Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  • SENEGAL-FINANCES / Mamadou Moustapha Bâ : ‘’Le taux de surendettement du Sénégal est modéré’’

    SENEGAL-FINANCES / Mamadou Moustapha Bâ : ‘’Le taux de surendettement du Sénégal est modéré’’

    Dakar, 27 juin (APS) – Le Sénégal à ‘’un taux de surendettement modéré, une preuve de la maîtrise de sa dette’’, a assuré le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ, affirmant que l’encours de la dette publique rapportée au produit intérieur brut (PIB) en 2023 sera à 68,4 %, donc inférieur au seuil de 70 %.

    ‘’Le Sénégal maîtrise sa dette, bien qu’il est normal qu’un pays s’endette’’, a dit M. Bâ lors de la clôture d’une session budgétaire de l’Assemblée nationale, lundi.

    Il a présenté à cette occasion les principaux axes du débat d’orientation du budget 2023 de l’Etat.

    Selon le ministre des Finances et du Budget, les institutions financières internationales ont recensé 197 pays actuellement ‘’surendettés’’.

    Il existe trois niveaux de surendettement, a-t-il rappelé : le faible, le modéré et la situation de ‘’détresse’’. ‘’Ceux qui sont dans le niveau faible ne peuvent même pas contracter une dette. Quinze pays africains sont dans la catégorie du niveau modéré’’, a-t-il précisé, ajoutant que l’Afrique du Sud et le Sénégal en font partie.

    La dernière analyse de la dette de l’Etat a été faite en avril de cette année par les pouvoirs publics sénégalais, a rappelé Mamadou Moustapha Bâ, ajoutant que c’est ce qui a permis de constater que le Sénégal est parmi ‘’les pays en surendettement modéré’’.

    ‘’L’encours de la dette publique rapporté au PIB en 2023 sera de 68,4 %, il est donc inférieur à 70 %’’, le seuil indiqué, a fait savoir M. Bâ.

    La valeur actuelle nette de la dette rapportée au PIB est de 51,3 %, en deçà du seuil de 55 %, a-t-il souligné.

    Le ministre des Finances et du Budget signale que la valeur actuelle de la dette rapportée aux exportations en 2023 est de 186,3 %, loin du seuil de 240 %.

    La dette extérieure rapportée aux exportations, qui détermine la capacité du Sénégal à faire face à ses échéances à court terme, est de 19,1 %, le seuil étant de 21 %.

    La dette extérieure rapportée aux recettes est de 16,8 % pour le Sénégal, le seuil à ne pas dépasser pour cette rubrique étant de 23 %.

    Les notations de crédit sont le reflet de la solidité des fondamentaux économiques du Sénégal, qui est classé parmi les mieux notés d’Afrique, la troisième place précisément, derrière le Botswana et l’Afrique du Sud, selon Mamadou Moustapha Ba.

    En raison de toutes ces performances, a-t-il assuré, l’indice de développement humain du Sénégal va augmenter au cours des prochaines années.

    NSS/ADL/ESF/ASG

  • SENEGAL-FINANCES / Le budget 2024 projeté à 7000 milliards de francs Cfa (ministre)

    SENEGAL-FINANCES / Le budget 2024 projeté à 7000 milliards de francs Cfa (ministre)

    Dakar, 26 juin (APS) – Le budget 2024 devrait atteindre un chiffre record de plus de 7000 milliards FCFA, a annoncé, lundi, le ministre des finances et du budget, Mamadou Moustapha Ba.

     »A la faveur de la conjonction’’ de plusieurs ‘’facteurs favorables’’, le ministre a indiqué que le budget 2024 ‘’devrait atteindre un chiffre record de plus de 7000 milliards FCFA’’.

    Mamadou Moustapha Ba s’exprimait lors du débat du débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale.

    Il a annoncé une prévision de croissance économique projetée à 12,4% ; une bonne progression des recettes fiscales, en hausse de 23% ; une augmentation de 113 milliards de FCFA des dépenses de personnel; un déficit budgétaire contenu à 3,9% du PIB.

    Comparé à la Loi de finance initiale (Lfi) 2023, ‘’le projet de Lfi 2024 devrait connaître une hausse de plus de 586 milliards FCFA en valeur absolue et 9,1% en valeur relative’’, a dit le ministre.

