Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  • MONDE-ECONOMIE-MEDIAS / Forum des médias des BRICS : l’ordre mondial, la croissance et l’économie verte en débat

    MONDE-ECONOMIE-MEDIAS / Forum des médias des BRICS : l’ordre mondial, la croissance et l’économie verte en débat

    De l’envoyé spécial de l’APS : Ousmane Ibrahima Dia

    Johannesburg, 21 août (APS) – La place des médias dans la définition d’un nouvel ordre mondial, leur rôle dans le développement de l’Afrique et leur apport dans la promotion d’une économie verte, étaient, entre autres thématiques, au menu des débats au 6eme forum des médias des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) qui s’est achevé, dimanche, à Johannesburg.

    Le forum co-organisé par l’agence de presse chinoise Xinhua et la China energy investissement corporation (CHN Energy) a réuni durant deux jours près de 200 participants d’une centaine de médias, de groupe de réflexion et d’organisations en provenance d’une trentaine de pays.

    La rencontre qui a précédé l’ouverture du 15e sommet des BRICS qu’abrite l’Afrique du Sud à partir de mardi, avait pour thème : « Les BRICS et l’Afrique : renforcer le dialogue médiatique pour un avenir partagé et impartial ».

    L’universitaire nigérian, Pr Shérif Ghali Ibrahim, a proposé, samedi, à Johannesburg, au 6e forum des médias des BRICS, les recettes permettant de « façonner » un « nouvel ordre international » fondé sur une plus grande justice dans la  conduite des affaires mondiales.

    M. Ibrahim, chef du département sciences politiques et relations internationales à l’université d’Abuja, directeur de recherche contemporaine sur la Chine-Afrique, prononçait une communication sur le thème : « Défendre la justice pour façonner le nouvel ordre international ».

    Pr Ibrahim estime que pour réaliser l’initiative de sécurité mondiale pour plus de justice, les États doivent s’engager à « rester attachés à la vision d’une sécurité commune, globale, coopérative et durable ».

    Il a plaidé pour le respect de la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les pays, le respect des buts et principes de la Charte des Nations Unies, la prise en compte des préoccupations sécuritaires de tous les pays.

    Des intervenants ont souligné la nécessité de produire un narratif permettant de faire prévaloir d’autres vision et point de vue dans la perspective de l’avènement d’un nouvel ordre international.

    Lors d’un panel, ils ont dénoncé un ‘ »traitement biaisé » des informations, lesquelles reflètent souvent un « point de vue occidental » ne tenant pas compte de la diversité des avis des uns et des autres sur les sujets en débat.

    Les investissements en Afrique et l’apport des médias dans la promotion de l’économie verte étaient également au menu des échanges.

    Présentant le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA), Idriss Amine Adoum, Directeur des Infrastructures et de l’Industrialisation à l’Agence de développement de l’Union africaine (NEPAD) a déploré « les fausses informations » et « les manipulations » qui tendent à faire croire qu’il est impossible pour le continent africain d’aller vers une transition énergétique et le développement durable.

    Face à cette « pression idéologique », cette « propagande », dont l’objectif est de « ralentir notre objectif d’aller vers la transition écologique », les médias avaient « un rôle à jouer », a-t-il soutenu.

    Selon lui, les médias doivent rendre compte de « tous les points de vue » avec « professionnel et rigueur ».  Il a invité les journalistes à offrir « des enquêtes approfondies », « des reportages innovants », à s’adapter aux évolutions technologiques et aux modes de consommation, notant qu’aujourd’hui les médias font face aussi à la « concurrence des réseaux sociaux ».

    Tout cela est possible dans un environnement stable, de liberté et d’indépendance financière des médias, a-t-il relevé.

    A Johannesburg, les participants ont également planché sur deux rapports produits par le groupe de réflexion de l’agence Xinhua : « Vers la modernité : la valeur de la pensée économique de Xi Jingping » et « La deuxième intégration qui transforme la Chine : innovation théorique et la pratique dans la construction de la civilisation moderne de la nation chinoise ».

    L’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio a mis en exergue les impacts des politiques innovantes du président chinois Xi Jing Ping dans le partenariat entre Pékin et le continent africain.

    Dans une communication intitulée « L’Afrique face aux défis des partenariats innovants, M. Gadio a rappelé que « la transformation sans précédent des relations entre la Chine et l’Afrique a pris une tournure et une ampleur phénoménales que les prospectivistes et géo-stratégistes des années 80 et 90 n’avaient pas simplement vu venir ».

    A l’ouverture de la rencontre, samedi, le président de l’agence Xinhua, Fu Hua, a rappelé que l’objectif de ce forum est « de promouvoir la coopération entre les médias des BRICS et les pays BRICS ».

    Pour sa part, Hu Heping, ministre chinois de la culture et du tourisme, a relevé que « depuis sa création en 2006, le mécanisme BRICS (…) est devenu une plateforme importante pour les marchés émergents et les pays en développement (…) ».

    Le Forum des médias des BRICS est une initiative lancée conjointement en 2015 par l’Agence de presse chinoise Xinhua et les principaux médias du Brésil, de Russie, d’Inde et d’Afrique du Sud.

    Le 5e Forum avait lancé un plan d’actions 2022-2023, lequel exhortait les médias des 5 pays à « jouer leur rôle en tant que ponts pour générer une synergie forte afin d’assurer un partenariat de haute qualité des BRICS et de renforcer le mécanisme des BRICS dans toute la mesure du possible ».

    Les BRICS est l’acronyme pour désigner en 2011 l’Alliance Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud, cinq économies émergentes qui entendent peser sur l’échiquier mondial.

