agents de l’Administration (au sens large, y compris le secteur parapublic) pour un montant de 7 387,51 milliards de FCFA, a-t-il expliqué.

    La somme de 10 582 milliards de FCFA a permis, selon lui, d’assurer le fonctionnement de l’Administration et des services publics, y compris les structures hospitalières, les universités et les collectivités territoriales.

    Il a cité le paiement des bourses des étudiants (579,56 milliards FCFA) ; la subvention du monde rural (567,75 milliards FCFA), le carburant et l’électricité (1 431,6 milliards) et les denrées alimentaires de première nécessité (164,5 milliards en termes de subvention et de renonciation de recettes) ; la distribution des bourses de sécurité familiale à 354 951 ménages vulnérables, pour un montant cumulé de 201,735 milliards de FCFA.

    Ces budgets ont permis au Sénégal de se doter d’infrastructures et d’équipements ‘’dignes de ce nom’’ pour un montant de 12 679,39 milliards FCFA, a indiqué le ministre.

    Il a souligné que dans le domaine de l’énergie, le taux d’électrification est passé en zone rurale de 24% en 2012 à 61% en 2022, tandis qu’il atteint les 97% en zone urbaine.

    En matière d’infrastructures routières et de services de transport, le ministre a fait état de ‘’progrès les plus spectaculaires’’ avec 2 918 km de routes revêtues contre 1 578 km; 225 km d’autoroutes en 2022 contre 32 km en 2012 ; 6 900 km de pistes en 2022, contre 5 000 km en 2012 ; 23 ponts construits entre 2012 et 2022, contre 11 ponts.

    Dans le domaine agricole, il a indiqué que les productions céréalières sont passées de 1 512 092 tonnes en 2012 à 3 663 498 tonnes en 2022-2023 ; la production arachidière de 692 572 tonnes en 2012 contre 1 501 498 tonnes en 2022 ; les productions horticoles estimées à 1 547 280 tonnes en 2022/2023 contre 905 000 tonnes en 2012.

    Dans les domaines de l’éducation et l’enseignement supérieur, il a relevé la construction de 17 522 salles de classes dont 2 361 dans le cadre du remplacement des abris provisoires, 83 lycées, 404 écoles, 356 collèges et 5 896 blocs d’hygiènes, 143 blocs administratifs, 78 926 mètres linéaires de clôtures.

    A cela s’ajoutent 5 universités, 14 Espaces numériques ouverts (ENO), 5 instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP), 34 centres de formation professionnelle, le tout avec un nombre de lits universitaires qui est passé de 5 000 à 22 125.

    Concernant la santé, les investissements ont permis la finalisation des chantiers des hôpitaux Dalal Jamm de Dakar ainsi que ceux de Fatick, Ziguinchor, Matam, sans compter la construction de 5 nouveaux hôpitaux (Touba, Kaffrine, Sedhiou, Kédougou et Agnam), a encore souligné le ministre des finances et du budget.

    Le gouvernement a pu construire 15 centres de santé, 300 postes de santé et 21 centres de dialyse.

    Selon lui, l’État a injecté dans la Couverture Maladie Universelle 175,28 milliards FCFA, ce qui a permis de porter le taux de couverture globale de 20% à 53,2% et le taux de pénétration des mutuelles de santé à 86%. Dans le secteur de la santé toujours, 499 321 enfants de moins de 5 ans ont été pris en charge gratuitement ainsi que 9 313 femmes et 45 750 cas de personnes de plus de 60 ans.

    En matière d’hydraulique rurale, 796 forages ont été réalisés (dont 642 nouveaux, 128 renouvelés et 26 réhabilités), 521 châteaux d’eau, 9 849 154 mètres linéaires de réseaux, 5 114 bornes fontaines, 568 abreuvoirs et 43 544 branchements sociaux, a listé Mamadou Moustapha Ba.

    Dans le domaine de l’assainissement, il a rappelé qu’en décembre 2022 le taux moyen d’accès se situait à 74,2% au niveau national (contre 47,5% en 2012) et de 62,2% en milieu rural (contre 35,6% en 2012).

    OID