Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  • AFRIQUE-POLITIQUE / Des militaires prennent le pouvoir au Niger (médias)

    AFRIQUE-POLITIQUE / Des militaires prennent le pouvoir au Niger (médias)

    Dakar, 26 juil (APS) – Des militaires nigériens se réclamant d’un Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) ont annoncé, mercredi en fin de soirée, avoir renversé le régime du président Mohamed Bazoum, a appris l’APS de sources médiatiques.

    Dans une déclaration lue à la télévision nationale par le Colonel major Amadou Abdramane, ils ont déclaré avoir décidé de ‘’mettre fin au régime que vous connaissez’’ suite à ‘’la dégradation continue de la situation sécuritaire’’ et la ‘’mauvaise gouvernance économique et sociale’’.

    Toutes les institutions issues de la 7ème République sont suspendues, tandis que les  secrétaires généraux des ministères sont chargés d’assurer les affaires courantes.

    Selon le CNSP,  »les forces de défense et de sécurité gèrent la situation ».

    Les frontières terrestres et aériennes ont été fermées jusqu’à la stabilisation de la situation et un couvre-feu instauré jusqu’à nouvel ordre, ont ils encore déclaré.

    Ils ont demandé à ‘’tous les partenaires extérieurs de ne pas s’ingérer’’ dans les évènements en cours  et promis de veiller sur la sécurité des autorités déchues.

    Ils ont réaffirmé leur attachement à tous les engagements internationaux souscrits par le Niger.

    Ce mercredi, dans la matinée, des militaires ont bloqué les accès à la présidence nigérienne où se trouvait le président Bazoum.

    Dans un communiqué, la Commission de la CEDEAO a condamné cette tentative de coup d’État. « C’est avec stupeur et consternation que la CEDEAO a pris connaissance de la tentative de coup d’État au Niger’’, écrit-elle.

    La Commission dit condamner ‘’de la manière la plus vigoureuse cette tentative de prise du pouvoir par la force et appelle les auteurs de cet acte à libérer immédiatement et sans condition le Président de la République démocratiquement élu’’.

     »La CEDEAO et la communauté internationale tiendront tous ceux qui sont impliqués dans cet acte pour responsables de la sécurité et de la sûreté du Président, des membres de sa famille, des membres du gouvernement et du public en général’’, ajoute la même source.

    Pour sa part, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, ‘’informé des velléités de certains militaires de porter atteinte à la stabilité des institutions démocratiques et républicaines, qui s’apparentent à une tentative de coup d’Etat au Niger, a condamné fermement de tels agissements de la part de militaires agissant en totale trahison de leur devoir républicain’’.

    Dans un communiqué, il leur avait demandé ‘’instamment de cesser immédiatement une telle inacceptable entreprise.’’

    Moussa Faki Mahamat demande au ‘’peuple nigérien, tous ses frères en Afrique, en particulier la CEDEAO, et dans le monde, de joindre leurs voix pour une condamnation unanime d’une telle tentative et pour un retour immédiat et sans conditions des militaires félons à leurs casernes’’.

    Mohamed Bazoum a été élu le 21 février 2021 en remplacement de Mohamadou Issoufou au terme de deux mandats.

    Le Niger avait été secoué par une tentative de coup d’Etat les 30 et 31 mars 2021, laquelle n’avait pas cependant empêché le président élu d’être investi le 2 avril.

    Le pays a connu son premier putsch en 1974 avec le renversement de son premier président, Hamani Diori, par le lieutenant-colonel Seyni Kountché.

    Le 27 janvier 1996, le président Mahamane Ousmane était à son tour renversé par le colonel Ibrahim Baré Maïnassara, qui sera tué en avril 1999 dans un coup d’Etat du commandant Douada Malam Wanké.

    Elu en 1999, le président Mamadou Tandja est renversé le 18 février 2010.

