Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye a participé aux célébrations de la fête de l’indépendance de la Guinée Bissau

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye a participé aux célébrations de la fête de l’indépendance de la Guinée Bissau

    Dakar, 16 nov (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu ce samedi à Bissau à l’invitation de son homologue bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, pour participer aux célébrations du 51e anniversaire de l’indépendance de ce pays frontalier du Sénégal, a annoncé la Présidence sénégalaise dans un message partagé sur le réseau social X.

    La Guinée Bissau, une ancienne colonie du Portugal, située au sud du Sénégal, a accédé à la souveraineté internationale en 1973 à la suite d’une guerre d’indépendance menée principalement par le Parti africain de l’indépendance de la Guinée Bissau et du Cap Vert (PAIGC).

    AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Les Sénégalais aux urnes ce dimanche pour des législatives à valeur de test

    SENEGAL-POLITIQUE / Les Sénégalais aux urnes ce dimanche pour des législatives à valeur de test

    Dakar, 16 nov (APS) – Plus de sept millions d’électeurs sénégalais se rendent aux urnes ce dimanche pour désigner leurs 165 représentants à l’Assemblée nationale dans un scrutin à valeur de test pour le nouveau pouvoir et aux allures de clarification du jeu politique.

    Les Sénégalais ont à choisir parmi quarante-et-une listes de candidats dans un scrutin majoritaire à un tour. La liste arrivée en tête dans chacun des quarante-six départements du pays rafle les sièges en jeu, soit un total de 112 sièges répartis suivant la démographie et le poids économique de chaque circonscription.

    Quinze sièges sont réservés à la diaspora et les 53 restants sont distribués de manière proportionnelle au niveau national.

    Huit mois après l’alternance au sommet de l’Etat et plus d’un mois après la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, en vertu de ses prérogatives constitutionnelles, les électeurs sénégalais retournent aux urnes pour déterminer ce qui peut être considéré comme l’avenir du nouveau régime.

    Un raz de marée électoral entrainerait un renforcement et une mainmise du parti des Patriotes africains pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) sur l’échiquier politique. D’autant que les tenants du nouveau pouvoir ont dernièrement adopté et proposé un programme dénommé  »Sénégal 2050 », devenu le référentiel des politiques publiques pour les cinq prochaines années au moins.

    Cette vision du développement des  »Patriotes » va ainsi, à travers le scrutin de dimanche, passer au révélateur des électeurs.

    En revanche, une victoire de l’opposition, qui a noué plusieurs alliances au niveau local, ouvrirait une période d’incertitude d’au moins deux ans. Etant entendu que l’Assemblée nationale ne peut être dissoute que 24 mois après son installation. Sur la dernière ligne droite de la campagne, l’idée d’imposer une cohabitation  a continué à être agitée par les opposants,  pour disent-ils « rectifier l’erreur » ayant débouché sur l’arrivée du parti PASTEF au pouvoir.

    En définitive, ces enjeux ont, sans doute, pesé sur la campagne électorale. Elle s’est déroulée dans un climat par moments tendu sur fonds de violence verbale et physique dont le point culminant a été l’attaque à Saint-Louis de commerçants scandant le nom de la tête de liste du parti au pouvoir, Ousmane Sonko, au passage d’une des principales coalitions de l’opposition, Sam Sa Kadu. Une coalition dirigée par le maire de Dakar, Barthélemy Dias.

    L’arrestation et le placement sous mandat de dépôt de plusieurs personnes suspectées d’en être les auteurs a contribué à faire baisser la tension, alors que le camp du pouvoir avait appelé à la vengeance avant de prôner la poursuite de la campagne dans un climat de sérénité.