    Dans un document de presse, l’agence de presse Xinhua a salué le rôle joué par les médias des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) dans le développement de l’Alliance formée par les cinq pays, qui entendent ainsi offrir une alternative au système économique actuel.

    « Les médias des pays BRICS servent de plateforme pour mettre en évidence les nouveaux développements au sein de la communauté BRICS », souligne le document.

    Selon la même source, la plateforme, « joue également un rôle de premier plan dans l’élaboration de l’avenir de la coopération des BRICS ».

    La « contribution » de ces médias « est cruciale pour mettre en valeur les forces uniques et les diverses cultures des pays des BRICS dans le monde, faciliter leur participation active à la gouvernance mondiale et tracer un avenir prospère pour le groupe », selon le texte.

    Il a invité les participants à « continuer à soutenir les réunions et les activités » de ce mécanisme pour promouvoir « une coopération à plusieurs niveaux, de grande envergure et multidimensionnelle entre les médias des BRICS ».

    Le document a souligné que le mécanisme de coopération des BRICS a permis de réaliser au cours des 14 dernières années « des progrès remarquables dans divers domaines de coopération, notamment l’économie, le commerce, la finance, la santé publique, l’innovation scientifique et technologique, la culture et l’éducation ».

    « La grande vision de l’ouverture, l’inclusivité et la coopération gagnant-gagnant continuent de devenir une réalité. La coopération fructueuse entre les pays BRICS n’aurait pu être réalisée sans les médias des pays membres, qui ont joué un rôle déterminant dans la promotion des échanges et des collaborations entre les cinq nations », conclut le document.

    OID/MTN

  • MONDE-ECONOMIE-MEDIAS / Forum des médias des BRICS : des panélistes soulignent la nécessité de construire ‘’un nouvel ordre mondial’’

    MONDE-ECONOMIE-MEDIAS / Forum des médias des BRICS : des panélistes soulignent la nécessité de construire ‘’un nouvel ordre mondial’’

    De l’envoyé spécial de l’APS, Ousmane Ibrahima Dia

    Johannesburg, 20 août (APS) – Des intervenants au 6e forum des médias des BRICS ont souligné la nécessité de produire un narratif médiatique permettant de faire prévaloir la vision et le point de vue de ces cinq puissances émergentes dans la perspective de l’avènement d’un nouvel ordre international.

    Ce dimanche, au deuxième jour du forum des médias des pays formant l’Alliance Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud, les participants ont planché sur le rôle des médias dans la formation d’un nouvel ordre mondial.

    Des panélistes ont dénoncé un ‘’traitement biaisé’’ des informations, lesquelles reflètent souvent un ‘’point de vue occidental’’ ne tenant pas compte de la diversité des avis des uns et des autres sur les sujets en débat.

    ‘’Les médias des BRICS doivent refléter un autre son de cloche en raison de la diversité des points de vue’’ sur les sujets, a estimé par exemple Elizaveta Brodskaya, première rédactrice en chef à Russia Today (RT), déplorant la propension de  »certains médias occidentaux à diffuser des informations qui ne correspondent à la réalité ».

    ‘’Dans les grandes chaines d’informations occidentales, il est difficile de distinguer parfois le vrai du faux’’, a dénoncé de son côté Pavel Negoitsa, directeur général de Rossiya Gazeta, rappelant que le rôle des médias était de ‘’fournir des informations vérifiées’’.

    Pour Xu Zeyu de Xinhua, ‘’un changement de paradigme est nécessaire’’ pour contrecarrer cette hégémonie de la toute-puissance des ‘’médias occidentaux’’ en mettant en avant une monde multi-polaire, la diversité culturelle, etc.

    Près de deux cents responsables de médias, journalistes, experts, ministres, diplomates, etc., participent au 6ème forum des médias des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), ouvert samedi à Johannesburg.

    Le thème de la rencontre est : ‘’Les BRICS et l’Afrique : Renforcer le dialogue médiatique pour un avenir partagé et impartial’’.

    Le Forum des médias des BRICS est une initiative lancée conjointement en 2015 par l’Agence de presse chinoise Xinhua et les principaux médias du Brésil, de Russie, d’Inde et d’Afrique du Sud.

    Le 5e Forum avait lancé un plan d’actions 2022-2023, lequel exhortait les médias des cinq pays à ‘’jouer leur rôle en tant que ponts pour générer une synergie forte afin d’assurer un partenariat de haute qualité des BRICS et de renforcer le mécanisme des BRICS dans toute la mesure du possible’’.

    Les BRICS est l’acronyme pour désigner l’Alliance Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud, cinq économies émergentes qui entendent peser sur l’échiquier mondial.

    Dans un document de presse, l’agence de presse Xinhua a salué le rôle joué par les médias des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) dans le développement de l’Alliance formée par les cinq pays, qui entendent ainsi offrir une alternative au système économique actuel.

    ‘’Les médias des pays BRICS servent de plate-forme pour mettre en évidence les nouveaux développements au sein de la communauté BRICS’’, souligne le document.

    Selon la même source, la plateforme ‘’joue également un rôle de premier plan dans l’élaboration de l’avenir de la coopération des BRICS’’.

    La ‘’contribution’’ de ces médias ‘’est cruciale pour mettre en valeur les forces uniques et les diverses cultures des pays des BRICS dans le monde, faciliter leur participation active à la gouvernance mondiale et tracer un avenir prospère pour le groupe’’, selon le texte.

    Il invite les participants à ‘’continuer à soutenir les réunions et les activités’’ de ce mécanisme pour promouvoir ‘’une coopération à plusieurs niveaux, de grande envergure et multidimensionnelle entre les médias des BRICS’’.

