Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • SENEGAL-GHANA-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye a assisté à l’investiture de John Dramani Mahama

    SENEGAL-GHANA-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye a assisté à l’investiture de John Dramani Mahama

    Dakar, 7 jan (APS) – Le président Bassirou Diomaye Faye a participé, ce mardi, à  Accra, à l’investiture du nouveau chef de l’Etat ghanéen, John Dramani Mahama,  a annoncé la présidence sénégalaise.

    « Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a honoré de sa présence la cérémonie d’investiture de son Excellence John Dramani Mahama, nouvellement élu Président du Ghana », a-t-elle notamment indiqué dans un message publié sur le réseau social X.

    La présidence sénégalaise souligne que ce moment fort, marqué par une ferveur populaire et la présence de plusieurs chefs d’État, témoigne des liens solides entre nations en faveur de l’intégration africaine.

    Jon Dramani Mahama à remporté l’élection présidentielle ghanéenne du 7 décembre dernier en étant crédité de 56 % des suffrages devant le candidat du pouvoir, le vice-président sortant, Mahamudu Bawumia.

    Le chef de l’Etat sortant Nana Akufo-Ado n’était pas candidat après avoir effectué deux mandats à la tête de ce pays d’Afrique de l’ouest. 

    AKS/ABB/OID

  • AFRIQUE-DIPLOMATIE / Le Ghana rompt ses relations diplomatiques avec la République Arabe Sahraouie (Diplomatie marocaine)

    AFRIQUE-DIPLOMATIE / Le Ghana rompt ses relations diplomatiques avec la République Arabe Sahraouie (Diplomatie marocaine)

    Dakar, 7 jan (APS) – Le Ghana a fait part au Royaume du Maroc de sa décision de rompre ses relations diplomatiques avec la République Arabe Sahraouie, a annoncé la diplomatie marocaine.

    Elle assure que cette décision a été communiquée dans un document officiel du ministère des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale de la République du Ghana, adressé au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger du Royaume du Maroc.

    La République du Ghana « a décidé d’informer immédiatement, à travers les canaux diplomatiques, le Gouvernement du Royaume du Maroc, l’Union Africaine et l’Organisation des Nations Unies, de cette position », rapporte l’Agence marocaine d’information,  MAP.

    Elle souligne que dans le même document officiel, la République du Ghana a exprimé son appui aux « efforts de bonne foi déployés par le Royaume du Maroc afin de parvenir à une solution acceptée par toutes les parties ».

    La République du Ghana avait reconnu en 1979 la République Arabe Sahraouie.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-SECURITE / Aucune discussion n’a précédé la décision de mettre fin à la présence militaire française (Ousmane Sonko)

    SENEGAL-FRANCE-SECURITE / Aucune discussion n’a précédé la décision de mettre fin à la présence militaire française (Ousmane Sonko)

    Dakar, 7 jan (APS) – Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a affirmé lundi dans la soirée qu’aucune discussion ou négociation avec la France n’avait précédé la décision du Sénégal de mettre fin à la présence militaire française sur son sol.

    Le chef du gouvernement réagissait dans un message publié sur le réseau social X à des déclarations faites le même jour par le président français Emmanuel Macron lors d’une rencontre avec des diplomates français.

    Cette rencontre a été organisée alors que le Tchad, le Sénégal et la Côte d’Ivoire ont annoncé la fermeture de bases militaires françaises établis dans ces trois pays.

    Le Mali, le Burkina Faso et le Niger avaient déjà fait partir les militaires français.

    ‘’Nous avons proposé aux chefs d’Etat africains de réorganiser notre présence. Comme on est très poli on leur a laissé la primauté de l’annonce. Ne vous trompez pas parfois il a fallu pousser.  Ce n’est pas parce qu’on est polis, corrects et qu’on se réorganisent nous-mêmes qu’il faudrait que ce soit retourné contre nous en disant qu’on est chassés d’Afrique’’, a déclaré le chef de l’Etat français.

    Il a ajouté que dans bien de ces pays, les dirigeants ne voulaient pas enlever l’armée française ou la réorganiser. ‘’On l’a assumé ensemble. C’est cela le partenariat. Nous sommes en train d’ouvrir un partenariat sécuritaire’’.