    En fin de compte, dimanche au soir, les Sénégalais auront fini de faire leur choix entre les deux logiques que tout sans doute oppose. Distribuant à chaque camp le rôle qu’il est appelé à au moins jouer les deux années à venir.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-POLITIQUE / Une commission d’enquête sur les obstructions à la reconnaissance du massacre de Thiaroye réclamée

    SENEGAL-FRANCE-POLITIQUE / Une commission d’enquête sur les obstructions à la reconnaissance du massacre de Thiaroye réclamée

    Dakar, 15 nov (APS) – Un groupe de l’opposition parlementaire française constitué des députés de La France insoumise et du Nouveau Front populaire (LFI-NFP) prévoit de réclamer, dans les prochains jours, une commission d’enquête sur ‘’les obstructions menées’’ au sein de l’administration française pour empêcher la reconnaissance du massacre de Thiaroye, un évènement survenu au Sénégal en 1944, a-t-on appris de source officielle.

    ‘’Le groupe LFI-NFP déposera dans les prochains jours une demande de commission d’enquête sur les obstructions menées à l’intérieur de l’administration française pour empêcher la reconnaissance du massacre de Thiaroye’’, annonce un communiqué dudit groupe parlementaire.

    Il affirme que les auteurs de ces ‘’obstructions’’ cherchent à ‘’maintenir un discours d’État mensonger’’.

    Le groupe LFI-NFP va proposer à tous les groupes parlementaires français, à l’exclusion du RN, de cosigner la demande de constitution d’une commission d’enquête.

    Le 1er décembre 1944, des soldats africains s’étant battus pour la France, lors de la Seconde Guerre mondiale, ont été tués dans le camp militaire de Thiaroye, près de Dakar.

    ‘’Les victimes de ce massacre réclamaient le paiement de primes d’engagement après le paiement de leurs indemnités et le versement du pécule qui leur était promis depuis des mois’’, a rappelé le groupe LFI-NFP.

    Il ajoute que cet ‘’épisode atroce’’ de l’histoire coloniale a longtemps été présenté comme un ‘’acte de répression légitime’’, face à une rébellion incontrôlable.

    Le groupe LFI-NFP estime que le nombre de victimes du massacre de Thiaroye a largement été sous-estimé.

    ‘’Aujourd’hui, malgré les promesses de François Hollande, lors de sa présidence, de permettre de faire toute la lumière sur ce qui s’est réellement passé, certaines archives restent inaccessibles et ‘Thiaroye’ est absent de la mémoire nationale française, alors qu’il s’agit probablement de l’un des plus grands massacres coloniaux commis par la France’’, estiment les députés LFI-NFP.

    La France insoumise, sous l’impulsion du député Aurélien Taché, souhaite permettre la reconnaissance pleine et entière du massacre de Thiaroye et l’accès à l’ensemble des archives relatives à cet évènement.

    Aurélien Taché et son collègue Aly Diouara, membre aussi de LFI, prévoient de se rendre à Dakar, le 1er décembre prochain, pour la commémoration du massacre survenu il y a quatre-vingts ans.

    AKS/ASG/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE-NECROLOGIE / Mamadou Moustapha Ba sera inhumé mercredi à Nioro, selon sa famille

    SENEGAL-ECONOMIE-NECROLOGIE / Mamadou Moustapha Ba sera inhumé mercredi à Nioro, selon sa famille

    Dakar, 12 nov (APS) – L’ancien ministre des Finances et du Budget Moustapha Ba, décédé à Paris lundi 4 novembre, sera inhumé mercredi 13 novembre à Nioro du Rip, dans la région de Kaolack (centre), a appris l’APS de sa famille.

    La levée du corps est prévue le même jour à 10 heures, à l’hôpital militaire de Ouakam, à Dakar, selon la même source.

    La mort de Mamadou Moustapha Ba ‘’n’est pas naturelle’’, a déclaré le procureur de la République, dimanche 10 novembre, en se basant sur l’autopsie effectuée pour identifier la cause du décès de l’ancien ministre.

    ‘’Les résultats de l’autopsie ordonnée pour déterminer les causes du décès du ministre Mamadou Moustapha Ba ont révélé plusieurs éléments qui sont de nature à attester que la mort n’est pas naturelle’’, a écrit le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Dakar.