    Le document  souligne que le mécanisme de coopération des BRICS a permis de réaliser au cours des 14 dernières années ‘’des progrès remarquables dans divers domaines de coopération, notamment l’économie, le commerce, la finance, la santé publique, l’innovation scientifique et technologique, la culture et l’éducation’’.

    ‘’La grande vision de l’ouverture, l’inclusivité et la coopération gagnant-gagnant continuent de devenir une réalité. La coopération fructueuse entre les pays BRICS n’aurait pu être réalisée sans les médias des pays membres, qui ont joué un rôle déterminant dans la promotion des échanges et des collaborations entre les cinq nations’’, conclut-il.

    OID/ASG

  • MONDE-AFRIQUE-JUSTICE-MEDIAS / Un universitaire nigérian propose les recettes d’un ‘’nouvel ordre international plus juste’’

    MONDE-AFRIQUE-JUSTICE-MEDIAS / Un universitaire nigérian propose les recettes d’un ‘’nouvel ordre international plus juste’’

    De l’envoyé spécial de l’APS, Ousmane Ibrahima Dia

    Johannesburg, 20 août (APS) – L’universitaire nigérian, Pr Shérif Ghali Ibrahim, a proposé à Johannesburg, au 6e forum des médias des BRICS, des recettes permettant de ‘’façonner’’ un ‘’nouvel ordre international’’ fondé sur une plus grande justice dans la  conduite des affaires mondiales.

    M. Ibrahim, chef du département sciences politiques et relations internationales à l’université d’Abuja et directeur de recherche contemporaine sur la Chine-Afrique, prononçait, samedi, une communication sur le thème : ‘’Défendre la justice pour façonner le nouvel ordre international’’ devant quelque 200 participants-dirigeants de médias, journalistes, experts, ministres, hommes d’affaires, etc.

    Selon lui, ‘’l’injustice mondiale, la domination monétaire, le déséquilibre commercial, l’exploitation et l’hégémonie de l’Occident (…) sont contestés par les BRICS dans le but de créer un système alternatif qui respecte le multilatéralisme, le développement équilibré et un avenir partagé pour l’humanité’’.

    Il a rappelé que la justice, la liberté et le développement étaient des ‘’valeurs communes’’ de l’humanité.

    ‘’Nous devons défendre vigoureusement la paix, le développement, l’équité, la justice, la démocratie et la liberté, qui sont les valeurs communes de l’humanité, et travailler ensemble pour fournir la bonne philosophie directrice pour construire un monde meilleur’’, a-t-il dit.

    L’universitaire nigérian a également appelé au respect de la diversité de la civilisation humaine, ce qui, estime-t-il, ‘’constitue une source constante de vitalité et de force motrice pour le développement mondial’’.

    Parlant des ‘’nouvelles initiatives mondiales pour la justice’’, il a rappelé que le président chinois Xi Jing Ping a défendu les idées de ‘’développement global’’, de ‘’sécurité mondiale’’ et de ‘’civilisation globale’’.

    Dans la même dynamique, a-t-il souligné, lors du Sommet des Nations unies sur le développement durable en 2015, les dirigeants mondiaux ont adopté à l’unanimité le Programme de développement durable à l’horizon 2030.

    Le Pr Ibrahim estime que pour réaliser l’initiative de sécurité mondiale pour plus de justice, les États doivent s’engager à ‘’rester attachés à la vision d’une sécurité commune, globale, coopérative et durable’’.

    Il a plaidé pour le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de tous les pays, le respect des buts et principes de la Charte des Nations unies, la prise en compte des préoccupations sécuritaires de tous les pays.

    L’universitaire nigérian a insisté sur la nécessité d’une résolution pacifique des différends par le dialogue.

    ‘’La guerre et les sanctions ne sont pas une solution fondamentale aux différends ; seuls le dialogue et la concertation sont efficaces pour résoudre les différends’’, a-t-il soutenu.

    Evoquant ‘’l’Initiative de civilisation mondiale’’ développée par le président chinois, il a expliqué que cette idée postule ‘’le respect de la diversité des civilisations, des principes d’égalité, l’apprentissage mutuel, le dialogue, l’inclusivité’’.

    Cette ‘’civilisation mondiale’’ prônée par le dirigeant chinois met, selon lui, l’accent sur la paix, le développement, l’égalité, la démocratie et la liberté, le renforcement des échanges internationaux entre les peuples

    OID/ASG

  • MONDE-AFRIQUE-ECONOMIE-MEDIAS / Cheikh Tidiane Gadio met en exergue les innovations de la coopération chinoise en Afrique

    MONDE-AFRIQUE-ECONOMIE-MEDIAS / Cheikh Tidiane Gadio met en exergue les innovations de la coopération chinoise en Afrique

    De l’envoyé spécial de l’APS, Ousmane Ibrahima Dia

    Johannesburg, 19 août (APS) – L’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio a mis en exergue, samedi, à Johannesburg, au forum des médias des BRICS, les impacts des politiques innovantes du président chinois Xi Jing Ping dans le cadre du partenariat entre Pékin et le continent africain.

    S’exprimant devant quelque 200 participants-dirigeants de médias, journalistes, experts, ministres, homme d’affaires, etc-, M. Gadio a rappelé dans une communication intitulée ‘’L’Afrique face aux défis des partenariats innovants’’, que ‘’la transformation sans précédent des relations entre la Chine et l’Afrique a pris une tournure et une ampleur phénoménales que les prospectivistes et géo-stratégistes des années 80 et 90 n’avaient pas simplement vu venir’’.

