Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la décision de Macky Sall de ne pas briguer un troisième mandat

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la décision de Macky Sall de ne pas briguer un troisième mandat

    Dakar, 4 juil (APS) – La décision du président Macky Sall de ne pas être candidat à l’élection présidentielle de février 2024 est largement commentée par les quotidiens reçus mardi à l’APS.

    ‘’Fin du suspense. Macky Sall ne sera pas de la course pour la Présidentielle de 2024. Le chef de l’Etat a décidé de se conformer à ses écrits et déclarations selon lesquels le mandat en cours était son deuxième et dernier’’, indique Le Quotidien.

    Le président de la République, Macky Sall, a déclaré lundi à Dakar avoir pris la décision de ne pas être candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Ma décision longuement et mûrement réfléchie est de ne pas être candidat à la prochaine élection du 25 février 2024. Et cela, même si la Constitution m’en donne le droit’’, a-t-il annoncé dans un discours retransmis par la RTS.

    ‘’Je sais que cette décision surprendra tous ceux et celles, nombreux, dont je connais l’admiration, la confiance et la fidélité sincères. Elle surprendra aussi ceux et celles qui souhaitent me voir encore guider la construction du pays’’, a ajouté Macky Sall, poursuivant : ‘’Le Sénégal dépasse ma personne et il est rempli de leaders également capables de pousser le pays vers l’émergence.’’

    ‘’J’ai un code d’honneur et un sens de la responsabilité historique, qui me commandent de préserver ma dignité et ma parole. Je rends ici un hommage à mes prédécesseurs, les présidents Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade’’, a-t-il ajouté, entre autres.

    ‘’Il part’’, affiche à la Une le quotidien Bës Bi qui écrit : ‘’Le Président Macky Sall a finalement surpris hier son monde en décidant de ne pas se présenter pour un 3e mandat. Le quatrième chef d’Etat du Sénégal, dit fonder sa décision sur son sens du +respect de la parole donnée+ ».

    La publication ajoute : ‘’Répandue depuis sa réélection en 2019, l’idée de son intention de briguer un 3e mandat, émaillée de soubresauts inédits dans l’histoire politique du pays, a pris ainsi fin. Le Président Macky Sall a, lors de son adresse à la nation, hier, soutenu que son mandat de 2019 était son +second et dernier+’’.

    En renonçant à une troisième candidature, ‘’Macky Sall sort par la grande porte’’, dit L’Info.

    ‘’Macky Sall (sort) par la grande porte’’, affiche également à la Une le quotidien EnQuête.

    Dans un éditorial intitulé « Entre ici, Macky! », le journal écrit : ‘’Clap de fin sur une note apaisante. Le « soldat » Macky Sall sort par la grande porte. Alors que tous les signaux apparents semblaient converger vers une affirmation de sa candidature à la prochaine présidentielle, voilà donc le leader de l’Alliance pour la République, intronisé un certain 2 avril 2012, décide, en toute liberté, de ne point briguer un troisième mandat’’.

     »+Entre Ici+ Macky Sall, a-t- on envie de dire, comme André Malraux le déclama, un certain 19 décembre 1964, lors du transfert des cendres du résistant Jean Moulin du cimetière de Père-Lachaise au Panthéon de la République française’’, ajoute la publication.

    Le Témoin délivre ‘’la mention très honorable’’ au chef de l’Etat qui ‘’sort par la grande porte et balise le chemin’’.

    En renonçant à être candidat en 2024, ‘’Macky Sall entre au Panthéon des grands du monde’’, selon L’As tandis que pour les Echos, ‘’Macky Sall entre définitivement dans l’histoire’’.

     »Macky Sall, quelle grandeur!’’, s’exclame Le Soleil, saluant ‘’une décision qui fera date’’.

     »Il a fallu attendre la (presque) fin pour avoir le meilleur. D’habitude très économe en paroles, le Président Macky Sall a servi son meilleur discours depuis son accession à la tête du pays. Il a joué la partition attendue : la raison, le réel et la précision, l’honnêteté et le courage. L’attente et le final en apothéose avec l’annonce de sa décision de ne pas briguer un troisième mandat ont donné un cachet particulier à cette adresse. Et puis, l’émotion sur son visage et sa voix ont donné un cachet tragique’’, écrit le journal.

    Selon WalfQuotidien, ‘’ Macky Sall libère le peuple’’. ‘’ Il a surpris son monde. Contre toute attente, Macky Sall affirme qu’il a décidé de ne pas être candidat à la prochaine élection du 25 février 2024, alors que les Sénégalais, dans leur écrasante majorité pensaient le contraire’’, écrit Walf.

    OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Voici l’intégralité du Message du chef de l’Etat à la Nation

    SENEGAL-POLITIQUE / Voici l’intégralité du Message du chef de l’Etat à la Nation

    Mes cher(e)s compatriotes d’ici et de la diaspora

    C’est en forte conscience des responsabilités qui m’incombent que je voudrais m’adresser à vous, ce soir, en ma qualité de garant du fonctionnement régulier des institutions, de l’indépendance nationale et de l’intégrité du territoire.