    Pour cette raison, la levée du corps et l’inhumation de l’ancien ministre, prévues dimanche 10 novembre, avaient été reportées.

    Dans un communiqué publié samedi 9 novembre, le procureur avait annoncé l’ouverture d’une enquête visant à identifier la cause de son décès.

    ‘’Les renseignements reçus sur les circonstances du décès comportent des éléments qui justifient que des diligences soient menées en vue de déterminer les causes de la mort’’, avait-il affirmé.

    Mamadou Moustapha Ba est décédé lundi 4 novembre, en France, à l’âge de 59 ans. Il a dirigé le ministère des Finances et du Budget, de septembre 2022 à avril 2024, après avoir exercé les fonctions de directeur général du budget pendant plusieurs années.

    AKS/ESF

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / L’inaction du Conseil de sécurité des Nations unies compromet l’espoir d’un cessez le feu à Gaza et au Liban, selon le président Faye

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / L’inaction du Conseil de sécurité des Nations unies compromet l’espoir d’un cessez le feu à Gaza et au Liban, selon le président Faye

    Dakar, 12 nov (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye s’est élevé lundi à Riyad contre l’inaction du Conseil de sécurité des Nations Unies face aux violations répétées au Liban et en Palestine, estimant qu’elle compromettait l’espoir d’un cessez-le-feu tout en affaiblissant la crédibilité de l’organisation onusienne.

    ‘’Il est consternant de constater l’inaction du Conseil de sécurité des Nations-Unies devant ces violations répétées. Ce manque de réaction ne compromet pas seulement l’espoir d’un cessez-le-feu mais affaiblit la crédibilité même de cette institution censée garantir la paix et la sécurité mondiale’’ a-t-il déclaré.

    Le président de la République intervenait à l’ouverture d’un sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) auquel prennent part une vingtaine de pays de la Ligue Arabe et une cinquantaine d’Etats membres.

    Cette rencontre à l’initiative de la diplomatie saoudienne est entre autres consacrée aux perspectives de résolution des crises en Palestine et au Liban, des Etats membres de l’organisation cibles d’attaques aériennes et de raids meurtriers de l’armée israélienne.

    Il urge d’exiger un cessez-le-feu immédiat, une réponse ferme pour mettre un terme à cette spirale de violence qui étend ses tentacules au Liban, a tenu à faire savoir Bassirou Diomaye Faye.

    Regrettant ce qu’il considère comme un ‘’cuisant échec moral’’ du Conseil de sécurité des Nations Unies, le chef de l’Etat sénégalais a appelé à une mobilisation plus conséquente de la Ummah islamique à travers par exemple des actes concrets.

    ‘’Permettre cette perpétration de l’injustice, c’est miner les fondations du multilatéralisme et compromettre l’intégrité du système qui doit protéger la vie humaine et défendre la dignité’’, a insisté le président Faye.

    Il a déclaré que le Sénégal qui préside le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, créé en novembre 1975, fustige les menaces proférées par Israël à l’encontre du secrétaire général des Nations-Unies.

    Il en appelle à ‘’l’esprit de solidarité et de fraternité islamique pour que cessent les souffrances du peuple palestinien’’ en prélude de la célébration le 26 novembre de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien.

    Bassirou Diomaye Faye n’a pas manqué de proposer à l’OCI  »de demander la révocation immédiate des lois israéliennes illégales ».

    L’Organisation pour Ia Coopération Islamique a été créée en septembre 1969 à la suite à de l’incendie criminel de la troisième mosquée de l’Islam (après celles de La Mecque et de Médine), Masdjid Al Aqsa à Jérusalem.

    KM/AKS/MTN

  • SENEGAL-LEGISLATIVES-CAMPAGNE / Le ministre de l’Intérieur en appelle au sens des responsabilité des acteurs politiques

    SENEGAL-LEGISLATIVES-CAMPAGNE / Le ministre de l’Intérieur en appelle au sens des responsabilité des acteurs politiques

    Dakar, 12 nov (APS) – Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, a appelé lundi au sens des responsabilités  de tous les acteurs pour la poursuite de la campagne électorale dans un climat de paix et de sérénité.