    Selon lui, ‘’tandis que beaucoup d’analystes, de penseurs et de scrutateurs du futur, réfléchissaient sur le rôle et la place de l’Afrique dans le façonnement du premier siècle du nouveau millénaire, la Chine amorçait une rupture paradigmatique profonde dans la manière de concevoir les relations économiques, politiques, diplomatiques, sociales, culturelles avec l’Afrique’’.

    Pour Cheikh Tidiane Gadio, ‘’la Chine, puissance mondiale émergente à la fin du siècle dernier, avait probablement senti et perçu, plus que tous les autres partenaires, anciens et nouveaux, que l’Afrique allait prouver sa centralité dans la géopolitique d’un monde en totale recomposition, et devenir par ce fait, la cible privilégiée de toutes les géostratégies de positionnements et de partenariats positifs, féconds ou de business as usual’’.

    Xi Jing Ping, ‘’un leader visionnaire’’

    Il est revenu sur la décision de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade de renouer ‘’les relations d’amitié et de coopération’’ avec la Chine ‘’en réparant l’erreur historique de la rupture insensée des relations diplomatiques, mais aussi en proposant à l’Afrique le renouveau du Panafricanisme et de la théorie des grands ensembles’’.

    Alors que le président Wade ‘’bouclait sa contribution à ce cycle historique en 2012’’, Cheikh Tidiane Gadio note que ‘’la Chine confiait son destin en 2013 à un nouveau dirigeant, le président X Jinping, (…) un leader visionnaire qui a accéléré la cadence des transformations économiques dans son pays et qui a imposé une reconfiguration de toute la géopolitique planétaire (…)’’.

    Selon lui, ‘’(…) le Président XI a proposé des innovations importantes dans la façon de coopérer’’ et exprimé ‘’une volonté de bâtir un partenariat innovant entre la Chine son pays et l’Afrique’’.

     »Les faits et les chiffres sont là incontestables même si une naïveté excessive ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt’’, a souligné M. Gadio, estimant qu’il ‘’y a nécessairement des problèmes dans tout partenariat même gagnant-gagnant qui n’est pas non plus à l’abri d’erreurs et de manquements qu’il s’agira toujours d’identifier courageusement et de vite corriger’’.

    Il a cité un de ses successeurs au ministère des Affaires étrangères, Amadou Ba, qui déclarait en 2019 au magazine Jeune Afrique, que ‘’10.000 km de routes, 6.000 km de voies ferrées, 30 ports, 20 aéroports, et 80 centrales électriques ont été réalisés au cours de la dernière décennie par des firmes chinoises à travers le continent’’.

    La Chine est devenue ‘’le premier partenaire commercial du continent, l’un de ses plus importants partenaires financiers, en même temps que son principal chef de chantier’’, a dit M. Gadio, citant le magazine continental.

    Selon lui, ‘’la volonté exprimée à travers les politiques du Président Xi d’accompagner l’industrialisation de l’Afrique pour que +celle- ci puisse transformer sur place ses productions et ainsi créer des emplois et les richesses dont elle a besoin+ est  remarquable et inédite dans les partenariats avec l’Afrique’’.

    Constitue également une innovation à ses yeux, ‘’le désir exprimé par la Chine de faciliter l’accès de son marché aux exportations africaines, notamment agricoles’’.

    Selon Cheikh Tidiane Gadio, ‘’Pékin souhaite même aider le continent à valoriser ses atouts en se dotant de capacités endogènes de transformation de ses produits de base et aussi à accéder à l’industrialisation’’.

    Il estime que cette volonté du Président XI ‘’arrive à point nommé pour atténuer quelque peu les critiques contre l’importation massive de produits chinois qui provoque le déclin de l’embryon du secteur industriel africain, notamment textile dans les rares pays où il a pu se développer comme les faillites observées en Zambie, Afrique du Sud, Nigeria par exemple’’.

    Selon M. Gadio toujours, ‘’le bilan de la Coopération entre l’Afrique et la Chine est globalement très remarquable par l’importance des ressources financières engagées par la partie chinoise’’.

    ‘L’effet positif du nouveau paradigme du partenariat innovant Chine-Afrique’’

    La République populaire de Chine ‘’a contribué à plus de 20% à la croissance économique de l’Afrique pendant de nombreuses années’’, a-t-il relevé, soulignant qu’avec ‘’ces échanges commerciaux record avec l’Afrique et le taux sans précédent de 254 milliards de dollars enregistré en 2021, le commerce Chine-Afrique maintient une croissance à deux chiffres et a augmenté de 23% au 1er trimestre 2022’’.

    Il a rappelé que les secteurs de concentration de l’investissement de la Chine sont importants pour le développement socio-économique du continent. M. Gadio a cité les secteurs miniers et pétroliers, la construction d’infrastructures et le développement du secteur des télécommunications.

    Il a également abordé ‘’un autre secteur qui n’a pas fait l’objet de beaucoup de publicité’’, c’est-à-dire ‘’la formation des Forces de défense et de sécurité africaines dans les grandes écoles militaires chinoises’’’.

     »C’est pourtant là une contribution essentielle au moment où le continent subit l’assaut de plusieurs forces négatives (des terroristes extrémistes violents aux mercenaires)  (….)’’, a-t-il relevé.

    Il estime aussi que ‘’l’autre effet positif apporté par le nouveau paradigme du partenariat innovant Chine-Afrique lancé par le Président XI est la réaction positive des autres partenaires traditionnels de l’Afrique comme les États-Unis et l’Europe’’.