    ‘’Je tiens à dire que, dans le cas du Sénégal, cette affirmation est totalement erronée. Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu à ce jour et la décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté, en tant que pays libre, indépendant et souverain’’, a réagi le Premier ministre sénégalais.

    Le président Bassirou Diomaye Faye a fait part le 31 décembre de la décision du Sénégal de mettre fin dès 2025 à toute présence militaire étrangère sur le sol sénégalais.

    De son côté, le gouvernement tchadien a dans un communiqué exprimé sa ‘’’vive préoccupation’’ suite aux propos du président de la République française qui reflètent, selon les autorités tchadiennes, ‘’’une attitude méprisante à l’égard de l’Afrique et des Africains’’.

    AKS

  • MONDE-POLITIQUE / Canada : le Premier ministre Justin Trudeau annonce sa démission

    MONDE-POLITIQUE / Canada : le Premier ministre Justin Trudeau annonce sa démission

    Dakar, 6 jan (APS) – Le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a fait part, lundi, de sa décision de démissionner de ses fonctions de chef du gouvernement et du Parti libéral.

     »J’ai l’intention de démissionner du poste de chef du parti et de Premier ministre une fois que le parti aura trouvé un remplaçant’’, a-t-il déclaré dans des propos rapportés par plusieurs médias.

    Justin Trudeau, à la tête du gouvernement canadien depuis 2015, a décidé de quitter ses fonctions après que le Parlement dont son camp ne contrôle plus la majorité absolue depuis le retrait il y a six mois de ses alliés de la gauche.

    Le gouvernement de Trudeau a survécu de justesse à une série de motions de censure au Parlement. 

    L’annonce de cette démission survient à quelque six mois de la tenue des prochaines élections législatives.

    Justin Trudeau, 53 ans, est le 23e Premier ministre du Canada.

    ‘’Sa vision du Canada est celle d’un pays où chacun a une chance égale et réelle de réussir’’, lit-on sur une note biographique publiée sur le site officiel du gouvernement canadien.

    AKS/OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Assemblée nationale : Malick Ndiaye promet un « dialogue constructif » avec l’exécutif

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Assemblée nationale : Malick Ndiaye promet un « dialogue constructif » avec l’exécutif

    Dakar, 6 jan (APS) – Le président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, s’est à nouveau engagé, lundi, à œuvrer en faveur d’un dialogue constructif entre le pouvoir exécutif et l’institution parlementaire appelée à jouer un rôle clé, selon lui, dans la réalisation des réformes promises aux citoyens.

    M. Ndiaye a promis de ne ménager aucun effort pour instaurer « un dialogue constructif et promouvoir des pratiques exemplaires » entre les parlementaires et le gouvernement dans le cadre de la réponse aux défis législatifs liés à ces réformes.

    Le président de l’Assemblée nationale intervenait lors d’une présentation de vœux du nouvel an aux parlementaires. La cérémonie, organisée sur le parvis de l’institution parlementaire, a été précédée d’une levée des couleurs nationales.

    Il a fait part de sa volonté de renforcer les moyens des députés afin de réhabiliter la vocation de l’institution et de la réconcilier avec l’opinion publique.

    « Je formule le vœu de réhabiliter le travail parlementaire auprès de l’opinion publique, de revaloriser le statut des députés et des assistants parlementaires en travaillant sur les moyens logistiques, les outils informatiques et en renforçant l’assistance parlementaire des députés », a-t-il déclaré.

    Il entend, par ce biais, renforcer la voix de l’institution parlementaire.

    « Un mois après l’installation du bureau de la 15e législature, je nourris l’espoir et le rêve de renforcer la voix du Parlement, car c’est ici, au sein de cette institution, que sont votées les lois et les budgets », a-t-il martelé.

    Il a insisté sur le fait que l’action de l’exécutif est contrôlée et évaluée afin de garantir que l’intérêt général soit préservé et que les politiques menées au nom du peuple sénégalais servent véritablement ce dernier.

    « Soyez assurés que je serai le garant de l’équilibre démocratique, et je sais pouvoir compter sur votre soutien », a-t-il dit aux députés présents à la cérémonie.

    La deuxième personnalité de l’État s’engage à promouvoir une diplomatie parlementaire capable de jouer un rôle de pont entre les peuples et de renforcer les échanges dans des domaines stratégiques tels que l’éducation, la santé, l’environnement, la sécurité et le numérique.

