Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : l’alerte de l’administration pénitentiaire sur l’état de santé de Ousmane Sonko

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : l’alerte de l’administration pénitentiaire sur l’état de santé de Ousmane Sonko

    Dakar, 27 oct (APS) – L’alerte de la Direction de l’Administration pénitentiaire sur la dégradation de l’état de santé de l’opposant Ousmane Sonko et les difficultés que vit la filière avicole sont, entre autres, les sujets au menu des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »Gravité de la maladie de Sonko : la preuve par des documents officiels’’, titre Le Témoin, qui souligne qu’une lettre adressée ‘’par le directeur de l’Administration pénitentiaire au ministre de la Justice et un document interne de l’Hôpital Principal révèlent la gravité de l’état de santé du leader de Pastef’ ».

    La lettre ayant fuité décrit la situation médicale d’Ousmane Sonko, dont l’état de santé est déplorable, selon ses avocats. M. Sonko, maire de Ziguinchor (sud) et candidat à l’élection présidentielle de 2024, a repris la grève de la faim. Arrêté depuis le 28 juillet dernier, il est accusé de nombreuses infractions.

    ‘’Lettre au ministre de la Justice sur la santé de Sonko, l’alerte du médecin’’, affiche à sa Une le quotidien Bës Bi.

    ‘’C’est un bulletin de santé qui fait de plus en plus trembler. Le médecin-chef de l’Administration a envoyé une lettre au ministre de la Justice avec des inquiétudes puisque Sonko commence à tenir des +propos délirants et incohérents+, entre autres soucis’’, écrit la publication qui parle de ‘’ diagnostic sans complaisance du médecin-chef’’.

    Le journal relève que dans la foulée, le parquet a décidé d’ouvrir une enquête pour ‘’identifier les auteurs de cette publication et toutes personnes impliquées aux fins d’engager des poursuites judiciaires à leur encontre’’.

    Le Quotidien se fait également écho de ‘’l’alerte de la Direction de l’administration pénitentiaire’’ sur l’état de santé de Ousmane Sonko.

    ‘’L’état de santé du leader de l’ex-parti Pastef ne cesse de se dégrader. La situation est même alarmante et préoccupe les autorités de l’Administration pénitentiaire. Cette fois- ci, c’est le Colonel Abdoulaye Diagne, le tout nouveau Directeur général de l’Administration pénitentiaire, qui sonne l’alerte en adressant une note d’information à la Garde des sceaux, ministre de la Justice, Me Aissata Tall Sall, sur l’état de santé de Ousmane Sonko. Ce dernier a en effet repris sa grève de faim depuis quelques jours, en guise de solidarité avec les détenus +politiques+, qui observaient la diète et qui se plaignaient ainsi de leurs conditions de détention’’, lit-on dans Le Quotidien.

    Selon Vox Populi, ‘’le procureur traque ceux qui ont fuité les données médicales de Sonko’’.

    ‘’Tout est allé vite. Très vite même. Le procureur de la République, Abdoul Karim Diop, n’a pas perdu du temps. Il a tenu à réagir à chaud, suite à la mise sur la place publique hier, d’une lettre du Colonel Abdoulaye Diagne, Directeur général de l’Administration pénitentiaire, adressée au Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, sur la situation médicale de l’opposant Ousmane Sonko, en service de Réanimation à l’Hôpital Principal de Dakar (….)’’, écrit L’Observateur.

    WalfQuotidien se fait l’écho des ‘’souffrances’’ de la filière avicole. ‘’Le secteur de l’aviculture est en souffrance. Il traverse une crise sans précédent. Ses acteurs, réunis autour de l’Interprofession avicole du Sénégal (Ipas) sont montés au créneau pour tirer la sonnette d’alarme. Ils alertent les autorités sur le trafic des carcasses de poulets et autres produits importés de la filière’’, rapporte Walf.