    L’ancien ministre constate que ‘’tous ont annoncé récemment des chiffres sans précédent dans le domaine du commerce et des investissements pour leur nouvelle coopération avec l’Afrique’’.

     »La Chine aura au moins stimulé cet engouement pour des investissements massifs en Afrique et cette compétition tant qu’elle demeure saine et sans trop d’arrière-pensées ne sera que tout bénéfice pour l’Afrique’’, a dit Cheikh Tidiane Gadio.

    OID/ASG

  • MONDE-AFRIQUE-ECONOMIE-MEDIAS / Au forum des médias des BRICS, Cheikh Tidiane Gadio plaide pour la formation de grands blocs régionaux en Afrique

    MONDE-AFRIQUE-ECONOMIE-MEDIAS / Au forum des médias des BRICS, Cheikh Tidiane Gadio plaide pour la formation de grands blocs régionaux en Afrique

    Johannesburg, 19 août (APS) – L’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio a plaidé, samedi, à Johannesburg, au 6e forum des médias des BRICS, pour la  formation de grands blocs régionaux en Afrique, invitant la République populaire de Chine à encourager les Etats du continent à aller vers cette dynamique.

    ‘’Concernant notre opinion personnelle, sans faire de l’ingérence, la Chine devrait encourager ses partenaires africains à s’engager résolument dans la construction de grands blocs régionaux (…) je suis convaincu que l’émiettement de nos Etats et la balkanisation de nos peuples dans 54 Etats va plomber tous les efforts des Africains eux-mêmes et ceux de leurs plus grands partenaires et amis’’, a déclaré Cheikh Tidiane Gadio en introduisant une communication intitulée ‘’L’Afrique face aux défis des partenariats innovants’’.

    S’exprimant devant quelque 200 participants-dirigeants de médias, journalistes, experts, ministres, homme d’affaires, etc-, M. Gadio, ministre des Affaires étrangères du Sénégal de 2000 à 2009, a estimé que ‘’54 Etats africains, c’est une compétition ruineuse et paralysante depuis les indépendances des années 60’’.

    ‘’Le résultat, selon le député à l’Assemblée nationale, est là : zéro pays africain émergent. Et pourtant en 1960, la Chine et beaucoup de pays asiatiques comme l’Afrique, affrontaient les souffrances infligées aux peuples du Tiers-Monde par le sous-développement : famines régulières, malnutrition, analphabétisme, absence d’infrastructures de base, de structures de santé, d’éducation, conflits internes, guerres, etc.’’.

    Cheikh Tidiane Gadio a relevé que ‘’tous les grands pays asiatiques ou toutes les nations millénaires ou pluri-séculaires asiatiques sont des World global players ou des nations sur la voie d’une émergence indéniable’’.

    L’Afrique, quant à elle, déplore-t-il, ‘’restée divisée, affaiblie, et livrée à des partenaires plus puissants, mieux organisés’’.

    Autant ‘’la Chine soutient l’Afrique aux Nations Unies et vice- versa, autant en puissance amie’’,  Pékin ‘’devrait encourager les États Africains à se regrouper et à bâtir des Unions politiques et économiques crédibles, viables et fortes’’, a-t-il estimé.

    Selon lui, ‘’c’est l’intérêt de la Chine de parler à une entité regroupant les 15 Etats de la CEDEAO: 400 millions d’habitants, 5 millions de km2, d’immenses ressources en pétro-gaz, café, cacoa, or, diamant, bauxite, fer et d’autres minerais dont l’Uranium (…)’’.

    ‘’En plus de toutes ces ressources abondantes, l’espace CEDEAO comme les autres régions de l’Afrique, détient la ressources la plus précieuse à nulle autre pareille : la ressource Jeunesse. Près de 300 millions de jeunes sur une population de 400 millions d’habitants’’, a dit l’ancien ministre, soulignant que ces observations étaient également valables pour la SADC (Communauté de développement des Etats de l’Afrique australe).

    Selon Cheikh Tidiane Gadio, ‘’une CEDEAO transformée en une fédération des Etats de l’Afrique de l’Ouest pourrait recevoir des méga-projets infrastructurels et autres dans le cadre des immenses chantiers des routes de la soie’’.

    Il estime que ‘’parler à cinq interlocuteurs africains représentant des fédérations régionales fortes serait plus bénéfique et plus efficace que de parler à 54 Etats qui sont presque tous encore en friche et qui ont des besoins similaires’’.

    OID/ASG

  • MONDE-AFRIQUE-ECONOMIE-MEDIAS / Johannesburg : près de 200 participants au 6eme forum des médias des BRICS

    MONDE-AFRIQUE-ECONOMIE-MEDIAS / Johannesburg : près de 200 participants au 6eme forum des médias des BRICS

    De l’envoyé de l’APS, Ousmane Ibrahima Dia

    Johannesburg, 19 août (APS) – Près de deux cents responsables de médias, journalistes, experts, ministres, diplomates, etc. participent au 6ème forum des médias des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) ouvert ce samedi à Johannesburg.

    L’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio prend part à la rencontre axée sur le thème ‘’Les BRICS et l’Afrique : Renforcer le dialogue médiatique pour un avenir partagé et impartial’’.

    Le ministre Fu Hua, président exécutif du BRICS Media Forum et président de l’agence de presse Xinhua, a annoncé officiellement le lancement de cette rencontre qui se tient en prélude du sommet des BRICS qu’abrite l’Afrique du Sud, sur le thème ‘’Les BRICS et l’Afrique’’.

    Le forum des médias des BRICS est une importante plateforme d’échanges, a souligné le ministre de la Culture et du Tourisme de la République populaire de Chine, Hu Heping.