    Il a relevé ‘’un quasi triplement’’ en 12 ans du budget initial 2012, qui était d’un montant de 2 344,8 milliards FCFA.

    M. Ba a expliqué que cette performance a été rendue possible notamment par ‘’la mobilisation satisfaisante des recettes internes qui sera amplifiée par la mise en œuvre de la Stratégie de Recettes à Moyen Terme (SRMT) fondée sur la modernisation des administrations fiscales, grâce à une digitalisation accrue, à l’amélioration du recouvrement, à une meilleure maitrise du portefeuille de contribuables et à une formalisation progressive des activités, entre autres’’.

    A cela s’ajoutent ‘’la rationalisation régulière des dépenses courantes, à travers la réduction du train de vie de l’État (gel et résiliation de toutes les conventions de location de bâtiments à usage de logement, diminution drastique de la facture de téléphone de l’État, suspension de toute commande ou acquisition de véhicules, etc.) ; et l’amplification des dépenses d’investissements’’.

    Selon lui, ‘’de manière très concrète, le prochain triennat ambitionne, conformément aux orientations du président de la République, de renforcer la prise en charge des questions axées sur le désenclavement, l’équité territoriale, l’amélioration du cadre de vie, le renforcement du dispositif de sécurité sociale universelle, la promotion de la condition féminine’’.

    Le ministre a également cité ‘’l’accès universel à l’eau, à l’énergie, à l’assainissement, aux soins et services de santé de base et à l’éducation et la formation, la construction et la mise aux normes d’hôpitaux, l’amélioration de l’insertion professionnelle des jeunes, la lutte contre les inondations, – la promotion des filières porteuses de l’agriculture et la sécurité intérieure’’.

    NSS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-FETE / Tabaski : le prêt-à-porter en vogue au marché HLM, la clientèle se fait désirer

    SENEGAL-ECONOMIE-FETE / Tabaski : le prêt-à-porter en vogue au marché HLM, la clientèle se fait désirer

    Dakar, 22 juin (APS) – Le prêt-à-porter fait fureur à Dakar à l’approche de la Tabaski, la principale fête musulmane prévue jeudi 29 juin, mais la clientèle se fait désirer, a appris l’APS des couturiers du marché HLM.

    Anta Ndiaye tient un atelier de couture dans le centre commercial Elizabeth-Diouf, au cœur du marché HLM, dans la capitale sénégalaise. Ici, la clientèle est majoritairement constituée de femmes.

    ‘’Je couds des habits brodés mais aussi le Getzner, le wax et la cotonnade. Ma clientèle comprend surtout des Maliennes, des Guinéennes et des Congolaises’’, explique Anta Ndiaye en train de couper un voile brodé.

    Une partie de sa clientèle est basée en Europe, d’où elle passe d’importantes commandes, selon elle. ‘’Certaines femmes sont en France et en Italie. Nous travaillons beaucoup plus avec elles qu’avec les Sénégalaises. Elles font de grosses commandes’’, dit Mme Ndiaye, ajoutant faire de bonnes affaires pendant la Tabaski, une fête pendant laquelle les fidèles s’habillent avec goût. ‘’Je remercie Dieu […] Il m’arrive de faire un bénéficie de 300.000 francs CFA en un jour. Pour d’autres jours, je peux gagner 100.000 ou 50.000.’’

    Pour la Tabaski, Anta Ndiaye, âgée d’environ 40 ans, constate que les clients ne viennent pas en nombre. ‘’C’est à cause de la situation économique et politique du pays. Ça touche tout le monde’’, raconte-t-elle, déplorant avoir perdu de vue une partie de la clientèle habituelle.

    Mais Mme Ndiaye garde l’espoir de faire de ‘’bonnes affaires’’ à l’occasion de la Tabaski. Elle dit offrir des coupes à ‘’toutes les bourses’’, les grandes comme les petites. ‘’Les prix varient selon la qualité des tissus. Il y a des broderies que nous vendons à 75.000 francs CFA, d’autres à 50.000, 40.000 ou 30.000. Les robes, nous les confectionnons et les vendons à 12.000 francs. Le prêt-à-porter est vendu à 16.000, voire 17.000 francs l’unité, pour ceux qui en font des commandes en nombre.’’

