Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le chef de l’Etat va fixer la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale (officiel)

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le chef de l’Etat va fixer la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale (officiel)

    Dakar, 27 nov (APS) – Le chef de l’Etat a annoncé, mercredi, en Conseil des ministres, qu’il prendra un décret pour fixer la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale nouvellement élue conformément à la Constitution.

    ‘’A l’entame de sa communication, le Président de la République a informé le Conseil qu’il fixera, par décret, la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale nouvellement élue conformément à la Constitution’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres sans d’autres précisions.

    Le Conseil constitutionnel a proclamé, mercredi, les résultats définitifs des élections législatives anticipées du 17 novembre confirmant la large victoire du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, pouvoir) qui rafle 130 des 165 sièges que compte l’Assemblée nationale.

    Dans sa décision consultée par l’APS, le Conseil constitutionnel signale que ses services n’ont enregistré aucune contestation après la publication des résultats provisoires par la Commission nationale de recensement des votes siégeant à la Cour d’appel de Dakar.

    Sur 7 371 891 électeurs inscrits lors de ces législatives, 3 650 120 ont voté. Quelque 26 487 bulletins nuls ont été relevés, soit 3 623 633 suffrages valablement exprimés.

    Les élections législatives ont enregistré un taux de participation de 49,51%. Le quotient national est de 68370, 43. 

    Le parti Pastef a enregistré 1 991 770 voix et obtenu 29 sièges au scrutin national et 101 sièges au scrutin majoritaire soit un total de 130 sièges.

    La coalition Takku Wallu a eu 16 sièges (national et départemental) avec 531 466 voix, suivie de Diam ak Njarin qui a obtenu 330 865 voix pour 5 sièges au scrutin national et 2 au scrutin départemental, soit 7 sièges au total.

    La coalition Sam sa Kaddu a enregistré 222 060 pour 3 sièges sur la liste nationale.

    La coalition La marche des Territoire/And Nawlé a obtenu 47 636 voix et gagné deux sièges (national et départemental).

    Les coalitions And ci Koolute Nguir Sénégal (21391 voix) Sénégal Kesse (25822 voix), And Bessal sénégal (20765 voix), Pôle alternative 3ème voie kiraay Ak Natangué (26775 voix), Sopi Sénégal (22991 voix), Farlu (28 303 voix) et l’entité indépendante les Nationalistes/Jel Linu Moom ont chacune obtenu un siège de député.

    OID/ABB

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 27 novembre 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 27 novembre 2024

    Dakar, 27 nov (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 27 novembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a informé le Conseil qu’il fixera, par décret, la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale nouvellement élue conformément à la Constitution.

    Revenant sur la question de la transformation systémique des universités publiques, le Chef de l’Etat a rappelé au Premier Ministre l’urgence de prendre toutes les mesures idoines afin d’assurer la continuité des activités pédagogiques et la stabilité sociale dans les universités et les établissements d’enseignement supérieur publics.

    Il a, à cet effet, demandé au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et au Ministre des Finances et du Budget de mettre en œuvre, en relation avec les Recteurs et les Directeurs des Centres des Œuvres sociales universitaires, un plan d’urgence, sous la supervision du Premier Ministre, pour la livraison, selon un calendrier maitrisé, de tous les chantiers relatifs aux amphithéâtres, salles de cours, restaurants et pavillons engagés par l’Etat dans les universités publiques.

    Le Président de la République accorde une attention particulière à la maitrise des budgets des universités, des centres des œuvres sociales ainsi que des structures du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    A ce sujet, il a invité le Premier Ministre à finaliser un audit des dépenses universitaires et sociales et de faire engager sans délais un processus d’optimisation du fonctionnement des universités et centres des œuvres sociales en relation avec toutes les parties prenantes.

    Le Chef de l’Etat a souligné, dans cette dynamique de rénovation de la gouvernance universitaire, l’importance de promouvoir, en synergie avec la communauté universitaire, un modèle économique consensuel pour assurer le fonctionnement adéquat et les performances consolidées du système universitaire et de recherche.

    Eu égard à l’accroissement significatif annuel des effectifs d’étudiants, le Gouvernement devra en accord avec les universités, arrêter une nouvelle politique de gestion du capital humain en vue d’asseoir une meilleure planification du processus d’orientation des nouveaux bacheliers et de fixer les postes budgétaires d’enseignants pour leur prise en charge adéquate.