    Les pays des BRICS partagent un intérêt commun avec l’Afrique et les médias doivent travailler ensemble pour faire connaître cet intérêt commun, a-t-il déclaré.

    Ce forum des médias permet aux pays des BRICS de partager leurs idées avec la communauté internationale et faire entendre leur voix, a-t-il souligné.

    Relevant que l’Afrique est une importante concentration de pays en développement, le ministre chinois a invité les médias et les Etat à travailler ensemble pour inscrire la question du développement dans l’agenda international.

    Pour sa part, Dakota Legoete, membre du comité exécutif de l’ANC (au pouvoir en Afrique du Sud), a salué l’initiative chinoise de mettre sur pied ce forum qui joue un rôle pivot et renforce la voix des pays des BRICS dans le monde.

    Évoquant le conflit entre la Russie et l’Ukraine, il a dénoncé uns système unipolaire décidant tout seul de sanctions contre des Etats.

    Il a rappelé que le rôle des BRICS était d’offrir une alternative au système économique actuel.

    Selon lui, les pays des BRICS doivent utiliser les médias et les outils des nouvelles technologies pour produire un autre narratif sur la marche du monde, invitant les Etats à utiliser les médias pour le progrès de leur peuple.

    La cérémonie d’ouverture a été ponctuée par les allocutions d’Andrey Kondrashov, directeur général de l’agence TASS, (Russie), de Hélio Doyle, président de Empresa Brasil de Comunicação (Brésil), de Dmitrii Gornostaev, rédacteur en chef adjoint de Sputnik International News Media (Russie), de Iqbal Survé, président de ‘’Independant’’, un média sud-africain, de Srinivasan Ramani, rédacteur en chef adjoint de The Hindu (Inde), Alexey Nikolov, directeur général de Russia Today, (Russie), de Monica Mutsvangwa, ministre zimbabwéenne de l’Information, entre autres.

    La dénonciation d’un ordre mondial unipolaire sur fond de néocolonialisme et la nécessité de produire un narratif prenant en compte la vision des pays en développement étaient au cœur de plusieurs interventions.

    Plusieurs intervenants ont dénoncé la désinformation sur plusieurs questions touchant les intérêts des pays en développement.

    Iqbal Survé, président de ‘’Independant’’, un média sud-africain, a même parlé de ‘’guerre du narratif’’. Et selon lui, celui qui gagnera la bataille du narratif aura gagné celle de l’avènement d’un nouvel ordre international.

    Durant deux jours, les participants aborderont, à travers différents panels, le rôle des médias dans la formation d’un nouvel ordre mondial, le rôle des médias dans le développement de l’Afrique et l’apport des médias dans le développement d’une économie verte.

    Le Forum des médias des BRICS est une initiative lancée conjointement en 2015 par l’Agence de presse chinoise Xinhua et les principaux médias du Brésil, de Russie, d’Inde et d’Afrique du Sud.

    Le 5e Forum avait lancé un plan d’actions 2022-2023, lequel exhortait les médias des 5 pays à ‘’jouer leur rôle en tant que ponts pour générer une synergie forte afin d’assurer un partenariat de haute qualité des BRICS et de renforcer le mécanisme des BRICS dans toute la mesure du possible’’.

    Les BRICS est l’acronyme pour désigner l’Alliance Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud, cinq économies émergentes qui entendent peser sur l’échiquier mondial.

    OID/ASG

  • MONDE-AFRIIQUE-ECONOMIE-MEDIAS / Le 6e Forum des médias des BRICS s’ouvre ce samedi à Johannesburg

    MONDE-AFRIIQUE-ECONOMIE-MEDIAS / Le 6e Forum des médias des BRICS s’ouvre ce samedi à Johannesburg

    De l’envoyé spécial de l’APS, Ousmane Ibrahima Dia

    Johannesburg, 19 août (APS) – Le 6e Forum des médias des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) s’ouvre ce samedi à Johannesburg en présence des dirigeants et journalistes des médias des cinq pays et de nombreux invités venus du continent africain.

    Ce 6e forum dont le thème est ‘’Les BRICS et l’Afrique : Renforcer le dialogue médiatique pour un avenir partagé et impartial’’ se tient en prélude du sommet des BRICS qu’abrite l’Afrique du Sud.

    Les BRICS est l’acronyme pour désigner l’Alliance Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud, cinq économies émergentes qui entendent peser sur l’échiquier mondial.

    Le sommet se tient en Afrique du Sud du 22 au 24 août sur le thème : ‘’ Les BRICS et l’Afrique ».

    L’agenda du forum des médias prévoit une cérémonie d’ouverture ponctuée par les prises de parole du ministre Fu Hua, président exécutif du BRICS Media Forum et président de l’agence de presse Xinhua, du ministre de la Culture et du Tourisme de Chine, Hu Heping, de Dakota Legoete, membre du comité exécutif de l’ANC.

    Interviendront également Andrey Kondrashov, directeur général de l’agence TASS, (Russie), Hélio Doyle, président de Empresa Brasil de Comunicação (Brésil), Dmitrii Gornostaev, rédacteur en chef adjoint de Sputnik International News Media (Russie), Srinivasan Ramani, rédacteur en chef adjoint de The Hindu (Inde), Alexey Nikolov, directeur général de Russia Today, (Russie), entre autres.

    Les organisateurs annoncent une intervention de Cheikh Tidiane Gadio, ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal, Président de l’Institut des Stratégies Panafricaines.

    Durant deux jours, les participants aborderont à travers différents panels le rôle des médias dans la formation d’un nouvel ordre mondial, le rôle des médias dans le développement de l’Afrique et l’apport des médias dans le développement d’une économie verte.