    « En 2025, nous comptons développer des relations fructueuses avec d’autres démocraties à travers le monde », a-t-il ajouté.

    Pour sa part, la présidente du groupe parlementaire Takku  Wallu Sénégal, Aïssata Tall Sall, a salué l’engagement du président de l’Assemblée nationale à moderniser l’institution et à lui rendre « le lustre qui doit être le sien ».

     

    « Au nom du groupe Takku  Wallu Sénégal, que je représente, vous trouverez toujours un partenaire loyal prêt à vous accompagner, tant que vous travaillerez à cela. Et je connais votre volonté à cet égard », a-t-elle affirmé.

    De son côté, le président du groupe parlementaire de Pastef, Mouhamed Ayib Daffé, a souligné que cette cérémonie illustre la volonté de l’Assemblée nationale de renforcer sa communication interne.

     

    BB/AKS/BK/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-RETRO / L’élection du président Bassirou Diomaye Faye, fait majeur de l’année 2024

    SENEGAL-POLITIQUE-RETRO / L’élection du président Bassirou Diomaye Faye, fait majeur de l’année 2024

    Dakar, 31 déc (APS)- L’élection et l’installation, samedi, par l’Assemblée nationale des membres de la Haute cour de justice, précédées le même jour du vote du budget pour l’exercice 2025 et la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, tenue, la veille, devant les députés élus lors des élections législatives du 17 novembre, ont ponctué une année 2024 principalement marquée par l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye, le plus jeune président de la République du Sénégal.

    L’année finissant a notamment donné lieu à des évènements par moment tragiques mais ayant sans nul doute permis au Sénégal de démontrer à la face du monde la solidité de son système politique, de ses institutions, particulièrement du pouvoir judiciaire dont les actes et décisions ont été déterminants dans la préservation et la consolidation d’un modèle démocratique auquel les Sénégalais ont encore une fois démontré leur indicible attachement, au péril de leur vie.

    ‘’Devant Dieu et devant la nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire, l’indépendance nationale et de ne ménager aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine’’, déclarait, le 2 avril 2024, à Diamniadio, Bassirou Diomaye Faye, devant les membres du Conseil constitutionnel, pour son investiture en qualité de nouveau président de la République.

    Une scène improbable d’un scénario dont bon nombre d’acteurs et d’observateurs pouvaient douter de l’épilogue à l’orée de l’année 2024. Vingt jours avant sa prestation de serment, le nouveau locataire du Palais de la République était en prison en compagnie de l’actuel Premier ministre. Ce dernier était en détention pour, entre autres, appel à l’insurrection. Dans le cadre de cette procédure, le ministère de l’Intérieur avait déjà prononcé la dissolution de son parti au point qu’il était acquis dans certains cercles que l’élection présidentielle allait se tenir sans un représentant des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef).

    C’était sans compter avec la validation par le Conseil constitutionnel de la candidature de Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle. Une telle décision a sans doute été à l’origine d’un enchainement d’évènements aussi surprenants qu’inattendus.

    Alors que le pays retenait son souffle en attendant le lancement de la campagne électorale pour l’élection présidentielle, le chef de l’Etat sortant, Macky Sall, rebat les cartes en annonçant, dans un discours prononcé le samedi 3 février 2024, avoir abrogé le décret convoquant le corps électoral le 25 février, ce qui implique que la présidentielle ne devrait plus se tenir à cette date.

    Il avait dans le même temps promis qu’il engagerait un dialogue national ouvert afin  »de réunir les conditions d’une élection libre, transparente inclusive dans un Sénégal apaisé et réconcilié ».

    Le chef de l’Etat sortant s’était appuyé sur ce qu’il considérait comme un différend entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale sur fond d’accusations de corruption à l’encontre de membres de cette juridiction en charge des contentieux relatifs au processus électoral.

    Ces accusations avaient été portées par le Parti démocratique sénégalais (PDS) à la suite du rejet du dossier de son candidat, Karim Wade, pour cause de double nationalité. 

    Sur la base d’une résolution en date du 31 janvier portée par le PDS soutenue par la coalition présidentielle, l’institution parlementaire avait acté la mise en place d’une Commission d’enquête pour éclairer sur le processus de vérification des candidatures et sur tout autre fait se rapportant à l’élection.