    Il a demandé au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de réfléchir, dans un esprit de complémentarité, à la mutualisation de certaines fonctions en tenant compte de la carte universitaire dont les objectifs doivent être conformes à la stratégie de montée en puissance des Pôles territoires.

    Pour clore ce chapitre, le Président de la République a invité le Ministre en charge de l’Enseignement supérieur à accélérer, en relation avec le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, la finalisation de la lettre de politique sectorielle de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    Cette nouvelle feuille de route devra favoriser le repositionnement stratégique du secteur de l’Enseignement supérieur dans les politiques publiques et son rôle majeur dans la préparation et la valorisation du capital humain national, axe prioritaire de la « Vision Sénégal 2050 ».

    Le Chef de l’Etat a abordé la problématique du renforcement du rôle des « daara » dans le système d’éducation et de formation. Les « daara » constituent un des piliers majeurs de l’éducation des enfants dans notre pays. Toutefois, ces établissements scolaires particuliers ne sont pas fondamentalement intégrés dans le système éducatif officiel aussi bien dans l’enseignement général, professionnel ou technique.

    C’est pourquoi, il a rappelé au Gouvernement l’impératif d’une meilleure intégration des « daara » dans le système éducatif officiel à travers une cartographie exhaustive des établissements, la création d’un statut pour les établissements et les enseignants, dûment formés dans des centres spécialisés, le développement de la formation professionnelle des apprenants en vue de faciliter leur insertion dans la vie socio-économique.

    Il a exhorté le Ministre de l’Education nationale à finaliser avec toutes les parties prenantes les réformes consensuelles et essentielles pour moderniser le fonctionnement des « daara ». Il a, en outre, informé le Conseil qu’il présidera la Journée nationale des « Daara » qui sera célébrée le jeudi 28 novembre 2024.

    Parlant de la prise en charge et de l’inclusion des personnes vivant avec un handicap et de la célébration, le 03 décembre 2024, de la Journée internationale des personnes handicapées, le Président de la République a rappelé au Gouvernement la place primordiale de cette importante frange vulnérable de la population dans les politiques d’équité et d’inclusion sociale.

    Il a invité le Ministre de la Santé et de l’Action sociale et le Ministre de la Famille et des Solidarités à renforcer les interventions de l’Etat en leur faveur. Il a demandé aux Ministres concernés de finaliser l’évaluation de l’application de la loi d’orientation sociale n° 2010-15 du 06 juillet 2010 relative à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées, notamment le système des cartes d’égalité des chances, et de préparer une nouvelle stratégie nationale d’accompagnement des personnes vivant avec un handicap.

    Par ailleurs, le Chef de l’Etat a indiqué au Premier Ministre l’importance de faciliter, selon les diplômes obtenus et des critères établis, les recrutements et les nominations des personnes vivant avec un handicap dans les secteurs publics et parapublics. L’insertion des personnes vivant avec un handicap au sein des entreprises privées doit tout aussi être encouragée par le biais du dialogue social avec les organisations d’employeurs.

    Il a demandé aux Ministres en charge de l’Education, de la Formation professionnelle et de l’Enseignement supérieur d’accorder une attention particulière aux écoles, entités et centres spécialisés dédiés à l’éducation, à la formation et à l’insertion des personnes vivant avec un handicap.

    Enfin le Président de la République a informé le Conseil qu’il présidera, le dimanche 1er décembre 2024, en présence de nombreuses délégations étrangères, les cérémonies de commémoration du 80ème anniversaire du « Massacre de Thiaroye ».

    Dans sa communication, le Premier Ministre, après avoir rappelé les directives du Chef de l’Etat au Gouvernement relatives à l’instauration d’un cadre de dialogue social constructif et permanent avec les partenaires sociaux et les syndicats, a demandé au Ministre chargé du travail et aux Ministres concernés de lui communiquer, dans les plus brefs délais, l’état de prise en charge des points de revendications accompagné du calendrier des rencontres envisagées ou déjà tenues avec ces structures entre avril et novembre 2024.