     »C’est une alerte rouge’’, selon L’As. ‘’ Elle émane des acteurs de la filière avicole. Selon les acteurs, l’aviculture sénégalaise qui, depuis plus de 20 ans est devenue une filière émergente, vit probablement ses derniers jours. Car elle est gravement menacée par des facteurs de tous ordres. De prime abord, la filière avicole est fortement touchée par la Covid-19 et les perturbations des marchés internationaux avec la crise en Ukraine. (…). En outre, l’aviculture sénégalaise fait face à des importations frauduleuses de poulets’’, écrit le journal.

    OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-DENOMINATION / Dakar-Plateau : inauguration de l’avenue président Macky Sall, dimanche

    SENEGAL-COLLECTIVITE-DENOMINATION / Dakar-Plateau : inauguration de l’avenue président Macky Sall, dimanche

    Dakar, 26 oct (APS) – La mairie de Dakar-Plateau va procéder, dimanche, à partir de 15h, à la cérémonie d’inauguration de l’Avenue président Macky Sall, a appris l’APS des autorités municipales de cette commune.

    L’évènement se déroulera en présence du parrain, ont indiqué les services du maire Alioune Ndoye dans un communiqué.

    L’avenue Macky Sall ex Faidherbe va de la gare du TER à celle du BRT, précise la même source.

    OID/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Urgences sanitaires: Macky Sall appelle à faire ‘’avancer l’initiative de création de hubs régionaux’’

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Urgences sanitaires: Macky Sall appelle à faire ‘’avancer l’initiative de création de hubs régionaux’’

    Dakar, 26 oct (APS) – Le président sénégalais a appelé, mercredi, les partenaires à faire avancer l’initiative de création de hubs régionaux pour améliorer la riposte aux situations d’urgences sanitaires.

    « (…) nous devons faire avancer l’initiative de création de hubs régionaux pour améliorer la riposte aux situations d’urgences sanitaires, par un acheminement rapide des produits et matériels nécessaires », a déclaré Macky Sall.

    Il s’exprimait lors d’un panel sur l’investissement dans le système de la santé, à Bruxelles, au premier Forum Global Gateway

    Il a indiqué que le financement de cette initiative soutenue par l’OMS est estimé à 145 millions de dollars US (plus de 90 milliards de francs CFA).

    Selon lui, « le Sénégal qui soutient cette initiative a déjà mis à la disposition de l’OMS une assiette foncière pour l’implantation d’un Hub régional dans une zone contiguë à l’aéroport international Blaise Diagne ».

    Le président sénégalais a listé trois défis à relever, dont la disponibilité de ressources humaines qualifiées, pour la production et la commercialisation de vaccins en Afrique.

    ‘’En matière de production et de commercialisation de vaccins, nous avons trois défis majeurs à relever. Un, la disponibilité de ressources humaines qualifiées ; deux, la mise à niveau de la réglementation ; trois, l’accès aux plateformes de vente, à des prix compétitifs’’, a-t-il dit.

    Dans son mot introductif, Macky Sall a rappelé que pour ‘’faire face à l’urgence de la Covid-19’’, le pays est passé ‘’d’un Centre de traitement des épidémies à 52, en un an (2019-2020)’’, a-t-il dit.

     

    Selon lui, le gouvernement a aussi multiplié ‘’la construction d’hôpitaux clefs en mains, le recrutement de personnels de santé et les équipements’’.

    Toutefois, a-t-il relevé, l’investissement public et privé dans le secteur de la santé restait encore ‘’un défi majeur en Afrique’’.

    ‘’Il en est ainsi de la fabrication de vaccins’’, a-t-il indiqué.

    Citant des statistiques, Macky Sall a déclaré que l’Afrique consommait ‘’environ 25% de la production mondiale de vaccins et ne couvre elle-même que 1% de ses besoins’’.

    C’est pour combler ce déficit que Africa CDC, l’agence africaine de lutte contre les épidémies, a lancé le Partenariat pour la production de vaccins en Afrique, avec comme objectif la couverture de 60% des besoins africains en vaccins à l’horizon 2040, a-t-il expliqué.

    Il a ajouté que des pays pionniers travaillaient dans ce sens : Afrique du Sud, Egypte, Ghana, Kenya, Maroc, Nigeria, Rwanda et Sénégal.