    Pour beaucoup d’entre nous, nous venons de célébrer la fête de la Tabaski, cette fête de la foi, de la solidarité et de la convivialité, en compagnie de ceux et celles que nous aimons et qui emplissent nos vies de bonheur, d’espoir et d’amitié. Pour certains de nos concitoyens cependant, la fête s’est déroulée dans l’ombre du deuil, parce que leurs chers enfants faisaient partie de ceux et celles qui ont perdu la vie dans des violences insoutenables, injustifiables et inexcusables. Des violences qui ont mis à l’épreuve notre cohésion sociale et notre longue et enviable tradition de paix et de stabilité en Afrique.

    Vous aurez donc compris la tristesse et la douleur qui sont miennes. Vous, comme moi, nous n’étions pas cette année   dans le même état d’esprit par lequel nous honorons et célébrons la fête du sacrifice.

    Permettez-moi de m’incliner, à nouveau, devant la mémoire de nos enfants qui ont tragiquement perdu la vie, sous les effets brutaux de la violence et de renouveler mes condoléances à toutes les familles éplorées et à la nation toute entière. Je n’ai pas manqué, dans mes prières, il y a quelques jours, aux lieux saints de l’islam, de penser à nos regrettés disparus.   Aucun de nos fils, aucune de nos filles, ne doit payer de sa vie les désaccords qui s’expriment dans nos sociétés.  La vie de nos concitoyens ne peut être sacrifiée sous l’autel d’intérêts politiques. Nous avons l’obligation de protéger la vie et la dignité de tous les sénégalais, de toutes les   sénégalaises.

    Devant l’insoutenable, l’innommable, la prise de parole n’est pas toujours facile et souvent, les mots n’arrivent pas à exprimer le plein de tristesse qui nous envahit.

    Nous avons vécu des événements particulièrement graves, marqués par une violence sans précédent, occasionnant des morts et des blessés, ainsi que la destruction massive de biens publics et privés.

    Les scènes de violences et de pillages auxquelles nous avons assisté et leur coïncidence avec une cyber attaque contre des sites stratégiques du Gouvernement et des services vitaux, tels que l’eau et l’électricité, n’ont rien à voir avec une quelconque manifestation politique.

    Rien, ni aucune revendication ne saurait justifier qu’on tue, qu’on diffuse des messages de haine et de violence dans les réseaux sociaux, qu’on saccage et brûle des biens publics et privés, y compris des moyens de transport, des commerces, des lieux de culte, des domiciles, des Consulats, des ambulances –même un corbillard- , des universités  et des écoles   comme pour éteindre la lumière du savoir, réduire au silence notre élite et notre relève scientifiques et  intellectuelles  et plonger notre pays dans les ténèbres de l’obscurantisme. L’objectif funeste des instigateurs, auteurs et complices de cette violence inouïe était clair : semer la terreur, mettre notre pays à l’arrêt et le déstabiliser. C’est un véritable crime organisé contre la nation sénégalaise, contre l’État, contre la République et ses Institutions.

    Face à ces actes inadmissibles, l’État est resté debout et le peuple sénégalais, attaché à son vivre ensemble, a refusé de tomber dans le piège de cette machination insurrectionnelle aux antipodes des valeurs démocratiques et qui visait à s’emparer du pouvoir par la violence et détruire notre modèle de société.

    Je renouvelle mon soutien et mon entière confiance à nos forces de défense et de sécurité dont la retenue, le professionnalisme et le sang-froid ont permis d’éviter un bilan plus lourd.

    Je redis avec fermeté que les auteurs, les commanditaires, les complices répondront de leurs actes inqualifiables devant la justice. En attendant, les enquêtes se poursuivent. Nous ferons toute la lumière sur ces événements et sur les forces occultes qui veulent ébranler notre pays. Pour ma part, j’affirme ici que je ne transigerai pas avec des fossoyeurs de la nation, de l’État, de la République. Ce serait trahir mon serment constitutionnel.

    J’exprime encore ma profonde compassion et ma solidarité aux victimes de ces actes criminels qui ont perdu leurs biens, fruits d’années d’investissement, de labeur et d’efforts quotidiens. Je pense également à toutes celles et tous ceux plongés aujourd’hui dans la détresse, parce que leurs emplois sont perdus ou menacés. C’est le Sénégal qui se lève tôt, qui travaille dur toute la journée et qui se couche tard qui est ainsi atteint.

    J’invite fortement les parents et les familles à plus de vigilance. Je demande solennellement aux citoyens, aux leaders d’opinion, à toutes les forces vives de la nation, politiques et apolitiques, soucieux de la sauvegarde des valeurs démocratiques, de la paix, de la sécurité et de la stabilité de notre pays, de soutenir, sans réserve, l’action de l’État pour mettre en échec le projet pernicieux de déstabilisation du Sénégal. Quand la paix, la sécurité et la stabilité de la patrie sont à ce point menacées, il n’y a point d’indifférence et de neutralité possibles.