    Sur cette base, il soumettra à Monsieur le Président de la République le calendrier des réunions qu’il compte tenir avec les principales organisations syndicales, en vue de définir les contours d’un nouveau pacte de stabilité sociale.

    Abordant la gestion des halles et marchés à la suite de l’incendie survenu récemment au marché central de Thiès, le Premier Ministre a demandé au Ministre chargé du commerce de procéder à l’évaluation du Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés (PROMOGEM), en vue de proposer, dans les meilleurs délais, un plan d’action de mise en œuvre effective des attributions conférées à cette structure.

    Dans cette attente, il a invité le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en relation avec les autres Ministres compétents et les autorités administratives et locales, à prendre les mesures urgentes appropriées pour notamment le contrôle et la mise en place de dispositifs de protection civile adéquats.

    Enfin, le Premier Ministre a rappelé l’importance à accorder par les départements ministériels à la mise en œuvre diligente des directives issues du Conseil des Ministres ainsi que des conseils et réunions interministériels, dans le cadre de la gestion axée sur les résultats.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la préparation de la campagne de commercialisation agricole

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • Au titre de la Primature : Le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Bureau opérationnel de Coordination et de Suivi des Projets et Programmes (BOCS).

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

  •  SENEGAL-FRANCE-MEMOIRE-CINEMA / « Camp de Thiaroye » : le film qui remet le massacre de Thiaroye dans la mémoire collective

     SENEGAL-FRANCE-MEMOIRE-CINEMA / « Camp de Thiaroye » : le film qui remet le massacre de Thiaroye dans la mémoire collective

    Dakar, 27 nov (APS) – Le cinéaste sénégalais Sembène Ousmane (1923-2007), dans sa démarche consistant à ‘’parler à (son) peuple’’, a réalisé – avec Thierno Faty Sow – ‘’Camp de Thiaroye’’ (Filmi Domireew/SNPC/SATPEC/ENAPROC, 2 heures 37mn), pour inscrire dans la mémoire collective le massacre, le 1er décembre 1944, par l‘Armée française de soldats africains appelés ‘’tirailleurs sénégalais’’

    Dans le cadre de la cérémonie de commémoration du 80e anniversaire du massacre de tirailleurs sénégalais à Thiaroye, le film sera diffusé sur la RTS et projeté au Complexe Ousmane Sembène.

     »Camp de Thiaroye’’ est à ce jour le film le plus célèbre consacré au massacre de Thiaroye. Réalisé en 1988, il est primé la même année à Venise (prix spécial du jury à la Mostra), censuré pendant près de dix ans en France. Il a été à nouveau projeté en 2024 au Festival de Cannes, dans une version restaurée.

    Ce film qui contribue à remettre dans la mémoire et l’historiographie ce douloureux événement, évoque le retour de tirailleurs sénégalais, anciens combattants de l’armée française et prisonniers en Europe durant la seconde Guerre mondiale, démobilisés puis rassemblés au camp de Thiaroye, à une quizaine de kilomètres de Dakar.

    Là, ils apprennent que le montant de leurs indemnités et pécule, constitués d’arriérés de solde et de primes de démobilisation, sera divisé en deux. Le général en fonction prétend changer les francs métropolitains en francs CFA à la moitié de leur valeur. Les tirailleurs, qui ne l’entendent de cette oreille, le font savoir. En représailles, le camp est attaqué à l’artillerie le 1er décembre 1944 à l’aube. Des dizaines d’entre eux sont tués.

    L’histoire racontée par Sembène et Thierno Faty Sow est organisée autour de la figure du sergent-chef Diatta (Ibrahima Sané), cultivé, parlant wolof, diola, français et anglais, amateur de littérature et de musique classique, marié à une Européenne. Il s’oppose au capitaine Labrousse, officier d’active des troupes coloniales, et est soutenu par le capitaine Raymond, qui rentre en France avec de nouveaux engagés à la fin du film.

    La distribution des rôles est restée fidèle à la configuration de ce qu’on a appelés ‘’tirailleurs sénégalais’’ qui, en réalité, venaient du Congo, du Gabon, de la Cote d’Ivoire, du Niger, du Burkina Faso, du Benin, du Mali, de la Guinée et du Sénégal.

    Pour Sembène, ‘’ces hommes ont été (…) les premiers levains du mouvement de la lutte pour l’indépendance’’.

