Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  • SENEGAL-URBANISME-ENVIRONNEMENT / Désencombrent de Dakar Plateau : ‘’plusieurs dizaines de voitures mises en fourrière’’ (sous-préfet)

    SENEGAL-URBANISME-ENVIRONNEMENT / Désencombrent de Dakar Plateau : ‘’plusieurs dizaines de voitures mises en fourrière’’ (sous-préfet)

    Dakar, 12 oct (APS) –  Les opérations de désencombrement entamées depuis mercredi au centre-ville de Dakar ont permis de mettre en fourrière plusieurs dizaines de voitures stationnées sur la voie publique, a indiqué jeudi à l’APS, Djiby Diallo, le sous-préfet de Dakar Plateau.

    ‘’C’est très satisfaisant de constater que l’opération que nous avons entamée depuis hier a permis d’amender et de mettre en fourrière plusieurs dizaines de voitures stationnées sur la place publique et de dégager des objets encombrants’’, s’est réjoui Djiby Diallo.

     »C’est une opération qui demande beaucoup de moyens matériels et humains. Ce qui peut parfois même impacter sur la circulation des automobiles’’, a-t-il indiqué.

    Il a déclaré que l’opération allait continuer ‘’suivant le plan d’actions mis en place’’ par le gouverneur de la région de Dakar ‘’jusqu’à l’atteinte des objectifs’’.

    ‘’L’opération que nous avons menée aujourd’hui fait suite au plan d’actions que nous avons lancé avant-hier et que nous continuons de mener au niveau de l’Avenue William Ponty, du Boulevard de la République et de l’Avenue Peytavin et se poursuivra dans les autres artères de la capitale notamment, l’Avenue Blaise Diagne, Lamine Guèye, Faidherbe, les Allées Papa Guèye Fall’’, a souligné l’administrateur civil.

    Cela, a-t-il fait savoir encore, ‘’permettra une meilleure mobilité et le renforcement de la sécurité de toute la capitale’’.

    Il a annoncé qu’un ‘’plan de suivi a été mis en place de concert avec la police qui est chargée de veiller sur les lieux qui ont été déjà déguerpis’’.

    L’arrondissement de Dakar Plateau est la ‘’vitrine de Dakar’’, car ‘’toutes les institutions, des services publics et privés, des établissements de santé et une douzaine de marchés’’ s’y trouvent, avait souligné Djiby Diallo.

    ‘’Des véhicules occupent la rue durant toute la journée, d’autres véhicules sont en stationnement et les propriétaires sont introuvables. Certains services laissent leurs véhicules sur la voie publique, durant toute la journée’’, avait poursuivi M. Diallo, estimant que tout cela contribue à l’encombrement de Dakar.

    Les voitures stationnées sur la voie publique seront mises en fourrière, avait prévenu le sous-préfet.

    Les autorités administratives ont décidé de mener cette opération à la suite d’une rencontre des services concernés de l’État, dont la mairie de Dakar et la commune d’arrondissement du Plateau.

    DOB/OID/ASB

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-PROFIL   / Doudou Ka à l’Economie, au-delà du profil de l’emploi, la récompense d’un compagnon de la première heure

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-PROFIL   / Doudou Ka à l’Economie, au-delà du profil de l’emploi, la récompense d’un compagnon de la première heure

    Dakar, 12 oct (APS) –  Doudou Ka est le tout nouveau ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération chargé de ‘’préparer et d’appliquer la politique arrêtée par le chef de l’Etat en matière économique et financière, de planification du développement’’, un portefeuille majeure, qui récompense sans doute la fidélité d’un engagement auprès de Macky Sall dès les premières heures, mais correspond aussi au profil de l’homme, ingénieur financier, diplômé de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées de Paris.

    M. Ka était précédemment ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, après avoir occupé les postes de Directeur général de l’AIBD SA et du FONGIP (Fonds de garantie des investissements prioritaires) depuis l’accession de Macky Sall à la magistrature suprême en 2012.

    Dans l’architecture gouvernementale, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération est chargé ‘’de préparer et d’appliquer la politique arrêtée par le chef de l’Etat en matière économique et financière, de planification du développement, de population, de statistiques et de coopération’’.

    Concernant la planification, il ‘’élabore des réflexions prospectives et des visions à long terme ; prépare les documents de planification, en dirige les études préparatoires et s’assure de sa cohérence avec les plans territoriaux ; coordonne l’élaboration des politiques sectorielles en relation avec les ministères techniques ; veille au suivi de l’exécution du Plan et des politiques sectorielles ;’’, etc.