    Au regard de cette situation sans précédent, j’ai demandé au gouvernement de faire un bilan exhaustif des pertes et d’examiner les voies et moyens d’assister les familles des victimes ainsi que les personnes et entités ayant subi des préjudices.

    Le contexte est difficile, les inquiétudes, les angoisses sont là.  Mais je sais que le peuple sénégalais a les ressources spirituelles, culturelles, traditionnelles, sociales pour transformer ces moments d’épreuves en une chance pour la paix. Ainsi œuvrer à transformer nos divergences en des occasions de dialogues constructifs pour forger le Sénégal que nous voulons, un Sénégal de respect de la vie humaine, de la justice, de l’égalité et de la paix.  Un Sénégal qui se réconcilie avec ses valeurs de « disso », de concertation qui ont traversé le temps et construit son histoire enviée.

    L’heure du bilan viendra plus tard alors que des occasions se présenteront pour vous parler de ce que le Sénégal a été sous ma présidence. Mais aujourd’hui, je voudrais interpeller   toute la classe politique, sans exclusive. Notre pays nous demande de regarder ensemble vers l’avenir afin que nous soyons les bâtisseurs du Sénégal de demain. Consolidons les forces de nos institutions tout en remédiant à leurs faiblesses. Abandonnons les postures populistes, nihilistes, extrémistes qui tentent de présenter notre pays comme un désert sans loi. Chaque nation peut être éprouvée, chaque société peut être traversée par des tensions. Mais voici plus de 60 ans que nous œuvrons à construire un Sénégal selon nos valeurs de paix et de solidarité.

    Des jalons ont été posés par mes prédécesseurs. Continuons à bâtir sur ces acquis et éloignons-nous des radicalismes qui veulent faire de la violence l’arbitre principal de nos différends. Nous pouvons être des adversaires mais jamais   des ennemis. C’est pour cela, qu’après le dialogue national réussi que je salue encore, ma main demeure tendue à toutes les voix de bonne volonté pour continuer d’échanger sur les bonnes idées, les bonnes propositions qui nous permettront de faire advenir un Sénégal de bâtisseurs et non de casseurs, d’asseoir une paix durable, de réussir des élections apaisées dont les résultats seront acceptés par tous, le lendemain du scrutin.

    Cette vision de nous-mêmes comme un peuple ancré dans la paix et la stabilité n’est pas une utopie, même si notre histoire politique a rencontré quelques moments de fragilité, de tensions. Notre force a été d’avoir toujours su trouver les mots, les paroles, les rencontres pour converser, pour panser ensemble les plaies, guérir ensemble les maux. Et depuis mon investiture à la magistrature suprême, mon gouvernement et moi, n’avons ménagé aucun effort pour renforcer l’unité nationale, consolider les acquis de notre démocratie et le respect des droits de l’homme. Nous n’avons cessé de relever les défis liés au développement économique et social. Nous avons un bilan qui amène nos adversaires, même ceux parmi les plus virulents, à reconnaître que nous avons fait progresser le Sénégal.

    Mais aujourd’hui, ce n’est pas sur le bilan de nos réalisations que je veux surtout m’appesantir. Je veux parler avec vous de notre avenir en tant qu’il est façonné par les dynamiques de notre présent, de nos aspirations les uns à l’égard des autres, de la promesse que chacun peut être pour l’autre dans la construction du Sénégal que nous souhaitons léguer à nos enfants. Je veux donc parler de ce que, le Sénégal de demain exige de nous aujourd’hui, nous les contemporains. Je veux évoquer nos responsabilités en tant que communauté de destin.

    Nous sommes condamnés à une solidarité susceptible de préserver l’unité de notre nation, malgré les tensions et divergences qui peuvent nous opposer. Cette solidarité ne signifie pas une totale convergence des points de vue, une uniformisation des consciences, une domination des uns sur les autres. Cette solidarité est celle qui nous empêchera de traduire nos désaccords, nos dissonances dans des violences meurtrières, justement parce que nous aurons su nous abreuver dans les sources démocratiques, morales, spirituelles et culturelles du grand peuple sénégalais. Cette solidarité, mes chers compatriotes, c’est celle qui poussera chaque individu à développer les comportements qui ne menacent pas l’avenir de notre nation.  Cette solidarité enfin, c’est celle qui fera de chacun, de chacune de nous, une digue contre la violence.

    J’entends bien les aspirations du peuple sénégalais, de sa jeunesse en particulier, de ses attentes légitimes en matière de justice socio-économique, de création d’emplois, de renforcement du système d’éducation et de formation professionnelle, de meilleurs cadres de vie.   Je comprends la volonté de notre jeunesse de vouloir vivre une vie qui vaut la peine d’être vécue, ici au Sénégal et non ailleurs. C’est justement à nous concerter à repenser ensemble cette solidarité que nous parviendrons, en tant que société, à répondre aux justes revendications de notre jeunesse et de l’ensemble des citoyens sénégalais.