    ‘’(…) On les a tués en décembre1944, en plein règne du général de Gaulle. Et pour nous donc, que ce soit de Gaulle, Mitterrand, ou Pétain, c’est la même chose’’, avait-il dit après une projection de son film dans une université du Massachusetts (Etats-Unis), ajoutant : ‘’cette dualité qui a existé entre les soldats noirs et les officiers blancs découle du système colonial qui a duré à peu près cent ans.

    ADC/OID/ABB

  • SENEGAL-FRANCE-AFRIQUE-MEMOIRE / Thiaroye 44 : en 2014, à Dakar, François Hollande dénonçait ‘’des évènements épouvantables et insupportables’’

    SENEGAL-FRANCE-AFRIQUE-MEMOIRE / Thiaroye 44 : en 2014, à Dakar, François Hollande dénonçait ‘’des évènements épouvantables et insupportables’’

    Dakar, 27 nov (APS) – Les évènements à l’origine du massacre d’anciens tirailleurs sénégalais à Thiaroye (ouest), en décembre 1944, sont ‘’tout simplement épouvantables et insupportables’’, avait déclaré en 2014 le président français de l’époque, François Hollande, lors d’une visite à Dakar.

    ‘’Les évènements qui ont eu lieu ici en décembre 1944 sont tout simplement épouvantables et insupportables […] Alors, je voulais venir ici, à Thiaroye, j’en avais fait la promesse, lors de ma première venue ici, à Dakar, au président de la République (Macky Sall)’’, en 2012, avait-t-il affirmé.

    Le chef de l’État français procédait à la remise symbolique, à son homologue sénégalais, Macky Sall, des archives de ce massacre, au cimetière des Tirailleurs sénégalais de Thiaroye, après le 15e sommet de l’Organisation internationale de la francophonie.

    Des militaires, d’anciens combattants, des personnalités sénégalaises, des diplomates de la France et du Sénégal, ainsi que les autorités locales avaient pris part à la cérémonie, à Thiaroye, un quartier de la ville de Pikine, dans la région de Dakar.

    ‘’Je voulais réparer une injustice et saluer la mémoire d’hommes qui portaient l’uniforme français, sur lesquels les Français avaient retourné leurs fusils, car c’est ce qui s’est produit’’, avait reconnu François Hollande.

    ‘’Ce fut la répression sanglante de Thiaroye’’, s’était récrié le président français.

    Il s’était longuement exprimé sur le massacre des tirailleurs sénégalais, les soldats africains de l’armée coloniale française.

    Beaucoup d’entre eux ont été tués le 1er décembre 1944 par des militaires français, au camp de Thiaroye. Ils réclamaient des arriérés de solde et des primes de démobilisation, après que les occupants nazis ont libéré la France.

    Appelés tous des ‘’tirailleurs sénégalais’’, ces soldats venaient des colonies françaises d’Afrique : le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Gabon, Mali, le Niger, la République centrafricaine, le Sénégal, le Tchad, le Togo, etc.

    OID/ADL/ESF

     

  • SENEGAL-RUSSIE-DIPLOMATIE / Les présidents Faye et Poutine font ‘’un tour d’horizon de la longue et traditionnelle coopération d’amitié’’ entre leurs deux pays

    SENEGAL-RUSSIE-DIPLOMATIE / Les présidents Faye et Poutine font ‘’un tour d’horizon de la longue et traditionnelle coopération d’amitié’’ entre leurs deux pays

    Dakar, 22 nov (APS) – Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a déclaré, vendredi, avoir fait avec son homologue russe Vladimir Poutine ‘’un tour d’horizon de la longue et traditionnelle coopération d’amitié’’ entre leurs deux pays.

    ‘’J’ai eu, ce matin, un entretien très riche et très cordial avec le Président Vladimir Poutine de la Fédération de Russie. Nous avons fait un tour d’horizon de la longue et traditionnelle coopération d’amitié entre nos deux pays’’, a informé le président sénégalais sur le réseau social X.

    Bassirou Diomaye Faye et Vladimir Poutine sont ‘’convenus d’œuvrer ensemble pour le renforcement du partenariat bilatéral, de la paix et de la stabilité au Sahel, y compris la préservation de l’espace CEDEAO ».