    Dans le domaine de la coopération internationale, il est chargé de ‘’rechercher les ressources extérieures pour le financement des programmes de développement, en rapport avec le ministère en charge des Finances, le ministère en charge des Affaires étrangères et les ministères sectoriels concernés’’.

    Il ‘’suit l’exécution des conventions et accords de financement relatifs aux projets et programmes ; prépare et conduit, en collaboration avec les structures concernées les programmes de promotion des investissements privés ; promeut en concertation avec les structures concernées le développement du secteur privé et des investissements productifs générateurs d’emplois’’, etc.

    Doudou Ka, 49 ans, est un ingénieur financier, diplômé de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées de Paris, après des études à Ziguinchor, au Collège Sacré Cœur de Dakar, au lycée Parisien Turgot, au lycée Janson-de-Sailly pour les classes préparatoires aux écoles d’ingénieur, selon la note biographique reçue de ses services.

    Il est titulaire d’un DEUG en Sciences obtenu en 1999 à l’université Paris VI (Pierre et Marie Curie) avant d’intégrer l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées de Paris d’où il sort en 2001 avec le titre d’ingénieur civil des ponts et chaussées.

    Doudou Ka a travaillé au Cabinet Deloitte & Touch en tant que consultant et à la Société nationale de télécommunications du Sénégal (Sonatel) comme ingénieur financier en 2001.

    Il sera nommé à la fin de 2002, conseiller technique du Directeur général de l’Agence de promotion des investissements et grands travaux (APIX) chargé des projets de l’autoroute à péage Dakar-Thiès, du nouvel aéroport international Blaise Diagne, du chemin de fer Dakar-Bamako et d’une nouvelle capitale administrative.

    M.Ka a travaillé à partir de 2004 à la Banque d’affaires marocaine Capital où il dirige le Pôle Énergie, Transport et Infrastructures. Il a en chargé le redémarrage de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor et la structuration du financement du nouvel aéroport international de Diass.

    En 2006, il est nommé Directeur administratif et financier et du système d’information de la nouvelle société sénégalo-marocaine chargée de l’exploitation de la ligne maritime Dakar-Ziguinchor.

    En 2011, il intègre l’équipe de campagne du candidat Macky Sall et deviendra en avril 2012, après sa victoire, Conseiller spécial chargé de la coordination du Pôle des Grands Projets de l’État auprès du tout nouveau président de la République.

    Doudou Ka devient, en 2013, le tout-premier Directeur du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) dédié aux PME et PMI, aux groupements de femmes et de jeunes et à tout porteur de projet.

    En novembre 2020, il est nommé Directeur général de la Société anonyme Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et en septembre 2022, il devient ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires.

    OID/ASB

     

  •  SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : la mission de la nouvelle équipe gouvernementale

     SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : la mission de la nouvelle équipe gouvernementale

    Dakar, 12 oct (APS) – Les quotidiens reçus jeudi à l’APS décryptent la mission de la nouvelle équipe gouvernementale constituée mercredi sous la direction du Premier ministre Amadou Ba

    Le secrétaire général de la présidence de la République a donné lecture du décret portant nomination du nouveau gouvernement, conduit par le Premier ministre Amadou Bâ et composé de 39 membres contre 38 dans le précédent cabinet. L’équipe compte un ministre délégué de plus que dans le précédent (cinq contre quatre), sept femmes contre huit dans le dernier attelage.

    ‘’Des changements mineurs !’’, s’exclame à la Une L’As, soulignant que ‘’le dernier gouvernement sous Macky Sall n’aura pas consacré une grande rupture dans sa composition. En réalité, +Amadou II+ est constitué pratiquement des membres du gouvernement sortant. Ils ont pour la plupart conservé leur portefeuille ministériel même si une dizaine d’entre eux ont été muté d’un poste à un autre’’.

    ‘’Macky Sall opte pour la continuité’’, selon Sud Quotidien qui écrit : ‘’Après six jours de suspens, le président de la République a finalement rendu publique hier, mercredi 11 octobre 2023, la liste de la nouvelle équipe gouvernementale. Forte de 39 membres, cette nouvelle équipe, essentiellement dominée par des politiques, est marquée par 4 départs et 6 nouveaux arrivants et de véritables jeux de chaises musicales touchant presque la totalité des ministères de souveraineté. Le Premier ministre Amadou Ba parle +de gouvernement de missions et de combats+’’.