    Selon Macky Sall, ‘’c’est à ce titre que l’Institut Pasteur de Dakar, qui fabrique le vaccin contre la fièvre jaune depuis plusieurs décennies, est en train de finaliser la construction d’un vaccinopole’’.

    Cette infrastructure va comprendre une unité de fabrique de vaccins à ARN messager ; un centre de recherche et développement.

    Il y a également un centre des métiers du vaccin dédié à la formation de ressources humaines du Sénégal et d’autres pays africains.

    Ce projet a nécessité un investissement de près de 300 millions de dollars (plus de 186 milliards de francs CFA), a rappelé le chef de l’Etat.

    OID/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les inquiétudes de la société civile sur la conduite du processus électoral et d’autres sujets à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les inquiétudes de la société civile sur la conduite du processus électoral et d’autres sujets à la Une

    Dakar, 26 oct (APS) – Les quotidiens reçus jeudi à l’APS s’intéressent aux inquiétudes de la société civile sur la conduite du processus électoral, aux nouvelles interdictions à Touba décidées par le Khalife général des mourides et à la participation du chef de l’Etat au premier Forum Global Gateway.

    En politique, Sud Quotidien souligne que ‘’la société civile sonne l’alerte’’ sur la conduite du processus électoral par le ministère de l’Intérieur.

    Le Témoin note que, dans une déclaration, 21 organisations de la société civile ‘’dénoncent la violation des droits de Ousmane Sonko et les tracasseries subies par l’opposition’’.

    Selon L’As, ‘’la Synergie des organisations des sociétés civiles pour la paix (SOS/PAIX) a sorti hier une déclaration sur la situation politique au Sénégal. Elle s’est particulièrement offusquée du refus de la Direction générale des élections DGE de délivrer des fiches de parrainage au leader des Patriotes et candidat à la présidentielle de 2024, Ousmane Sonko ainsi que de l’interdiction systématique des manifestations de l’opposition en vue de collecter des parrainages. Elle n’a pas manqué de faire des recommandations pour un processus électoral apaisé et une élection libre, crédible et transparente’’.

    ‘’21 organisations de la société civile dressent un tableau de la conduite du processus électoral’’, signale Vox Populi.

    En politique toujours, EnQuête relève que le Parti démocratique sénégalais (PDS) ‘’balise le terrain’’ pour le retour de son candidat à la présidentielle, Karim Wade, installé au Qatar, depuis 2015.

    ‘’Depuis Doha, Karim pilote l’opération +Gnibi si+ et démarche les dissidents. Il est annoncé à Dakar pour le congrès qui devrait l’investir comme candidat. Sada Ndiaye et Kalidou Diallo ont annoncé, hier, leur retour dans le parti’’, écrit le journal.

    ‘’Sada Ndiaye et Kalidou Diallo’’, deux anciens du PDS, ‘’rejoignent Karim Wade’’, affiche à la Une L’As, qui écrit : ‘’ L’opération +gnibissi+ qui consiste à faire revenir dans les rangs du Parti démocratique sénégalais (PDS) tous les anciens responsables du parti prend forme. Après Mayoro Faye, les anciens ministres Sada Ndiaye et Kalidou Diallo ont rejoint le Pape du Sopi et son fils Karim’’.

    Le quotidien Bës Bi met en exergue la décision du Khalife général des mourides d’interdire la politique et le football à Touba et parle de ‘’ nouvelle fatwa’’.

     »Le 10 juin dernier, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké recevait une délégation des Baye Fall. Ce jour, le patriarche de Darou Minam, après les événements malheureux que la cité religieuse avait connus des jours auparavant, leur confiait la mission de sécuriser davantage la ville. Le khalife général des mourides prenait aussi la décision d’interdire, à Touba, toute activité ou manifestation politique’’, rappelle le journal.