    Le Forum des médias des BRICS, proposé par l’Agence de presse chinoise Xinhua, a été lancé conjointement en 2015 par les principaux médias du Brésil, de Russie, d’Inde, de la Chine et d’Afrique du Sud.

    Le 5e Forum avait lancé un plan d’actions 2022-2023, lequel exhortait les médias des 5 pays à ‘’jouer leur rôle en tant que ponts pour générer une synergie forte afin d’assurer un partenariat de haute qualité des BRICS et de renforcer le mécanisme des BRICS dans toute la mesure du possible’’.

    OID/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-PROFIL / Anne-Marie Diouf :  l’essor de Mont-Rolland comme sacerdoce

    SENEGAL-COLLECTIVITES-PROFIL / Anne-Marie Diouf :  l’essor de Mont-Rolland comme sacerdoce

    Mont-Rolland, 16 août (APS) –  Quand elle débarquait à Mont-Rolland en 2002, le volontarisme en bandoulière, Anne-Marie Diouf ne s’imaginait nullement que son nom deviendrait un jour indissociable de celui de cette commune de la région de Thiès. Unique femme secrétaire municipale du département de Tivaouane, elle voit cette posture moins comme une limite, qu’un atout.  Toutes les réalisations de la commune depuis son arrivée, portent son empreinte, elle qui ignorait presque tout de la zone avant 2002.

    Anne-Marie Diouf fait partie de la première génération de volontaires du service civique national. Après deux ans de volontariat, elle dépose ses baluchons à l’ex-communauté rurale de Mont-Rolland, devenue commune en 2014. Depuis le 2 septembre 2002, elle exerce à Mont-Rolland comme secrétaire communautaire d’abord et après la mutation, comme secrétaire municipale.

     »C’est un de mes supérieurs à l’époque qui m’a convaincue de venir servir à Mont-Rolland. Anne-Marie Diouf, m’a-t-il dit, tu ne seras pas dépaysée dans cette communauté rurale. Je sais que tu ne connais pas la zone, mais il y a une église », se souvient, 20 ans après, cette fervente chrétienne.

     »Ce supérieur hiérarchique m’a donc convaincue par le biais de la religion. L’esclave ‘pulaar’ ayant convaincu sa maîtresse sérère, le chemin ne pouvait être que porteur d’espoir », a encore fait valoir Mme Diouf, avec un brin d’humour.

    Elle n’a pas été déçue, puisque depuis lors, elle est restée dans cette bourgade sans infrastructure, pour tenter d’inverser la tendance. Il s’agit, en d’autres termes, d’amorcer avec les populations et le peu de personnes qualifiées, l’essor de la commune qui manque d’électricité et d’eau courante.

    Anne-Marie multiplie les initiatives et idées novatrices, qui ne tarderont pas à porter leurs fruits.   »A l’époque, au niveau des communautés rurales, il n ‘y avait pas de personnel. Dès mon arrivée, je devais m’y atteler », raconte-t-elle.

    Mme Diouf est un touche-à-tout : le budget, l’état civil, les commissions, les marchés publics.  »Pratiquement tout ce qui préoccupe l’Etat du Sénégal et les populations locales » l’intéresse.

    Grâce à ce travail et aux formations qui allaient avec, elle a acquis beaucoup de connaissances dans tous ces domaines. Elle a été témoin de la quasi-totalité des réalisations dont a bénéficié la commune.

    A ses débuts, elle trouve le maire Birane Cissé avec qui elle a travaillé de 2002 à 2009, avec à la clef, des résultats dans le cadre du Programme national d’infrastructures rurales (PNIR), qui était exécuté sur place. Il a réalisé des projets dans la santé, les infrastructures à caractère commercial, l’industrie et a facilité l’accès des populations aux moulins à mil. S’y ajoutent les postes de santé et l’adduction d’eau, selon Anne-Marie Diouf.

    A l’issue des élections locales de 2009, Birane Cissé cède le fauteuil de maire à Yves Lamine Ciss. La nouvelle équipe municipale décide de maintenir Anne-Marie Diouf à son poste pour profiter de son expérience et de sa grande connaissance de l’institution municipale.

    Parlant de l’actuel maire, elle ne cache pas son estime pour lui.  »Je sais où il a emmené progressivement la commune aujourd’hui. Son souhait de tous les instants, c’est de voir Mont-Rolland être la commune la plus connue, non seulement au niveau de la région, mais au niveau du Sénégal », note-t-elle.

    Un vœu que son prédécesseur a voulu réaliser en s’appuyant sur le PNIR, et dont Yves Lamine Ciss perpétue le legs, à travers le Programme national de développement local (PNDL). Depuis qu’il a été élu maire, il a misé sur l’investissement dans plusieurs secteurs, avec un impact réel sur la population, surtout les élèves et les étudiants.

    L’édile de Mont-Rolland a fait de l’éducation son cheval de bataille, construisant des salles de classe, soutenant la formation des étudiants et le centre de formation professionnelle.  Selon Anne Marie Diouf, Yves Lamine Ciss veut avoir les meilleurs ingénieurs, les meilleurs informaticiens et les meilleurs cadres dans sa commune. Mais il n’oublie pas la santé. Cinq cases et deux postes de santé ont vu le jour sous magistère.

                      Une mémoire pour la commune  

     »Quand je suis arrivée ici en 2002, la communauté rurale n’avait pas d’archivage. Aujourd’hui, tous les PV de 2002 à maintenant sont disponibles, de même que les délibérations. Les documents sont archivés », se félicite la secrétaire municipale.

