Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

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    SENEGAL-POLITIQUE

    Kaolack : les populations invitées à s’inscrire massivement sur les listes électorales

    Kaolack, 10 avr (APS) – Le ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Mariama Sarr, responsable de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir), a exhorté lundi les populations à s’inscrire massivement sur les listes électorales.

    ‘’Nous exhortons les populations à s’inscrire massivement sur les listes électorales et accompagner les jeunes à pouvoir disposer de leurs extraits de naissance et/pièces d’identification nationale, pour une bonne préparation de la prochaine élection présidentielle de 2024’’, a lancé Mme Sarr.

    Elle s’exprimait lors d’une cérémonie de remise de kits alimentaires à des Kaolackois en appui aux dépenses liées au mois de ramadan et aux fêtes de Pâques.

    ‘’Il faut mettre les gens dans des conditions leur permettant de pouvoir voter, en mettant à leur disposition les moyens nécessaires pour y arriver. Et la première condition, c’est la carte d’électeur’’, a-t-elle dit.

    Elle a invité les différents responsables à recenser ceux qui n’ont jamais eu de cartes d’électeur, ceux qui en avaient mais qui les ont perdues, ceux qui doivent disposer d’extraits de naissance et même faire en sorte qui n’ont jamais eu d’actes de naissances d’en disposer à l’occasion des audiences foraines qui vont être organisées partout dans le pays.

    ‘’Nous appelons tous les parents à se rapprocher des services compétents pour permettre à leurs enfants de pouvoir disposer des pièces nécessaires pour leur inscription sur les listes électorales. Et le plus rapidement possible, parce qu’il y a un délai pour le faire’’, a signalé Mme Sarr.

    Profitant de l’occasion pour s’adresser à l’opposition, Mariama Sarr a tenu à rappeler que ‘’rien ne peut se faire sans la paix’’ et que les intérêts exclusifs du Sénégal doit être au-dessus de ceux individuels.

    ‘’Nous avons en priorité le Sénégal. Il faut que le pays soit en paix pour que les projets puissent se dérouler. Il faut qu’elle ‘l’opposition) mette en avant cet esprit-là pour qu’on puisse avancer dans un élan de solidarité pour l’intérêt exclusif du Sénégal’’, a insisté l’ancienne maire de Kaolack.

    Elle a invité les uns et les autres au sein de l’APR de la mouvance présidentielle dans la région naturelle du Sine-Saloum (Fatick, Kaffrine et Kaolack) à s’unir afin de pouvoir atteindre leurs objectifs qui sont aussi ceux du président de leur coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Macky Sall.

    ‘’En plus, le président Macky Sall mérite bien que chacun taire ses amertumes et travailler à l’unisson, la main dans la main. C’est ça notre philosophie de loyauté et de discipline militantiste. Tous ceux qui sont avec le président de la République dans la sincérité, doivent pouvoir prôner l’unité autour de l’essentiel’’, a dit Mariama Sarr.

    ADE/ADC

     

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    SENEGAL-SPORTS

    Fatick : vers une hausse de la subvention du transport de la ligue régionale de basket-ball

    Fatick, 10 avr (APS) – La subvention destinée à la rubrique transport de la ligue régionale de basket-ball de Fatick (centre) sera augmentée de 50 %, a annoncé lundi le président de la Fédération sénégalaise de basket-ball (FSBB), Babacar Ndiaye.

     »Nous avons accepté d’augmenter de 50 % la subvention destinée au transport de la ligue de Fatick’’, a-t-il dit.

    La FSBB a pris cette décision après avoir pris connaissance de ‘’problèmes’’ liés au transport des clubs, dont lui ont fait part les ligues régionales, selon M. Ndiaye.

    Il prenait part à une séance de travail avec la Renaissance de Gossas, Passy Basket Club, Fatick Basket Club et Foundiougne Basket Club, au stade régional Massène-Sène de Fatick.

    Les dirigeants de ces clubs, ceux de la ligue régionale et le président de la Fédération sénégalaise de basket-ball ont cherché à ‘’faire le diagnostic du basket’’ local, lors de cette rencontre.