    La publication ajoute : ‘’Après une évaluation des missions confiées aux Baye Fall, Serigne Mountakha a demandé aux forces de défense et de sécurité d’assister ces derniers. La politique et le football sont désormais formellement interdits dans la cité religieuse. De même, il avait décidé que le vote ne se fera plus à Touba, mais à Mbacké’’.

    Selon L’Observateur, ‘’Serigne Mountakha corse les interdictions’’.

     »Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a encore fait confiance aux Baye-Fall pour veiller sur la sacralité de la cité religieuse de Touba. Après les échauffourées de la semaine dernières avec la famille de Diéry Sougou Wadane, le Khalife a rencontré les Baye-Fall pour redéfinir les interdits. Le football et les manifestations politiques y sont ajoutés’’, rapporte L’Obs.

    Le Soleil s’intéresse à la participation du président de la République, à Bruxelles, au premier Forum Global Gateway. Selon le journal, ‘’Macky Sall préconise d’engager un dialogue ouvert mais honnête sur les priorités et les modalités de financement des infrastructures en Afrique’’.

    OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-EUROPE-COOPERATION  / Infrastructures :  Macky Sall déplore les taux d’intérêt élevés et les délais de remboursement très courts

    SENEGAL-AFRIQUE-EUROPE-COOPERATION / Infrastructures :  Macky Sall déplore les taux d’intérêt élevés et les délais de remboursement très courts

    Dakar, 25 oct (APS) – L’Afrique progresse en matière de construction d’infrastructures, mais elle reste confrontée à des taux d’intérêt élevés et à des délais de remboursement généralement très courts, a signalé le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, mercredi, à Bruxelles.

    ‘’La construction d’infrastructures en Afrique progresse, mais le continent reste encore sous-financé en volume et mal financé à cause de taux d’intérêt élevés et de délais de remboursement généralement très courts’’, a relevé M. Sall à l’ouverture du premier forum Global Gateway.

    Lancée en 2021, la stratégie Global Gateway est une initiative de la Commission de l’Union européenne dont le but est de contribuer au développement des pays partenaires émergents et en développement de l’Europe, dans les domaines du numérique, de l’énergie et de l’environnement notamment.

    C’est une politique basée sur la mobilisation du secteur privé.

    Le financement des infrastructures en Afrique s’élevait à 81 milliards de dollars US en 2020, contre 100 milliards en 2018, soit une baisse de 19 milliards causée en partie par la pandémie de Covid-19, rapporte le service de la communication de la présidence sénégalaise en citant Macky Sall.

    Le président de la République dit tenir ces données du dernier rapport annuel du Consortium pour les infrastructures en Afrique, publié en décembre 2022.

    S’exprimant en présence de la présidente de la Commission de l’Union européenne et du président de la Commission de l’Union africaine, il a rappelé que le Consortium pour les infrastructures en Afrique, créé en 2005 à l’occasion d’un sommet du G8 à Gleneagles (Royaume-Uni), rassemble autour de la Banque africaine de développement des partenaires bilatéraux et des banques de développement.

    Un ‘’dialogue honnête’’

    ‘’Il est vrai que l’impact de la pandémie a freiné l’investissement dans les infrastructures, à cause du ralentissement de l’activité économique et de la réorientation des dépenses publiques vers des urgences sanitaires et sociales’’, a fait remarquer le président sénégalais.

    ‘’Même sans ces difficultés conjoncturelles, l’Afrique a toujours payé cher ses projets à cause de taux d’intérêt abusifs’’, a-t-il déploré.

    Macky Sall a toutefois reconnu les efforts fournis par les partenaires bilatéraux et multilatéraux dans le financement des infrastructures en Afrique.

    ‘’La problématique du financement restera entière tant que perdurent les règles et pratiques qui entravent l’accès de nos pays à des ressources conséquentes et à des conditions soutenables’’, a-t-il soutenu.

    M. Sall a fait allusion aux ‘’notations abusives des agences d’évaluation et à la perception du risque d’investissement en Afrique, qui est toujours plus élevée que le risque réel’’.

