Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  • SENEGAL-AFRIQUE-MINES-GOUVERNANCE / Dakar abrite une conférence sur les Flux financiers illicites et la récupération des avoirs dans l’industrie extractive, mardi

    SENEGAL-AFRIQUE-MINES-GOUVERNANCE / Dakar abrite une conférence sur les Flux financiers illicites et la récupération des avoirs dans l’industrie extractive, mardi

    Dakar, 12 juin (APS) – Dakar abrite, à partir de mardi, une conférence axée sur le thème « S’attaquer aux Flux Financiers Illicites et à la Récupération des Avoirs dans l’Industrie Extractive », annonce un communiqué.

    Cette rencontre est organisée par le Groupe de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur les flux financiers illicites (HLP-UA sur FFI) et le Groupe de travail sur la position commune africaine en matière de récupération d’Actifs (CAPAR). Ce groupe est composé de l’Union africaine, de la Coalition pour le dialogue sur l’Afrique (CoDA), du Forum civil, de l’Union panafricaine des avocats (UPA) et de TrustAfrica.

    Elle se tient en marge de la Conférence mondiale de 2023 de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), qui se tient du 13 au 14 juin à Dakar.

    Bien que les pays africains soient majoritaires parmi les cinquante-sept États membres de l’ITIE, c’est la première fois que cette conférence mondiale se tient en Afrique.

    Elle rassemblera des décideurs politiques, des régulateurs, des organisations de la société civile, des acteurs de l’industrie et des médias. Son objectif est de « favoriser le dialogue et la collaboration en promouvant la responsabilité et la gestion transparente des ressources pétrolières, gazières et minérales »

    Selon le communiqué, la réunion vise à rappeler le rôle de l’ITIE dans la promotion d’une gestion responsable et transparente des ressources pétrolières, gazières et minérales et à identifier des stratégies efficaces pour relever les défis auxquels sont confrontés les pays victimes.

    Il sera question pendant ces deux jours d’échanger,  »d’identifier les efforts avec les agences nationales de lutte contre la corruption afin de sensibiliser l’opinion publique, retracer et récupérer les avoirs acquis illicitement en provenance d’Afrique à travers l’évasion fiscale, ainsi que des activités criminelles à l’instar de l’évasion fiscale, du blanchiment d’argent et de la corruption ».

    Les participants discuteront de la CAPAR, de la nécessité d’une transparence et d’une responsabilité plus accrue, de réglementations plus strictes et d’une coopération internationale renforcée dans l’industrie extractive. Ils aussi vont aborder l’impact des flux financiers illicites et de la corruption.

    Les participants à cette rencontre réfléchiront également à la meilleure façon d’impliquer les autorités nationales, le pouvoir judiciaire et les citoyens pour tenir les acteurs complices responsables.

    Le communiqué rappelle que la CAPAR est un instrument de plaidoyer politique  visant à aider les Etats membres de l’Union africaine à retrouver, identifier, rapatrier et gérer efficacement et de manière respectueuse les avoirs, y compris les biens du patrimoine culturel.

    AFD/OID/ASG

  • SENEGAL-PECHERIES  / Visite du ministre de la Pêche au laboratoire de biologie marine de l’IFAN-UCAD, mardi

    SENEGAL-PECHERIES / Visite du ministre de la Pêche au laboratoire de biologie marine de l’IFAN-UCAD, mardi

    Dakar, 12 juin (APS) – Le ministre de la Pêche, Pape Sagna Mbaye, visitera le laboratoire de biologie marine de l’IFAN Cheikh Anta Diop (UCAD), mardi à 15h, annonce un communiqué reçu à l’APS.

    ‘’Cette visite amorcera des échanges sur l’importance de la recherche dans la gestion des pêcheries’’.

    Elle permettra ‘’l’identification de voies de partenariat pour des prises de décision éclairées dans la gestion des ressources halieutiques du Sénégal’’.

    Le communiqué rappelle que l’équipe du laboratoire de biologie marine de l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN) Cheikh Anta Diop ‘’travaille à fournir les données biologiques nécessaires à la gestion des populations naturelles de poissons, exploitées ou non.

    Ses trois missions sont la recherche, la formation et l’expertise.

    Selon la même source, ‘’la recherche s’effectue autour du montage et de la conduite de projets de recherche communs, avec des thématiques concernant les traits de vie (croissance, reproduction et alimentation), la distribution géographique et la connectivité des populations’’.