    Les sages, arbitres d’une partie de ‘’roulette russe’’

    ‘’Alors qu’il porte encore les stigmates des violentes manifestations de mars 2021 et de juin 2023, notre pays ne peut pas se permettre une nouvelle crise. J’ajoute qu’en ma qualité de Président de la République, garant du fonctionnement régulier des Institutions, et respectueux de la séparation des pouvoirs, je ne saurais intervenir dans le conflit opposant le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire’’, faisait valoir Macky Sall. 

    C’était alors parti pour une crise politico institutionnelle sans précédent et qui pouvaient tout faire basculer sous les coups de boutoir d’acteurs politiques ayant le plus claire du temps tendance à jouer à se faire peur. Aussi, fallait-il des juges au courage et professionnalisme sans faille pour épargner le pays de certains soubresauts. 

    Les membres du Conseil constitutionnel avaient ainsi endossé le rôle d’arbitres d’une partie de ‘’roulette russe’’ entre acteurs du jeu politique dont l’issue pouvait être fatale pour le pays. Ils ont tour à tour rejeté l’abrogation du décret convoquant le corps électoral à la date du 25 février, cassé la modification de la Constitution ouvrant la voie à la tenue du scrutin le 15 décembre, contraignant le président Macky Sall à sortir une autre corde à son arc.

    Après avoir pris acte des décisions du Conseil constitutionnel, il annonce la tenue d’un dialogue national pour dénouer la crise qui va déboucher sur la proposition de la date du 6 juin pour organiser le scrutin. Droits dans leurs bottes, les membres du Conseil constitutionnel désavouent cette procédure et fixent la date du 31 mars pour la tenue du scrutin.

    Ils vont par la suite se plier à la décision du président sortant de convoquer le corps électoral le 24 mars.

    Pour beaucoup d’observateurs, la partie était déjà jouée après le vote par l’Assemblée nationale, le 6 mars, d’une loi d’amnistie ayant permis la libération de dizaines de détenus qui étaient en prison pour des faits en lien avec leurs activités politiques. Il est difficile de ne pas se souvenir de cette nuit de liesse du 14 mars accompagnant la libération des deux principaux leaders du parti Pastef.

    Les lumières braquées cette nuit-là sur la personne de Bassirou Diomaye Faye pendant que le leader de Pastef, Ousmane Sonko, écarté de la course à la présidentielle, s’était éclipsé, donnaient une indication sur l’accomplissement irréversible d’une destinée. Celle du fils de Samba Faye qui allait devenir au soir du 24 mars 2024, le plus jeune président de la République du haut de ses 44 ans.

    AKS/OID/SBS

  • SENEGAL-ECONOMIE / Une hausse de 39 % des revenus du secteur extractif sénégalais en 2023, signe de son expansion depuis 2019

    SENEGAL-ECONOMIE / Une hausse de 39 % des revenus du secteur extractif sénégalais en 2023, signe de son expansion depuis 2019

    Dakar, 30 déc (APS) – Les revenus générés par le secteur extractif au Sénégal en 2023 s’élèvent à 363,08 milliards de francs CFA, avec une hausse de 102,67 milliards ou 39 % sur leur montant de l’année précédente, a-t-on appris, lundi, à Dakar, du comité national chargé d’administrer l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).

    Depuis 2019, c’est la plus importante hausse des revenus miniers et pétroliers, qui ne cessent d’augmenter d’année en année, signe de l’expansion de ce secteur qui, l’an dernier, représentait 31,89 % des exportations sénégalaises, selon les données publiées par l’instance exécutive de l’ITIE au cours d’une rencontre avec la presse.

    L’augmentation des revenus du secteur extractif était de 29 % en 2019, de 16 % ensuite en 2020, de 22 % en 2021, puis 20 % en 2022.

    Le montant de 363,08 milliards générés en termes de revenus par le secteur extractif en 2023 ne tient pas compte des paiements sociaux et environnementaux, qui s’élèvent à 16,95 milliards de francs CFA – autrement, les revenus du secteur seraient de 380,03 milliards.