    Selon WalfQuotidien, ‘’Macky Sall déplace ses pions’’. ‘’Attendu depuis six jours, Amadou Bâ II a été formé hier. Il s’agit plutôt d’un réaménagement ministériel avec les ministères clés qui ont changé de main. Mais l’essentiel des ministres du gouvernement restent en poste’’’, souligne Walf.

    L’Info estime que ‘’Macky Sall fait du neuf avec du vieux’’. ‘’La nouvelle équipe gouvernementale du Sénégal enregistre bien de nouvelles arrivées qui viennent ainsi rejoindre d’inamovibles ministres qui ont fini par marquer leur territoire, et d’autres qui se sont tout simplement échangé de chaises’’, constate la publication.

    Le Quotidien voit dans ce remaniement la constitution de ‘’l’équipe pour 2024’’, allusion à la présidentielle de février prochain. ‘’Macky Sall a décidé de finir son mandat avec les mêmes hommes, sous la conduite du candidat Amadou Ba. Pour le Premier ministre, ces 39 ministres doivent aussi l’aider à gagner la Présidentielle du 25 février 2024’’, écrit le journal.

    ‘’Ce gouvernement mis en place hier, à quatre mois d’une élection Présidentielle à laquelle le Premier ministre est candidat, n’est que +la photographie d’une équipe de campagne+. C’est ce que pensent des analystes politiques qui évaluent les atouts de cette taskforce et son apport en perspectives à la Présidentielle de février 2024’’, souligne L’Observateur.

    Selon Source A, ‘’39 ministres sont envoyés au front pour les six prochains mois, avant la passation de Macky Sall et le prochain président du Sénégal. La nouvelle équipe d’Amadou Ba (…) se veut un gouvernement de missions et de combat, dont le souci majeur, pour l’avenir de la Mouvance présidentielle, est la conservation du pouvoir’’.

    Pour le quotidien Bës Bi, ‘’Macky Sall compose le 39 pour la Présidentielle’’. ‘’Macky Sall lâche une équipe de 39 ministres pour finir son mandat. L’équipe de Amadou Ba a connu un jeu de chaises musicales entre les départements de souveraineté et quelques entrées. Ce sera +espérance de vie+ de 6 mois’’, écrit la publication.

    OID

  • SENEGAL-PECHE / Un important lot de matériel ostréicole et d’échantillonnage remis à l’ANA

    SENEGAL-PECHE / Un important lot de matériel ostréicole et d’échantillonnage remis à l’ANA

    Dakar, 11 oct (APS) – Le coordonnateur sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Gouantoueu Robert Guei, a remis mardi, à Dakar, un « important lot d’équipements ostréicoles » à l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), a constaté l’APS.

    ‘’C’est une cérémonie de remise de matériel ostréicole et d’échantillonnage à l’Agence nationale de l’aquaculture, un partenaire privilégié au sein du ministère des Pêches et de l’Economie maritime », a indiqué le coordinateur sous régional de l’Afrique de l’Ouest.

     »L’équipement est composé de matériel de captage, un matériel intermédiaire dans lequel les huîtres seront stockées dans la phase prés grossissement, des équipements de protection pour les acteurs composés de bottes et gants, des équipements de mesure, de transport et de conservation des huîtres’’, a détaillé la directrice générale de l’Agence nationale de l’aquaculture, Dr Téning Sène.

    Selon elle, ces équipements vont permettre de réaliser ‘’un projet de test sur 50 sites sur le captage, le grossissement et le contrôle de qualité des huîtres’’.

     »Le Sénégal, a-t-elle souligné, a un énorme potentiel de mangroves de trois mille hectares avec beaucoup de gisements et les huîtres exploitées aujourd’hui par les femmes en grande partie peuvent être valorisées pour apporter plus de ressources, plus de valeurs et moyens d’existence’’.

    C’est dans ce cadre, poursuit encore Mme Sène, que  »l’Etat, avec l’accompagnement de la Fao, est en train de travailler à structurer cette filière mais également à en faire une chaîne de valeur bien structurée avec toute la qualité requise afin que les femmes puissent gagner plus de revenus avec ce secteur d’activités’’.

    Cette remise de matériels s’inscrit dans le cadre du document de programmation par pays (CPP), qui oriente et définit l’intervention de la FAO au Sénégal sur la période de 20192023, a rappelé le représentant de l’agence onusienne.

