Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  • SENEGAL-DROGUES / Ziguinchor : deux kilos de cocaïne saisis à Cabrousse (Douanes)

    SENEGAL-DROGUES / Ziguinchor : deux kilos de cocaïne saisis à Cabrousse (Douanes)

    Dakar, 17 nov (APS) – La brigade mobile des Douanes d’Oussouye (sud) a opéré, mercredi, une saisie de deux kilogrammes de cocaïne d’une contre-valeur estimée à 160 millions de francs de francs à Cabrousse, une localité de la Basse-Casamance située à quelques kilomètres de Cap Skirring, a appris l’APS de l’administration douanière.

    Dans un communiqué rendu public, vendredi, les Douanes précisent que cette saisie fait suite à l’exploitation d’un renseignement ayant permis aux agents d’Oussouye ‘’d’identifier et d’infiltrer un réseau de trafiquants de drogue opérant de part et d’autre de la frontière entre le Sénégal et la Guinée Bissau’’.

    Le  »cerveau de ce trafic » qui a été cerné et filé ‘’avec minutie’’, a été ‘’appréhendé à Cabrousse au moment de la tentative de cession de ladite drogue à l’agent des Douanes infiltré (supposé acheteur)’’, explique la même source.

    Le mis en cause, de nationalité bissau-guinéenne, détenait par devers lui deux (02) paquets de cocaïne d’un poids total de deux (02) kg d’une contre-valeur estimée à cent soixante millions de francs (160.000.000) CFA, selon les Douanes.

    Ils indiquent que les tests effectués avec le dispositif de détection de drogues de la Douane ont été confirmés par le Laboratoire national d’Analyse des Drogues (LINAD) de la Police technique et scientifique.

    Ils assurent que les investigations ‘’se poursuivent en rapport avec tous les services compétents pour cerner et mettre hors d’état de nuire les membres de ce réseau’’.

    OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral : la Cour suprême ‘’casse et annule’’ la décision du tribunal de Ziguinchor

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral : la Cour suprême ‘’casse et annule’’ la décision du tribunal de Ziguinchor

    Dakar, 17 nov (APS) – La Cour suprême a déclaré vendredi avoir cassé et annulé la décision du tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud) ordonnant la réintégration d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral.

    Elle a également renvoyé les deux parties devant le tribunal hors classe de Dakar.

    La Cour suprême ‘’casse et annule la décision du tribunal de Ziguinchor et renvoie les deux parties devant le tribunal hors classe de Dakar pour y être jugées’’, a déclaré sa chambre administrative.

    Le premier avocat général près la Cour suprême, Ousmane Diagne, dans son réquisitoire, a estimé que la décision du tribunal de Ziguinchor était motivée et conforme à la loi.

    M. Diagne a présenté des ‘’conclusions tendant au rejet’’ du recours de l’Agent judiciaire de l’État (AJE).

    Les avocats d’Ousmane Sonko ont soutenu que l’AJE n’était pas habilité à saisir la haute juridiction d’un recours.

    Mais la chambre administrative de la Cour suprême a estimé que l’Agent judiciaire de l’État a bel et bien cette compétence.

    Une magistrate se retire avant la fin de l’audience

    Seuls quatre des cinq magistrats chargés de l’affaire étaient là pour rendre leur décision, car Aïssatou Diallo Ba, une conseillère de la chambre, ‘’s’est retirée après le délibéré’’, selon ses collègues. Ils n’ont pas donné la raison du retrait de Mme Ba.

    Le tribunal de Ziguinchor, saisi par les avocats d’Ousmane Sonko, a jugé illégale la radiation de l’opposant du fichier électoral, l’a annulée et a ordonné sa réintégration.

    Cette radiation de l’opposant l’empêche d’être candidat à l’élection présidentielle.

    La Direction générale des élections (DGE), invoquant sa radiation du fichier électoral, a refusé de délivrer à son mandataire les outils nécessaires à la collecte des parrains pour sa candidature.