    OID/ASG

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / L’avion transportant les migrants rapatriés de Dakhla a atterri à Dakar

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / L’avion transportant les migrants rapatriés de Dakhla a atterri à Dakar

    ++++De l’envoyé spécial de l’APS: Abdou Kogne Sall++++

    Dakar, 26 juil (APS) – L’avion de l’armée de l’air sénégalaise transportant la cinquantaine de migrants sénégalais rapatriés de DaKhla (Maroc) a atterri, mercredi soir, à l’aéroport militaire de Ouakam, a constaté l’APS.

    La ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur Annette Seck a ramené ces migrants après avoir effectué une mission d’évaluation de la situation des candidats à l’émigration secourus en mer par la marine royale marocaine.

    L’avion transporte une dizaine de femmes, des enfants et des hommes à la santé fragile.

    Il s’agit d’un premier groupe de migrants à regagner le Sénégal dans le cadre d’une opération d’envergure qui consiste à faire revenir au bercail quelque 478 compatriotes dont les embarcations ont échoué à Dakhla ou ont été arraisonnées par la Marine royale marocaine.

    Un groupe va quitter Dakhla jeudi dans la soirée pour rallier le Sénégal par la route via la Mauritanie. Un autre va suivre le même trajet samedi.

    Ils seront convoyés jusqu’à Saint-Louis avant de rentrer chez eux avec l’appui des services du ministère des Sénégalais de l’extérieur.

    AKS/OID

  • SENEGAL-TELECOMS / Abdou Karim Sall a visité le Centre de contrôle des fréquences de Khombole

    SENEGAL-TELECOMS / Abdou Karim Sall a visité le Centre de contrôle des fréquences de Khombole

    Dakar, 25 juil (APS) – Le Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Abdou Karim Sall, a visité, ce mardi, le Centre de contrôle des fréquences de Khombole, a-t-on appris auprès de ses services.

    Accompagné de ses collaborateurs, il a été accueilli par le maire de la commune de Khombole, Maguèye Boye.

    Selon un communiqué transmis à l’APS, ‘’les deux autorités ont eu des échanges fructueux autour de mécanismes de collaboration, au mieux des intérêts des collectivités’’.

    La même source signale que ‘’le centre est d’une importance stratégique pour le contrôle des fréquences radioélectriques au Sénégal’’. D’ailleurs, il est homologué par l’Union internationale des télécommunications (ITU).

     

    Le communiqué rappelle que le site de Khombole, qui existe depuis 2007, sera également associé à ces centres secondaires pour ‘’assurer une parfaite triangulation de la gestion des fréquences, sur le territoire national’’.

    Il souligne que l’ARTP envisage de mettre en service très bientôt d’autres centres régionaux comme ceux de Matam et de Kolda pour s’inscrire ‘’dans une dynamique de décentralisation’’.

    Le communiqué explique que ‘’ces dispositifs techniques permettront également à l’ARTP de résoudre les cas de brouillage, d’identifier les émetteurs non autorisés, de gérer les plaintes et réclamations, etc.

    La même source ajoute qu’ils ‘’permettront également de coordonner le contrôle des fréquences aux frontières’’ avec les pays voisins tels que la Mauritanie, la Gambie, le Mali, la Guinée-Bissau et la Guinée.

    OID/ASB

     

     

     

  • SENEGAL-SOCIETE-TRANSPORT-REPORTAGE / A Sédhiou, dans la précarité au quotidien des jeunes conducteurs de motos

    SENEGAL-SOCIETE-TRANSPORT-REPORTAGE / A Sédhiou, dans la précarité au quotidien des jeunes conducteurs de motos

    +++ Par Oumar Baldé +++

    Sédhiou, 25 juil (APS) – Des jeunes conducteurs de moto taxis ‘’Jakarta’’ de la commune de Sédhiou (sud) luttent au quotidien contre la précarité liée notamment à la rareté de la clientèle, la cherté du prix du carburant, aux contrôles des forces de l’ordre et aux risques d’accident de la circulation, a constaté l’APS.