    Ils se sont engagés  a joindre leurs efforts à ceux de la communauté internationale pour  »faire face aux défis mondiaux’’.

    En visite à Moscou, en août dernier, la ministre sénégalaise de l’Intégration et des Affaires étrangères, Yassine Fall avait évoqué avec son homologue russe, Sergei Lavrov,  des sujets portant sur les secteurs  de l’énergie, de la technologie, de la formation, de l’agriculture, etc.

    OID/ABB/AKS/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’officialisation de la victoire de Pastef au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’officialisation de la victoire de Pastef au menu des quotidiens

    Dakar, 22 nov (APS) – L’officialisation de la victoire de Pastef aux élections législatives anticipées du 17 novembre par la Commission nationale de recensement des votes est largement commentée par les quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Les Patriotes, puissance 130’’, titre Le Soleil. ‘’Les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 ont consacré la domination du Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, qui a remporté 130 des 165 sièges de l’Assemblée nationale. Les résultats provisoires de ces joutes ont été rendus publics, hier, par la Commission nationale de recensement des votes dirigée par le magistrat Abdoulaye Bâ, président de la Cour d’appel de Dakar’’, écrit le journal.

    La coalition Takku-Wallu décroche 16 sièges, Jamm ak Njérign 7, Samm sa Kaddu, 3, Andu Nawlé, 2 ; huit listes bénéficient d’un siège grâce au système du ‘’plus fort reste’’.

    Avec 54, 97% des suffrages, Sonko rafle 130 des 165 sièges de députés, note Vox Populi, précisant que 29 députés sont élus sur la liste nationale, 101 sont issus des 40 départements de l’intérieur et de 7 circonscriptions de l’extérieur.

    Les Echos présente ‘’une Assemblée de fortes têtes’’ avec l’élection de Tasfir Thioye (Sopi), Cheikh Oumar Ann (Jamm ak Njérign), Tahirou Sarr (Les Nationalistes), Thierno Alasane Sall (Sénégal Késé)

    L’Info y va entre ‘’espoirs’’ et ‘’craintes’’. ‘’(…) Une Assemblée nationale qui en plus de cet écart énorme entre le nombre de députés du pouvoir et de l’opposition, est marquée par le contraste saisissant entre les profils de l’essentiel des députés de l’opposition, des +dinosaures+ de la scène politique, et ceux des députés du pouvoir, en majorité des +novices+’’, note le journal.

    ‘’Par ailleurs, souligne la publication, la composition de l’Assemblée nationale, les ambitions législatives du régime et les rapports exécrables entre les deux camps risquent fortement de briser le rêve d’une législature de rupture, avec la perpétuation des pratiques qui ont fait détester les législatures précédentes. Sans compter que beaucoup de ténors de l’ancien régime devenus députés pourront être rattrapés par la reddition des comptes, conduisant à un record de levée d’immunité parlementaire’’.

    ‘’La razzia de Pastef confirmée !’’, s’exclame à la Une Le Témoin, soulignant qu’avec ces résultats, ‘’Pastef-les Patriotes se trouve désormais dans une position de force pour orienter le cap politique et institutionnel du Sénégal. Cette victoire met en lumière une recomposition majeure du paysage politique national, marquée par l’effondrement des anciens partis dominants’’.

    Pour Le Quotidien, ‘’un monde s’effondre’’. ‘’Est-ce un nouveau monde politique qui s’ouvre ? Depuis Me Abdoulaye Wade, le démantèlement des blocs idéologiques a été savamment entrepris pour déconstruire le pouvoir socialiste. Même si Macky Sall est venu simplement faire la messe de cette classification politique, en enrôlant les Libéraux, les Gauchistes, les Verts dans le grand ensemble de Beno bokk yaakaar dès le second tour de la Présidentielle de 2012’’, écrit le journal.

    ‘’Depuis mars 2024, il y a une nouvelle page politique qui s’écrit au Sénégal: l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la Présidence, suivie de la victoire éclatante de Pastef aux Législatives, est un roman pour Ousmane Sonko. Qui a gagné le droit de décider de son destin dans 5 ans, après avoir coloré tout le pays en vert ce dimanche. De Dakar à Ziguinchor, en passant par Kédougou et Fatick, il y a une +Pastéfisation+ du pays, qui a ébranlé plusieurs cadres et leaders politiques’’, souligne la publication.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le projet de Loi de finances 2025

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le projet de Loi de finances 2025

    Dakar, 21 nov (APS) – L’examen du projet de Loi de finances 2025 dans des ‘’délais exceptionnels’’ est au menu des quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalais (APS).