    La DGE a également fait valoir que la décision du juge de Ziguinchor n’était pas définitive, car l’État en a fait appel en introduisant un recours auprès de la Cour suprême. C’est donc raisonnable, selon elle, de ne pas mettre à la disposition de l’opposant les outils dont il a besoin pour collecter des parrains.

    Ce vendredi également, la Cour de justice de la CEDEAO a rejeté le recours déposé par les avocats d’Ousmane Sonko en vue de l’annulation de la dissolution du parti politique de l’opposant par l’État sénégalais.

    Mais cette juridiction régionale ne s’est pas prononcée sur la radiation de M. Sonko du fichier électoral, dont elle était saisie en même temps.

    Désormais, ‘’les dictateurs pourraient […] se prévaloir de la jurisprudence de la Cour’’

    ‘’Le verdict de la Cour de justice de la CEDEAO vient de tomber. La Cour a jugé qu’aucun des droits de monsieur Ousmane Sonko n’a été violé et l’a débouté de ses demandes’’, a écrit Ciré Clédor Ly dans un texte publié par des proches d’Ousmane Sonko sur les médias sociaux.

    ‘’La Cour de justice de la CEDEAO […] approuve la dissolution du principal parti d’opposition’’ au Sénégal, a déclaré l’avocat français Juan Branco, l’un des conseils de l’opposant sénégalais.

    La juridiction régionale ‘’ne se prononce pas sur la radiation’’ du maire de Ziguinchor du fichier électoral, a confirmé Me Branco.

    ‘’La communauté nationale et internationale a suivi […] le traitement inhumain et dégradant subi par monsieur Ousmane Sonko, ainsi que les barricades érigées autour de sa maison’’, a commenté Me Ciré Clédor Ly.

    ‘’Les dictateurs pourraient désormais […] se prévaloir de la jurisprudence de la Cour. C’est dommage…’’ a-t-il ajouté.

    ESF/OID/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE-GOUVERNANCE / Enda Ecopop veut promouvoir un nouveau guide de budget participatif

    SENEGAL-SOCIETE-GOUVERNANCE / Enda Ecopop veut promouvoir un nouveau guide de budget participatif

    Dakar, 17 nov (APS) – L’ONG Enda Ecopop et l’USAID ont organisé, vendredi, un atelier de restitution du panorama des expériences de budget participatif en vue d’éditer un nouveau guide d’intervention qui prendra en compte les préoccupations des communautés.

    Ces expériences prennent également en compte celles portant sur le genre, le handicap, les enfants et les jeunes.

    La rencontre a permis de ‘’présenter les acteurs qui se sont positionnés sur le budget participatif au Sénégal ; partager les expériences de budget participatif au niveau des territoires ; présenter les avancées, portées réelles et limites objectives de la mise en œuvre du budget participatif au Sénégal’’.

    Elle a été également l’occasion de ‘’partager les leçons apprises des expériences de budget participatif ; recueillir les suggestions et recommandations des participants ; partager les grandes lignes des perspectives’’.

    Selon le directeur exécutif de Enda Ecopop, Bachir Kanouté, ‘’l’enjeu aujourd’hui est de faire un panorama de toutes ces expérimentations de participation citoyenne à la gestion publique pour (…) éditer un nouveau guide qui prendra en compte ces différentes thématiques d’enjeux pour les communautés’’.

    ‘’Depuis 2015, nous avions édité un guide de budget participatif qui a été introduit et expérimenté par les collectivités territoriales mais depuis lors il y a eu plusieurs thématiques d’enjeux qui ont aussi été expérimentés dans d’autres collectivités’’, a-t-il ajouté.

    Le directeur exécutif de Enda Ecopop a expliqué ‘’qu’avec plusieurs organisations de la société civile, des expérimentations ont été faites pour permettre de tirer des enseignements’’.

