Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Amadou Mame Diop prend acte de la dissolution de l’Assemblée nationale, ‘’une prérogative du chef de l’État’’

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Amadou Mame Diop prend acte de la dissolution de l’Assemblée nationale, ‘’une prérogative du chef de l’État’’

    Dakar, 13 sept (APS) – Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a déclaré, vendredi, avoir pris acte de la dissolution de cette institution, une mesure relevant d’‘’une prérogative du chef de l’État, qui en a usé’’.

    ‘’Ce jeudi 12 septembre 2024, le président de la République a prononcé la dissolution de l’Assemblée nationale. C’est une prérogative du chef de l’État, qui en a usé’’, a écrit M. Diop dans une déclaration parvenue à l’APS.

    ‘’J’en prends acte et rends grâce à Dieu, le Tout-Puissant, de m’avoir permis, durant ces deux années pleines de péripéties, de remplir mes fonctions de président de l’Assemblée nationale avec honneur, engagement et fidélité aux valeurs républicaines, morales et
    démocratiques’’, a-t-il ajouté.

    Amadou Mame Diop adresse en même ses remerciements au peuple sénégalais.

    ‘’En cet instant singulier, je rends un hommage appuyé au président Macky Sall que je n’aurai de cesse de remercier pour sa confiance inébranlable, ainsi qu’aux députés de la coalition Benno Bokk Yaakaar pour leur loyauté’’, a-t-il affirmé.

    Les députés de la 14e législature ont bien exercé leur mission parlementaire, selon M. Diop. ‘’Ensemble, nous avons formé l’Assemblée nationale. Individuellement et collectivement, nous avons exercé, au nom du peuple, notre part de la souveraineté nationale’’, a-t-il écrit.

    Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, dans un discours adressé jeudi à la nation, a prononcé la dissolution de l’Assemblée nationale et a annoncé l’organisation d’élections législatives prévues le 17 novembre prochain.

    Le groupe Benno Bokk Yaakaar, auquel appartient Amadou Mame Diop, disposait d’une courte majorité au sein de cette institution.

    AKS/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Finances publiques : le chef de l’État s’engage à ‘’situer les responsabilités’’ de la gestion des ex-dirigeants

    SENEGAL-ECONOMIE / Finances publiques : le chef de l’État s’engage à ‘’situer les responsabilités’’ de la gestion des ex-dirigeants

    Dakar, 12 sept (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a promis, jeudi, de faire en sorte que ‘’les responsabilités [soient] situées à tous les niveaux de la chaîne administrative et politique’’, concernant la gestion des finances publiques par les ex-dirigeants du pays.

    Un audit mené par la Cour des comptes a dévoilé une ‘’détérioration grave’’ des finances publiques, selon M. Faye.

    ‘’Les manquements notés ont entraîné une détérioration grave du cadre des finances publiques de notre pays […] D’ores et déjà, je tiens à assurer que les responsabilités seront situées à tous les niveaux de la chaîne administrative et politique’’, a-t-il déclaré dans un discours adressé à la nation.

    M. Faye a parlé d’un audit de la Cour des comptes ayant dévoilée ‘’une gestion publique empreinte de légèretés’’, lesquelles ‘’ont occasionné des dérapages volontairement cachés dans la gestion des finances publiques, avec une évolution incontrôlée de la masse salariale, de la dette et des intérêts de la dette’’.

    Il a déploré ‘’une non-maîtrise des subventions et un dérapage dans les tirages sur ressources extérieures’’, en parlant de la manière dont Macky Sall, son prédécesseur, et les collaborateurs de ce dernier se sont occupés des finances publiques.

    ‘’Le gouvernement, après des échanges avec les partenaires techniques et financiers, reviendra largement sur le sujet, et le rapport approuvé par la Cour des comptes fera l’objet d’une publication’’, a annoncé le chef de l’État.

    AKS/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Les élections législatives fixées au 17 novembre

    SENEGAL-POLITIQUE / Les élections législatives fixées au 17 novembre

    Dakar, 12 sept (APS) – Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale et la tenue le 17 novembre prochains d’élections législatives anticipées.

    Le président de la République en a fait l’annonce à l’occasion d’un discours à la nation, jeudi soir.