    Des jeunes âgés entre 30 et 35 ans disent s’adonner à ce métier à hauts risques pour assurer la dépense quotidienne de leurs familles. Ils font désormais partie intégrante du décor de la capitale du Pakao. Ces jeunes sont visibles dans plusieurs endroits de la ville, en particulier les points de stationnement communément appelés ‘’arrêts Jakarta’’.

    Mais l’exercice de cette profession n’est pas un fleuve tranquille pour ces jeunes pour la plupart sans profession. Ils ne  disposent d’aucune formation en sécurité routière, ce qui les expose à de nombreux accidents mortels, des blessures graves ou des traumatismes psychologiques.

    En plus des risques sécuritaires, le travail ne nourrit pas son homme. Exposés quotidiennement aux rayons ardents de soleil, ils parcourent les différentes artères de Sédhiou à la recherche de clients devenus de plus en plus rare. Cette précarité est causée par la prolifération des motos taxis Jakarta, le faible prix du transport, 300 francs CFA la course. La cherté du prix du carburant et les contrôles fréquentes sur la route par les Forces de défense et de sécurité, sont entre autres difficultés auxquelles sont confrontées les conducteurs de moto taxis.

    La concurrence déloyale décriée

    Trouvé devant le portail de la gare routière de Sédhiou, en tenue de sport, casque noir à la main, Mamadou Diamé, âgé d’une trentaine d’années, avoue que le métier était ‘’rentable’’ au début, car il n’y avait aucun moyen de transport urbain à Sédhiou hormis les motos taxis Jakarta.  »Les conducteurs ont connu une période de vaches grasses. Au début, les choses marchaient bien, au point que ce métier a vite attiré du monde même les jeunes des villages environnants viennent exercer ce métier », a expliqué Diamé.

    Aujourd’hui, déplore le conducteur, l’on assiste à la prolifération des motos Jakarta car certains enseignants ou transporteurs et même des personnes issues des autres professions, se sont convertis en conducteurs de motos Jakarta. C’est ce qui explique, selon lui, ‘’le manque d’encadrement des conducteurs des motos taxis Jakarta, entraînant un désordre total au sein de la profession’’.  »Il y a plus de perte que de gain dans ce métier sans avenir’’, insiste Mamadou Diamé

    Boubacar Diamanka, un autre conducteur de Jakarta, déplore aussi une concurrence déloyale des tricycles et motos  »particuliers » dont les propriétaires se sont transformés en transporteurs des personnes et des biens. ‘’Une situation qui justifierait la réduction de la rentabilité de nos activités », dit-il.

    ‘’Ceux qui sont employés pour conduire des motos appartenant à un propriétaire et obligés de verser quotidiennement 2000 francs CFA, sont dans la vraie galère. Ces derniers n’arrivent plus à assurer ce versement quotidien, au point qu’ils restent toujours en conflit avec leurs patrons’’, note Diamanka, relevant que la recherche effrénée de clients est à l’origine des nombreux accidents mortels.

    Des formations qualifiantes, une aubaine pour les jeunes conducteurs

    Le coordonnateur technique du pôle emploi du département de Sédhiou, Ibrahima Massaly, pour sa part, salue le  »courage » de ces jeunes conducteurs de motos taxis Jakarta, qualifiant ce métier de ‘’début d’emploi’’. ‘’Ils se débrouillent pour gagner leur pain, c’est un début d’emploi qu’on ne doit pas sous-estimer’’, estime M. Massaly.

    Il signale que l’Etat a octroyé quatre-vingt-treize (93) bons de formation qualifiantes aux jeunes conducteurs de motos taxis Jakarta à travers le 3FPT (le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique). ‘’C’est une aubaine pour ces jeunes’’, selon lui.

    Le coordonnateur technique a par contre invité les jeunes conducteurs de motos taxis Jakarta à s’investir d’avantage pour avoir un permis de conduire. ‘’C’est aussi un moyen de se lancer dans des domaines d’activités lucratives’’, a dit Ibrahima Massaly qui a par ailleurs demandé aux jeunes d’aller vers les pôles emplois de leur département pour saisir les  »opportunités » en termes d’accompagnement technique et financier.