    Jamais la violence n’a permis à un pays   de répondre aux aspirations de sa population. Loin d’être une solution, la violence et les discours qui la construisent sont les signes d’une démission morale, intellectuelle, politique et citoyenne.  N’est-ce pas à inventer, à réinventer de nouvelles manières de penser le développement de notre pays et de l’Afrique que nous devons nous atteler afin d’assumer notre destin dans un monde de plus en plus instable ? Mais pourrait-on collectivement nous ouvrir à des possibles, produire le meilleur de nous-mêmes, si nos intérêts politiques personnels nous dressent les uns contre les autres, poussant ainsi une partie de la jeunesse dans la banalisation de la violence ? A l’heure où se reconfigurent les rapports de pouvoir au niveau global, où la révolution numérique nous plonge dans des ailleurs incontrôlés, le Sénégal et l’Afrique de manière générale, ont plus que jamais besoin de se réarmer scientifiquement et   intellectuellement par la production des savoirs et des savoirs faire capables de défendre l’intérêt de nos populations et de nos cultures.

    Nous avons des intelligences et des ressources humaines, ici, mais aussi disséminées à travers le monde, que seul le sens de la solidarité pourrait mobiliser au service d’une Afrique forte dans un monde malmené par des luttes d’influences et de domination. La violence est un frein à la mise en œuvre de nos capacités, de notre engagement à faire émerger un Sénégal prospère, un Sénégal de richesse partagée, bref, un Sénégal de tous, un Sénégal pour tous.

    C’est fort de la conviction d’un Sénégal enraciné dans les vertus de la paix et du dialogue, que j’ai appelé à l’organisation d’un dialogue national ouvert, pluriel et inclusif. Je ne saurai assez remercier le coordonnateur de ce dialogue national ainsi que les présidents et rapporteurs de commissions, de même que tous   les participants, sans exception, qui ont su mettre le Sénégal au-dessus de tout pour produire, en un temps record, des recommandations fort stratégiques, sur les différentes dimensions de la vie sociale, politique, économique et culturelle de notre pays. Je salue les conclusions très positives du dialogue national dont la mise en œuvre débutera cette semaine par la saisine de l’assemblée nationale pour la modification de certaines dispositions de la constitution et du code électoral entre autres.

    Mes cher(e)s compatriotes,

    S’agissant de l’élection présidentielle du 25 février 2024, je tiens à ce que le gouvernement prenne toutes les dispositions pour une bonne organisation du scrutin, comme par le passé.

    En ce qui me concerne, j’ai suivi avec beaucoup d’attention et d’émotion les différentes manifestations de soutien à ma candidature pour un second quinquennat. La dernière étant celle des 512 maires et présidents de conseil départemental sur les 601 que compte notre pays. A cela s’ajoutent les soutiens de la diaspora, de mouvements de jeunes, de femmes, de nos respectés sages, d’enseignants, d’arabisants, de religieux et bien d’autres groupes, tous   déjà prêts   pour mener le combat de ma réélection. A tous ces compatriotes, je voudrais exprimer ma profonde gratitude en réservant une mention spéciale et toute particulière à la coalition BBY, à mon parti l’Alliance Pour la République et à la grande coalition de la majorité présidentielle.

    Mes cher(e)s compatriotes, ma décision longuement et mûrement réfléchie est de ne pas être candidat à la prochaine élection du 25 février 2024. Et cela, même si   la constitution m’en donne le droit. En effet, depuis la révision constitutionnelle de 2016, le débat juridique a été définitivement tranché par la décision du Conseil Constitutionnel n°1-C-2016 du 12 février 2016.

    Je sais que cette décision surprendra tous ceux et celles nombreux dont je connais l’admiration, la confiance et la fidélité sincères. Elle surprendra aussi ceux et celles qui souhaitent me voir encore guider la construction du pays qui trouve de plus en plus   ses marques. Mais le Sénégal dépasse ma personne et il est rempli de leaders également capables de pousser le pays vers l’émergence.

    On a tant spéculé, commenté sur ma candidature à cette élection. Cependant, Je n’ai jamais voulu être l’otage de cette injonction permanente à parler avant l’heure, car mes priorités portaient surtout sur la gestion d’un pays, d’une équipe gouvernementale cohérente et engagée dans l’action pour l’émergence, surtout dans un contexte socio-économique difficile et incertain.

    Contrairement donc aux rumeurs qui m’attribuaient une nouvelle ambition présidentielle, je voudrais dire que j’ai une claire conscience et mémoire de ce que j’ai dit, écrit et répété ici et ailleurs, c’est-à-dire que le mandat de 2019 était mon second et dernier mandat. C’est cela que j’avais dit et c’est cela que je réaffirme ce soir.  J’ai un profond respect pour les Sénégalais et les Sénégalaises qui m’ont lu et entendu. J’ai un code d’honneur et un sens de la responsabilité historique qui me commandent de préserver ma dignité et ma parole.