     »Le ministre en appelle au sens des responsabilités de tous les acteurs pour la poursuite de la campagne électorale dans un climat de paix et de sérénité », a indiqué le général Tine dans un communiqué rendu public à la suite du constat de regain d’actes de violence à quatre jour de la clôture officielle de la campagne électorale pour les élection législatives anticipées de dimanche.

    Il souligne qu’en dépit de toutes les dispositions prises pour permettre une campagne électorale apaisée, certains acteurs nourrissent des projets d’actes de violence et de sabotage contre des caravanes et d’autres activités organisées par des listes concurrentes.

    Jean Baptiste Tine met ainsi en garde les éventuels contrevenants à l’arrêté portant interdiction du port d’armes de toutes catégories et de matières explosives allant de la période du 17 octobre au 17 décembre 2024.

    Il assure que des instructions fermes ont été données aux forces de sécurité pour fouiller systématiquement les personnes et les cortèges considérés comme suspects.  » La découverte de toute arme, par nature ou par destination, entrainera l’application des sanctions prévues par la loi », estime le ministre de l’Intérieur.

    Lundi, dans la soirée, des militants du parti au pouvoir les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) ont été blessés à Saint-Louis par des personnes présentées par des témoins comme étant des éléments de la sécurité de la liste Sam Sa Kadu (opposition), d’après plusieurs témoins.

    En réaction a ce qu’il considère comme une énième attaque contre des membres de son parti, Ousmane Sonko, a interpellé publiquement les ministres de l’Intérieur et de la Justice au sujet des violences perpétrées contre des membres de sa formation politique.

    AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-TIC / Campagne 2.0: la bonne affaire des influenceurs et créateurs de contenus

    SENEGAL-POLITIQUE-TIC / Campagne 2.0: la bonne affaire des influenceurs et créateurs de contenus

    ++Par Ibrahima Diouf++

    Dakar, 11 nov (APS)– En plus des médias classiques de masse et d’autres supports de communication, les réseaux sociaux constituent un théâtre d’expression favori des acteurs politiques au bonheur des influenceurs et créateurs de contenus plus que jamais sollicités en période électorale. Les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain ne font pas exception.

    Pour s’attirer l’électorat en grand nombre au soir de ce scrutin législatif, les acteurs politiques sollicitent les influenceurs et créateurs de contenus digitaux, comme Amary Seck, un jeune étudiant régulièrement convoité.

    Inscrit en licence de droit à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le jeune Seck dit être suivi par plus de 60 000 followers (suiveurs) et revendique une couverture mensuelle avoisinant trois millions de vues grâce à ses vidéos et textes d’humour. Grâce à ces productions digitales virales, il est ‘’régulièrement sollicité depuis le lancement de la campagne’’, dit-il.

    ‘’On me contacte directement pour des contrats à caractère publicitaire. Je propose un package de services cédés souvent à plus de 500 000 francs CFA. Des fois, le montant varie entre 100 000 francs CFA et 400 000 francs CFA, suivant les catégories d’influence’’, explique-t-il.

    Amary Seck fait en outre savoir qu’il lui arrive de décliner certaines propositions en raison de ses convictions. Récemment contacté par un politicien via un intermédiaire, il déclare avoir ‘’refusé une proposition alléchante pour des raisons personnelles’’.

    A l’image de beaucoup de créateurs, Amary, comme l’appellent ses connaissances, met en avant ses talents d’humoriste par des histoires simples et drôles inspirées de l’actualité qui font mouche auprès de ses followers.

    ‘’Mes contenus sont souvent axés sur l’humour, la motivation, l’actualité parfois’’, confirme-t-il, en admettant perdre souvent des abonnés à la suite de la publication de contenus ne répondant pas à leurs attentes.

    Il affirme avoir reçu des critiques de son public selon lesquelles ‘’un créateur de contenu ne doit pas prendre parti.’’  