    Elle signale que ‘’la formation est assurée par l’encadrement de stagiaires universitaires (masters et doctorats), mais aussi de chercheurs et de techniciens de diverses institutions régionales sur des techniques d’analyses spécifiques’’.

    Quant à l’expertise du laboratoire de biologie marine, elle ‘’se mesure par la fourniture de données biologiques nécessaires à la gestion des populations naturelles de poissons’’.

    Le communiqué rappelle que ‘’ces données seront précieuses pour contribuer à la gestion durable des ressources halieutiques du Sénégal’’.

    Il signale que des chercheurs  de l’IFAN spécialisés en anthropologie et en  sociologie mènent  également des travaux de recherche sur l’utilisation des ressources halieutiques par les populations.

    NAN/OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Macky Sall annonce une augmentation de 25000 francs Cfa sur l’allocation des bajenu gox

    SENEGAL-SANTE / Macky Sall annonce une augmentation de 25000 francs Cfa sur l’allocation des bajenu gox

    Dakar, 10 juin (APS) – Le président de la République a annoncé, lundi, une augmentation de 25 000 francs Cfa sur l’allocation mensuelle des « bajenu gox » (marraines de quartier).

    ‘’J’éprouve une réelle satisfaction en vous annonçant l’octroi par mon gouvernement d’une motivation mensuelle à chaque +Bajenu Gox+ pour un montant de vingt-cinq mille (25 000) francs CFA’’, a-t-il déclaré.

    Macky Sall s’exprimait lors d’une rencontre avec les « bajenu gox » au grand théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose.

    Il a ajouté qu’une subvention d’un million (1 000 000) francs CFA sera allouée à chacune des 79 associations de « bajenu gox des districts sanitaires en 2023.

    Macky Sall a invité les partenaires techniques et financiers à continuer d’accompagner ce programme ‘’très important pour le bénéfice exclusif ‘’des populations sénégalaises.

    Les programmes communautaires ont toujours contribué à l’amélioration de la santé des populations, mais votre programme a fait la différence par votre leadership, votre charisme et votre influence’’, a dit le chef de l’Etat en s’adressant aux « bajenu gox ».

    Ces femmes qui orientent et prodiguent des conseils dans les structures de santé, a-t-il estimé, ont été ‘’à l’origine d’importants changements’’.

    ‘’Vous participez activement au développement du capital humain, axe 2 du Plan Sénégal émergent qui est notre document de référence’’, leur a-t-il lancé.

    ‘’Votre engagement et les résultats notés m’ont encouragé à élargir depuis 2017 votre paquet d’activités à la notification des décès des mères et nouveau-nés dans le cadre de la Surveillance des Décès Maternels et Ripostes, à l’identification des femmes porteuses de Fistules et à la déclaration des naissances’’, a souligné Macky Sall.

    Il s’est dit aussi ‘’heureux’’ de constater que les programmes de développement font appel aux services de ces femmes, ‘’comme en atteste [leur] déterminante contribution au Cinquième recensement général de la population et de l’habitat, en cours de réalisation’’.

    Macky Sall dit pouvoir compter sur leur engagement pour ‘’intensifier et accélérer les changements de comportements favorables à une bonne santé de nos communautés’’.

    NSS/OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Macky Sall rappelle son ambition de réduire les mortalités maternelle et néonatale d’ici 2030

    SENEGAL-SANTE / Macky Sall rappelle son ambition de réduire les mortalités maternelle et néonatale d’ici 2030

    Dakar 12 juin (APS) – Le chef de l’Etat a rappelé, lundi, à Dakar, son ambition de réduire la mortalité maternelle et la mortalité néonatale d’ici 2030.

    ‘’Il persiste des défis à l’accès universel aux services de Santé de la mère et de l’enfant. Je rappelle mon ambition, pour 2030, de réduire la mortalité maternelle de 236 à 70 décès pour 100 mille naissances vivantes, la mortalité néonatale de 21 à 12 décès pour mille naissances vivantes et la mortalité infanto-juvénile de 37 à 25 pour mille naissances vivantes’’, a déclaré Macky Sall.

    Le chef de l’Etat rencontrait l’association des « bajenu gox » (marraines de quartier) au grand théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose.