    Par souci des délais de livraison des commandes, Anta Ndiaye emploie quatre couturiers payés au quotidien. ‘’Il y a des journées où je paie 6.000 francs, pour d’autres la paie peut atteindre 30.000 par couturier. C’est le cas de ceux qui font la broderie’’, confie-t-elle.

    Le bazin riche aussi est très convoité

    Serigne Saliou Sogué s’est lancé dans le prêt-à-porter. Le jeune tailleur tient un atelier au premier étage du centre commercial Elizabeth-Diouf. Comme Anna Ndiaye, il mise surtout sur la clientèle étrangère en offrant ses coupes aux Maliens, Bissau-Guinéens et Nigériens.

    M. Sogué évoque les ‘’tensions politiques’’, qui sont une source d’ennuis économiques pour lui. Malgré tout, dit-il, les Sénégalais sont très attachés à la Tabaski et tiennent à s’habiller tout neuf le jour de cette fête. ‘’On arrive à faire des bénéfices, malgré les difficultés. L’essentiel, c’est de livrer les commandes dans les délais fixés. Si on y arrive, on gagne de l’argent.’’

    Au marché HLM, les machines à coudre tournent à plein régime. Les couturiers travaillent durant presque toute la nuit. Les moments de repos ne durent qu’une heure ou deux, selon eux.

    La confection d’habits pour les tout-petits est l’une des activités favorites des couturiers du marché HLM.

    ‘’Les enfants, les filles notamment, aiment beaucoup le bazin, surtout le prêt-à-porter. La plupart d’entre elles optent pour le Getzner ou le bazin riche, qui sont les tissus les plus cotés, qui durent plus longtemps que les autres’’, dit Abou Diallo, un tailleur du marché HLM.

    Les marchands ambulants s’investissent également dans le prêt-à-porter pour enfants. ‘’Il y en a pour les filles et les garçons’’, assure Ousseynou Fall.

    ‘’Cette année, la clientèle arrive au compte-goutte. Ce n’est pas sa faute. L’argent fait défaut’’, philosophe-t-il.

    ‘’Nous sommes là chaque jour pour gagner de quoi entretenir la famille et préparer la fête. Ce n’est pas facile du tout mais nous remercions Dieu. C’est dur, nous arrivons à peine à nous en sortir’’, commente M. Fall.

    NAN/FD/OID/ESF/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-DEMOGRAPHIE-SANTE / Panel sur  »Développement et décolonisation de la recherche en Afrique », à 15h

    SENEGAL-AFRIQUE-DEMOGRAPHIE-SANTE / Panel sur  »Développement et décolonisation de la recherche en Afrique », à 15h

    Dakar, 23 juin (APS) – L’African Population and Health Research Center (APHRC) organise, ce vendredi à 15 h à l’hôtel Radisson Blu de Dakar, un panel de haut niveau sur le thème ‘’Développement et décolonisation de la recherche en Afrique’’, annonce un communiqué transmis à l’APS.

     »Cette activité entre dans le cadre de l’organisation des festivités marquant le 20-ème anniversaire de APHCR. Cette occasion nous permet, en compagnie de nos partenaires, de réfléchir sur notre parcours, nos succès et nos défis dans la poursuite de notre mission de Transformer les vies en Afrique grâce à la recherche’’, expliquent les organisateurs.

    APHRC est présentée comme ‘’une institution de recherche de premier plan conçue sous forme de groupe de réflexion explorant les questions de santé et de bien-être de la population’’.

    Outre son siège à Nairobi (Kenya), elle dispose d’un bureau régional en Afrique de l’Ouest (West Africa Regional Office – WARO) ouvert en 2019 à Dakar.

    Selon le communiqué, l’APHRC ‘’cherche à susciter le changement en utilisant des données probantes analysées par un groupe de chercheurs expérimentés et en pleine expansion originaires de tous les pays de l’Afrique subsaharienne’’.

    OID

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La nouvelle déclaration de Macky Sall au sujet de la présidentielle de 2024 à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La nouvelle déclaration de Macky Sall au sujet de la présidentielle de 2024 à la Une

    Dakar, 22 juin (APS) – La dernière déclaration de Macky Sall aux allures d’une annonce de candidature à la présidentielle de 2024 est largement commentée par les quotidiens reçus jeudi à l’APS.