    De son côté, Mountaga Cissé, blogueur et formateur en médias sociaux, vante les avantages que peuvent tirer les acteurs politiques en recourant aux influenceurs et créateurs de contenus.

    ‘’Le recours aux créateurs de contenus digitaux est prisé par les politiques, surtout en cette période de campagne électorale. Ils sont prêts à décaisser des sommes importantes d’argent’’, assure-t-il en faisant valoir que la visibilité des acteurs politiques sur les réseaux sociaux peut influencer le choix des électeurs.

    Il signale que les acteurs politiques ayant investi ces dernières années les réseaux sociaux ont davantage bénéficié du soutien de l’électorat.

    M. Cissé cite le cas d’Ousmane Sonko, tête de liste du parti PASTEF – Patriotes africains du Sénégal pour le travail l’éthique et la fraternité, très influent sur les réseaux sociaux, et qui a l’habitude de les utiliser pour s’adresser à ses militants, sympathisants et le public.

    Pour Mountaga Cissé, les Sénégalais sont très connectés et suivent tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux.

    Il fait observer à partir d’études qu’il mène depuis le début de la campagne électorale pour les législatives de dimanche que les sorties du Premier ministre sont les plus suivies. Il a en même temps relevé une montée en puissance des contenus sur Tahirou Sarr, un candidat aux idées nationalistes.

    ID/AKS/ABB/SBS

  • SENEGAL-ETATSUNIS-POLITIQUE / Bassirou Diomaye Faye adresse ses félicitations à Donald Trump

    SENEGAL-ETATSUNIS-POLITIQUE / Bassirou Diomaye Faye adresse ses félicitations à Donald Trump

    Dakar, 6 nov (APS) – Le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a adressé mercredi ses félicitations au candidat républicain Donald Trump, donné gagnant de la présidentielle américaine tenue mardi.

    « Félicitations au président Donald Trump pour son élection à la présidence des États-Unis d’Amérique », a-t-il écrit dans un message publié sur le réseau social X.

    Le président Faye assure en même temps avoir à cœur de renforcer la coopération entre les deux pays, tout en œuvrant pour la paix, la prospérité et le respect des valeurs que les deux nations partagent.

    AKS/ASG/BK

  • SENEGAL-LEGISLATIVES-CAMPAGNE / Macky Sall explique les raisons de sa candidature à la députation

    SENEGAL-LEGISLATIVES-CAMPAGNE / Macky Sall explique les raisons de sa candidature à la députation

    Dakar, 6 nov (APS) – L’ancien président de la République, Macky Sall, candidat aux législatives anticipées du 17 novembre à la tête de la liste nationale de la coalition « Takku Wallu Sénégal », justifie sa participation à ces joutes électorales par sa volonté de créer une mobilisation visant à « enrayer les dangers qui s’accumulent sur le pays.

    Le leader de l’Alliance pour la République (APR), à travers une lettre adressée à ses partisans et aux Sénégalais, a évoqué les raisons l’ayant déterminé à accepter de diriger la liste de la coalition « Takku Wallu Sénégal ».

    Il commence par dresser un « tableau sombre » de la situation du pays, huit mois après son départ de la tête de l’État, après douze ans de présidence (2012-2024).

    « Avec le soutien d’hommes et de femmes de valeurs, dévoués et compétents, j’ai laissé un pays résolument installé sur la trajectoire de l’émergence, avec une des rares économies au monde à afficher un taux de croissance positif après l’impact ravageur de la COVID-19, et malgré les effets collatéraux d’une guerre majeure », a expliqué Macky Sall.

    Il assure en même temps avoir laissé un pays apaisé, avec une loi d’amnistie adoptée dans un esprit de pardon et de réconciliation nationale après trois années de violences destructrices.

    « J’ai lassé un pays dont la parole compte au plan international, un pays écouté et respecté par ses partenaires bilatéraux et multilatéraux. J’ai laissé un pays dont la gouvernance publique et la sécurité juridique inspirent la confiance propice à l’investissement qui génère la croissance et l’emploi », a-t-il ajouté.