    Il a assuré que son gouvernement allait ‘’continuer à appuyer de nombreuses stratégies parmi lesquelles le programme communautaire pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant dénommé Programme Bajenu Gox pour améliorer la santé des populations’’.

    Selon lui, ‘’les Bajenu gox ont ainsi fortement contribué à l’amélioration de la fréquentation des structures de santé par la sensibilisation, l’orientation et l’accompagnement des femmes et des enfants’’.

    Il a indiqué que ‘’34 660 femmes ont été orientées vers les structures sanitaires en 2019, le nombre a pratiquement doublé en 2020 avec 92 187 femmes orientées’’.

    ‘’De même, 349  948 femmes ont été sensibilisées en 2020 contre 211 198 en 2019’’, a-t-il ajouté.

    Selon le président de la République, le nombre de causeries effectuées par les Bajenu Gox afin de susciter la demande en Santé Reproductive, Maternelle, Néonatale, Infantile et de l’Adolescent est passé de 14 837 en 2019 à 34 950 en 2020.

    De 2019 à 2020, les médiations sociales sont passées de 4707 à 6518.

    Selon Macky Sall, ‘’cette expérience unique en Afrique, qui offre un bel exemple de don de soi, a donné à notre pays des résultats probants en termes d’augmentation de l’utilisation des services de santé de la mère et de l’enfant’’.

    NSS/OID/ASG

  • Macky Sall se réjouit de la baisse de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile

    Macky Sall se réjouit de la baisse de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile

    Dakar 12 juin (APS) – Le président de la République, Macky Sall, s’est réjoui, lundi, à Dakar, de la baisse de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile, soulignant que ces résultats ont été acquis grâce à la mise en œuvre de plusieurs initiatives.

    ‘’Les dernières Enquêtes démographiques et de santé au Sénégal ont révélé une tendance baissière des taux de mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile, plaçant notre pays au deuxième rang derrière la République du Cap Vert’’, s’est-il félicité.

    Macky Sall s’exprimait lors d’une rencontre avec les « bajenu gox » (marraines de quartiers) au grand théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose.

    Selon le chef de l’Etat, ‘’la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile et de l’adolescent fait partie des objectifs majeurs du Plan Sénégal émergent, qui cadre parfaitement avec la Lettre de politique sectorielle de la santé’’.

    La LPS de la santé est mise en œuvre à travers le Plan national de développement sanitaire & social et les différents plans stratégiques quinquennaux notamment de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, et de l’adolescent, a-t-il rappelé.

    ‘’Elle s’inscrit également en droite ligne des engagements internationaux auxquels’’ le gouvernement du Sénégal a souscrit, a ajouté Macky Sall.

    La mortalité maternelle a connu une forte baisse entre 2012 et 2017, passant de 396 décès à 236 décès pour cent mille naissances vivantes, a rappelé le président de la République.

    Selon le chef de l’Etat, la mortalité infanto-juvénile a aussi été ramenée entre 2012 et 2019, de 65 à 37 décès pour mille naissances vivantes et la mortalité néonatale de 26 à 21 décès pour mille naissances vivantes. ‘’Dans la même période, le taux de prévalence contraceptive a augmenté de 12% à 25,5%’’, a-t-il salué.

    Macky Sall a expliqué que ces résultats ont été acquis grâce à la mise en œuvre de plusieurs initiatives. Il a cité la densification de la carte sanitaire avec l’amélioration de la disponibilité des ressources humaines de qualité et la construction d’infrastructures sanitaires, l’amélioration de la demande à travers la gratuité des soins de santé pour les enfants de moins de 5 ans, la gratuité de la césarienne, l’enrôlement gratuit dans les mutuelles de santé des personnes bénéficiaires du programme de bourses de sécurité familiale.

    A cela s’ajoutent la carte d’égalité des chances qui donne droit à des soins de santé gratuits aux personnes vivant avec un handicap et le programme communautaire bajenu gox.

    NSS/OID/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITES-POLITIQUE-VIOLENCE / Le DG de l’APS apporte son soutien au CESTI

    SENEGAL-UNIVERSITES-POLITIQUE-VIOLENCE / Le DG de l’APS apporte son soutien au CESTI

    Dakar, 12 juin (APS) – Le Directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS) s’est rendu, lundi, au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) pour apporter son soutien à l’école de journalisme et de communication de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), victime d’actes de vandalisme lors des dernières manifestations consécutives à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko.