    Babacar Ndiaye a annoncé aussi l’octroi d’une subvention de 500.000 francs CFA à la ligue de Fatick, pour l’aider à organiser deux tournois destinés aux petites catégories.

    Ces dernières sont confrontées à des ‘’problèmes’’ qui retardent le démarrage des tournois, selon M. Ndiaye.

    La FSBB va aider la ligue fatickoise à former des entraîneurs de premier degré, des arbitres et des commissaires de match, a promis son président.

    Les présidents des clubs de basket-ball de la région ont promis de soutenir la candidature de Babacar Ndiaye à l’élection du président de la fédération, qui aura lieu le 13 mai prochain.

     

    SDI/ESF

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    SENEGAL-POLITIQUE

    Les organisations de la société civile chargées des élections rencontrent les journalistes, mardi

    Dakar, 10 avr (APS) – Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) va donner une conférence de presse, mardi à 10 heures, au Good Rade, à Dakar, sur plusieurs sujets dont la révision du fichier électoral, annonce un communiqué.

    ESF

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    SENEGAL-RELIGIONS

    Le Kaolackois Mouhamadou Mahi Touré remporte le deuxième prix d’un concours international de récitation du Coran en Tanzanie

    Kaolack, 10 avr (APS) – Mouhamadou Mahi Touré, un élève coranique de la commune de Kaolack (centre), a remporté la médaille d’argent d’un concours international de récitation du Coran organisé en Tanzanie, a-t-on appris lundi d’un haut responsable local de l’enseignement coranique, Mouhamed Abdoul Malick Ibrahim Niass.

    Le jeune Kaolackois, représentant du Sénégal, a remporté cette distinction, dimanche, à Dar es Salaam, selon M. Niass, coordinateur général du concours international Cheikh-Ibrahim-Niass de récitation du saint Coran, à Kaolack.

    L’Egyptien Omar Mouhamad Hussein a remporté le premier prix, qui est doté d’une récompense de 10.000 dollars US (environ 6 millions de francs CFA), a précisé Mouhamed Abdoul Malick Ibrahim Niass dans un communiqué.

    Le concours auquel le jeune Kaolackois a participé est la plus grande compétition internationale de récitation du Coran en Afrique, selon l’auteur du communiqué.

    Mouhamadou Mahi Touré est né à Médina Baye, dans la commune de Kaolack.

    Vingt-six candidats venus de pays africains, de l’Arabie Saoudite, de l’Indonésie et du Pakistan ont pris part au concours international, selon le communiqué.

    La même source précise que l’aptitude à réciter le Coran avec précision, le respect des règles de ponctuation et la diction font partie des critères d’évaluation des candidats.

     

    ADE/ESF

     

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    SENEGAL-FOOTBALL

    Le Jaraaf se sépare de son entraîneur Youssou Dabo

    Dakar, 10 avr (APS) – L’équipe du Jaraaf (Ligue 1 sénégalaise) s’est séparée de son entraîneur principal Youssou Dabo, sur la demande du technicien, a annoncé lundi soir le club dans un communiqué.

    La même source précise que « le bureau du club n’excluant pas une collaboration future le remercie vivement pour ses efforts  et son professionnalisme ».

    Le Jaraaf occupe actuellement la 10e place du championnat national de football de Ligue 1.

    Le club dakarois est sur une série de trois défaites. Samedi, il a été battu par Génération Foot. Avant, il a subi des revers face à la lanterne rouge, le CNEPS Excellence Thiès (1-2), puis l’AS Douanes (0-1). Il n’a remporté qu’un seul match sur ses six dernières sorties.

    Le Jaraaf a été douze fois champion du Sénégal de football. Son dernier titre en championnat remonte en 2018. Il compte 15 trophées de Coupe du Sénégal.

     

    SK/ADC

     

  • SENEGAL-FOOTBALL-L2-RESULTATS / 17e journée : Amitié FC défait, 2-3, par Keur Madior, Jamono de Fatick conserve sa place de leader

    SENEGAL-FOOTBALL-L2-RESULTATS / 17e journée : Amitié FC défait, 2-3, par Keur Madior, Jamono de Fatick conserve sa place de leader

    Dakar, 10 avr (APS) – L’équipe de Jamono de Fatick (30 points) conserve la première place de la Ligue 2 de football, après la défaite de 3 buts à 2 de son concurrent direct, Amitié FC (28 points), face à Keur Madior, lundi à l’occasion de la 17e journée.