    ‘’Aujourd’hui, au niveau du pôle emploi, des ONG ne cessent de demander des profils pour des emplois salariales. C’est très dommage qu’on ne trouve presque pas des profils demandés et les jeunes ne fréquentent même pas ces structures mises à leur disposition’’, a-t-il déploré.

    Pour le président du conseil communal de la jeunesse de Sédhiou, l’Etat doit travailler à la transformation de ce secteur pourvoyeur d’emplois. ‘’Comme partout ailleurs, beaucoup de jeunes s’investissent dans ce secteur qui n’est pas un métier d’avenir. L’État peut aider les jeunes à en faire un métier d’avenir à travers des formations qualifiantes’’, a suggéré Amadou Lèye Konté.

    Selon lui, ‘’certains jeunes s’adonnent à ce métier parce qu’ils donnent la dépense quotidienne à la maison’’. Mais le responsable des jeunes ajoute : ‘’Ce que le pôle emploi est en train de faire est insuffisant, il faut redoubler d’efforts dans ce sens-là’’.

     »L’État doit organiser ces jeunes-là dans une entité pour les encadrer, les financer et les former dans l’objectif de créer des conditions favorables leur permettant d’ouvrir des magasins de quincailleries, de pièces détachées, entre autres activités plus garanties’’, a-t-il plaidé.

    OB/ASB/OID/ADC

  • SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / Le Sénégal s’apprête à accueillir deux conférences sur la philanthropie africaine

    SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / Le Sénégal s’apprête à accueillir deux conférences sur la philanthropie africaine

    Dakar, 24 juil (APS) – Le Sénégal va accueillir la 4ème Conférence africaine sur la philanthropie et la 2ème Conférence académique sur la philanthropie africaine, a appris l’APS auprès des organisateurs.

    Organisées par TrustAfrica, le Centre sur la philanthropie africaine et l’investissement social (CAPSI) de l’Université de Wits, Africa philanthropy forum, East africa philanthropy network, Africa philanthropy network (APN) et la Southern africa trust, la 4ème Conférence africaine sur la philanthropie et la 2ème Conférence académique sur la philanthropie africaine se tiendront respectivement du 31 juillet au 1er août et du 2 au 4 août.

    Dans un communiqué, les organisateurs expliquent que ‘’cette convergence distinguée réunira d’éminents universitaires, praticiens, visionnaires de la philanthropie, donateurs, chercheurs, groupes de réflexion et responsables gouvernementaux pour engager une réflexion approfondie sur les défis pressants auxquels est confronté l’écosystème philanthropique’’.

    Les deux conférences sont axées sur le thème de « La philanthropie africaine à un point d’inflexion » et visent à ‘’explorer les dimensions vitales des personnes, du pouvoir, de la politique et des pratiques’’.

    La conférence académique sur la philanthropie africaine se tiendra au Musée des civilisations noires tandis que la conférence principale aura lieu à Saly Portudal.

    Les participants auront l’occasion ‘’d’échanger des connaissances, de remettre en question les récits établis et de concevoir ensemble des stratégies pour relever les défis pressants auxquels le continent est confronté’’.

    Cité dans le communiqué, le Dr Ebrima Sall, directeur exécutif de Trust Africa, a déclaré : ‘’La sélection du Sénégal comme pays hôte de ces conférences transformatrices témoigne de son engagement à catalyser des changements significatifs et à autonomiser les communautés locales ».

    Selon lui, ‘’en cette période charnière, la philanthropie africaine a le pouvoir d’influencer les grands systèmes, de remettre en question les récits culturels dominants et d’avoir un impact durable ».

    Le professeur Bhekinkosi Moyo, directeur du Centre sur la philanthropie africaine et l’investissement social CAPSI, a souligné l’importance de ce rassemblement.