    ‘’Le président dévoile sa candidature devant ses militants à Paris’’ et prédit ‘’la victoire en 2024’’, selon Libération qui ajoute : ‘’le chef de l’Etat annonce une déclaration pour +bientôt+ et lance : +Nous allons faire face à ceux qui veulent détruire le Sénégal+’’.

    ‘’Macky Sall, candidat ou non à l’élection présidentielle !?, Ça se précise pour 2024…’’, affiche à la Une Le Soleil, soulignant que le président de la République, en déplacement à Paris, au sommet pour un nouveau pacte financier mondial, a ‘’été accueilli par une ferveur militante exceptionnelle’’.

    Le journal souligne que ‘’devant la forte mobilisation de ses partisans décidés à redorer le blason de la coalition présidentielle, Bennoo Bokk Yaakaar, dans l’Hexagone, le Président Macky Sall a prononcé des propos qui pourraient faire penser à sa possible candidature en 2024’’.

    Devant ses militants, il a déclaré : ‘’Ce que je peux vous promettre, c’est que grâce à notre travail, nous nous maintiendrons au pouvoir avec la volonté du peuple sénégalais’’.

    ‘’Soyez à l’écoute de mon message. Restez unis et mobilisés. De toute façon, je m’adresserai au pays dans pas longtemps. Nous aurons beaucoup à faire après cette déclaration pour aller vers la marche du progrès et vers la victoire de 2024. Soyez rassurés, tout comme la coalition Benno bokk yaakaar’’, a lancé Macky Sall.

    ‘’Depuis 11 ans, nous avons travaillé ensemble, pour imprimer des changements majeurs et marcher vers le progrès et l’épanouissement de nos compatriotes. Ça, c’est ce qui me motive, contrairement à ceux qui veulent détruire le Sénégal. Nous ferons face et nous protègerons le Sénégal et restaurerons la paix’’, a-t-il promis

    ‘’Macky lâche un morceau à Paris’’, dit Bës Bi. ‘’Dans quelques jours, sauf nouvel agenda, le président de la République va s’adresser à la Nation sur sa candidature ou non en 2024. Mais déjà, à Paris hier, face à ses militants, il a annoncé la couleur. C’est presque une déclaration de candidature qui attend d’être formalisée’’, écrit le journal.

    Pour L’Info, ‘’ Mack Sall est à un pas d’une 3e candidature’’. Après avoir souligné le 20 mars dernier à l’hebdomadaire français ‘’L’Express’’ que ‘’la question juridique du 3e mandat était déjà réglée, Macky Sall s’est ouvert un boulevard avec le dialogue national qui laisse au Conseil Constitutionnel le soin de valider ou non sa candidature en 2024’’, écrit la publication.

    Macky Sall ‘’toujours dans le discours clair-obscur’’ appelle ses militants à ‘’se mobiliser et à travailler pour la victoire de 2024’’, dit Les Echos.

    Vox Populi, estime que ‘’de Paris, Macky Sall ajoute à la confusion’’. ‘’Le président évite le +je+ de clarification surfant plus sur le +nous+ de diversion’’, selon le quotiien.

    Pour WalfQuotidien, ‘’Macky Sall sera candidat à sa propre succession en 2024. Il a fait l’annonce, hier, à la résidence de l’ambassadeur du Sénégal, à Paris, au cours d’une audience accordée à ses militants’’.

    Selon L’As, ‘’Macky Sall jette le masque’’. ‘’En déplacement à Paris, Macky Sall a annoncé sa candidature à la prochaine élection présidentielle devant ses militants venus en masse pour communier avec lui. Cette déclaration du président de la République intervient dans un contexte où l’on annonce que les participants au dialogue national ont validé la candidature de Karim Wade et Khalifa Sall à la prochaine élection présidentielle’’, indique le journal.

    OID/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La politique et le sport à la une des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La politique et le sport à la une des quotidiens

    Dakar, 21 juin (APS) – Les candidatures de Khalifa Sall et de Karim Wade à la présidentielle de 2024, la ‘’part de vérité’’ de Ousmane Sonko sur les dernières manifestations et la victoire du Sénégal face au Brésil en match amical sont au menu des quotidiens reçus mercredi à l’APS.

    ‘’Karim Wade et Khalifa Sall éligibles en 2024’’ avec la perspective d’une modification de l’article L28 du Code électoral, indique Le Témoin.