    ‘’C’est l’ensemble de ces enseignements que nous partageons aujourd’hui en vue d’éditer un nouveau guide qui prendra en compte ces différentes thématiques’’, a-t-il souligné.

    Il a annoncé que ce guide sera officiellement remis au ministre des Collectivités territoriales.

    M. Kanouté a ajouté qu’il y aura des formateurs seront déployés dans les collectivités afin qu’elles puissent être accompagnées dans la mise en œuvre du budget participatif qui aujourd’hui ‘’montre un impact réel’’.

    ‘’Cela va permettre aux communautés, aux citoyens de participer à la gestion du budget d’une part (…) d’autre part, cela permet à la société civile de marquer ce qu’on appelle la redevabilité pour que les autorités publiques (…) puissent avoir des espaces publics où ils vont rendre compte de la gestion des ressources et des affaires publiques qui leur ont été confiées durant leur mandat’’, a-t-il expliqué.

    Pour sa part, Abdoul Diao, chef de la division de l’éducation et de la formation à la Direction de la Promotion de la Bonne Gouvernance du Ministère de la Justice, a expliqué que le budget participatif ‘’obéit à des principes et valeurs c’est à dire la transparence et la reddition des comptes (…)’’.

    ‘’Nous avons mis en place un cadre multi-acteurs de suivi budgétaire depuis 2016 et un mécanisme de dialogue et de partage sur le budget, donc ce sont les mêmes acteurs qui se rassemblent et qui discutent sur le budget de manière générale’’, a-t-il souligné.

    Un document de presse indique que ‘’le partenariat entre le gouvernement des Etats unis et le gouvernement du Sénégal, à travers l’USAID et son projet Appui à la gestion des finances publiques vise l’amélioration de la transparence et de la responsabilité dans la gouvernance budgétaire mais aussi l’engagement des citoyens pour une croissance économique plus solidaire’’.

    La même source souligne que ‘’le Sénégal accorde une place importante à la bonne gouvernance, pour assurer l’amélioration continue de la gestion des affaires publiques pour plus de transparence, d’efficacité et d’efficience dans la conduite des actions de l’État’’.

    Elle rappelle que ‘’cette prise de conscience s’est matérialisée par l’adhésion, en février 2020, du Sénégal au Partenariat pour un Gouvernement ouvert (PGO) pour renforcer la transparence de l’action publique et l’accès à l’information, améliorer l’accès aux services publics et la qualité du service rendu aux usagers et enfin renforcer la participation citoyenne’’.

    Après son adhésion au PGO, le Sénégal a élaboré, selon un processus participatif et paritaire impliquant Gouvernement et société civile, un plan d’action national autour de douze (12) engagements phares à satisfaire avant 2024.

    NAN/OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Dakar: la circulation des « deux roues » interdite, vendredi entre 06h et minuit, pour des raisons de sécurité

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Dakar: la circulation des « deux roues » interdite, vendredi entre 06h et minuit, pour des raisons de sécurité

    Dakar, 16 nov (APS) – La circulation des motocyclettes et cyclomoteurs est interdite dans le département de Dakar, vendredi, entre 06 h du matin et minuit, pour des raisons de sécurité, a t-on appris de source administrative.

     »Pour des raisons de sécurité, la circulation des motocyclettes et cyclomoteurs est interdite dans le département de Dakar, le vendredi 17 novembre 2023 de 06h du matin à minuit », a annoncé le préfet de Dakar dans un arrêté.

    La Cour suprême doit statuer, vendredi, sur la radiation de l’opposant Ousmane Sonko des listes électorales. En première instance, un tribunal de Ziguinchor avait ordonné sa réintégration sur les listes, ce qui lui permet d’être électeur et éligible.

    Dans son arrêté, le préfet signale que  »ne sont pas concernés » par ces dispositions,  »les motocyclettes et cyclomoteurs des personnels des forces de défense et de sécurité ainsi que ceux mobilisés par les autorités sanitaires ».