     »En vertu des pouvoirs qui me sont conférés par l’article 87 de la Constitution, et après avoir consulté le Conseil Constitutionnel sur la bonne date, le Premier Ministre et le Président de l’Assemblée nationale, sur l’opportunité, je dissous l’Assemblée nationale. La date des élections législatives est ainsi fixée au dimanche 17 novembre 2024 », a dit le chef de l’Etat. 

    AKS/ABB

  • SENEGAL-JUSTICE / Les interdictions de sortie du pays peuvent ‘’miner la confiance dans les institutions’’, selon des organisations de la société civile

    SENEGAL-JUSTICE / Les interdictions de sortie du pays peuvent ‘’miner la confiance dans les institutions’’, selon des organisations de la société civile

    Dakar, 10 sept (APS) – L’interdiction faite à certains Sénégalais de sortir du territoire national, ‘’en dehors de toute décision administrative ou judiciaire’’, risque de ‘’miner la confiance dans les institutions’’ du pays et de ‘’porter atteinte’’ aux droits des personnes concernées, soutiennent des organisations de la société civile.

    Des personnalités proches de l’ex-président de la République, Macky Sall, auraient été renvoyées de l’aéroport Blaise-Diagne de Diass (ouest), lorsqu’elles tentaient de se rendre à l’étranger.

    Les nouvelles autorités du pays ont déclaré vouloir ordonner des enquêtes judiciaires sur la manière dont M. Sall et ses collaborateurs ont gouverné le pays, la gestion des deniers publics notamment.

    ‘’Des interdictions de sortie du territoire sont appliquées à des personnes en dehors de toute décision administrative ou judiciaire préalablement notifiée aux intéressés’’, affirment 13 organisations de la société civile dans un communiqué.

    Afrikajom Center, l’organisation non gouvernementale Démocratie, droits humains et développement, la Ligue sénégalaise des droits de l’homme et le Dialogue citoyen font partie des auteurs du communiqué.

    Même si des mesures conservatoires de sauvegarde de la sécurité publique et de préservation des intérêts nationaux sont prises, elles ‘’risquent de miner la confiance dans les institutions et de porter atteinte aux droits des personnes concernées’’, selon ces organisations.

    Elles appellent ‘’toutes les autorités compétentes à veiller à ce que la reddition des comptes soit menée dans un cadre légal et équitable en garantissant à la fois la protection de l’intérêt public et le respect des droits fondamentaux’’.

    AKS/MTN/ESF

  • SENEGAL-MIGRATION-DRAME / Mbour : vingt-six dépouilles repêchées depuis le naufrage d’une pirogue de migrants (marine nationale)

    SENEGAL-MIGRATION-DRAME / Mbour : vingt-six dépouilles repêchées depuis le naufrage d’une pirogue de migrants (marine nationale)

    Dakar, 10 sept (APS) – Au moins dix-sept corps sans vie ont été repêchés, mardi, au large de Mbour, portant à vingt-six le nombre de dépouilles sorties de la mer, plus de quarante-huit heures après le naufrage d’une pirogue qui transportait des candidats à l’émigration irrégulière, a annoncé la Marine sénégalaise.

    ‘’Les unités de la Marine nationale ont découvert 17 corps sans vie ce jour. Les dépouilles ont été remises aux unités de sapeurs-pompiers. Au total 26 corps ont été repêchés depuis la survenue de ce naufrage‘’, a indiqué la marine sénégalaise dans un message partagé sur le réseau social X.

    Quatre rescapés ont été dénombrés tandis qu’un nombre indéterminé de passagers de la pirogue est porté disparu.

    Lundi, la police a procédé à l’arrestation du capitaine de la pirogue, un homme d’une cinquantaine d’années domicilié à Mbour, une ville de la région de Thiès (ouest).

    AKS/FKS/ABB

     

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / L’Assemblée nationale autorise le chef de l’État à ratifier la convention de l’UA sur la coopération transfrontalière 

    SENEGAL-INSTITUTIONS / L’Assemblée nationale autorise le chef de l’État à ratifier la convention de l’UA sur la coopération transfrontalière 

    Dakar, 9 sept (APS) – Les députés ont adopté, lundi, à l’unanimité le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la convention dite de Niamey de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière.

    Cette convention adoptée en juin 2014 à Malabo, en Guinée équatoriale n’était jusque-là ratifiée que par onze pays africains, a souligné la ministre de l’intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, venue défendre le projet de loi au nom du gouvernement.