    ‘’Khalifa Sall et Karim Wade vont pouvoir participer à la présidentielle de 2024. Le dialogue politique national a trouvé un accord avec la décision de la modification de l’article L28 du Code électoral intégrant la réhabilitation de ceux qui vont bénéficier d’une grâce présidentielle. Ou alors ceux qui ont déjà purgé leurs peines de prison’’, écrit le journal.

    ‘’Les deux leaders politiques se retrouvent dans ce schéma. Le cas de Ousmane Sonko reste en suspens. Le dialogue n’a pas pu régler la question du 3è mandat qui reste en suspens’’, ajoute la publication.

    Khalifa Sall et Karim Wade qui étaient sous le coup d’une condamnation n’ont pas participé à l’élection présidentielle de 2019.

    Selon L’Observateur, ‘’les deux +K+ ont (ont été) enfin résolus’’. Le journal évoque ‘’une modification de l’article 28 du Code électoral pour remettre Khalifa Sall et Karim Wade dans la course’’. Toutefois, la question du troisième mandat de Macky Sall est laissée ‘’à l’appréciation du Conseil constitutionnel’’.

    La modification des articles L28 et L27 étant retenue par les participants au dialogue politique, ‘’Khalifa Sall, Karim Wade et tous ceux qui ont bénéficié de grâce pourront participer à la présidentielle. De même que ceux qui ont purgé leur peine’’, écrit Source, qui estime que le leader de Pastef, Ousmane Sonko, condamné récemment à deux ans de prison a été ‘’le grand perdant’’ dans ce dialogue.

    Selon le journal, ‘’personne n’a défendu la candidature du leader de Pastef, à part la Société civile qui pense qu’aucun Sénégalais ne doit être privé du droit de vote, à moins que la Justice ne l’ai prononcé expressément’’.

    Le journal L’Info se fait écho des ‘’complaintes’’ de Ousmane Sonko dans un mémorandum sur les manifestations des 1er et 2 juin consécutives à sa condamnation dans l’affaire ‘’Sweat beauty’’ à deux ans de prison pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Selon le journal, ‘’Sonko a publié hier un mémorandum dans lequel, il dénombre 30 décès dont 4 non encore identifiés et 157 blessés dont 15 par balle’’.

    Ousmane Sonko ‘’réplique au pouvoir par un mémorandum’’ à travers lequel il livre sa ‘’part de vérité…’’, selon le quotidien Bës Bi.

    ‘’Reclus malgré lui dans son domicile, Ousmane Sonko, épaulé par son staff, a livré +sa part de vérité+ en réponse au mémorandum du pouvoir sur les sanglantes tensions politiques que vient de traverser le pays. Le bureau politique du Pastef a fait face à la presse, hier, pour exposer le contenu du document comme +preuve de la responsabilité+ du Président Macky Sall sur ces événements’’, écrit le journal.

    Le Soleil met en exergue le sommet pour un nouveau pacte financier mondial, prévu jeudi et vendredi à Paris en présence du chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall. Il sera question de ‘’construire un nouveau consensus pour un système financier international plus solidaire’’, explique la publication.

    Les quotidiens saluent la victoire de prestige du Sénégal face au Brésil, en match amical, mardi.

    Le Sénégal a battu, mardi à Lisbonne, le Brésil au cours d’un match amical international sur le score de 4 buts à 2, grâce notamment à un doublé de Sadio Mané, devenant ainsi le troisième pays africain à battre la Seleção, après le Cameroun et le Maroc.

     »Succès historique’’ (Vox Populi). ‘’Les Lions aux anges’’, selon L’As. EnQuête salue ‘’des Lions conquérants’’. ‘’La Samba des Lions’’, affiche à la Une le quotidien Bës Bi.

    OID

     

  • SENEGAL-TRANSPORTS / La Convergence des Cheminots des GTS salue la modernisation des voies ferrées

    SENEGAL-TRANSPORTS / La Convergence des Cheminots des GTS salue la modernisation des voies ferrées

    Dakar, 20 juin (APS) – La Convergence des Cheminots des Grands trains du Sénégal (GTS) salue le vaste programme de modernisation des voies ferrées initié par l’Etat.