    Elle dit constater beaucoup de progrès au niveau de la commune de Mont-Rolland, de 2009 à nos jours, notamment dans le foncier, la santé, l’éducation, les pistes rurales.

     »Tout a changé et tout a augmenté au niveau de la population », relève Anne-Marie Diouf, qui ne manque pas d’évoquer l’environnement favorable et la présence de plusieurs projets bénéfiques pour Mont-Rolland.

    Anne-Marie Diouf se plaît à rappeler l’accord historique entre la mairie et les populations locales, notamment les paysans et la société Quality Fruit Senegal (QFS) qui exploite une assiette foncière de 400 ha sur la base d’un partenariat suivant lequel  »ces terres ne sont ni achetées ni vendues ».

    Le conseil municipal, avec l’accord des propriétaires terriens, a approuvé une convention de 35 ans avec QFS, lui autorisant à exploiter les terres des paysans pendant cette période. Le projet aide chaque paysan à identifier son champ et à le cartographier. Ensuite,  »le projet lui donne 500.000 francs CFA comme cadeau de bienvenue, ainsi qu’un emploi salarié au minimum pendant 12 mois ».

    Sur chaque tonne de légumes qu’exporte l’usine, il y a 6.500 francs CFA qui reviennent à la commune, et sur chaque tonne vendue sur le marché local, elle encaisse 3.500 francs CFA, renseigne Anne Marie Diouf.

     »Nous avons progressivement mis notre option sur le Sénégal. Nous exportons 48 pourcent de notre production, et 52 pourcent de cette exportation va vers le marché local et sous-régional », relève Souleymane Bassoum, directeur de l’usine QFS. Il ajoute :  »En pleine saison, nous avons 2.000 emplois et en moyenne saison, nous en avons 400. Nous payons 1 milliard en salaires par an et avons versé 72 millions à la mairie depuis le démarrage du projet ».

     »La première année, note-t-il, ce montant était de 13 millions, la deuxième année, 27 millions et cette année, 30 millions ». Il s’y ajoute que  »95% des employés sont de la commune de Mont-Rolland, 85% sont des femmes et 65% sont des jeunes ».

    Ce projet innovant contribue à hisser Mont-Rolland au rang des collectivités locales toujours citées en exemple dans la région de Thiès, au grand bonheur d’Anne-Marie Diouf, dont le nom est définitivement lié à celui de cette commune.

    MKB/ADI/ASB/OID/ASG

  • SENEGAL-FISCALITE / DGID : le PRESID pour faciliter l’accès aux usagers

    SENEGAL-FISCALITE / DGID : le PRESID pour faciliter l’accès aux usagers

    Dakar, 14 août (APS) – La Direction des impôts et domaines a initié le Programme de rénovation et d’extension des services des impôts et des domaines (PRESID) afin faciliter l’accès aux usagers et améliorer les conditions de travail des agents, a appris l’APS.

    Le PRESID a été exposé récemment à l’ensemble des directions et services de la DGID au cours d’une rencontre dénommée ‘’ All staff Meeting’’, selon un document transmis à l’APS.

    Le programme comprend un volet ‘’rénovation fonctionnelle et physique’’ dont le but est de ‘’mettre aux normes l’ensemble des Services de la DGID afin de garantir aux agents des conditions de travail adéquates’’.

    Il y a aussi ‘’l’extension progressive des Services des Impôts et des Domaines qui vise la mise en place de nouvelles structures adaptées au niveau des départements et autres localités cibles du pays’’.

    Le document signale la mise en œuvre d’un portefeuille de projets, notamment la construction des services départementaux, la dématérialisation de l’archivage documentaire, la qualité des services à l’usager et le renforcement des services du cadastre en équipement moderne.

    OID/SBS/ASG

  • NIGER-AFRIQUE-CRISE / La CEDEAO active sa force en attente mais ne ferme pas l’option d’une résolution pacifique

    NIGER-AFRIQUE-CRISE / La CEDEAO active sa force en attente mais ne ferme pas l’option d’une résolution pacifique

    Dakar, 10 août (APS) – Les chefs d’États de la CEDEAO ont décidé, jeudi à Abuja, d’activer et de déployer ‘’la force en attente’’ de l’instance régionale pour la restauration de l’ordre constitutionnel au Niger.

    Lors d’un sommet extraordinaire, le deuxième sur la situation au Niger depuis le renversement de Mohamed Bazoum, les chefs d’Etat ont toutefois gardé sur la table toutes les options pour ‘’la résolution pacifique’’ de la crise.

    Ils ont également décidé que tout État membre de l’organisation sous-régionale, qui entraverait, directement ou indirectement le règlement de la crise au Niger, devra répondre de ses actes.

    Mohamed Bazoum a été renversé par un coup d’Etat le 26 juillet dernier perpétré par des militaires nigériens regroupés au sein d’un ‘’Conseil national de sauvegarde de la patrie’’ (CNSP), dirigé par le général Abdourahmane Tchiani.

    Il est retenu depuis cette date par les putschistes, en compagnie de certains de ses ministres.

    La communauté internationale a condamné ce coup de force et pris des sanctions à l’encontre du Niger.

    Au niveau sous-régionale, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui appelle au ‘’rétablissement du président nigérien Mohamed Bazoum’’, a pris une série de sanctions contre les militaires lors d’un premier sommet extraordinaire.

    Le CNSP qui a fermé l’espace aérien du Niger ‘’face à la menace d’intervention’’ armée de la CEDEAO a annoncé, mercredi, la formation d’une équipe gouvernementale de 20 membres dirigée par le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine.

    OID