    Le préfet ajoute que  »pour des raisons dûment motivées, une dérogation peut être accordée aux personnes dont les activités professionnelles le justifient ».

    Tout contrevenant à cette interdiction s’expose à des sanctions.

    Pour sa part, le gouverneur de la région de Dakar a annoncé l’interdiction de la vente de carburant en vrac dans la circonscription administrative pour des raisons de sécurité, vendredi entre 06 h du matin et minuit.

    Dans un arrêté dont l’APS a pris connaissance le gouverneur indique l’interdiction concerne notamment  »la vente de carburant dans des récipients autre que les réservoirs des véhicules ou des cyclomoteurs ».

    Il signale que  »par dérogation (…), la vente de carburant dans des récipients spécialement prévus à cet effet, aux personnes dont les activités professionnelles le justifient, peut être accordée par les préfets de département ».

    Tout contrevenant à cette interdiction s’expose à des sanctions.

    OID

  • SENEGAL-SANTE-GERIATRIE / Validation technique d’un nouveau plan stratégique national pour le vieillissement en bonne santé

    SENEGAL-SANTE-GERIATRIE / Validation technique d’un nouveau plan stratégique national pour le vieillissement en bonne santé

    Dakar, 16 nov (APS) – Le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé ce jeudi, à Dakar, qu’un nouveau plan stratégique national pour le vieillissement en bonne santé devant couvrir la période 2024-2028 a été validé afin d’assurer une prise en charge adéquate des personnes âgées.

    ‘’Pour relever le défi suscité par les enjeux du vieillissement démographique, le gouvernement du Sénégal, à travers le ministère de la Santé et de l’Action sociale en relation avec les partenaires, a validé techniquement un nouveau plan stratégique national pour le vieillissement en bonne santé (2024-2028)’’, a déclaré le docteur Habib Ndiaye.

    Il présidait la journée de commémoration de la 36e édition de la journée nationale des personnes âgées, dont le thème est ‘’Tenir les promesses de la Déclaration universelle des droits de l’homme pour les personnes âgées à travers les générations ».

    M. Ndiaye, citant l’ANSD, a relevé que  »le nombre de personnes âgées devrait connaître une forte augmentation au cours des années à venir, avec un taux d’accroissement annuel de 3,1%’’. Un tel accroissement induit ‘’des défis liés à la prise en charge efficiente’’ de cette frange de la population, considérée comme particulièrement ‘’vulnérable’’.

    Selon le docteur Habib Ndiaye, les défis liés au vieillissement de la population dans les pays comme le nôtre se présentent en termes d’‘’insuffisance des services de santé destinés aux personnes âgées, de dépérissement du soutien familial, de détérioration de l’état nutritionnel, d’inégalités fondées sur l’âge et les disparités dans le pouvoir économique mais également, de vulnérabilité lors des situations d’urgence, comme l’atteste la récente pandémie de Covid-19’’.

    C’est pourquoi, a-t-il souligné, ce nouveau plan a pour ambition fondamentale de ‘’proposer les étapes d’un chemin pour un vieillissement réussi’’ tant du point de vue de la santé individuelle que des relations sociales en valorisant la mise en œuvre d’actions de prévention adaptées.

    ‘’C’est notre première revendication’’

    Mame Birame Faye, président de l’Association des aînés du Sénégal, a pour sa part estimé que ‘’50% des ménages au Sénégal » sont dirigés par les aînés, alors que cette population des personnes âgées comptent « 1 million et quelque ». Et dans cette frange, il y a 24% qui ont la pension de retraite et 76% qui n’en ont pas.  »Cela veut dire que ces hommes – des artisans, pêcheurs- qui ont travaillé pour la Nation n’ont pas ce qu’on appelle le minimum vieillesse’’, a-t-il déploré.

    Avec l’âge, des pathologies surgissent et s’accumulent, a t-il rappelé, citant, entre autres, le diabète et l’hypertension artérielle. D’où l’importance, selon lui, du plan stratégique pour le vieillissement en bonne santé.