    Elle entrera en vigueur 30 jours après la réception par le président de la commission de l’Union africaine de la quinzième ratification ou adhésion, a-t-elle précisé.

    La discussion générale, entamée un peu après 19 heures, a été dirigée par le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, en présence du ministre en charge des Relations avec les institutions Yankhoba Diémé et du secrétaire d’État aux Sénégalais de l’extérieur Amadou Chérif Diouf.

    Dans le document faisant l’exposé des motifs de ce projet de loi, il a été dit que cette convention, dont le but est de transformer en opportunité le partage des frontières par les Etats tout en facilitant la délimitation et la démarcation des frontières inter-Etats, vise, également, à développer la coopération transfrontalière au niveau local, régional et sous régional.

    La ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a expliqué que cette convention constitue un moyen de règlement pacifique des différends frontaliers, de transformation des zones frontalières en éléments catalyseurs de la croissance, de l’intégration socioéconomique et politique du continent.

    Elle a aussi parlé d’un  »instrument juridique qui promeut la paix, et la stabilité à travers la prévention des conflits, l’intégration du continent et l’approfondissement de son unité ».

    La convention de Niamey permettra également une  »meilleure coordination des actions en zones frontalières, en facilitant le partage d’informations et de renseignements », a poursuivi Yassine Fall.

    En la ratifiant,  »notre pays réaffirme son engagement à se conformer aux normes internationales et communautaires relatives à la suppression de tout obstacle juridique, administratif, culturel ou technique susceptible d’entraver le renforcement et le bon fonctionnement de la coopération transfrontalière », a-t-elle notamment expliqué aux députés.

    La réciprocité des visas, le coût élevé des frais de visas, la portabilité des droits sociaux, la situation de sénégalais à Dakhla, parmi les préoccupations des députés 

    La discussion générale qui a duré plus de quatre heures d’horloge a été l’occasion pour les députés d’interpeller le gouvernement sur les difficultés que rencontrent les Sénégalais de la diaspora pour l’obtention de documents administratifs notamment la confection de passeports et de cartes d’identité.

    C’est le cas par exemple de la députée Aminata Ndao basée au Mali. Elle a notamment interpelé le ministre sur l’organisation de  »missions régulières » pour la confection de ces documents administratifs.

    Elle a aussi demandé plus de soutien pour le  »rapatriement de Sénégalais décédés à l’étranger ».

    Le député Abass Fall a de son côté axé son intervention sur la présence dit-il de  »plus en plus constatée de communautés étrangères notamment des jeunes et des femmes qui s’adonnent à la mendicité » dans la capitale sénégalaise.

    Les drames de la migration, les Sénégalais en situation irrégulière dans le désert marocain, la réciprocité de visas, figurent parmi les sujets les plus abordés lors de ce débat en plénière.

    Le député Aly Mané s’est attardé sur la question des  »refus de visas et les tracasseries pour l’obtention d’un rendez-vous dans les ambassades à Dakar à travers des intermédiaires qui demandent des sommes d’argent conséquentes aux usagers ».

    Il a ainsi plaidé pour le  »remboursement, tout au moins partiel, des frais engagés dans la demande de Visa en cas de refus ».

    Le député n’a pas manqué de faire un lien entre les difficultés d’obtention de visas et le phénomène de l’émigration irrégulière comme alternative.

    Ibrahima Diop, député de l’Europe du Nord et du centre,  a invité l’État du Sénégal à travailler à la  »portabilité des droits sociaux des travailleurs sénégalais basés à l’étranger ».

     »Nous sommes dans un monde mouvant  », a-t-il dit, notant que le travailleur sénégalais qui a pris sa retraite en France est tenu de vivre plus de six mois sur le terroir français pour percevoir sa pension.

    Sur ce point, la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a rappelé que cette réciprocité nécessite la signature d’une convention bilatérale ou multilatérale.

    Yassine Fall a tenu à assurer également que le Sénégal était en train de s’activer sur cette question.

    Mohamadou Mansour Kébé a plaidé pour l’érection d’un  »ministère plein » dédié aux Sénégalais de l’extérieur. 

    Selon lui, un  »département doté d’un budget conséquent et des moyens humains permettrait une meilleure prise en charge des difficultés des Sénégalais de l’extérieur ».

    Sa collègue Adji Diarra Mergane a plaidé aussi pour l’octroi de  »budgets d’assistance » dans les ambassades en vue de pouvoir voler au secours de certains Sénégalais qui se trouveraient en difficultés dans des pays de résidence ou de transit.