    Le président sénégalais dit avoir rappelé cette problématique à l’Organisation de coopération et de développement économiques, au G7, au G20 et aux Nations unies, tout au long de l’exercice de ses fonctions de président en exercice de l’Union africaine en 2022.

    ‘’Des progrès significatifs ont déjà été enregistrés’’ 

    Pour Macky Sall, il est important d’‘’engager un dialogue honnête pour lever cet obstacle qui continue de freiner nos efforts de financement des infrastructures’’.

    ‘’Nous devons aussi relever les défis de la planification et de l’ingénierie technique et financière pour améliorer les études de faisabilité des projets en créant une synergie entre les partenaires techniques et financiers et le Fonds de préparation des projets d’infrastructures du NEPAD’’, a-t-il plaidé.

    M. Sall s’est réjoui, par ailleurs, des partenariats en cours entre des laboratoires européens et africains, dans les domaines de la biotechnologie et de la production de vaccins. Il estime que ‘’des progrès significatifs ont déjà été enregistrés à ce titre’’, ce qui ouvre ‘’la voie à d’autres perspectives prometteuses’’.

    Le dirigeant sénégalais a invité les partenaires financiers européens de l’Afrique à ‘’soutenir par des financements adéquats ces partenariats novateurs, dans des technologies de pointe’’.

    Selon lui, le Global Gateway ‘’peut faire la différence en sortant des sentiers battus et en changeant d’échelle et de paradigmes dans l’approche de la coopération’’.

    L’initiative Global Gateway a été lancée en décembre 2021 dans le but de ‘’développer les infrastructures numériques, énergétiques et de transports intelligents, de renforcer les systèmes de santé et d’éducation’’, explique la présidence sénégalaise.

    Elle précise que l’Union européenne prévoit d’investir ‘’150 milliards d’euros en Afrique’’, grâce au Global Gateway.

    OID/ESF/MTN

  • AFRIQUE-UE-COOPERATION / A Bruxelles, Macky Sall insiste sur “l’infrastructure, principal fil conducteur du développement’’

    AFRIQUE-UE-COOPERATION / A Bruxelles, Macky Sall insiste sur “l’infrastructure, principal fil conducteur du développement’’

    Dakar, 25 oct (APS) – Le président Macky Sall a souligné, mercredi à Bruxelles, l’importance des infrastructures qui constituent le principal fil conducteur dans le processus de développement des Etats.

    ‘’L’infrastructure, matérielle ou immatérielle, est le principal fil conducteur qui relie tous les autres secteurs qui concourent au processus de développement’’, a dit Macky Sall à l’ouverture du premier Forum Global Gateway,

    Lancée en 2021, la stratégie Global Gateway est une initiative de la Commission européenne devant contribuer au développement des pays partenaires émergents et en développement de l’Union européenne (UE), notamment dans les domaines du numérique, de l’énergie et de l’environnement, en s’appuyant sur la mobilisation du secteur privé.

    A Bruxelles, en présence de la présidente de la Commission européenne, du président de l’Union africaine, le chef de l’Etat sénégalais a réitéré ‘’l’attachement du Sénégal au partenariat de longue date, fécond et confiant qui nous lie à l’Union européenne’’.

    Il a souligné que l’initiative Global Gateway qui couvre des domaines aussi variés que les infrastructures numériques, énergétiques et de transport, ainsi que les systèmes de santé et d’éducation, s’inscrivait dans cette dynamique.

    Ces infrastructures constituent, selon lui, ‘’des priorités de premier ordre pour les pays en développement, africains en particulier’’.

    “Une route, une autoroute, un port, un aéroport, un pont, une piste de désenclavement, une centrale électrique : chaque réalisation, quelle qu’en soit la taille, accélère ce processus en améliorant les conditions de vie des populations’’, a-t-il dit.

    Dans son intervention, il s’est réjoui du fait que ‘’plusieurs projets et programmes du Sénégal dans ces domaines bénéficient du soutien de l’UE à hauteur de 193 millions d’euros’’.

    Macky Sall a cité à titre d’exemple ‘’l’acquisition de matériels roulants et autres équipements pour le projet en cours de finalisation de la ligne de Bus Rapid Transit (BRT) reliant Dakar et sa banlieue’’.