    Je rends ici un hommage à mes prédécesseurs, les présidents Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade dont les parcours sont, bien sûr, différents mais qui ont contribué chacun à construire l’image de ce Sénégal démocratique qu’il faut perpétuer. Je ne saurai faire moins.

    D’ici la transmission du pouvoir au futur président de la république, in shallah, le 2 avril 2024, j’assumerai avec responsabilité et fermeté toutes les charges qui incombent à ma fonction. En vertu du mandat que vous m’avez confié et en étroite cohérence avec mon serment constitutionnel, je continuerai de consacrer toutes mes forces à défendre, sans failles, les institutions constitutionnelles de la république, le respect des décisions de justice, l’intégrité du territoire, la protection des personnes et des biens.  Je resterai à vos côtés, à votre écoute et au service de la république et de la nation.

    Nous avons des réalisations indéniables et un potentiel incroyable. Mais soyons vigilants et conscients des difficultés, des obstacles qui sont réels et de l’activisme des ennemis de l’intérieur et de l’extérieur.

    L’enjeu essentiel pour moi, c’est que notre cher Sénégal, ce pays que j’ai à cœur, que vous avez à cœur, garde le cap vers l’émergence dans la voie de l’action, de la paix, de la stabilité, du respect du droit, de l’ordre public, dans l’unité nationale et la cohésion sociale. ​​

    Cela exige de chacune, de chacun de nous l’adhésion   à notre modèle de société fondé sur la démocratie, la liberté, le respect de nos valeurs socio culturelles, le respect de ce vivre ensemble qui a su jusqu’ici nous rassembler et nous ressembler, le respect de nos religions, de nos confréries et de nos guides religieux. En somme, le respect de notre identité collective sénégalaise qui est ancrage dans le socle socioculturel sénégalais et africain, mais aussi ouverture dans la modernité.

    C’est seulement ainsi que nous pourrons poursuivre, ensemble, épaule contre épaule, notre élan commun vers notre destin commun, fidèles à notre devise nationale : Un Peuple, Un But, Une Foi.

    Vive la République !

    Vive le Sénégal.

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall : ‘’Ma décision longuement et mûrement réfléchie est de ne pas être candidat à la prochaine élection présidentielle’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall : ‘’Ma décision longuement et mûrement réfléchie est de ne pas être candidat à la prochaine élection présidentielle’’

    Dakar, 3 juil (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a déclaré lundi à Dakar avoir pris la décision de ne pas être candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Ma décision longuement et mûrement réfléchie est de ne pas être candidat à la prochaine élection du 25 février 2024. Et cela, même si la Constitution m’en donne le droit’’, a-t-il annoncé dans un discours retransmis par la RTS.

    ‘’Je sais que cette décision surprendra tous ceux et celles, nombreux, dont je connais l’admiration, la confiance et la fidélité sincères. Elle surprendra aussi ceux et celles qui souhaitent me voir encore guider la construction du pays’’, a ajouté Macky Sall, poursuivant : ‘’Le Sénégal dépasse ma personne et il est rempli de leaders également capables de pousser le pays vers l’émergence.’’

    Le président de la République a déclaré qu’il n’avait ‘’jamais voulu être l’otage de cette injonction permanente à parler avant l’heure’’ d’une candidature à son nom à l’élection présidentielle.

    ‘’Mes priorités portaient surtout sur la gestion d’un pays, d’une équipe gouvernementale cohérente et engagée dans l’action pour l’émergence, surtout dans un contexte socioéconomique difficile et incertain’’, a argué M. Sall en parlant des raisons pour lesquelles il ne s’est prononcé que maintenant.

    Un ‘’code d’honneur et un sens de la responsabilité historique’’

    ‘’Contrairement donc aux rumeurs qui m’attribuaient une nouvelle ambition présidentielle, je voudrais dire que j’ai une claire conscience et mémoire de ce que j’ai dit, écrit et répété ici et ailleurs, c’est-à-dire que le mandat de 2019 était mon second et dernier mandat’’, a-t-il dit. ‘’C’est cela que j’avais dit et c’est cela que je réaffirme ce soir.’’

    Le chef de l’Etat affirme avoir ‘’un profond respect pour les Sénégalais et les Sénégalaises qui [l]’ont lu et entendu’’, ce qui l’amène à respecter, dit-il, sa promesse faite de ne pas être candidat au scrutin présidentiel de l’année prochaine.

    ‘’J’ai un code d’honneur et un sens de la responsabilité historique, qui me commandent de préserver ma dignité et ma parole. Je rends ici un hommage à mes prédécesseurs, les présidents Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade’’, a-t-il ajouté.