    EnQuête signale qu’après que le Premier ministre et président de Pastef a obtenu la majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a demandé au gouvernement en particulier au Premier ministre et aux ministres concernés de ‘’finaliser la présentation du projet de Loi de finances 2025’’.

    Selon le quotidien Le Soleil, ‘’le président de la République déclenche le compte à rebours’’ pour la finalisation du projet de Loi de finances 2025.

    En Conseil des ministres, mercredi, ‘’le chef de l’Etat a demandé au gouvernement de finaliser le projet de budget 2025 qui va être examiné dans des délais exceptionnels’’, rapporte le journal.

    Après la victoire de Pastef aux législatives, Le Quotidien souligne que ‘’le président de la République instruit le gouvernement à se mettre au travail pour faire face aux urgences’’.

    Le président Faye a ‘’demandé au Premier ministre, au ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, et au ministre des Finances et du budget, d’accélérer la cadence afin de finaliser la préparation du projet de Loi de finances pour l’année 2025 qui va être examiné dans des délais exceptionnels’’.

    Le journal rappelle qu’à pareille époque l’année dernière,  »le top de départ du marathon budgétaire 2024 avait été déjà donné par les députés de la 14ª Législature (…)’’.

    Selon L’Info, ‘’le président Bassirou Diomaye Faye accélère la cadence’’.

    ‘’La voie est balisée désormais pour le régime du président Diomaye Faye, qui, après son plébiscite à la présidentielle vient d’obtenir la majorité écrasante à l’Assemblée nationale. Ayant les coudées franges, le chef de l’Etat et son Premier ministre ont décidé en conseil des ministres, hier, d’appuyer sur l’accélérateur en vue de la transformation systémique et le développement inclusif du Sénégal qu’ils ont promis et sur lesquels ils sont très attendus. Ainsi, des instructions ont été données pour mettre la machine en marche, en commençant par le projet de loi de finances pour l’année 2025, qui, selon le chef de l’Etat sera +ехаminé dans des délais exceptionnels+’’, écrit le journal.

    L’As met en exergue le taux de prévalence du Vih dans la région de Kolda. ‘’Le conseil national de lutte contre le sida (Cnls) a initié une caravane de presse pour montrer les progrès réalisés dans le cadre de la lutte contre les VIH et son corollaire, et relever les comportements positifs favorables à l’élimination de la transmission mère-enfant du Sida. Il a été noté que plus de 1 800 personnes sont suivies dans la file active depuis 2006 dans la région de Kolda’’, écrit le journal.

    Dans sa livraison du jour, Sud Quotidien dresse le portrait du nouvel Evêque de Ziguinchor, Jean-Baptiste Valter Manga.

    ‘’Entre rizières et pâturages du Kassa, dans le département d’Oussouye, s’élève un homme. Mgr Jean-Baptiste Valter Manga n’est pas seulement le nouveau visage de l’église diocésaine de Ziguinchor. Il est aussi l’incarnation vivante d’une promesse : celle d’une foi enracinée dans sa terre natale, nourrie par l’histoire de son peuple et portée par une grâce inébranlable. Dans les terres ancestrales du Kassa, entre Carounate et Oukout, se dessine le portrait d’un homme dont le destin dépasse les horizons villageois. Mgr Jean-Baptiste Valter Manga, cinquième évêque du diocèse de Ziguinchor, incarne une histoire où la grâce divine et l’engagement personnel se rencontrent’’.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les résultats des législatives toujours à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les résultats des législatives toujours à la Une

    Dakar, 20 nov (APS) – Les élections législatives dont les résultats officiels doivent être proclamés par la Commission nationale de recensement des votes sont toujours à la Une des quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Les départements livrent leur verdict’’, met en exergue Sud Quotidien. ‘’Près de quarante-huit heures après la fermeture des bureaux de vote, les résultats officieux sortis des urnes, lors des élections législatives anticipées, ont été confirmés par les différentes Commissions départementales de recensement des votes. La liste Pastef que les tendances lourdes donnaient largement victorieuse du scrutin a bien fini de s’imposer dans presque tous les départements du Sénégal, à l’exception notable de ceux de Matam, Kanel, Gossas et Podor’’, écrit Sud, précisant que c’est à partir de ce mercredi que la Commission nationale de recensement des votes présidée par le magistrat Abdoulaye Ba de la Cour d’appel de Dakar, va démarrer ces travaux.