    Il ajoute également avoir laissé  »un pays dont la fonction publique a été renforcée en effectifs et revalorisée en traitement », « un pays avec des infrastructures structurantes, indispensables au développement économique et social de dernière génération, en plus d’un projet finalisé de conquête de l’espace qui a abouti au lancement du premier satellite de notre pays ».

    « Huit mois après, et deux fois en l’espace de quelques semaines, la note souveraine de notre pays a été dégradée par deux agences d’évaluation, suite à des affirmations intempestives, calomnieuses et sans fondement, dont la dernière, encore plus grotesque, qui porte sur un prétendu compte bancaire aux mille milliards de FCFA a été vite démentie par des professionnels de la banque et n’a pu tromper personne », a-t-il déploré.

    L’ancien chef de l’État n’a pas ainsi manqué de faire valoir qu’il aurait pu ne pas agir et rester dans le confort de sa réserve devant ce tableau sombre.

    « Ce serait fuir mes responsabilités de citoyen suffisamment averti des affaires de l’État, de la République et de la nation, à l’épreuve du pouvoir », a-t-il justifié.

    Il assure que sa décision de diriger la coalition « Takku Wallu Sénégal », constituée autour de son parti et du Parti démocratique sénégalais, la formation politique de son prédécesseur, Abdoulaye Wade, est guidée par la volonté d’une « mobilisation visant à enrayer les dangers qui s’accumulent sur le pays ».

    AKS/ASG/BK

  • SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / Présidentielle américaine : Donald Trump obtient 277 grands électeurs et 51 % du vote populaire (médias)

    SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / Présidentielle américaine : Donald Trump obtient 277 grands électeurs et 51 % du vote populaire (médias)

    Dakar, 6 nov (APS) – Le candidat du parti républicain à l’élection présidentielle américaine de mardi, Donald Trump, a été élu en ayant obtenu 277 grands électeurs et 51 % du vote populaire, ont assuré les médias américains.

    Le président des Etats Unis d’Amérique est élu au suffrage universel indirect. Les électeurs se rendent aux urnes pour élire des grands électeurs qui à leur tour vont désigner le président.

    Il faut pour un candidat obtenir au 270 grands électeurs pour s’assurer d’être porté à la tête du pays.

    Mardi, à l’issue du scrutin, Donald Trump, 78 ans, a été donné gagnant du vote populaire avec un score de 51 %. Il s’est en même temps assuré du vote en sa faveur de 277 grands électeurs, dépassant le nombre requis de 270.

    ‘’Nous sommes entrés dans l’histoire encore ce soir pour une raison : reconstruire le pays. C’est une victoire politique que notre pays n’a jamais connue. Je voudrais donc remercier le peuple américain pour l’honneur extraordinaire que vous me faites d’être votre quarante-septième présient. ’’, a réagi Trump.

    Il intervenait devant ses soutiens et partisans rassemblés en Floride

    ‘’Je me battrai pour vous, vos familles et votre futur’’ a-t-il promis.

    Son adversaire, la démocrate et vice-présidente sortante des Etats-Unis Kamala Harris est arrivé deuxième avec 224 grands électeurs et 47,5% des suffrages.

    Les autres candidats à savoir Jill Stein du parti écologiste, l’indépendant Robert Kennedy et l’ultralibéral Chase Oliver, ont tous obtenu 0,4 % des voix et aucun vote des électeurs.

    Ce scrutin présidentiel s’est joué dans les huit états swing (du fait de leur non affiliation à une idéologie politique) que sont la Pennsylvanie, le Nevada, l’Arizona, la Caroline du Nord, la Géorgie, Michigan, et Wisconsin qui totalisent à eux seuls 93 grands électeurs.

    M. Trump, 78 ans, a officiellement remporté le vote dans quatre d’entre eux à l’occurrence la Pennsylvanie, le Wisconsin, la Caroline du Nord et la Géorgie comptant pour 61 votes.

    Le décompte se poursuit dans les trois restants.

    KM/AKS