    Le chef de l’Etat a signalé qu’à l’échelle du continent africain, le déficit en infrastructures restait ‘’encore élevé’’.

    Il a relevé que ‘’malgré la disponibilité d’abondantes sources d’énergie qui aident à éclairer le monde, plus de 600 millions d’africains n’ont pas encore accès à l’électricité’’.

    Le président de la République a ajouté que dans nombre de pays du continent, les conditions de transport restaient ‘’encore problématiques’’.

    Concernant le transport aérien, il a signalé que le voyageur est ‘’parfois obligé de sortir du continent pour aller d’un pays africain à un autre’’.

    Au sujet des infrastructures numériques, Macky Sall a indiqué que ‘’malgré les progrès enregistrés, le taux de connexion en Afrique reste encore faible : 36 % contre une moyenne mondiale de 62,5 %’’.

    Macky Sall a rappelé que pour remédier au ‘’du déficit du continent en matière d’infrastructures’’ l’Union africaine, le NEPAD et la Banque africaine de développement (BAD) avaient lancé en juillet 2010 le Programme de développement des Infrastructures en Afrique (PIDA).

    L’objectif est de ‘’stimuler la réalisation de projets transfrontaliers dans les secteurs des transports, de l’énergie, de l’eau et du numérique, entre autres’’.

    Il a ajouté que quatre ans plus tard, en juin 2014, les dirigeants du continent avaient tenu à Dakar le premier sommet sur le financement du PIDA, et lancé un Plan d’action prioritaire de 16 projets.

    Dans la même dynamique, Africa 50 a été créée en tant que mécanisme de soutien aux investissements dans les infrastructures, a rappelé Macky Sall.

    Selon le chef de l’Etat sénégalais, ‘’malgré les obstacles liés à l’accès au crédit, l’Afrique est en chantier’’.

    Il a rappelé qu’un prêt de la BAD, le Sénégal et la Gambie se sont associés pour réaliser le pont de la Sénégambie sur le fleuve Gambie, opérationnel depuis 2019.

    De même, en 2021, a-t-il souligné, le Sénégal et la Mauritanie ont lancé le chantier du pont de Rosso, sur le fleuve Sénégal, avec le concours de l’Union européenne et des prêts de la BAD, et de la Banque européenne d’investissement.

    Selon lui, ‘’ce pont est un chaînon stratégique du corridor transfrontalier Tanger-Casablanca-Nouakchott-Dakar-Abidjan-Lagos’’.

    Le chef de l’Etat a souligné que les mêmes efforts de construction d’infrastructures d’interconnexion par des financements publics sont en cours ailleurs sur le continent.

    Macky Sall a salué ‘’le rôle essentiel du secteur privé’’, dont ‘’le mérite est de montrer que l’investissement dans les infrastructures en Afrique peut bien être rentable’’.

    Il a cité le projet de Port en eaux profondes adossé à une zone économique spéciale, que le Sénégal est en train de construire à 50 km de Dakar, en partenariat avec Dubai Ports World.

    De 837 millions de dollars pour la première phase, ce projet mobilisera un financement de plus d’un milliard de dollars dans sa deuxième phase, a dit Macky Sall, soulignant que ‘’c’est le plus grand investissement privé de l’histoire de notre pays’’’.

    OID/MTN

  • SENEGAL-GAMBIE-ECONOMIE-COOPERATION / Dakar abrite le 1er Forum économique, commercial et d’investissement Sénégalo-Gambien, à partir de jeudi

    SENEGAL-GAMBIE-ECONOMIE-COOPERATION / Dakar abrite le 1er Forum économique, commercial et d’investissement Sénégalo-Gambien, à partir de jeudi

    Dakar, 25 oct (APS) – Le premier Forum économique, commercial et d’investissement Sénégalo-Gambien se tient, jeudi et vendredi, au Radisson Blu, à Dakar, annonce un communiqué transmis à l’APS, mercredi.