    En attendant les résultats officiels des élections législatives, Vox Populi livre les détails de la liste provisoire des 165 députés élus. Le journal cite, entre autres, Macky Sall, l’ancien président de la République, le Premier ministre Ousmane Sonko, son prédécesseur Amadou Ba, l’ex-président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop.

    Commentant les résultats de ces élections, Le Témoin note que le Pastef ‘’écrase la concurrence’’ à Dakar avec 222 231 voix contre 92 000 pour la coalition Samm sa Kaddu et 9288 pour Takku Wallu.

    L’Observateur explique ‘’la stratégie payante’’ de Pastef. ‘’C’est avec organisation et méthode que le parti Pastef/Les Patriotes a réussi à « enterrer » les partis politiques classiques, leurs idéologies et à s’imposer comme nouveau maître du jeu politique Sénégalais. Cela, grâce au charisme politique de son chef de file, Ousmane Sonko quí a vendu aux Sénégalais son +Projet+’’, relève L’Obs.

    Analysant l’échec de l’opposition, EnQuête souligne que ‘’les élections législatives du 17 novembre 2024 au Sénégal ont révélé des fissures profondes au sein des coalitions de l’opposition qui, malgré leurs efforts pour s’unir, n’ont pas réussi à convaincre un électorat en quête de changement.  L’inter-coalition composée de Takku Wallu Sénégal, Jamm ak Njariñ et Sàmm sa Kaddu a été confrontée à des conflits internes significatifs qui ont entravé son efficacité et sa cohésion’’.

    L’As s’intéresse au cas de Amadou Ba, la tête de liste nationale de la coalition Jamm ak Njérign. Il perd son statut de chef de l’opposition, dit le journal, qui écrit : ‘’de 34% à la présidentielle de mars 2024, le score de Amadou Ba a chuté aux élections législatives. De chef de l’opposition, l’ancien Premier ministre est relégué comme troisième force à l’Assemblée nationale derrière la coalition Takku-Wallu portée par son ancien bienfaiteur, Macky Sall’’.

    ‘’Le budget, nouveau projet’’, affiche à la Une Le Quotidien. Pour le journal, ‘’les résultats des Législatives du dimanche 17 novembre connus, il ne reste maintenant aux nouvelles autorités qu’à se mettre au travail. Et l’Assemblée est partie pleinement prenante des orientations politiques que la nouvelle majorité va impulser pour le pays. Ce qui rend les choses faciles, dans un certain sens, c’est que le pays est en attente d’un budget’’.

     En sport, Le Soleil met en exergue la victoire du Sénégal sur le Burundi, mardi, sur le score de 2-0, en éliminatoires de la CAN. ‘’Les Lions terminent en fanfare’’,  titre le journal.

    OID

  • SENEGAL-LEGISLATIVES-RESULTATS / Dagana tombe aux mains de Pastef (commission de recensement)

    SENEGAL-LEGISLATIVES-RESULTATS / Dagana tombe aux mains de Pastef (commission de recensement)

    Dagana, 19 nov (APS) – Le Pastef remporte les élections législatives dans le département de Dagana (nord) avec 34065 des  80759 suffrages valablement exprimés, a-t-on appris de la Commission départementale de recensement des votes.

    La coalition Takku Wallu Sénégal vient en deuxième position avec 25233 voix devant la coalition Jamm ak Njerign créditée de 10803 voix.

    Le parti Bess du Niakk et la coalition Farlu obtiennent respectivement  1154 voix et 1108 voix. La coalition Samm sa kaddu se retrouve avec 874 voix.

    Le département de Dagana compte 150197 électeurs inscrits répartis dans 337 bureaux.