    Dans un communiqué transmis à l’APS, la Convergence souligne que ce programme va ‘’favoriser le transport de personnes et de marchandises au Sénégal’’.

    Elle rappelle également ‘’le contexte de séparation de l’exploitation et de la gestion de l’infrastructure’’.

    La Convergence dit saluer également ‘’avec fierté la vision proactive’’ du Directeur général de GTS, Samba Ndiaye, ‘’depuis son arrivée aux commandes de l’Entreprise’’.

    Elle met en exergue ‘’ses actions et réalisations notamment dans le renforcement des capacités du personnel, la réfection du matériel roulant, la construction d’abris, etc’’.

    OID/AKS

  • SENEGAL-FRANCE-ARMEES-SOLIDARITE / ‘’Mud race challenge’’ : militaires sénégalais et français récoltent des dons pour leurs blessés de guerre

    SENEGAL-FRANCE-ARMEES-SOLIDARITE / ‘’Mud race challenge’’ : militaires sénégalais et français récoltent des dons pour leurs blessés de guerre

    Dakar, 20 juin (APS) – La ‘’Mud race challenge’’, un évènement sportif organisé récemment par les autorités militaires sénégalaises et françaises à Dakar, a permis de récolter pas moins de 3,5 millions de FCFA qui ont été remis aux blessés sénégalais et français, a-t-on appris de source militaire.

    Près de 650 coureurs ont participé à la ‘’Mud race challenge’’ organisée samedi au Quartier Geille des Eléments français au Sénégal de Ouakam. Ce challenge de 6,5 kms avec 25 obstacles avait pour but de récolter des dons pour les blessés de guerre des deux armées.

    Selon un communiqué reçu des Eléments français au Sénégal, il y avait ‘’plusieurs compétitions dans une même compétition’’ avec un parcours pour les jeunes de 12 à 16 ans, un parcours pour les plus de 16 ans et un parcours adapté aux personnes en situation de handicap.

    Trois militaires sénégalais du Bataillon de sport ont remporté les trois premières places.

    Cette journée a permis de récolter pas moins de 3,5 millions de FCFA pour les blessés sénégalais et français, indique la même source, soulignant que les EFS ont remis un chèque ‘’de la moitié de cette somme au représentant militaire sénégalais’’.

    ‘’La générosité, la solidarité, l’entraide et le partage’’ étaient au cœur de cette ‘’Mud race challenge’’, organisé pour la première fois à Dakar. ‘’Une médaille, un t-shirt et une photo finish, tous les participants’’ sont repartis ‘’fièrement’’, se réjouissent les EFS.

    Créés le 1er août 2011, suite au traité signé entre la France et le Sénégal, les Eléments français au Sénégal (EFS) constituent un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale, rappelle le communiqué.

    Le texte signale que les principales missions des 350 militaires consistent à ‘’assurer la défense et la sécurité des intérêts et des ressortissants français, appuyer les déploiements opérationnels dans la région et contribuer à la coopération opérationnelle en Afrique de l’Ouest’’.

    Il ajoute que les EFS qui s’inscrivent ‘’ainsi dans une posture de prévention’’, demeurent ‘’un point d’appui matérialisé par l’existence d’un noyau clé de poste de commandement interarmées’’.

    OID/ASB/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE / La Tabaski célébrée au Sénégal le 29 juin, selon la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire

    SENEGAL-SOCIETE / La Tabaski célébrée au Sénégal le 29 juin, selon la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire

    Dakar, 19 juin (APS) – La fête de la Tabaski sera célébrée au Sénégal le jeudi 29 juin 2023, a annoncé la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire.

    Cette commission s’est réunie dimanche pour scruter le croissant lunaire.

    Dans un communiqué, elle a signalé, avoir ‘’recueilli toutes les informations’’ venant de ses représentants dans les différentes localités du pays, notamment dans les foyers religieux et après de larges concertations en son sein,  que  »le croissant lunaire n’a pas été aperçu dans plusieurs localités du pays’’.

    En conséquence, le mardi 20 juin 2023 correspondra au premier jour du mois lunaire Tabaski (Dhul Hidjdja).

    La fête de l’Aïd el Kébir ou Tabaski sera donc célébrée au Sénégal le jeudi 29 juin.