    Thierno Ahmadou Sy, diplômé du CESTI, a remis au directeur de l’établissement, Mamadou Ndiaye, un chèque de 1 million de francs Cfa.

    ‘’Nous marquons notre appartenance, nous marquons notre solidarité et nous disons au CESTI qu’on est tous debout pour que cette école soit encore plus forte, plus dynamique et plus performante’’, a-t-il déclaré.

    M. Sy était accompagné d’une forte délégation de travailleurs de l’APS.

    Le CESTI, le Centre des oeuvres universitaires de Dakar (COUD) et d’autres facultés de l’UCAD ont subi d’actes de vandalisme lors des récentes manifestations consécutives à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko.

    L’amphithéâtre Eugénie Rokhaya Aw et la Case-foyer portent toujours les stigmates de ces actes de violence avec des murs et plafonds calcinés, des chaises renversées, des voitures brûlées, du matériel et des équipements saccagés.

    ‘’L’école a été saccagée, l’école a été incendiée et on a dit non, plus jamais cet acte de vandalisme, cet acte de banditisme qui n’est pas sénégalais’’, a dénoncé le DG de l’APS.

    Thierno Ahmadou Sy a tenu à apporter son soutien à l’établissement qui l’a formé, se joignant ainsi à un vaste élan de solidarité envers le CESTI.

    ‘’Je suis un produit du CESTI hier. Je  suis du Cesti aujourd’hui et je serai du Cesti pour demain’’, a-t-il dit.

    M. Sy a confié qu’il était venu ‘’surtout en tant que manager d’une société nationale de presse qui est fière’’ de cette école qui a donné à l’APS ‘’un personnel qualifié’’.

    ‘’95 % des postes de responsabilité à l’APS sont occupés par d’anciens étudiants du CESTI, donc cette école doit être soutenue surtout en ces moments de troubles’’, a-t-il déclaré.

    Thierno Sy a plaidé pour que l’Etat du Sénégal puisse ‘’tirer rapidement cette affaire au clair’’ et surtout appuyer cette école de référence pour qu’elle retrouve la ‘’belle dynamique’’ enclenchée par l’équipe en place.

    ‘’Le CESTI a mis sur le marché de l’emploi au Sénégal et en Afrique des journalistes qualifiés et des professionnels. Donc cette école est une fierté et on ne doit pas y toucher‘’, a dit le directeur de l’APS.

    Le directeur du CESTI Mamadou Ndiaye s’est dit choqué et surpris par ces actes de vandalisme.

    ‘’D’habitude, on ne s’attaquait pas au patrimoine de l’université au contraire le CESTI était un lieu de refuge lorsque des manifestations de ce genre éclataient’’, a-t-il relevé.

    Il a salué la visite du directeur de l’APS, ‘’un produit de l’école’’, précisant les liens de partenariat qui unissent le CESTI à l’APS.

    ‘’Nous sommes sinistrés et cela fait plaisir de voir que les travailleurs de cette entreprise sont venus s’enquérir de notre situation’’, a déclaré Mamadou Ndiaye.

    ‘’Nous avons perdu du matériel roulant dont un bus de 50 places, un bus de 30 places et un pick-up neuf acquis avec beaucoup de difficultés et un bâtiment qui portait l’avenir du CESTI à travers ses cours à distance, le matériel de visioconférence et également la case foyer qui était un lieu de rencontres pour toute l’intelligentsia au Sénégal et en Afrique’’, a souligné M. Ndiaye.

    Cependant le directeur de l’établissement s’est dit déterminé à se remettre debout.

    ‘’Nous allons tout faire pour reprendre les activités et se mobiliser pour voir ce que l’on peut faire dans l’urgence parce qu’il ne faut pas que l’on s’arrête, il ne faut pas qu’on leur donne raison’’, a martelé Mamadou Ndiaye.

    Il a annoncé que ‘’les cours vont reprendre même si c’est à distance car il faut finir l’année’’.

    L’établissement a décidé de renforcer ces mesures de sécurité.

    ‘’Nous allons tout simplement nous barricader et c’est dommage mais c’est la situation qui l’impose’’, a dit Mamadou Ndiaye.