    Ses prédécesseurs ‘’ont contribué chacun à construire l’image de ce Sénégal démocratique qu’il faut perpétuer’’, a dit Macky Sall, ajoutant : ‘’Je ne saurai faire moins [qu’eux].’’

    ‘’D’ici la transmission du pouvoir au futur président de la République, Inch’Allah (s’il plaît à Dieu), le 2 avril 2024, j’assumerai avec responsabilité et fermeté toutes les charges qui incombent à ma fonction’’, a-t-il promis.

    De même s’est-il engagé à continuer à ‘’consacrer toutes [ses] forces à défendre sans faille les institutions […] de la République, le respect des décisions de justice, l’intégrité du territoire, la protection des personnes et des biens’’.

    L’‘’enjeu essentiel pour moi, notre cher Sénégal’’

    ‘’Je resterai à vos côtés, à votre écoute et au service de la République et de la nation. Nous avons des réalisations indéniables et un potentiel incroyable. Mais soyons vigilants et conscients des difficultés et des obstacles qui sont réels, et de l’activisme des ennemis de l’intérieur et de l’extérieur’’, a poursuivi Macky Sall.

    ‘’L’enjeu essentiel pour moi, c’est que notre cher Sénégal […] garde le cap vers l’émergence dans la voie de l’action, de la paix, de la stabilité, du respect du droit, de l’ordre public, dans l’unité nationale et la cohésion sociale. Cela exige de chacune, de chacun de nous l’adhésion à notre modèle de société fondé sur la démocratie, la liberté, le respect de nos valeurs socioculturelles, le respect de ce vivre ensemble qui a su jusqu’ici nous rassembler’’, a affirmé le président de la République.

    Il dit aussi avoir ‘’suivi avec beaucoup d’attention et d’émotion les […] manifestations de soutien à [sa] candidature pour un second quinquennat’’. ‘’Je voudrais exprimer ma profonde gratitude en réservant une mention spéciale et toute particulière à la coalition BBY (Benno Bokk Yaakaar), à mon parti, l’Alliance pour la République.’’

    ESF/OID

  • MONDE-ISLAM-REACTION / Un exemplaire du Coran brûlé en Suède : Macky Sall condamne ‘’un geste répugnant et provocateur’’

    MONDE-ISLAM-REACTION / Un exemplaire du Coran brûlé en Suède : Macky Sall condamne ‘’un geste répugnant et provocateur’’

    Dakar, 29 juin (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais a condamné fermement ‘’un geste répugnant et provocateur’’ après qu’un exemplaire du Coran a été brûlé à Stockholm, en Suède, mercredi, devant une mosquée.

    ‘’Je condamne fermement l’autodafé du Saint Coran ce 28 juin devant une mosquée à Stockholm. Ce geste répugnant et provocateur, au moment de la fête bénie de l’Aïd al-Adha, est une grave atteinte au sentiment religieux des musulmans, comme celui de janvier dernier. Cela doit cesser !’’, a réagi Macky Sall sur twitter, ce jeudi.

    Un homme a brûlé mercredi quelques pages d’un exemplaire du Coran devant la plus grande mosquée de Stockholm lors d’un ‘’rassemblement’’ autorisé par la police suédoise.

    L’auteur de cet autodafé est un Irakien de 37 ans ayant fui son pays, selon les médias internationaux.

    OID

  • SENEGAL-TABASKI-SERMON / L’imam de la mosquée omarienne prie pour la paix au Sénégal

    SENEGAL-TABASKI-SERMON / L’imam de la mosquée omarienne prie pour la paix au Sénégal

    Dakar, 29 juin (APS) – L’imam de la mosquée omarienne a prié, jeudi, pour la paix au Sénégal et encouragé les autorités à cultiver en permanence la concertation dans tous les secteurs de la vie nationale.

    Dans son sermon de la prière de l’Aïd el Kébir, Thierno Saidou Nourou Tall a salué le dialogue national initié récemment par le chef de l’Etat.

    Il estime que ce dialogue doit avoir lieu chaque année et porter sur tous les sujets concernant la vie de la Nation.

    L’imam a déploré les dernières manifestations, consécutives à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, marquées par plusieurs morts et de pillages.

    Il a rappelé la sacralité de la vie humaine et soutenu que l’Islam interdit de tuer un être humain. L’imam a cité le verset coranique, selon lequel, ‘’Qui tue un être humain a tué toute l’humanité’’.

    Thierno Saidou Nourou Tall a également déploré les vols et la destruction des biens publics ou appartenant à des particuliers.

    ‘’L’Islam interdit les pillages et les vols (…)’’, a dit l’imam, dénonçant cette propension à la violence qui gagne la société alors qu’’’on disait que le Sénégalais ne pouvait même pas tuer une fourmis’’.

    Thierno Saïdou Nourou Tall a appelé les jeunes à la responsabilité, soulignant qu’ils étaient l’avenir du pays. ‘’N’écoutez pas ceux qui vous appellent à brûler ou à saccager des maisons ou des infrastructures. Ils sont parfois à l’extérieur assis confortablement dans leurs salons (…) alors que c’est vous qui allez emprunter demain les bus ou les trains’’, ’’, a-t-il lancé.