     

    Amitié FC s’est fait surprendre à domicile par Keur Madior. L’équipe basée à Thiès avait besoin d’une victoire pour prendre la tête du classement occupée par Jamono de Fatick. Le club fatickois est devenu leader, samedi après son match nul (1-1) face au  Thiès FC.

    Dans les autres matchs de la 17e journée jouaient, ce lundi, DUC (10e) et HLM (8e) ont fait match nul 1 but partout.

    La rencontre Ajel de Rufisque (5e) et US Ouakam s’est terminée sur le même score. Grâce à ce résultat, l’US Ouakam quitte la quatrième place pour la troisième. Elle permute avec Oslo FA qui avait fait match nul (1-1) avec Mbour Petite-Côte, vendredi, en match avancé de cette journée.

    Samedi, Walli Daan (6e) a fait match nul contre l’ASAC Ndiambour (9e). La lanterne rouge, Port s’est incliné, à domicile, devant Demba Diop( 11e).

     

    SK/ADC

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    SENEGAL-SOCIETE

    Matam : les enseignants invités à dissocier la politique de l’enseignement

    Thiambé (Matam), 11 avr (APS) – Le coordonnateur du Mouvement des enseignants républicains de la commune de Nabadji Civol, Mamadou Demba Sy, a invité les enseignants engagés politiquement à ‘’dissocier la politique de l’enseignement et (à) mettre en avant les apprentissages’’.

     

    ‘’Nous avons toujours demandé à ce que les revendications des enseignants soient satisfaites, quel que soit leur appartenance politique, ce qui est en train d’être fait. Mais, nous ne pouvons pas accepter que des enseignants se mettent derrière les syndicats pour faire de la politique. Ils n’ont qu’à dissocier les deux’’, a-t-il dit.

    Il intervenait lundi lors d’un ‘’Ndogou débat’’ organisé par cette structure de la mouvance présidentielle que réunit les enseignants de cette commune du département de Matam, tenu dans le village de Thiambé, à une dizaine de kilomètres de Ourossogui.

    Selon lui, chacun peut militer au sein du parti où se sent le mieux que ce soit dans l’opposition comme dans le pouvoir.

    Le thème de cette rencontre a porté sur ‘’le rôle et la place de l’enseignant républicain dans le deuxième quinquennat de Macky Sall’’.

     

    AT/ADC

     

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    SENEGAL-PRESSE-REVUE

    Les hommages à Ibrahima Sène et d’autres sujets politiques à la Une

    Dakar, 11 avr (APS) – Le décès de Ibrahima Sène, Secrétaire national chargé des questions économiques au Parti de l’indépendance et du travail (Pit) et l’élection présidentielle de 2024 sont au menu des quotidiens reçus mardi à l’APS.

    ‘’La Gauche perd sa droite’’ avec le décès de Ibrahima Sène du PIT, affiche à la Une Walfquotidien qui écrit : ‘’La grande faucheuse a encore frappé. Cette fois dans le monde politique. Secrétaire national chargé des questions économiques au Parti de l’Indépendance et du travail (Pit), Ibrahima Sène est décédé dans la nuit du samedi au dimanche à Dakar à l’âge de 77 ans’’, rapporte WalfQuotidien.

    La publication signale qu’avec ‘’la disparition d’Ibrahima Sène, c’est le président Macky Sall qui perd un des plus farouches défenseurs de son Plan Sénégal émergent (PSE) et de son régime même s’il était opposé au troisième mandat’’.

    Le quotidien Bës Bi revient sur le parcours du responsable du PIT, qu’il présente comme ‘’un monument de la gauche’’. ‘’Le militantisme clandestin, la prison, la persécution des opposants, la gestion du pouvoir en tant qu’allié… Ibrahima Sène, aura caressé quasiment tout le clavier du registre politique au Sénégal’’, écrit le journal.