    ‘’Nous allons aller dans ce sens-là pour avoir la quiétude et continuer notre mission qui est de former de très bons journalistes et des professionnels de communication sociale’’, a-t-il poursuivi.

    MFD/OID/MTN

     

     

  • SENEGAL-METEO / Avis de vent assez fort sur la Grande côte à partir de jeudi (ANACIM)

    SENEGAL-METEO / Avis de vent assez fort sur la Grande côte à partir de jeudi (ANACIM)

    Dakar, 7 juin (APS) – Un vent assez fort de secteur Nord va toucher la grande côte sénégalaise à partir du jeudi à 18h, a annoncé l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météo.

    Dans un Bulletin météo spécial, l’ANACIM fait état d’un vent assez fort pouvant atteindre ou dépasser 40km/h partir du jeudi à 18h au vendredi à 06h.

    OID/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Macky Sall appelle à renforcer le circuit du médicament

    SENEGAL-SANTE / Macky Sall appelle à renforcer le circuit du médicament

    Dakar, 2 juin (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais a insisté, vendredi, à Dakar, sur la sécurisation du circuit du médicament et le renforcement du dispositif réglementaire pour lutter contre les médicaments de la rue.

    Présidant la cérémonie d’ouverture du forum pharmaceutique international de Dakar, Macky Sall a rappelé que les médicaments de qualité inférieure ou faux médicaments constituent un véritable problème de santé publique.

    Citant des statistiques de l’Organisation mondiale de la santé, il a indiqué que 30 à 60% des populations africaines y sont exposés.

    « Le médicament contrefait ne soigne pas, au contraire ce sont des tueurs silencieux qui augmentent les pathologies et favorisent l’expansion des maladies chroniques et coûteuses », a déclaré Macky Sall.

    Pour faire face aux ravages des faux médicaments, il a plaidé pour un renforcement « des efforts communs de lutte au sein de l’Agence africaine de contrôle du médicament dont nous souhaitons vivement la mise en œuvre prochaine », a-t-il soutenu.

    L’objectif est d’améliorer les capacités d’accès des Etats membres et des communautés économiques régionales à « des médicaments de qualité, sûrs et efficaces », a dit le chef de l’Etat.

    Selon lui, « il y a eu lieu d’aligner nos systèmes et règlement et de régulation pharmaceutiques aux normes internationale ».

    Pour Macky Sall, il faut sécuriser le circuit du médicament et  renforcer le dispositif réglementaire réprimant la fabrication et le trafic de médicaments contrefaits.

    Sur cet aspect particulier, « le Sénégal a posé des jalons importants dont la révision du Code douanier et la création de l’agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique pour mieux lutter contre le fléau des médicaments contrefaits », a-t-il rappelé.

    M. Sall estime que les pharmaciens et professionnels autour du médicament et tous les acteurs de l’écosystème pharmaceutique ont « un grand rôle jouer » dans la lutte contre les faux médicaments.

    NSS/OID/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Macky Sall rappelle l’importance de la souveraineté pharmaceutique

    SENEGAL-SANTE / Macky Sall rappelle l’importance de la souveraineté pharmaceutique

    Dakar, 2 juin (APS) – La souveraineté pharmaceutique est ‘’vitale’’ et en même temps d’‘’une grande actualité’’ pour le Sénégal, a souligné, vendredi, à Dakar, le président de la République, Macky Sall.

    ‘’En consacrant la 22e édition’’ du Forum pharmaceutique international de Dakar, ‘’aux défis et opportunités de la souveraineté pharmaceutique de l’Afrique, vous mettez en exergue une problématique vitale et de grande actualité pour notre pays’’, a dit le chef de l’Etat.

    Macky Sall présidait la cérémonie officielle de cette rencontre (1er-4 juin). ‘’Souveraineté pharmaceutique pour l’Afrique : défis et opportunités’’ en est le thème.

    M. Sall a rappelé qu’il accordait une ‘’priorité élevée’’ au secteur de la santé.

    ‘’Si j’ai voulu ouvrir le forum, c’est pour marquer une fois de plus la priorité élevée que j’accorde au secteur de la santé, pour la simple raison que rien n’est possible sans la bonne santé’’, a-t-il souligné.

    Selon lui, la santé est une composante essentielle de l’axe 2 du Plan Sénégal émergent, qui est consacré au capital humain.