    ‘’Pour l’exercice fiscal 2023, le total des revenus générés par le secteur extractif a augmenté en passant de 275,32 milliards en 2022 à 380,03 milliards, y compris les paiements sociaux et environnementaux’’, a indiqué la présidente du comité national de l’ITIE, Oulimata Sarr, lors de la présentation du rapport 2023 de cette structure administrative.

    La présidente du comité national de l’ITIE, Oulimata Sarr

    La hausse annuelle de 102,67 milliards a été tirée par le sous-secteur minier, qui a enregistré un bond de 96,70 milliards de francs de revenus, a-t-elle signalé.

    Le sous-secteur des hydrocarbures a généré 30,65 milliards en 2023, soit une augmentation de 8 % équivalant à 5,95 milliards, des montants ne tenant pas compte des paiements sociaux et environnementaux.

    Les entreprises du sous-secteur minier ont produit 332,43 milliards de francs CFA en 2023 – soit 92 % de la production -, contre 235,71 milliards pour l’année précédente, selon le comité national de l’ITIE.

    ‘’En somme, la contribution du secteur extractif a conduit à une hausse de 4,72 % du produit intérieur brut du Sénégal’’ de la même année, a dit Mme Sarr. Selon elle, le secteur extractif a fourni 9,40 % des recettes de l’État de l’année dernière et représentait 31,89 % des exportations.

    Concernant l’exploitation minière artisanale et à petite échelle, le nombre de demandes de permis d’exploitation du secteur extractif était de 15 en 2020, et il y avait neuf autorisations. En 2024, les services publics concernés ont reçu 66 demandes de permis d’exploitation. Seules 12 autorisations ont été accordées.

    MYK/AKS/ESF/ADL

  • SENEGAL-MONDE-RÉTRO / La CAN, les JO de Paris, le come-back de Donald Trump, parmi les faits marquants de 2024

    SENEGAL-MONDE-RÉTRO / La CAN, les JO de Paris, le come-back de Donald Trump, parmi les faits marquants de 2024

    Dakar, 30 déc (APS) – La victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine du 5 novembre dernier, celle de la Côte d’Ivoire à la Coupe d’Afrique des nations, la guerre au Proche-Orient et la décision de retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) ont sur le plan international marqué sans doute les esprits en 2024.

    Présidentielle américaine : le come-back de Trump

    Juste quatre petites années, la durée du seul et unique mandat de Joe Biden, lors duquel il a eu plus de temps pour jouer au golf dans son club privé de Bedminster, et revoilà Donald Trump qui s’apprête à retrouver le Bureau ovale.

    Quarante-cinquième président américain (2017-2021), il sera donc également le 47e à partir du 20 janvier 2025, jour de son investiture.

    Donald Trump a été donné pour mort… politiquement, après avoir été déclaré coupable de 34 chefs d’accusation et qu’il risquait une peine d’emprisonnement de quatre ans pour falsifications de documents comptables. Il a également été victime d’une tentative d’assassinat et blessé à l’oreille par les tirs d’un jeune Américain lors d’un rassemblement politique.

    Mais voilà que le milliardaire de 78 ans, tel le phénix, renaît de ses cendres. Contre toute attente, déjouant les sondages, il remporte haut la main le scrutin présidentiel américain. Son challenger, la vice-présidente Kamala Harris, n’a pu que constater ses espoirs de devenir première femme présidente des Etats-Unis s’évaporer, emportés par le raz-de-marée MAGA (Make America Great Again), cri de ralliement de Donald Trump et ses partisans qui entendent, disent-ils, redonner à leur pays son leadership d’antan.

    Un exemple de sa large victoire : au collège électoral, Donald Trump a obtenu 312 grands électeurs, laissant loin derrière sa rivale démocrate, à 224 grands électeurs. La victoire la plus nette depuis Barack Obama en 2012, et… depuis 36 ans pour un républicain. Le vote populaire n’a pas été différent, non plus.

    Ce come-back de Trump, nommé ‘’Personnalité de l’année’’ par le magazine Time a, à coup sûr, consacré l’élection présidentielle parmi les événements majeurs de l’année 2024.

    Les États de l’AES annoncent leur retrait de la CEDEAO

    En janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger annoncent leur retrait ‘’sans délai’’ de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), après que ces trois États ont mis sur pied la confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES).