    Ce document ‘’fondamental’’ a été validé au plan technique, tandis que la validation politique se fait encore attendre. ‘’Les lenteurs administratives font qu’il s’agit de notre première revendication’’, a-t-il expliqué.

    ‘’L’autre revendication, c’est la loi d’orientation pour la protection et la promotion du conseil des aînés (…) », a conclu le représentant des personnes âgées.

    NSS/OID/ASG

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Macky Sall inaugure la route Kédougou-Salémata

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Macky Sall inaugure la route Kédougou-Salémata

    Darsalam (Salémata), 14 nov (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a procédé, mardi, à Darsalam, à l’inauguration de la route Kédougou-Salémata et de la bretelle de Nénéfécha dont le coût est estimé à près de 40 milliards de francs Cfa, a constaté l’APS.

    Selon l’Ageroute, le coût global du projet est de 39, 521 milliards de francs Cfa pour un tronçon de 77,6 Km ainsi que la bretelle de Nénéfécha qui s’étend sur une distance de 4,5 Km.

    Les deux ouvrages sont financés par l’Etat pour 13, 057 milliards F CFA et la BOAD pour 26, 464 milliards F CFA.

    ‘’Le plan Sénégal  émergent a atteint s vitesse de croisière. Le PSE est avant tout une question d’équité territoriale. Autrement dit, il faut que tous les Sénégalais se sentent concernés et pris en charge par les politiques publiques », a rappelé Macky Sall lors de la cérémonie.

    Selon lui,  »c’est le sens de la construction de cette route Kédougou-Salémata ainsi que de  la brettelle de Nénéfécha ».

    Le chef de l’Etat et sa délégation ont  été accueillis à Darsalam, localité située à environ 4 km de de la ville de Salémata, dans une grande ambiance par les populations venues de différentes localités du département de Salémata.

    Le chef de l’Etat a eu droit à de belles prestations culturelles des populations locales notamment des communautés Bédiks, Bassaris et Peulh.

    ABD/OID

  • SENEGAL-DROGUES / Une mule arrêtée à l’AIBD (douanes)

    SENEGAL-DROGUES / Une mule arrêtée à l’AIBD (douanes)

    Dakar, 14 nov (APS) – Les agents de la Cellule aéroportuaire anti-trafics (CAAT) ont arrêté, lundi, à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), une mule ayant ingurgité des boulettes de cocaïne, a-t-on appris de source douanière.

    La dame de nationalité sud-africaine est arrivée à Dakar à bord d’un vol d’une compagnie aérienne étrangère en provenance d’Addis-Abeba, précise le bureau des relations publiques des douanes dans un communiqué rendu public, mardi.

    La même source a indiqué que des ‘’des critères objectifs de ciblage ont été à l’origine de l’interception de la passagère en question’’.

    Elle ajoute que ‘’l’analyse de ses documents de voyage et son comportement au cours de l’interrogatoire ont permis aux agents des Douanes de la CAAT de découvrir le subterfuge, confirmant ainsi les soupçons qui pesaient sur elle’’.

    Après des premiers tests d’urine qui ‘’se sont révélés positifs à la cocaïne’’, la personne a été admise à l’hôpital Principal de Dakar (HPD) pour ‘’les besoins d’expulsion des boulettes sous la surveillance du Service des urgences dudit hôpital requis à cet effet par l’Administration des Douanes’’.

    Un scanner effectué par le médecin de garde ‘’a permis de constater la présence de boulettes dans l’estomac de la mule’’, indique le communiqué, ajoutant que ‘’selon ses déclarations, elle en aurait ingurgité cent (100)’’.

    Entre son admission à l’hôpital, lundi, et ce mardi à 17 heures, ‘’la dame a eu à expulser 92 boulettes testées positives à la cocaïne par le Laboratoire national d’Analyse des Drogues (LINAD) de la Police technique et scientifique’’.