    OG/OID/AKS

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le triomphe de Pastef aux législatives

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le triomphe de Pastef aux législatives

    Dakar, 19 nov (APS) – La victoire de Pastef aux élections législatives et les rôles que pourrait jouer son chef, Ousmane Sonko, dans cette nouvelle configuration, sont au menu des quotidiens reçus à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Libération revient sur ‘’les détails d’une razzia sans pitié’’ et note que ‘’sans exception et sans conteste, à l’exception de Matam, toutes les grandes villes ou régions du pays, ont été remportées par le parti au pouvoir. Lors du scrutin de dimanche, Pastef a été un véritable rouleau compresseur pour ses adversaires’’.

    En termes de projections de sièges, L’As, citant un statisticien, signale que le Pastef, sorti vainqueur va se retrouver avec 131 sièges sur les 165 à pourvoir à l’Assemblée nationale. Le parti au pouvoir est suivi par la coalition Takku-Wallu avec 16 députés, de Jamm ak Njérign, 7 députés, de Samm sa Kaddu, 3 députés.

    EnQuête s’intéresse à ‘’quelques rescapés de l’ancienne majorité’’. ‘’Face au tsunami Pastef, ils sont les rares responsables de l’ancienne majorité à avoir conservé leur bastion. Parmi les rescapés, les maires de Gosssas, Adama Diallo, et des Agnams, Farba Ngom sortent du lot’’, écrit le journal.

    Les Echos également note que ‘’Matam, Goudiry, Podor, Gossass et l’Afrique centrale résistent’’.  ‘’Macky Sall +conserve+ Matam, Goudiry et l’Afrique centrale et prend les 8 députés ; Amadou Ba crée la surprise à Podor en écrasant l’APR et prend deux députés ; Djimo Souaré sauve l’honneur à Goudiry ; Adama Diallo de And Nawlé conserve Gossass ; Farba Ngom humilie Malick Sall, Abdoulaye Sally Sall et tous les transhumants’’, indique la publication.

    Avec cette large victoire, Pastef a maintenant 5 ans pour ‘’tenir les promesses’’, dit Le Quotidien.

    ‘’De manière concrète, après son triomphe du week-end, le Peuple attend de Ousmane Sonko, qu’il utilise les clés qui lui ont été confiées, pour ouvrir les bonnes portes. On a suffisamment dit que le changement tant attendu depuis 8 mois, se fait toujours attendre. Les électeurs ont voulu exprimer leur confiance en ceux qu’ils croient à même de les sortir de la situation pénible dans laquelle se trouve le pays’’, écrit le journal.

    Quels rôles pourrait jouer Ousmane Sonko dans cette nouvelle configuration ?

    Selon Le Soleil, ‘’grand vainqueur du scrutin de dimanche dernier, Ousmane Sonko est maintenant au carrefour des institutions’’. ‘’Il peut consolider son rôle de chef d’un gouvernement en pleine mutation ou gravir une nouvelle marche en présidant l’Assemblée nationale. L’un dans l’autre, dans des élans jupitériens, il trône au faîte de sa popularité et incarne la rupture institutionnalisée. Mais sur ses épaules, reposent d’immenses espoirs…’’, souligne le journal.

    L’Observateur parle de ‘’dilemme stratégique’’.

     »Après avoir orchestré l’installation de Diomaye Faye à la Magistrature suprême, il se doit de choisir entre deux postures, chacune hautement symbolique et politiquement décisive. Optera-t-il pour le Perchoir de l’Assemblée nationale, devenant ainsi le garant d’une suprématie institutionnelle? Une telle position lui permettrait d’asseoir la profondeur de ses convictions sur le terrain législatif et de symboliser la verticalité de son influence, tant auprès des élus que du peuple. Dans ce rôle, il incarnerait le chef d’orchestre des réformes institutionnelles, donnant corps à la souveraineté du Projet et consolidant son statut d’homme fort du régime’’, écrit L’Obs.

     »A l’inverse, estime la publication, rester à la Primature pourrait s’imposer comme une nécessité stratégique. En ces temps de refondation et de refonte, la Primature est le poste névralgique d’où se déploient les grands chantiers de la politique publique. C’est là que se joue la mise en œuvre rigoureuse du Projet, là que les promesses de justice sociale, de transformation économique et de gouvernance éthique trouvent leur traduction’’.

    OID/ASB