    La cérémonie d’ouverture est prévue à 9 h sous la co-présidence du Premier ministre du Sénégal et du vice-président de Gambie,  ajoute le communiqué.

    Ce Forum est une initiative du Haut-Commissariat de la Gambie à Dakar, au Sénégal, précise la même source, soulignant que l’évènement est conjointement organisé par l’Agence nationale pour l’investissement et les grands travaux (APIX) et la GIEPA (The Gambia Investment & Export Promotion Agency).

    Selon les organisateurs, la rencontre vise à ‘’promouvoir les deux pays en mettant en valeur leur culture, le commerce et l’investissement’’.

    L’objectif est également de ‘’promouvoir les relations interpersonnelles entre les deux pays en renforçant les liens bilatéraux de longue date entre la Gambie et le Sénégal’’.

    L’événement sera marqué par la tenue d’un Forum économique, commercial et d’investissement et d’une foire d’exposition entre la Gambie et le Sénégal.

    Ces deux activités visent à ‘’renforcer la coopération économique et commerciale entre la Gambie et le Sénégal’’, selon les organisateurs, espérant qu’elles permettront de ‘’présenter les deux pays comme une destination idéale pour le commerce et l’investissement aux entreprises sénégalaises et gambiennes’’.

    OID/AB

  • SENEGAL-UNIVERSITE-PERSPECTIVE / Université numérique Cheikh Hamidou Kane : un nouveau plan stratégique en gestation (recteur)

    SENEGAL-UNIVERSITE-PERSPECTIVE / Université numérique Cheikh Hamidou Kane : un nouveau plan stratégique en gestation (recteur)

    Dakar, 25 oct (APS) – L’Université numérique Cheikh Hamidou Kane (Ex-Université virtuelle du Sénégal, UVS) travaille sur un nouveau plan stratégique couvrant la période 2024-2028, a annoncé à l’APS son recteur, Pr Moussa Lo.

    M. Lô qui était l’invité de la rédaction de l’Agence de presse sénégalaise (APS) est revenu sur le changement de dénomination de l’ex-UVS et les perspectives en matière de renforcement de la gouvernance et de formation.

    Pr Moussa Lo a abordé l’historique de l’enseignement à distance au Sénégal, la place de l’Université numérique sur la carte universitaire, les pistes de solutions pour régler le problème des ordinateurs des étudiants, la question des ressources financières, le processus de construction des Espaces numériques ouverts (ENO) à l’échelle du territoire national, la nécessité de nouer des partenariats, etc.

    L’APS reviendra largement sur ces différents aspects à travers ses différents supports.

    OID/ASB

  • SENEGAL-ROYAUME-UNI-COOPÉRATION / Ismaila Madior Fall à Londres dans le cadre du dialogue politique de haut niveau entre le Royaume-Uni et le Sénégal

    SENEGAL-ROYAUME-UNI-COOPÉRATION / Ismaila Madior Fall à Londres dans le cadre du dialogue politique de haut niveau entre le Royaume-Uni et le Sénégal

    Dakar, 25 oct (APS) – Le ministre britannique pour l’Afrique et le Développement, Andrew Mitchell, et  Ismaïla Madior Fall, Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur ont présidé, à Londres, la première session du Dialogue politique de haut niveau entre le Royaume Uni et le Sénégal, a appris l’APS.

     »Le 23 octobre 2023, à Londres, le Royaume-Uni et le Sénégal ont tenu la première session du Dialogue politique de haut niveau entre les deux pays qui est une plateforme bilatérale de discussion politique globale entre deux pays amis’’, indique un communiqué reçu du ministère des Affaires étrangères

    Cette session inaugurale  était coprésidé par Andrew Mitchell, le ministre britannique pour l’Afrique et le Développement, et Ismaïla Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.

    Ce déplacement est le premier de M. Fall depuis sa nomination à la tête du département des Affaires étrangères.

    A Londres, ‘’les deux ministres se sont félicités de l’excellence des relations bilatérales, mutuellement bénéfiques, et du partenariat productif entre le Sénégal et le Royaume-Uni’’.