    Selon M. Robert Guei,  »c’est un acte concret de l’accompagnement de la FAO à travers les projets, FISH4ACP et le projet STDF’’.

    Le programme FISH4ACP  »Développement durable des chaînes de valeur de la pêche et de l’aquaculture dans les pays ACP » vise à valoriser le potentiel de la pêche et de l’aquaculture par le développement de chaînes de valeur, a souligné Gouantoueu Robert Guei.

    Le projet STDF  ‘’le Renforcement de la filière coquillage au Sénégal à travers la mise aux normes sanitaires et phytosanitaires » a pour objectif d’améliorer l’exploitation des coquillages en les rendant plus salubres et sains pour la consommation humaine afin de permettre ainsi leur exportation vers les marchés porteurs par la mise aux normes sanitaires et phytosanitaires, a-t-il ajouté.

    Il dit ‘’réaffirmer la volonté de la FAO et de ses partenaires financiers à accompagner le gouvernement sénégalais pour développer le potentiel de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche afin de favoriser la croissance économique du pays à l’horizon 2035’’.

    DOB/OID/ASG/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Divers sujets au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Divers sujets au menu des quotidiens

     

    Dakar, 11 oct (APS) – Les quotidiens reçus mercredi à l’APS abordent divers sujets se rapportant à la lutte contre le tabac, au déficit d’enseignants, à la santé mentale, entre autres.

    L’Info ouvre sur les inquiétudes de la Ligue sénégalaise contre le tabac et titre : ‘’La Listab allume les autorités’’.

     »Le combat contre l’usage du tabac n’est pas encore gagné au Sénégal. L’Etat a examiné et adopté le décret portant application de la loi n° 2024-14 du 28 mars 2014 relative à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du tabac. Un acte qui irrite la Listab qui a saisi l’Organisation mondiale de la santé’’, écrit le journal.

    La Ligue sénégalaise contre le tabac (LISTAB) a exigé mardi, à Dakar, le retrait du projet de décret modifié portant application de la loi n°2024-14 du 28 mars 2014 relative à l’élaboration, à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du tabac.

    Selon ses membres, ‘’aucun acteur de la lutte antitabac n’a été associé ni de près, ni de loin à l’élaboration de ce projet de décret modifié portant application de la n°2024-14 du 28 mars 2014 relative à l’élaboration, à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du tabac’’.

    Pour L’As, ‘’le Sénégal abdique face à l’industrie du tabac’’.

    L’Observateur s’intéresse au déficit d’enseignants et affiche à la Une : ‘’A l’origine d’un mal chronique’’. ‘’Le déficit d’enseignants constaté un peu partout sur le territoire sénégalais inquiète les acteurs du système éducatif. Ils font le diagnostic du mal, un gap de plus de 8000 enseignants, tandis que le ministère de l’Education nationale partage leurs inquiétudes’’, indique L’Obs.

    Le quotidien Bës Bi parle de ‘’tâtonnement’’ au sujet d’un ‘’recrutement spécial’’ annoncé d’enseignants. ‘’La rentrée scolaire 2023-2024 est marquée par un déficit criant de plus de 8 000 enseignants. Le recrutement spécial annoncé par le chef du gouvernement et confirmé par le directeur de la formation et de la communication a été démenti par ce même directeur. Alors que les nombreux chômeurs préparaient leurs dossiers de candidature’’, écrit le journal.

    WalfQuotidien s’intéresse à la santé mentale et parle de ‘’chiffres qui font tourner la tête’’.

    ‘’Le Sénégal a célébré, hier, la 31ème édition de la Journée mondiale de la santé mentale. Un moment qui a été choisi par le ministère de la Santé et les autres acteurs de la santé pour faire l’état des lieux. Ils ont communiqué aussi les statistiques concernant cette problématique’’.

    Walf rapporte : ‘’Selon les statistiques de l’enquête du ministère de la Santé et de l’Action sociale sur la santé mentale au Sénégal menée en 2023, la dépression sévère représente 1,5 % ; le risque suicidaire 9,4 %, la consommation de cannabis 0,7 % ; la consommation de cocaïne 0,2 % et l’épilepsie 3,7 %. Ces données ont été rendues publiques, hier, à l’occasion de la célébration de la 31ème édition de la Journée mondiale de la santé mentale’’.