    La production pharmaceutique du continent couvre moins de 1 % de ses besoins en vaccins et représente moins de 4 % du chiffre d’affaires du marché mondial de la pharmacie estimé en 2022 à 1.450 milliards de dollars US, a dit le chef de l’Etat.

    ‘’C’est dire que l’impératif de souveraineté pharmaceutique se pose avec acuité dans nombre de pays en développement’’, a-t-il dit.

    Macky Sall a rappelé l’existence d’un plan d’investissement destiné à un bâtir un système de santé et d’action sociale ‘’résilient’’ et ‘’pérenne’’.

    Selon lui, ce plan va servir à améliorer l’offre de service de santé et de l’action sociale, à travers la mise aux normes du système de santé publique, avec la création et l’équipement de plusieurs établissements de santé de dernière génération.

    S’y ajoute le renforcement du personnel de santé toutes catégories confondues, dont le recrutement de près de 1.000 médecins, a-t-il rappelé.

    Ce plan mise aussi sur la disponibilité et l’accessibilité de médicaments et de produits de santé, et les réformes en vue d’une ‘’efficacité optimale’’ des infrastructures, a ajouté M. Sall.

    NSS/OID/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Macky Sall invite à agir sur cinq leviers pour accéder à la souveraineté pharmaceutique

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Macky Sall invite à agir sur cinq leviers pour accéder à la souveraineté pharmaceutique

    Dakar, 2 juin (APS) – Le président de la République, Macky Sall, propose aux dirigeants africains cinq ‘’leviers’’, dont la formation et le développement du capital humain, pour assurer la souveraineté pharmaceutique du continent.

    Il présidait, vendredi, la cérémonie d’ouverture de la 22e édition du Forum pharmaceutique international de Dakar (1er-4 juin), sur le thème : ‘’Souveraineté pharmaceutique pour l’Afrique : défis et opportunités’’.

    Le défi à relever est celui de la production de vaccins en Afrique et l’accès aux plateformes de commercialisation pour participer à la lutte contre les menaces sanitaires à venir, a dit le chef de l’Etat.

    Il a rappelé que les Africains étaient engagés ‘’dans cette voie en recourant à la technologie de l’ARN messager’’.

    ‘’Mais pour réussir le pari, il me semble important d’agir au moins sur cinq leviers. Il s’agit de la formation et du développement du capital humain, dans le secteur pharmaceutique, pour disposer de personnels qualifiés et en nombre suffisant’’, a proposé Macky Sall.

    Au Sénégal, ‘’rien que pour les vaccins, les besoins en ressources humaines sont estimés entre 9.000 et 12.000 professionnels pour atteindre l’objectif de 60 % de production locale à l’horizon 2040’’.

    Le chef de l’Etat a également suggéré de miser sur ‘’la recherche et la préparation des produits d’avenir’’, qui permettent en même temps d’‘’évaluer, de valider et de rendre disponible les potentialités de notre pharmacopée et de nos savoirs endogènes’’.

    ‘’De gros efforts doivent également être faits dans ce secteur pour la pharmacopée traditionnelle’’, a-t-il dit.

    Selon le chef de l’Etat, la capacité de diagnostic fait également partie de tout système de santé ‘’résilient’’.

    A cela s’ajoute une meilleure implication du secteur privé dans l’industrie pharmaceutique et médicale.

    Enfin, poursuit le chef de l’Etat, ‘’il est essentiel d’avoir accès au marché, pour la viabilité de l’industrie pharmaceutique et médicale africaine’’.

    ‘’Là, je fais un clin d’œil à nos amis pharmaciens sénégalais et africains pour revisiter les textes qui organisent la profession. Celui du Sénégal, qui date de 1954, est une disposition plus qu’obsolète. Il faut les mettre à jour et s’ouvrir à l’investissement privé’’, a proposé Macky Sall.

    Il a demandé aux pharmaciens de développer la coopération entre les entreprises d’Afrique du Nord et celles d’Afrique subsaharienne.

    ‘’J’ai visité des stands qui montrent qu’il y a des progrès dans certains pays africains notamment au Nord. Mais il faut encourager vos entreprises, celles d’Algérie, de la Tunisie, du Maroc en particulier, à travailler avec les entreprises d’Afrique subsaharienne’’, a-t-il recommandé.

    NSS/OID/ESF