    De gauche à droite : général Assimi Goïta (Mali), le général de brigade Abdourahmane Tiani (Niger) et Ie capitaine brahim Traoré (Burkina Faso) ont annoncé le retrait de leur pays de la CEDEAO et mis sur pied la confédération de l’AES.

    Ils reprochent à l’organisation sous régionale ouest-africaine de ne leur avoir apporté aucune assistance dans leur lutte contre le terrorisme. Pire, la CEDEAO leur a même imposé des « mesures [d’embargo] illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables, en violation de ses propres textes », les menaçant d’une intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel dans ces pays.

    Bien qu’ayant acté ce retrait des États de l’AES, la CEDEAO a annoncé, lors de son dernier sommet, le 15 décembre dernier, à Abuja, au Nigéria, la mise en place d’une « période de transition » de six mois, à partir du mois de janvier 2025, pour négocier les modalités de départ du Mali, du Niger et du Burkina Faso de l’organisation.

    La Côte d’Ivoire remporte sa CAN

    En Afrique, la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), qui s’est jouée du 13 janvier au 11 février, en Côte d’Ivoire, a fait partie des faits marquants de l’année 2024. Alors qu’on la voyait éliminée dès le premier tour, la Côte d’Ivoire finit par créer la surprise en remportant la compétition, évitant ainsi une grande désillusion pour le pays hôte de cette compétition internationale de football parmi les plus prestigieuses au monde.

    Ce couronnement a connu des péripéties. Deux défaites en phase de groupe, suivies de la démission de l’entraîneur Jean-Louis Grasset sous la pression de tout un peuple qui ne pouvait concevoir une élimination dans ‘’sa’’ compétition, dès le premier tour.

    En remportant la 34e édition de la CAN chez elle, la Côte d’Ivoire a accroché une troisième étoile à son maillot.

    Il sera remplacé par l’ancien international Emerse Faé, qui réussira, avec ses joueurs, à accrocher une troisième étoile sur le maillot frappé de la tête d’éléphant, après 1992 et 2015, en s’imposant face au Nigéria deux buts à un.

    JO de Paris 2024 : ce fut grandiose !

    Dans un contexte politique clivé, marqué par la victoire de l’opposition aux législatives anticipées initialement prévues en 2027, suivie de la dissolution du parlement, les Jeux olympiques (JO) de Paris ont constitué un moment de répit pour les Français et le président Macron, mal en point sur le plan politique.

    Durant 19 jours de compétition, ces 33e olympiades de l’ère moderne, qui se sont déroulées du 26 juillet au 11 août 2024, ont marqué les esprits par une cérémonie d’ouverture fabuleuse, jamais vue dans l’histoire de ces jeux, malgré les polémiques qu’elle a suscitées.

    Pour autant, les compétitions ont tenu leurs promesses, avec des exploits et des records de champions attendus, à l’instar du judoka français Teddy Riner, qui a décroché sa quatrième et cinquième médaille olympique lors de ces Jeux devant son public.

    Avec sa cérémonie d’ouverture époustouflante et des exploits sportifs retentissants, les 33e JO, à Paris ont également été un moment de répit politique pour le président Macron.

    Son compatriote, Léon Marchand, nageur de 22 ans, détenteur du record du monde du 400 m 4 nages, a marqué l’histoire des JO avec cinq médailles dont quatre en or.

    L’Américaine Simone Biles, légende de la gymnastique a, elle, remporté quatre médailles, dont trois en or, reprenant ainsi la couronne qu’elle avait perdue par abandon, en 2020, à Tokyo, huit ans après les Jeux de Rio.

    Que dire du Cubain Mijain Lopez, qui a remporté, à Paris, sa … cinquième médaille d’or consécutive en lutte ! Devenant le premier athlète de l’Histoire à réussir ce tour de force, toutes disciplines confondues !

    Une semaine après la fin des JO, les Jeux Paralympiques ont pris le relais, du 28 août au 8 septembre.

    La guerre d’Israël dans les territoires palestiniens occupés 

    Comment revenir sur les faits marquants de l’année 2024 sans évoquer la situation au Proche-Orient avec la guerre que mène Israël en terre palestinienne occupée. Débuté en octobre 2023, après l’attaque du Hamas, ce conflit s’est transformé en génocide contre les Palestiniens, selon l’organisation de défense des droits humains, Amnesty international.