    Sud Quotidien pose le problème du relogement des populations déplacées de la langue de barbarie (Saint-Louis) et titre : ‘’Une vie au bagne !’’.

    ‘’Unis par des liens familiaux, car étant tous d’anciens habitants du populeux quartier de Guet- Ndar, dans la langue de Barbarie à Saint-Louis, les relogés de la cité Bamba Diéye de Khar Yalla et ceux de Diougoup, partagent le triste destin de vivre loin des siens dans des conditions difficiles. L’avancée de la mer est passée par là. A Guet-Ndar, il y a de cela quelques années, des familles entières ont été chassées par les folles vagues et turpitudes d’un océan en furie. Aujourd’hui, plongées dans la précarité et la promiscuité, elles occupent des logements sociaux et mènent une vie de +bagnard+. Un vilain décor laissant paraître des fosses septiques qui déversent partout leurs lots d’immondices, des toilettes de fortune où il faut faire la queue pour s’en servir, des odeurs nauséabondes… Autant de problèmes que cette population à majorité féminine rencontre depuis plusieurs années. Bienvenue dans une vie au bagne!’’, écrit Sud.

    OID

     

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Ouverture de la session ordinaire unique de l’Assemblée nationale, samedi

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Ouverture de la session ordinaire unique de l’Assemblée nationale, samedi

    Dakar, 10 oct (APS) – La session ordinaire unique de l’année 2023-2024 de l’Assemblée nationale s’ouvre samedi à 10h, a-t-on appris auprès de l’institution parlementaire.

    ‘’Les députés sont convoqués en séance plénière le samedi 14 octobre 2023 à 10 heures. L’ordre du jour porte sur l’ouverture de la session ordinaire unique de l’année 2023-2024 de l’Assemblée nationale’’, indique la Direction de la communication de l’Assemblée dans un communiqué.

    OID/ASB

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / 157 migrants sénégalais secourus par la marine royale marocaine (source consulaire)

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / 157 migrants sénégalais secourus par la marine royale marocaine (source consulaire)

    Dakar, 10 oct (APS) – Quelque 157 Sénégalais candidats à l’émigration irrégulière à bord d’une pirogue ont été secourus lundi soir par la marine royale marocaine, a-t-on appris de source consulaire.

    ‘’157 compatriotes candidats à l’émigration irrégulière à bord d’une pirogue en provenance du Sénégal ont été secourus ce soir par la marine royale marocaine au large de la région Dakhla-Oued Eddahab’’, a indiqué le Consul du Sénégal à Dakhla.

    Selon lui, ‘’le groupe compte 03 femmes et une dizaine d’enfants mineurs’’. ‘’Ils sont tous en bonne santé et seront logés au centre d’accueil de Dakhla’’, a-t-il dit.

    Le Consulat général ‘’a pris les dispositions habituelles pour apporter aide et assistance à ces compatriotes et veillera en collaboration avec les autorités marocaines compétentes à leur rapatriement dans les meilleurs délais’’, a assuré la même source.

    Elle signale qu’à la date du 09 octobre 2023, 402 ressortissants Sénégalais sont en attente de rapatriement à Dakhla.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : l’appel de Macky Sall en faveur de l’industrie biotechnologique

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : l’appel de Macky Sall en faveur de l’industrie biotechnologique

    Dakar, 10 oct (APS) – L’appel du chef de l’Etat sénégalais en faveur d’une véritable industrie biotechnologique en Afrique est l’un des sujets au menu des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Sous la présidence de Macky Sall et de Bill Gates, la Fondation Bill et Melinda Gates et ses partenaires de l’initiative Grand Challenges ont ouvert hier, leur réunion annuelle au Cicad de Dakar. Cet évènement qui se poursuit jusqu’au 11 octobre marque le 20ème anniversaire de la communauté des programmes Grand Challenges, qui soutient des partenariats innovants pour relever les plus grands défis mondiaux en matière de santé et de développement. Le président Sall a fait appel à une mobilisation pour asseoir une industrie biotechnologique’’, rapporte le quotidien Bës Bi.

    Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a appelé lundi, les pays africains à se mobiliser davantage pour asseoir une ‘’véritable industrie biotechnologique’’.

    ‘’L’Afrique doit se mobiliser davantage pour assoir une véritable industrie biotechnologique, y compris la fabrication de vaccins. Nous devons aussi continuer le plaidoyer pour que les vaccins produits sur le continent accèdent aux plateformes de commercialisation’’, a-t-il dit.