    La mule est toujours en surveillance à l’HPD, indique la douane, soulignant que l’enquête et la procédure suivent leur cours en parfaite synergie d’action avec la Direction de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (DOCRTIS) et en rapport avec le Parquet de Mbour.

    OID/ASG/AKS

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Macky Sall à la cérémonie d’inauguration de la route Kédougou-Salémata

    SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Macky Sall à la cérémonie d’inauguration de la route Kédougou-Salémata

    Darsalam (Salémata), 14 nov (APS) – Le chef de l’Etat est arrivé, mardi, après-midi, à Darsalam, localité située à environ 4 km de la ville de Salémata, pour présider la cérémonie d’inauguration de la route Kédougou-Salémata longue de 77,6 Kms, a constaté l’APS.

    Macky Sall en tournée économique dans la région de Kédougu, depuis lundi, doit présider la cérémonie d’inauguration de la route Kédougou-Salémata et la Bretelle de Nénéfécha.

    Le chef de l’Etat a été accueilli dans une grande ambiance par les populations venues de différentes localités du département de Sélémata.

    Il a eu droit aux prestations culturelles des communautés locales notamment les Bédiks, les Bassaris les Peulh

    ABD/OID

  • SENEGAL-MONDE-DEVELOPPEMENT / Financement : Macky Sall appelle à un assouplissement des règles sur les crédits

    SENEGAL-MONDE-DEVELOPPEMENT / Financement : Macky Sall appelle à un assouplissement des règles sur les crédits

    Dakar, 10 nov (APS) – Le président sénégalais, désigné, vendredi, à Paris, Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P), a appelé à un assouplissement des ‘’règles  de l’OCDE sur les taux du crédit et la durée des délais de grâce et des périodes de remboursement’’.

     »(….) face aux limites de l’aide publique au développement, il me semble nécessaire de travailler à la révision des conditions d’accès au crédit export, en assouplissant les règles de l’OCDE sur les taux du crédit et la durée des délais de grâce et des périodes de remboursement’’, a déclaré Macky Sall qui participe au Forum de Paris sur la paix dont les travaux portent cette année, ‘’sur le suivi du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial de juin 2023’’.

    Le Forum réunit des représentants d’États, d’organisations internationales, d’entreprises, de banques de développement, de fondations, d’ONG et d’autres acteurs du monde entier, selon les organisateurs.

    A propos du suivi des Conclusions du sommet, Macky Sall estime dans son discours transmis à l’APS que si les organisateurs veulent ‘’sortir des sentiers battus’’, il leur ‘’’faudra être à la fois volontaristes et réformateurs pour changer de paradigmes’’.

    Il a souligné que ‘’c’est par volontarisme que le G20 a pu admettre l’Afrique en son sein, et que les pays membres du FMI, lors de leurs dernières Assemblées, ont décidé d’augmenter les ressources du Fonds et d’octroyer au continent un 3e siège au Conseil d’administration’’.

    Pour Macky Sall, ce sont là ‘’deux bonnes raisons de croire que la réforme de l’architecture financière mondiale est possible’’.

    Selon lui, ‘’au fond, il ne s’agit pas de prôner une révolution, mais une évolution de la gouvernance économique et financière mondiale afin qu’elle soit plus inclusive et refléter mieux les réalités de son époque’’.

    Il estime qu’il faut changer ‘’de paradigmes, parce que, ne l’oublions pas, l’objectif du Sommet de Paris était de baliser la voie pour la réforme du système financier international, l’amélioration de la protection de la planète et la mobilisation de ressources en faveur des pays les moins nantis par des financements à faible coût’’.

    Macky Sall a expliqué que ‘’cela permettrait de mobiliser plus de ressources pour le financement des projets de développement et le soutien à l’investissement privé, pour une croissance et une prospérité partagées’’.

    Il a ajouté qu’en outre, ‘’les banques multilatérales de développement devraient davantage simplifier leur procédures d’approbation pour mieux répondre aux besoins, souvent urgents des pays bénéficiaires’’.