    ‘’Dans le débat public de ces dernières années, on remarquera ses diatribes contre Ousmane Sonko mais aussi son opposition au 3e mandat même si le PIT est allié de Macky Sall au pouvoir depuis 2012. Cette liberté, cet homme né le 1er mai 1946 l’a toujours cultivée partout où il est’’, souligne la publication.

    Dans le quotidien Le Soleil, le chef de l’Etat rend hommage à ‘’un combattant de la démocratie et des libertés’’.

    En politique toujours, Sud Quotidien note que la société civile est ‘’à pied d’œuvre’’ pour la tenue d’une élection présidentielle ‘’libre, transparente et sereine’’.

    Concernant ce scrutin prévu l’année prochaine, le quotidien Source A relève que les femmes de la coalition Benno Bokk Yaalaar ‘’valident’’ la troisième candidature de Macky Sall au détour d’un séminaire alors que Rewmi, le parti d’Idrissa Seck ‘’vote l’abstention’’.

    A propos de ce rendez-vous électoral majeur, Le Quotidien signale que M. Seck, membre de la mouvance présidentielle, est ‘’sur les rails’’. ‘’Il lance une campagne de collecte de fonds’’, selon le journal.

    Le quotidien L’As annonce la gestation d’un front pour ‘’la défense de la République et de la démocratie’’ à Thiès. A cette occasion, l’ancien Premier ministre Mahamad Dionne a déclaré que ‘’tout le monde, pouvoir et opposition réunis, doit agréer l’appel au dialogue lancé le 3 avril dernier par le président de la République’’.

    Le quotidien Bës Bi s’intéresse à la gestion de la Covid-19 par le ministère de la Santé et note qu’après le rapport de la Cour des comptes faisant état de malversations financières dans la gestion du fonds de riposte contre le covid-19, c’est au tour de Dr Abdoulaye Bousso de revenir à la charge.

    ‘’Alors que les poursuites judiciaires engagées contre des mis en causes dans la gestion du fonds Force Covid-19 n’ont pas calmé les choses, un homme, autrefois, au cœur du dispositif de lutte contre cette pandémie, vient de relancer la controverse. Par un livre paru aux éditions L’Harmattan Sénégal, l’ancien directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) a décidé d’exposer une autre affaire relative à la fourniture d’équipement de travail au profit du personnel soignant’’, écrit le journal.

    Selon la publication, ‘’l’ancien directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) mouille le ministre de la Santé d’alors, dans une histoire de +commande+ de +milliers de pyjamas+ destinés au personnel soignant’’.

     

    OID/AKS

  • Présidentielle 2024 : des proches de Macky Sall jugent sa candidature recevable

    Présidentielle 2024 : des proches de Macky Sall jugent sa candidature recevable

    Dakar, 1er avr (APS) – Plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, ont défendu la légalité d’une candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 de Macky Sall, a constaté l’APS, vendredi soir, à Dakar.

    La possibilité pour l’actuel chef de l’Etat de briguer un nouveau mandat présidentiel en toute légalité a été ‘’juridiquement’’ actée lors du référendum constitutionnel de 2016, a soutenu M. Fall.

    ‘’Non seulement, elle n’a pas de valeur juridique mais au plan éthique aussi, considérer que les circonstances ont changé et réexaminer sa position à la lumière d’un nouveau contexte et de données nouvelles procède du courage et de l’éthique’’, a-t-il fait valoir en parlant de la déclaration faite par Macky Sall, lors du référendum de 2016, de ne plus pouvoir être candidat s’il est réélu en 2019.

    Le garde des Sceaux prenait part à un débat sur ‘’la candidature du président Macky Sall en 2024’’, à l’initiative de la Task Force républicaine, une instance proche de l’APR, le parti politique du chef de l’Etat.

    ‘’L’opinion exprimée par le président de la République, quelle que soit sa solennité, ne peut valoir règle de droit dès lors qu’elle ne se traduit pas par un acte législatif’’, a argué Ismaïla Madior Fall.

    ‘’Cette déclaration en elle-même ne saurait en aucun cas constituer une source de droit’’, a-t-il soutenu en parlant encore des propos tenus par Macky Sall, selon lesquels il est en train d’exercer depuis 2019 le dernier du nombre de mandats que lui autorise la Constitution sénégalaise.