    OID/AKS

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La dénonciation des atteintes à la liberté de la presse et d’autres sujets à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La dénonciation des atteintes à la liberté de la presse et d’autres sujets à la Une

    Dakar, 19 juin (APS) – La dénonciation par les journalistes des atteintes à la liberté de la presse, la médiation africaine dans le conflit russo-ukrainien et d’autres sujets sont au menu des quotidiens reçus lundi à l’APS.

    Les journaux se font écho d’un éditorial de la Coordination des associations de presse (CAP) intitulé ‘’Face au Monstre, vivre ou périr !?’’ pour dénoncer ‘’une batterie de mesures qui sapent la liberté de presse et même d’expression’’.

    ‘’Quand les bornes sont dépassées, il n’y a plus de limite qui tienne. L’heure du choix a sonné pour tous les journalistes sénégalais qui tiennent encore à leur dignité et qui pensent, avec raison, que leur indépendance éditoriale est incompatible avec la compromission. Quoi qu’il doive leur en coûter’’, lit-on dans cet édito.

    ‘’Ce choix doit être celui de tous ceux qui estiment que la situation actuelle de la presse n’est plus supportable. Ceux qui ont l’intime conviction de vivre dans un environnement anormal. Ceux qui reconnaissent avec humilité que les sacro-saintes libertés constitutionnelles qui sont la boussole de notre métier sont désormais administrées par le bon vieux Monstre de nos malheurs. Cela est une réalité’’, ajoute la CAP.

    Le Soleil met en exergue la médiation africaine dans le conflit russo-ukrainien et affiche à la Une : ‘’Poutine ouvert au dialogue’’. Le président russe se félicite ‘’de l’approche équilibrée’’ des pays africains, indique le journal.

    Selon L’As, ‘’Poutine +apprécie+ la démarche de Macky Sall et cie’’.

    Le même journal signale que face à l’interdiction faite aux avocats de Ousmane Sonko d’accéder au domicile de leur client, ‘’le bâtonnat recadre l’Etat’’.

    ‘’L’ordre des avocats tape du poing sur la table’’, dit Les Echos.

    Selon Vox Populi, l’Ordre des avocats rappelle que ‘’les restrictions des droits et libertés doivent se faire dans le respect des règles’’ et appelle à ‘’la levée immédiates de tout obstacle de nature à entraver le libre exercice du ministère de l’avocat et/ou le libre exercice de tout citoyen qui en éprouve le besoin de recourir à un avocat’’.

    Dans le cadre du dialogue politique, Le Quotidien signale qu’un ‘’premier consensus’’ a été noté sur la modification du parrainage.

    ‘’C’est un pas de gagné. Le parrainage, tel que connu au Sénégal, ne sera plus une réalité au sortir du dialogue avec les forces vives de la Nation. Un consensus a été trouvé. Désormais, chaque candidat aura besoin de 0,8 % du fichier, au lieu d’1% précédemment exigé’’, rapporte la publication.

    WalfQuotdien souligne qu’après les émeutes de mars 2021 et ‘’surtout des 1er et 2 juin qui ont fait au total plus d’une quarantaine de morts, le débat tourne sur la capacité de la Cour pénale internationale (Cpi) à s’inviter dans le dossier’’.

    ‘’Les faits sont-ils suffisamment graves pour que la Cour pénale internationale (Cpi) se saisisse du dossier ? Sidiki Kaba, le ministre des Forces Armées, a qualifié de +fanfaronnade+ les menaces des avocats de Ousmane Sonko de traduire les responsables des violences policières, lors des manifestations de mars 2021, qui avaient fait officiellement 14 morts et celles des 1er et 2 juin 2023 qui ont fait 26 morts selon Pastef, le parti de Ousmane Sonko’’, écrit Walf.

    Le quotidien Bës Bi s’intéresse au ‘’supplice’’ des parents des drépanocytaires.

    ‘’Lorsqu’on dit de la drépanocytose qu’elle est la maladie de la douleur continue, on fait référence à la souffrance du patient. Ce que l’on oublie parfois, c’est la souffrance des parents et proches. A l’occasion de la Journée mondiale de la drépanocytose célébrée ce 19 juin, le journal a recueilli le témoignage d’une mère dont l’enfant est née avec la forme SS de la maladie. Une épreuve due à une erreur médicale et qu’elle endure avec courage et dignité’.

    OID/AKS