    Le chef de l’Etat a également mis l’accent sur la lutte contre l’évasion fiscale.

    ‘’De même, il me semble nécessaire d’accentuer la lutte contre les pratiques fiscales abusives (congés fiscaux abusifs) et illicites (évasion fiscale) qui privent les pays d’importantes ressources internes pour le financement du développement’’, a-t-il soutenu.

           »une vraie injustice »

    Selon lui, ‘’il est heureux que l’OCDE ait donné le ton sur ce sujet en adoptant en octobre 2021 l’Accord historique sur l’impôt minimum mondial de 15%’’.

    Macky Sall a aussi évoqué ‘’la question inévitable de la justice climatique’’.

    Il a rappelé que les pays en développement s’endettaient ‘’pour financer leurs projets sobres en carbone et résilients au changement climatique’’.

    Selon lui, ‘’protéger le climat en aggravant son fardeau de la dette, alors qu’on pollue le moins et qu’on subit le plus les effets du réchauffement climatique est une vraie injustice’’.

    Il a relevé que pendant ce temps, ‘’nous peinons à mobiliser les 100 milliards de dollars par an convenus pour soutenir le financement de l’action climatique des pays en développement’’.

    Macky Sall a rappelé que ‘’nombre de pays africains font des efforts significatifs en matière de transition énergétique et de financement de projets verts’’.

    Il a indiqué qu’à titre d’exemple, ‘’31% de nos capacités électriques installées du Sénégal proviennent de sources d’énergies renouvelables’’.

    Le président de la République a souligné que l’ambition du gouvernement est ‘’de porter ce taux à 40% d’ici 2030 avec le soutien’’ de ses partenaires du partenariat de transition énergétique juste du JETP.

    Le Président Macky Sall, a été désigné, vendredi, à Paris, Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P).

    Le président de la République participe au Forum de Paris sur la paix dont les travaux portent cette année, ‘’sur le suivi du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial de juin 2023’’.

    Le Forum de Paris sur la Paix 2023 réunit des représentants d’États, d’organisations internationales, d’entreprises, de banques de développement, de fondations, d’ONG et d’autres acteurs du monde entier, selon les organisateurs.

     

    Le Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P) a été rendu public lors du Sommet pour un Nouveau Pacte Financier mondial (NPFM) qui s’est tenu à Paris les 22 et 23 juin 2023.

    Il offre ‘’une voie politique fondée sur des principes partagés pour s’assurer que toutes les voix sont entendues afin d’accroître les financements là où les besoins sont les plus importants’’.

    Le Pacte se veut une feuille de route ‘’faisant consensus pour consolider les efforts à entreprendre dans les forums internationaux des mois à venir’’.

    OID/AB

  • SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Macky Sall nommé envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète

    SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Macky Sall nommé envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète

    Dakar, 10 nov (APS) – Le président sénégalais, Macky Sall, a été nommé, vendredi, à Paris, par son homologue français, Emmanuel Macron, envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète, a appris l’APS de la présidence du Sénégal.

    ‘’Je remercie le président Emmanuel Macron pour son invitation au Forum de Paris. Devant les pays et institutions partenaires, j’ai accepté avec plaisir sa proposition d’être l’envoyé spécial du Pacte de Paris pour la planète et les peuples, afin d’aider à la mise en œuvre, avec l’assistance du secrétariat général de l’OCDE, des conclusions du sommet de Paris de juin 2023 pour un nouveau pacte financier mondial’’, a déclaré M. Sall.

    Le président de la République participe au Forum de Paris sur la paix, dont les travaux portent cette année ‘’sur le suivi du sommet pour un nouveau pacte financier mondial de juin 2023’’.

    Le Forum de Paris sur la paix 2023 réunit des représentants d’États, d’organisations internationales, d’entreprises, de banques de développement, de fondations, d’organisations non gouvernementales et d’autres acteurs du monde entier, selon les organisateurs.

    OID/AB