    Intervenant à l’ouverture des Grand Challenges (réunion annuelle) de la Fondation Bill et Melinda Gates, au Centre de Conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), le président Sall a évoqué des expériences en la matière, dont celle de l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) qui fabrique depuis plus de 90 ans le vaccin contre la fièvre jaune.

    Selon le quotidien L’As, le chef de l’Etat sénégalais ‘’lance un appel fort aux pays africains’’ pour l’implantation d’une industrie biotechnologique, le renforcement de la lutte contre le cancer et la fabrication de vaccins.

    Pour Sud Quotidien, ‘’le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, est formel : les pays africains doivent se mobiliser davantage pour asseoir une +véritable industrie biotechnologique+’’.

    Le Soleil se fait également écho du ‘’plaidoyer’’ du président Macky Sall en faveur de l’industrie biotechnologiques et des plateformes de commercialisation en Afrique.

    Le journal rapporte que le milliardaire Bill Gates a annoncé 20 milliards de francs Cfa pour la production de vaccins en Afrique.

    Dans L’Info, Macky Sall rappelle que la science reste encore ‘’confrontée au défi majeur du cancer’’.

    L’Observateur note que ‘’pour faire face aux défis sanitaires en Afrique, la Fondation Bill et Melinda Gates n’a pas lésiné sur les moyens. Fondateur de Microsoft et grand philanthrope américain, Bill Gates s’est engagé pour que l’Afrique accède à sa souveraineté sanitaire. Il a annoncé de nouveaux investissements pour accélérer l’innovation et la fabrication de vaccins à ARNm en Afrique’’.

    Le quotidien EnQuête signale qu’en matière de fabrication de vaccins, ‘’Dakar, qui s’est toujours positionné parmi les leaders en Afrique francophone, à travers notamment l’Institut Pasteur de Dakar (IPD), est bien parti pour devenir un hub du continent. Hier, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la réunion annuelle des Grand Challenges, une initiative de Bill Gates organisée pour la première fois en Afrique de l’Ouest, le président de la République est revenu sur les projets phares du pays’’.

    Le quotidien Bës Bi met en exergue ‘’les ravages du cancer du sein chez les femmes’’ et titre : ‘’L’assassein’’.

    ‘’Le cancer du sein est comme un tueur à gages pour les nombreuses femmes qui en souffrent. Au Sénégal, il y a quelques années, la maladie était encore +la première cause de mortalité chez la femme au Sénégal+. Et elle vient en tête parmi les différents types de cancers. Même s’il faut relever qu’il est difficile de trouver des chiffres récents le sujet.’’

    OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-REPORTAGE / A Sédhiou, la saliculture en mal d’appui pour amorcer son envol

    SENEGAL-ECONOMIE-REPORTAGE / A Sédhiou, la saliculture en mal d’appui pour amorcer son envol

    Par Oumar Baldé

    Sédhiou, 9 oct (APS) – L’exploitation de sel, une affaire de femmes dans plusieurs localités de la région de Sédhiou (sud), notamment, Bambaly, Sandiniéri, Diendé et Djibanar, impacte la vie de nombreuses familles, même si, faute d’appui technique et financier, elle reste artisanale, voire archaïque.

    Les marais salants de la région de Sédhiou, particulièrement, à Bambaly, Sandiniéri, Diendé et Djibanar, sur la rive droite du fleuve Casamance, où la mangrove se fait rare, offrent le décor de vastes étendues de terres naguère cultivables, que le phénomène de la salinisation des sols a arraché aux agricultrices, au profit des salicultrices.

    Dans ces localités, les contingents de femmes qui s’activent dans la production de sel ont pour partenaires, les salines, le vent et le soleil, grâce auxquels, elles récoltent du sel pendant la saison sèche.

    Au bord des marais salants, sous le chaud soleil, des groupes de femmes s’affairent à leurs tâches. Leurs pagnes bien enroulés autour de leurs tailles et leurs têtes bien enveloppées dans des foulards, elles s’évertuent à extraire de l’or blanc, sans le moindre équipement de protection.

    Pour tout matériel, elles n’ont que des bols, des récipients en plastique, de grosses marmites et des filtres. Tout autour d’elles, sont dispersés des sacs, des sachets plastiques et autres matières non-biodégradables, qui sont une agression pour l’environnement.