    Des discours, aux allures d’une fin de législature, ont, par moment, accompagné la prise de parole de beaucoup députés demandant pardon à leurs collègues, avec une courtoisie presque inhabituelle lors des séances plénières. 

    Deux ans après l’installation des députés, le président de la République en vertu de ses prérogatives constitutionnelles, a la possibilité de dissoudre l’Assemblée nationale.

    Une éventualité agitée à mesure que les différends entre l’exécutif et l’institution parlementaire, l’opposition parlementaire incarnée par la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), majoritaire à l’Assemblée nationale, ont continué à croître.

    SMD/AKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / L’examen de la loi sur la CNDH : les travaux ont repris à l’Assemblée nationale

    SENEGAL-INSTITUTIONS / L’examen de la loi sur la CNDH : les travaux ont repris à l’Assemblée nationale

    Dakar, 9 sept (APS) – Les travaux liés à l’examen du projet de loi portant création de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) ont repris à l’Assemblée nationale à la suite d’une pause de plus de deux heures, a constaté l’APS.

    Vingt-huit des trente-six députés inscrits sur la liste des orateurs se sont succédé devant le pupitre de l’hémicycle avant la pause.

    Ce projet de loi ainsi que celui visant à autoriser le président de la République à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière (Convention de Niamey), adopté à Malabo, le 27 juin 2014 figurent sur le calendrier de la troisième session extraordinaire de l’Assemblée nationale.

    Elle doit se poursuivre vendredi avec la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko.

    Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne et son collègue Yankhoba Diémé, ministre du Travail et des Relations avec les institutions représentent le gouvernement.

    FD/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle algérienne : Abdelmadjid Tebboune réélu, selon des résultats provisoires

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle algérienne : Abdelmadjid Tebboune réélu, selon des résultats provisoires

    Dakar, 8 sept (APS) – Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a été réélu pour un mandat de cinq ans au premier tour de l’élection présidentielle de samedi en obtenant 94,65 % des voix, a annoncé Algérie Presse Service, dimanche.

    Il s’agit de résultats provisoires officiels, selon l’agence de presse gouvernementale d’Algérie.

    M. Tebboune a réuni 5 millions de voix, soit un taux de 94,65 %.

    Il se place nettement devant les candidats Abdelaâli Hassani Cherif et Youcef Aouchiche, qui ont respectivement obtenu 3,17 % et 2,16 %, selon la même source.

    Vingt-quatre millions d’électeurs algériens étaient appelé s à élire le président de la République parmi les trois candidats.

    AKS/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Les Algériens aux urnes pour élire un président de la République

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Les Algériens aux urnes pour élire un président de la République

    Dakar, 7 sept (APS) – Plus de 24 millions d’électeurs algériens sont appelés aux urnes ce samedi pour élire le prochain président de la République parmi les trois candidats en lice.

    ‘’Les bureaux de vote ont ouvert leurs portes, samedi matin à 8h00, à travers l’ensemble du territoire national où plus de 24 millions d’Algériens sont appelés à élire un nouveau président de la République pour un mandat de cinq ans’’, a indiqué Algérie presse service, l’agence de presse officielle du pays.

    Le président sortant, Abdelmadjid Tebboune, leader du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Youcef Aouchiche du Front des forces socialistes (FFS) et le candidat indépendant, Abdelaâli Hassani Cherif briguent les suffrages des Algériens.

    La campagne électorale qui avait débuté le 15 août, s’est achevée le 3 septembre. Elle avait été suivie d’une période de silence électoral de trois jours au cours de laquelle il était interdit aux candidats de mener toute activité électorale.

    AKS/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE / Deux pirogues transportant 276 migrants interceptées par la Marine nationale

    SENEGAL-SOCIETE / Deux pirogues transportant 276 migrants interceptées par la Marine nationale

    Dakar, 6 sept (APS) – Deux pirogues transportant 276 candidats à l’émigration irrégulière ont été interceptées respectivement au large de Mbour (ouest) et à l’embouchure du fleuve Sénégal, a-t-on appris de la Marine nationale sénégalaise.

    Les deux embarcations en partance vraisemblablement pour l’Espagne ont été arraisonnées par des unités navales de la Marine sénégalaise.

    AKS