    La question de la candidature de l’actuel président de la République a été ‘’déjà tranchée lorsque le président Macky Sall a soumis le projet de révision [de la Constitution] au référendum de 2016’’, a insisté Ismaïla Madior Fall, un agrégé de droit qui a conseillé Macky Sall pour la réforme constitutionnelle de 2016.

    ‘’Le Conseil constitutionnel a exclu totalement le premier mandat du président de la République en considérant que sous le régime de la Constitution version 2016, le premier mandat du président est celui allant de 2019 à 2024’’, a déclaré M. Fall.

    Il affirme, en citant l’article 27 de la Constitution, que ‘’le président de la République est élu pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois’’, et que ‘’nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs’’.

    La ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall, son collègue chargé des Forces armées, Sidiki Kaba, et d’autres personnalités membres de l’APR ont pris la parole pour défendre la légalité de la candidature de Macky Sall au scrutin présidentiel de 2024.

    ‘’Nous sommes passionnés par une question politique qui revient de façon épisodique […] Quand nous accédions à l’indépendance, la durée du mandat était de sept ans. Trois ans plus tard, on l’a réduite à quatre ans. Dès 1967, [Léopold Sédar] Senghor l’a fixée à cinq ans. Avec le Code [électoral] consensuel de 1991, Abdou Diouf l’a fixée à sept ans’’, a rappelé le professeur agrégé de droit constitutionnel.

    Durant la présidence d’Abdoulaye Wade, la durée du mandat présidentiel a été ramenée à cinq ans, puis à sept ans, a poursuivi Ismaïla Madior Fall.

    Ensuite, Macky Sall, élu pour un mandat de sept ans, a fait réduire le mandat présidentiel à cinq ans, sans que cette modification relative à la durée ne s’applique à celui qu’il exerçait lors du référendum de 2016, a rappelé M. Fall.

    ‘’Je ne me dédis pas’’

    Macky Sall, en proposant cette réforme constitutionnelle, avait soutenu que le nombre de mandats présidentiels autorisés par la Constitution ne ferait plus l’objet d’aucune controverse au Sénégal.

    Les membres de la Task Force républicaine ont repris le plaidoyer qu’il a récemment fait dans une interview accordée à l’hebdomadaire français L’Express, dans laquelle le leader de l’APR soutient pouvoir légalement présenter sa candidature à l’élection présidentielle de 2024, malgré la promesse qu’il a faite d’éviter toute controverse relative aux mandats présidentiels.

    ‘’Sur le plan juridique, le débat est tranché depuis longtemps. J’ai été élu en 2012 pour un mandat de sept ans. En 2016, j’ai proposé le passage au quinquennat et suggéré d’appliquer cette réduction à mon mandat en cours’’, a-t-il dit au journal.

    ‘’Avant de soumettre ce choix au référendum, nous avons consulté le Conseil constitutionnel. Ce dernier a estimé que mon premier mandat était intangible et donc qu’il était hors de portée de la réforme. La question juridique est donc réglée’’, a argué Macky Sall.

    Sera-t-il candidat ou pas ? La réponse ne dépend que de lui, a-t-il dit.

    ‘’Je ne me dédis pas. J’ai donné une opinion qui correspondait à ma conviction du moment. Celle-ci peut évoluer et les circonstances peuvent m’amener à changer de position. Nous sommes en politique’’, a répondu Macky Sall lorsque L’Express a évoqué son livre autobiographique dans lequel il affirme être en train d’exercer son ‘’deuxième et dernier mandat’’ depuis sa réélection en 2019.

    Selon Mamadou Kassé, la Task Force républicaine réunit 70 personnes proches du chef de l’Etat.

    En 2012, la candidature d’Abdoulaye Wade était contestée par les leaders de l’opposition, dont Macky Sall, qui estimaient qu’elle relevait d’une violation de la Constitution, même si le Conseil constitutionnel l’avait jugée recevable.

    La contestation de la candidature du président sortant avait engendré des violences à l’origine de la mort d’environ 12 personnes, selon la société civile.

    Depuis plusieurs semaines, l’opposition multiplie les rassemblements au cours desquels elle proteste contre l’éventualité d’une candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024.