    « (…) nous nous trouvons nous aussi au seuil d’une nouvelle ère pour la philanthropie africaine. En exploitant des approches stratégiques et innovantes, nous pouvons tirer parti des capacités locales, surmonter des obstacles complexes et libérer le potentiel profondément ancré de l’Afrique pour le développement durable », a-t-il dit.

    Les conférences seront ponctuées par un dîner de gala qui mettra à l’honneur ‘’des personnes exceptionnelles en leur décernant des prix pour l’ensemble de leur carrière’’.

    Pour Stigmata Tenga, Directrice exécutive de l’Africa philanthropy network (APN), ‘’les conférences servent de point de ralliement pour le changement, favorisant un écosystème où la philanthropie aborde des questions sociétales plus larges, influence les systèmes et remet en question le statu quo ».

    « Il s’agit d’une occasion unique pour les parties prenantes de toute l’Afrique de se réunir, de partager des idées et de co-créer des solutions qui conduiront à un changement positif pour le continent », a-t-il ajouté.

    Pour les organisateurs, ‘’les conférences marquent un moment décisif dans le parcours philanthropique de l’Afrique’’’.

    Elles invitent à’ envisager un avenir où la philanthropie joue un rôle central dans la refonte des systèmes, la défense de l’équité et de la démocratie, et le démantèlement du racisme systémique’’.

    OID/SBS/ASB

  • SENEGAL-SOCIETE-REACTION / Naufrage d’une pirogue au large de Dakar : Macky Sall exprime sa profonde douleur

    SENEGAL-SOCIETE-REACTION / Naufrage d’une pirogue au large de Dakar : Macky Sall exprime sa profonde douleur

    Dakar, 24 juil (APS) – Le chef de l’Etat a exprimé sa profonde douleur et présenté ses condoléances aux familles et proches des victimes après la mort de 15 personnes dans le naufrage d’une embarcation au large de Dakar.

    ‘’J’exprime ma profonde douleur suite au décès d’une quinzaine de sénégalais dans le naufrage d’une pirogue au large de Dakar. Mes condoléances attristées aux familles et proches des victimes’’, a déclaré Macky Sall sur twitter.

    La Gendarmerie nationale et la Brigade nationale des sapeurs-pompiers ont annoncé lundi la mort de 15 personnes, après qu’une pirogue transportant plusieurs passagers a échoué sur une plage de Dakar.

    Un gendarme interrogé sur la plage a fait état de plusieurs rescapés.

    Cette même source, qui a requis l’anonymat, signale que deux des rescapés sont ‘’aux mains de la Gendarmerie nationale’’.

    D’autres rescapés, dont le nombre n’est pas déterminé, ont pris la fuite, a-t-elle ajouté.

    Un agent de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers s’exprimant également sous le sceau de l’anonymat a confirmé la mort de 15 personnes.

    OID/ASB

     

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-AVIATION / A Brazzaville, Doudou Ka, plaide pour l’amélioration des performances de l’ASECNA

    SENEGAL-AFRIQUE-AVIATION / A Brazzaville, Doudou Ka, plaide pour l’amélioration des performances de l’ASECNA

    Dakar, 22 juil (APS) – Le ministre sénégalais des Transports aériens et du développement des Infrastructures aéroportuaires, Doudou Ka a plaidé, vendredi, à Brazzaville, pour l’amélioration des performances de l’Agence pour la Sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), a-t-on appris auprès de ses services.

    M. Ka a fait ce plaidoyer à l’occasion de la 72e réunion du Comité des ministres de l’Agence pour la Sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). Il était accompagné du Directeur des Transports aériens Oumar Khassimou Dia et du Directeur général de l’Anacim Sidy Guèye, de l’ambassadeur du Sénégal au Congo, Abou Lô.

    Au cours de la rencontre, il a souligné ‘’l’engagement continu du Sénégal’’ envers l’agence, indique un communiqué transmis à l’APS.

    La même source signale qu’à Brazzaville, les ministres en charge de l’aviation civile ont évoqué ‘’les performances techniques et financières de l’Agence, ainsi que la révision technique du statut unique du personnel et du code de rémunération du personnel’’.