    OID

  • MAROC-SUEDE-RELIGION-REACTION / Saint Coran brûlé: Le Maroc rappelle son Ambassadeur à Stockholm et convoque le chargé d’Affaires de Suède à Rabat

    MAROC-SUEDE-RELIGION-REACTION / Saint Coran brûlé: Le Maroc rappelle son Ambassadeur à Stockholm et convoque le chargé d’Affaires de Suède à Rabat

    Dakar, 29 juin (APS) – L’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi du Maroc auprès de la Suède a été rappelé, mercredi, en consultation au Royaume pour une durée indéterminée, après que le gouvernement suédois, ait autorisé, une fois de plus, une manifestation qui a eu lieu le même jour, et au cours de laquelle le Saint Coran a été brûlé devant une Mosquée à Stockholm, rapporte l’Agence marocaine de presse (MAP).

    Suite aux ‘’Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, que Dieu L’assiste’’, le Chargé d’Affaires du Royaume de Suède à Rabat a été convoqué, ce mercredi, au Ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, ajoute la même source.

    Citant un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, la MAP précise qu’au cours de cette convocation, il a été signifié au diplomate suédois ‘’la condamnation la plus vigoureuse par le Royaume du Maroc de cette offense et le rejet de cet acte inadmissible’’.

    ‘’Ce nouvel acte offensant et irresponsable fait fi des sentiments de plus d’un milliard de musulmans, en cette période sacrée du grand pèlerinage à la Mecque et de la fête bénie de Eid Al-Adha’’, souligne le communiqué rapporté par l’agence marocaine.

    ‘’Quelles que soient les positions politiques ou les divergences qui puissent exister entre les pays, le Royaume considère inacceptable que la foi des musulmans soit ainsi bafouée. Pas plus que les principes de tolérance et les valeurs d’universalisme ne puissent être réduites à accommoder les vues de certains tout en témoignant si peu de considération pour les croyances de plus d’un milliard de musulmans’’ ajoute le communiqué.

    OID

  • SENEGAL-ISLAM / Une grande partie de la communauté musulmane sénégalaise célèbre la tabaski ce jeudi

    SENEGAL-ISLAM / Une grande partie de la communauté musulmane sénégalaise célèbre la tabaski ce jeudi

    Dakar, 29 juin (APS) – Une grande partie de la communauté musulmane sénégalaise célébre, ce jeudi, l’Aïd el Kébir communément appelée Tabaski.

    L’autre partie des musulmans a choisi de commémorer le sacrifice d’Abraham, mercredi, à l’instar des musulmans d’autres pays, dont l’Arabie Saoudite où le pèlerinage à La Mecque a pris fin le même jour.

    Ce jeudi, le Premier ministre Amadou Ba représentera le chef de l’Etat à la prière de l’Eïd El Kébir à la grande mosquée de Dakar, selon un communiqué reçu de ses services.

    Il fera une déclaration à la fin de la prière.

    En déplacement en Arabie-Saoudite pour les besoins du pèlerinage, le président de la République a adressé ses ‘’meilleurs vœux de paix et de prospérité à toute la communauté musulmane’’.

    ‘’En ce jour de célébration de la Tabaski, j’adresse mes meilleurs vœux de paix et de prospérité à toute la communauté musulmane’’, a twitté Macky Sall.

    La prière de la Tabaski (Aïd el-Kébir) à la grande mosquée Massalikul Jinaan, à Dakar, se tiendra ce jeudi 9 h 30, a appris l’APS de la cellule de communication de l’édifice religieux.

    Elle ‘’sera dirigée par l’imam Serigne Moustapha Mbacké ibn Serigne Abdou Khadre Mbacké, précise la même source dans une note d’information transmise à l’APS.

    Chaque année, des milliers de Dakarois se rassemblent dans cette mosquée pour la prière de l’Aïd el-Kébir.

    L’Aïd el Kébir communément appelée Tabaski au Sénégal célèbre un épisode relaté dans le Coran où Dieu demanda à Ibrahim de sacrifier son fils, Ismaël, pour éprouver sa foi. Alors que l’homme s’apprêtait à immoler l’enfant à l’aide d’un couteau, l’ange Jibril arrêta son geste et remplaça le corps de l’enfant par un bélier.

    OID

  • MONDE-ARABIE-PELERINAGE / Hajj : les scouts saoudiens ont aidé plus de 38000 pèlerins le jour d’Arafah

    MONDE-ARABIE-PELERINAGE / Hajj : les scouts saoudiens ont aidé plus de 38000 pèlerins le jour d’Arafah

    Mina, 28 juin (APS) –  Des scouts saoudiens ont aidé 38 323 pèlerins de diverses nationalités le jour d’Arafah, a appris l’APS.