    Andrew Mitchell et  Ismaïla Madior Fall ont souligné ‘’leur détermination à approfondir ce partenariat afin de promouvoir la paix et la prospérité dans les deux pays et de faire face ensemble aux grands défis auxquels le monde est confronté’’.

    Les deux officiels ‘’se sont félicités de la signature le 23 octobre 2023, à Londres, du Protocole d’Accord sur le programme de partenariat avec les pays océaniques et ont rappelé dans le même esprit le premier protocole d’accord de partenariat économique entre le Royaume-Uni et le Sénégal, signé en janvier 2023’’.

    Le communiqué rapporte qu’ils sont convenus que ‘’les dialogues politiques entre le Royaume-Uni et le Sénégal auront lieu chaque année et serviront de mécanisme pour identifier et faire progresser les objectifs communs, notamment en matière de politique étrangère, économique, climatique, environnementale, de défense et de sécurité’’.

    A Londres, les délégations britanniques et sénégalaises ‘’ont également eu des échanges profonds » sur  »la politique étrangère ; la défense et sécurité ; l’économie et le commerce ; la réforme de la gouvernance et du système internationaux ; l’énergie, le climat et l’environnement ; la Coopération au développement’’.

    OID

     

     

  • SENEGAL-SOCIETE / Un colloque planche sur  »religions et communication entre transmission, socialisation et interactions’’

    SENEGAL-SOCIETE / Un colloque planche sur  »religions et communication entre transmission, socialisation et interactions’’

    Dakar, 25 oct (APS) – Le Colloque interreligieux annuel de la Fondation Konrad Adenauer planche sur ‘’les interconnections entre religion et communication en termes de transmission, de socialisation et d’interactions’’.

    Cette rencontre de deux jours, ouverte mardi à Dakar, à la Maison de la presse, est organisée en partenariat avec l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’Ambassade d’Israël, l’Association sénégalaise de coopération décentralisée (ASECOD) et Timbuktu Institute.

    La 15e édition de ce colloque interreligieux est ‘’Religion et communication entre socialisation, interaction et transmission’’. L’objectif est d’étudier ‘’les interconnections entre religion et communication en termes de transmission, de socialisation et d’interactions’’.

    Durant deux jours, les réflexions porteront sur ‘’une meilleure compréhension des bonnes et mauvaises pratiques des moyens de transmission de la religion face aux mutations technologiques ; une meilleure connaissance des imbrications entre religion et numérique ; et enfin une prise de conscience de l’importance du dialogue des religions au regard de la montée de l’extrémisme dans les médias’’.

    La religion s’inscrit ‘’dans le contexte de vision et valeur, d’ancrage, de soutien, de symboles, de codes donnant des cadres de conduite et de comportement dans un sens humanitaire et solidaire, aussi dans un sens moral et de médiation’’, a expliqué Caroline Hauptmann, Représentante Résidente de la FKA.

    Quant à la communication, elle s’inscrit ‘’dans le contexte de relations humaines entre information, transmission avec tous ses aspects émotionnels et de conflictualité, d’interprétation et de perception et tout cela incorporé dans de différents environnements, qui peuvent être complexes, fragiles et très exposés’’, a-t-elle ajouté.

    Selon Mme Hauptmann, ‘’le dialogue interreligieux par ce Colloque, peut contribuer à créer cet espace d’échange ».

     »C’est un format transversal qui s‘adresse aux représentants et fidèles de toutes les religions et qui traite des sujets importants dans la perspective de faire dialoguer les membres de différentes religions autour d‘un thème et de faire émerger des synergies qui aideront à résoudre certains défis de notre monde actuel’’, a t-elle dit.

    Le colloque réunit 150 hauts représentants de gouvernements et d’institutions publiques, diplomates, élus nationaux et locaux, représentants de la société civile, femmes, jeunes, étudiants, représentants des communautés, chefs traditionnels et religieux, chercheurs et représentants d’organisations régionales et internationales.

    La rencontre prend fin ce mercredi.

    NAN/OID