    Elle rappelle que ‘’ces deux derniers points ont été au centre des discussions au mois de septembre’’.

    Devant ses homologues, Doudou Ka a souligné  »sa ferme volonté d’améliorer les performances de l’Agence et de renforcer davantage les liens entre les pays membres pour garantir le développement d’un transport aérien sûr et efficace dans la région’’.

    Il estime que  »la réunion a permis de proposer des solutions innovantes ».

    Le ministre a également souligné ‘’la volonté d’améliorer et de moderniser les infrastructures aéroportuaires et les systèmes de navigation aérienne en Afrique et à Madagascar mais aussi de renforcer la cohésion sociale au sein de l’Agence’’.

    A Brazzaville, il a ainsi été question de l’état d’avancement des projets du système de surveillance par satellite et de navigation par satellite, du développement continu du secteur de l’aviation en Afrique, du renforcement de la coopération régionale et internationale en matière de sécurité et de navigation aérienne, lit-on dans le document.

    Le texte signale que les ministres  »ont décidé de développer des partenariats solides avec d’autres agences régionales et internationales comme la CAFAC afin de partager (les) meilleures pratiques et de mettre en place des normes de sécurité communes ».

    La formation adéquate du personnel de l’aviation était également au cœur des débats, selon le  communiqué, soulignant que ‘’des programmes de formation et de renforcement des capacités pour les contrôleurs aériens, les ingénieurs et les techniciens de navigation aérienne seront mis en place ».

    OID

  • SENEGAL-EXAMENS-RESULTATS / L’Office diocésain de l’enseignement catholique de Dakar affiche un taux de réussite de 94,84% au Bac

    SENEGAL-EXAMENS-RESULTATS / L’Office diocésain de l’enseignement catholique de Dakar affiche un taux de réussite de 94,84% au Bac

    Dakar, 21 juil (APS) – Les établissements de l’Office diocésain de l’enseignement catholique de Dakar (ODEC) affichent un taux de réussite global de 94,84% à l’examen du baccalauréat 2023, a-t-on appris de son directeur, Abbé Georges G. Diouf.

    Dans un document transmis à l’APS, il signale que tous les établissements de l’ODEC de Dakar ‘’ont encore atteint un taux de réussite supérieur à 90%, à l’exception d’un seul’’ pour les résultats au Baccalauréat 2023.

    Ainsi, le taux de réussite global est de 94,84%, selon l’Abbé Diouf qui fait état de 728 mentions dont 16 mentions Très Bien, 156 mentions Bien et 556 mentions Assez Bien

    OID/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-INFRASTRUCTURES / Ziguinchor : les travaux du musée-mémorial Le Joola avancent à grands pas à la grande satisfaction des familles des victimes

    SENEGAL-CULTURE-INFRASTRUCTURES / Ziguinchor : les travaux du musée-mémorial Le Joola avancent à grands pas à la grande satisfaction des familles des victimes

    Ziguinchor, 19 juil (APS) – Les travaux de construction du musée-mémorial national Le Joola sur les berges du fleuve Casamance, à Ziguinchor (sud), avancent à grands pas à la grande satisfaction des familles des victimes et rescapés du naufrage de ce bateau qui assurait la liaison entre Dakar et la métropole du sud, a constaté un correspondant de l’APS.

    Les autorités sénégalaises ont décidé le 20 décembre 2019, à Ziguinchor, de lancer les travaux de construction de cet édifice longtemps réclamé par les familles des victimes et rescapés du naufrage du bateau Le Joola. L’infrastructure doit coûter trois milliards de francs CFA.

    Au total, 1.863 personnes ont péri dans le naufrage du bateau Le Joola dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002, au large des côtes gambiennes. Seuls 63 rescapés ont été dénombrés, selon un bilan officiel publié après ce drame considéré comme l’une des plus grandes catastrophes maritimes civiles.

    Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, a déclaré récemment, lors d’une visite de chantier, que les travaux du mémorial-musée le Joola sont ‘’presque dans les dernières finitions avant la réception définitive’’.

    Selon lui, ‘’bien avant le 26 septembre’’, date anniversaire du naufrage du bateau le Joola, le président de la République, Macky Sall, pourra venir, en fonction de son agenda, procéder à l’inauguration de ‘’cette grande infrastructure culturelle qui est aussi un lieu de pèlerinage, de souvenirs et de projection vers l’avenir’’.

                    Familles des victimes et associations expriment leur satisfaction 

    « C’est une très grande satisfaction de voir l’avancement des travaux de ce mémorial tant attendu », se réjouit Elie Jean Bernard Diatta, en charge des affaires juridiques de l’Association nationale des familles des victimes du naufrage du Joola.

    M. Diatta souligne que le mémorial-musée est un ‘’des points importants’’ pour les familles des victimes.

    Le bâtiment comporte une partie dédiée à la mémoire des victimes et une autre aux reliques du Joola, c’est-à-dire les objets appartenant aux personnes disparues dans cette tragédie maritime.

     »C’est un bâtiment d’une importance capitale. Il va non seulement représenter un lieu de recueillement pour nous mais aussi un lieu où on va retrouver la vie », salue Elie Jean Bernard Diatta.

    La présidente de l’association des orphelins du Joola, Suzanne Immaculée Diatta, se dit aussi satisfaite de l’état d’avancement des travaux du musée-mémorial.

     »Nous sommes vraiment contents de cette réalisation du musée. Ce musée permettra au monde entier de savoir ce qui s’est passé sur le bateau. Il va nous permettre de voir les photos et autres objets de nos défunts parents », a souligné Mme Diatta, qui a perdu son père dans le naufrage du bateau.

    Au-delà de l’architecture et de sa position qui ne passeront pas inaperçues, le musée-mémorial comportera un espace d’échanges et un autre dédié aux commémorations. Des photos et objets ayant appartenu aux disparus seront exposés dans ce musée.

     »Il est prévu d’exposer des photos des disparus, leurs noms, mais particulièrement les objets qu’on aura sortis du bateau », a fait savoir Elie Jean Bernard, le chargé des affaires juridiques de l’Association nationale des familles des victimes du naufrage. Il signale qu’il est « prévu de grands hublots dans le mémorial ».

     »Les écrivains joueront aussi leur partitions par le biais de livres traitant de la question. Tout comme la presse avec différentes publications. Tout ce qu’on aura amassé au sein des familles des victimes sera, par ailleurs, destiné au musée », a indiqué Elie Jean Bernard.

    Il a aussi souligné que  ‘’le mémorial va accueillir des touristes et visiteurs ».

    Après la réalisation de l’édifice, a préconisé Elie Jean Bernard Diatta, la prochaine étape doit consister au renflouement du navire, ‘’afin de retirer tout ce qui se trouve au fond de l’océan pour habiller le mémorial ».

    MNF/ASB/OID/ASG

  • SENEGAL-ISLAM / La fête de la Tamxarite célébrée dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 juillet (commission nationale)

    SENEGAL-ISLAM / La fête de la Tamxarite célébrée dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 juillet (commission nationale)

    Dakar, 19 juil (APS) – La fête de la Tamxarite, correspondant au nouvel an musulman, sera célébrée dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 juillet 2023, a annoncé la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire.

    Cette Commission s’est réunie mardi à la RTS pour scruter le croissant lunaire.

    Le croissant lunaire n’ayant été aperçu dans aucune localité du pays,  le jeudi 20 juillet 2023 correspondra au premier jour du mois lunaire Mouharam (Tamxarite), explique la commission dans un communiqué.

    ‘’Après de larges concertations’’ en son sein, la Commission a décidé que la fête de la Tamxarite sera par conséquent célébrée dans la nuit du Vendredi 28 au samedi 29 juillet 2023, fait-elle savoir.

     

    OID/SBS/AKS