     »Ce savoir-faire se perpétue depuis longtemps dans les marais de certaines localités de Sédhiou qui connaissent une avancée de la salinisation. Aujourd’hui, ce sont les femmes qui s’activent dans l’exploitation salicole avec les moyens du bord“, renseigne Sira Dramé, une salicultrice de Diendé.

     »Malgré les difficultés que nous rencontrons dans l’exercice de ce métier, en réalité nous arrivons à joindre les deux bouts » admet-elle.

     Les professionnelles de la filière laissées à elles-mêmes

    A Bambaly, Dieynaba Mané déplore leurs conditions de travail. “Les professionnelles de la filière sont laissées à elles-mêmes, sans renforcement de capacités, ni appui financier, encore moins de matériel pour alléger le travail“, regrette-t-elle.

    Elle ne manque pas de lancer un appel en direction des autorités, afin qu’elles les aident à rentabiliser davantage cette activité.

    Selon Awa Camara, une salicultrice qui habite à Djibanar, des centaines de kilogrammes de sel sont exploités ici et acheminés vers les marchés des communes telles de Goudomp, Tanaff et Sédhiou. “Un manque de moyens (…) empêche le transport du produit vers les grands marchés du pays“, précise-t-elle.

    Une absence d’accompagnement qui semble se faire ressentir à tous les niveaux. “Les productrices (de sel) sont fatiguées, dit Awa Camara, elles font le travail à mains nues, aucune machine et même sur le plan sanitaire, ça pose problème“.

    Les autorités locales impuissantes face à cette situation

    Les salicultrices de Sandiniéri invitent le gouvernement à soutenir l’entrepreneuriat local dans la filière sel et recommandent aux élus d’investir dans la diversification des filières, afin d’offrir d’autres alternatives à l’exploitation du sel, qui ne dure que quatre mois de la saison sèche. Pendant l’hivernage, les femmes se tournent vers la riziculture.

    Force est de constater que les autorités locales demeurent impuissantes face à la  situation que vit le secteur de la saliculture dans la région de Sédhiou.  Doura Cissé, maire de Diendé admet dans un entretien accordé à l’APS, que “le sel est une richesse incroyable, d’une importance inestimable dans la création d’emplois“.

     »La plupart des femmes qui (s’y) activent ont construit des bâtiments et  ce sont elles qui financent la scolarité de leurs enfants », renchérit-il, non sans regretter le fait que “ce produit est sous-exploité ici à Sédhiou, faute de moyens des collectivités territoriales ».

    Au Sénégal, la production de sel n’était connue qu’à Fatick, Kaffrine, Kaolack (centre), Saint-Louis (nord), et au lac Rose, dans la région de Dakar, a fait remarquer  l’édile de Diendé,  pour qui, d’autres parties du pays comme Sédhiou ont aussi la possibilité de produire en grande quantité cette denrée.

    D’où l’importance, selon lui d’attirer l’attention des ministères de tutelle sur cette filière, afin qu’ils aident les collectivités territoriales à encadrer ses acteurs. Une façon pour elles de donner un coup de fouet à ce secteur à fort potentiel qui pourrait contribuer à l’émergence du Pakao et du pays en général.

    OB/ADI/ASB/OID

  • SENEGAL-DRAME / Explosion d’une bonbonne de gaz à Derklé: un huitième décès annoncé

    SENEGAL-DRAME / Explosion d’une bonbonne de gaz à Derklé: un huitième décès annoncé

    Dakar, 9 oct (APS) – L’explosion d’une bonbonne de gaz survenue à Derklé, un quartier dans la banlieue de Dakar, le 15 septembre, a enregistré une huitième victime avec le décès d’un jeune garçon qui était en soins intensifs, a annoncé, lundi, le chef de l’Etat.

    ‘’C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès de Babacar Diouf, qui était en soins intensifs, suite à l’explosion de la bonbonne de gaz survenue à Derklé, le 15 septembre 2023’’, a indiqué Macky Sall sur son compte X (anciennement twitter).

    ‘’La perte du jeune Babacar porte le bilan des personnes décédées à huit (8), faisant de cet accident une grande tragédie pour la famille Diouf et pour toute la nation sénégalaise. A la famille éplorée, je réitère mes sincères condoléances et leur assure de tout mon soutien’’, a ajouté le chef de l’Etat.

    Le ministre auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Sécurité de proximité et de la Protection civile, Birame Faye, s’était rendu sur les lieux du drame pour présenter les condoléances du gouvernement à la famille.

    OID/ASB