     

    CS/ESF/AKS

  • Le verdict du procès Ousmane Sonko-Mame Mbaye Niang à la Une des quotidiens

    Le verdict du procès Ousmane Sonko-Mame Mbaye Niang à la Une des quotidiens

    Dakar, 31 mars (APS) – ‘’Verdict d’apaisement’’, ‘’jugement à la Solomon’’, ‘’le juge coupe la poire en deux’’ : la presse quotidienne commente diversement la condamnation de Ousmane Sonko à deux mois de prison avec sursis pour diffamation et au paiement de 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts dans le procès qui l’opposait au ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, un verdict qui ne prive pas l’opposant de ses droits civiques et politiques.

    Selon L’As, ‘’le juge Yakham Keïta sauve le leader de Pastef d’une disqualification’’. Le journal signale que ‘’de petits heurts ont été notés à la cité Keur Gorgui’’, zone de résidence de Ousmane Sonko, à Dakar.

    ‘’Le juge Keïta s’inspire du roi Salomon’’, dit Le Quotidien, qui écrit : ‘’C’est une décision qu’il faut qualifier d’intelligente. Mame Mbaye Niang a obtenu gain de cause en gagnant son procès en diffamation contre Sonko, lequel garde ses droits civiques et par conséquent conserve ses chances pour la présidentielle de 2024’’.

    ‘’Le juge coupe la poire en deux’’, dit le quotidien EnQuête, non sans relever que ce procès a été ‘’expéditif’’. ‘’Démarré à 9h 48 avec la lecture par le président du tribunal de l’assignation, le procès a pris fin à 11h 36’’, rapporte le journal.

    Sud Quotidien parle de ‘’verdict d’apaisement’’. ‘’Le dossier sur l’affaire des 29 milliards du Prodac a été vidé hier. Un verdict qui arrange tout le monde. Ou presque. Ousmane Sonko a été reconnu coupable de diffamation, mais reste encore éligible. Blanchi, Mame Mbaye Niang sauve son honneur (…)’’, écrit Sud.

    Selon L’Info, ‘’en attendant l’issue de l’affaire Sweet beauty l’opposant à la masseuse Adji Sarr, le leader de Pastef Ousmane Sonko, échappe au syndrome Khalifa Sall et Karim Wade, écartés de toutes les compétitions électorales à la suite de leur condamnation’’.

    ‘’En dépit de sa peine de deux mois de prison assortie du sursois en sus de 200 millions de francs Cfa de dommages et intérêts, Ousmane Sonko garde intacts ses droits civiques et politiques et est toujours dans la course pour la présidentielle de 2024’’, ajoute le journal.
    ‘’Ouf, Sonko sauve son éligibilité !’’, s’exclame Le Témoin qui parle de ‘’verdict pour la stabilité du pays’’. ‘’Sonko condamné, mais reste toujours éligible’’, selon Vox Populi. Le journal fait savoir que le parquet ‘’non satisfait’’ a décidé d’interjeter appel.

    ‘’En attendant de savoir si l’appel du parquet va modifier la sentence en première instance, Ousmane Sonko peut savourer une petite victoire. La peine qui lui a été infligée pour diffamation sur Mame Mbaye Niang ne devrait pas l’écarter des joutes présidentielles de 2024. Mais un autre procès pour +viols et menaces de mort+ plane sur la tête du leader de Pastef’’, rappelle le quotidien Bës Bi.

    WalfQuotidien revient sur les ‘’dégâts collatéraux’’ d’un procès qui a tenu en haleine tout un pays.

    ‘’Commerces, banques, boutiques de transfert d’argent, ambassades et autres institutions fermés, transport réduit au strict minimum. La capitale sénégalaise était méconnaissable, hier. Connue pour ses longs bouchons surtout la matinée, Dakar donnait l’air d’une ville fantôme. Les gens ne se bousculaient pas devant les arrêts cars et arrêts bus. Contrairement aux autres jours sur les grandes artères, les rares véhicules de transports notamment les cars rapides et autres +clandos+ cherchaient désespérément des clients qui se font désirer’’, rapporte Walf.

     

    OID/AKS