    L’Association des scouts d’Arabie Saoudite a déployé plus de 1500 scouts pour les besoins du pèlerinage aux Lieux saints de l’islam.

    Ces scouts interviennent dans quatre centres d’orientation au service des pèlerins, selon l’agence saoudienne de presse.

    La même source signale que pendant le jour d’Arafah, les Scouts ont guidé 38,323 pèlerins de diverses nationalités.

    Elle ajoute que 1554 pèlerins ont été raccompagnés jusqu’à leurs lieux de résidence tandis que 36 769 pèlerins ont été orientés par des conseils et des explications.

    TAS/AKS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Tabaski : la journée du vendredi déclarée ‘’jour pont et férié’’

    SENEGAL-SOCIETE / Tabaski : la journée du vendredi déclarée ‘’jour pont et férié’’

    Dakar, 27 juin (APS) – Le président de la République Macky Sall, a pris, mardi, un décret déclarant la journée du vendredi, lendemain de la fête de tabaski, ‘’jour pont et férié’’.

    ‘’La journée du vendredi 30 juin 2023 est déclarée pont et fériée’’, indique le texte dont l’APS a pris connaissance.

    La fête de l’Aid el Kébir ou tabaski sera célébré mercredi et jeudi au Sénégal.

    OID/AKS

  • SENEGAL-POLTIQUE / Dialogue national : Amadou Mame Diop évoque le ‘’rôle déterminant’’ de l’Assemblée nationale

    SENEGAL-POLTIQUE / Dialogue national : Amadou Mame Diop évoque le ‘’rôle déterminant’’ de l’Assemblée nationale

    Dakar, 27 juin (APS) – L’Assemblée nationale, ‘’creuset du débat démocratique et vitrine des valeurs’’ de la société sénégalaise, a un rôle déterminant dans la mise en œuvre des conclusions du Dialogue national, selon son président.

    ‘’ L’Assemblée nationale qui est à la fois le creuset du débat démocratique et la vitrine des valeurs de notre société jouera ainsi toute sa partition. Nous avons, en effet, un rôle déterminant dans la mise en œuvre des conclusions du Dialogue national’’, a relevé Amadou Mame Diop, lundi, à la clôture de la session consacrée au débat d’orientation budgétaire.

    M. Diop a salué l’initiative du président de la République, dont l’appel à toutes les forces vives de la Nation au Dialogue, a conduit à un large consensus sur des questions majeures de notre démocratie’’.

    Le président de la République, Macky Sall, a reçu, samedi, à Dakar, les conclusions du dialogue national qu’il avait lancé le 31 mai dernier

    Macky Sall s’est félicité des douze points accords du rapport sur les 16 points à discuter.

    Le président de la République a invité le gouvernement à  ‘’examiner le rapport avec attention’, dans une perspective de ‘’transformer les propositions en mesures concrètes’’.

    Pour donner aux conclusions du dialogue national un ‘’contenu plus efficace et de résilience’’, le chef de l’Etat a donné au gouvernement un délai d’une semaine, pour proposer à l’Assemblée nationale l’adoption de textes législatifs en procédure d’urgence.

    Faisant allusion aux manifestations violentes enregistrées suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, il a relevé que ‘’ces derniers temps’’, le Sénégal ‘’a connu des troubles graves avec des violences, des destructions de biens publics et privés, à l’intérieur comme à l’extérieur dans certains Consulats’’.

    Il a ajouté que ‘’ces évènements qui ont considérablement perturbé les activités économiques et sociales, ont malheureusement entraîné des pertes en vies humaines et des blessés’’.

    Présentant ses  »condoléances émues » aux familles des victimes et souhaitant ‘’un prompt rétablissement aux blessés’’, Amadou Mame Diop a estimé que ‘’du reste, personne ne saurait accepter l’inacceptable’’.

    Selon lui, ‘’ces actes inqualifiables ont conduit à la destruction d’infrastructures économiques, administratives et sociales et entamé l’image du Sénégal’’.

    Il a ainsi salué ‘’la décision de l’Etat de mettre en œuvre les procédures nécessaires en vue de mettre la lumière sur ces évènements et de situer les responsabilités’’.

    Pour Amadou Mame Diop, ‘’notre salut à tous se trouve, en effet, dans la préservation et la défense de l’Etat de droit’’.

    ‘’Nous devons aussi cultiver la paix, la concorde et la compréhension mutuelle afin de renforcer la cohésion nationale et la stabilité du pays’’, a-t-il dit.

    Il estime que ‘’plus globalement, nous devons être dans une quête permanente de paix, de démocratie, de sécurité, de concertation, dans le respect des valeurs républicaines qui cimentent l’âme de notre Nation unie, dans sa diversité’’.

    Selon lui, ‘’dans ce contexte lourd de menaces, le génie de notre peuple ainsi que les valeurs et vertus que nous ont légué les Anciens sont, à coup sûr, des remparts solides pour faire face ensemble à ces défis’’.

    OID/AKS