    Plus d’un an après le déclenchement de l’intervention de l’armée israélienne dans le territoire palestinien de Gaza, des dizaines de milliers de personnes, dont près de 70% de femmes et d’enfants, ont été tuées dans l’enclave palestinien, selon les Nations unies.

    Avec la poursuite des bombardements à Gaza et leur extension au Liban, ce conflit se poursuit dans l’espoir d’un cessez-le-feu.

    Toutes les infrastructures vitales de la Palestine détruites par l’armée israélienne dans une guerre contre le Hamas qui a causé des dizaines de milliers de morts, dont près de 70% de femmes et d’enfants.

    ABB/AKS/OID

  • SENEGAL-MONDE-NECROLOGIE / Décès de Jimmy Carter : une journée de deuil national prévue le 9 janvier

    SENEGAL-MONDE-NECROLOGIE / Décès de Jimmy Carter : une journée de deuil national prévue le 9 janvier

    Dakar, 30 déc (APS) – Les Etats Unis d’Amérique vont observer le 9 janvier prochain une journée de deuil national en l’honneur de leur ex-président Jimmy Earl Carter décédé dimanche à l’âge de 100 ans, a annoncé la Maison Blanche.

    Joe Biden a invité les Américains à se rendre dans les lieux de culte respectifs, afin de rendre hommage à la mémoire du président James Earl Carter Jr, le 39e président des Etats Unis d’Amérique.

    Le président sortant a, dès l’annonce du décès de Carter, évoqué la ‘’disparition d’un dirigeant, d’un homme d’Etat et d’un humanitaire extraordinaire’’.

    L’ex locataire de la Maison Blanche (1977-1981), qui a reçu en 2002, le Prix Nobel de la paix pour son engagement en faveur des droits humains et à la cause humanitaire, aura droit à des funérailles nationales officielles dans la capitale fédérale.

    Jimmy Carter a été le premier président des États-Unis à se rendre en Afrique subsaharienne en visitant, en 1978, le Liberia puis le Nigeria.

    AKS/OID

  • SENEGAL-DIPLOMATIE-DPG / Ousmane Sonko évoque les contours des nouvelles orientations diplomatiques du Sénégal

    SENEGAL-DIPLOMATIE-DPG / Ousmane Sonko évoque les contours des nouvelles orientations diplomatiques du Sénégal

    Dakar, 27 déc (APS) – Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a dressé vendredi à Dakar les contours des orientations diplomatiques du pays articulées entre autres autour du souverainisme, de la défense du citoyen et l’activisme en faveur d’un rééquilibrage de la gouvernance mondiale.

    « La vision d’un Sénégal souverain a été prise en charge dès la formation du gouvernement avec notamment l’exigence de défendre (en tout premier lieu) les intérêts du Sénégal et de ne plus jamais nous laisser dicter notre conduite dans la gestion des affaires publiques et la défense du citoyen sénégalais », a-t-il rappelé dans sa déclaration de politique générale prononcée à l’Assemblée nationale.

    Le chef du gouvernement en veut pour preuve les positions ouvertement affichées par le président de la République dans les instances internationales, que ce soit à la tribune des Nations Unies, au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales, au Sommet des Jeux olympiques du développement durable, aux réunions de l’Organisation de la Coopération islamique.

    « Nous militons pour un rééquilibrage de la gouvernance mondiale et le respect des valeurs universelles de paix et de droits de l’homme, en particulier la fin du génocide à Gaza et la reconnaissance des droits inaliénables du peuple palestinien », a-t-il fait valoir.

    Il n’a pas ainsi manqué d’évoquer la célébration du 80e anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye le 1er décembre 1944, estimant qu’elle a été l’occasion d’affirmer l’exigence de souveraineté dans le rétablissement des faits tronqués, maquillés et cachés depuis 80 ans.

    Confirmation de la fermeture des bases militaires de la France

    Ousmane Sonko a également cité le non renouvellement à l’expiration de son délai, le 17 novembre 2024, des accords de pêche qui liaient le Sénégal à l’Union Européenne, une traduction, selon lui, de la ‘’volonté unilatérale de défendre les intérêts de notre pêche artisanale, de notre armement national et de notre industrie locale de pêche’’.

    Concernant la souveraineté monétaire de l’Union monétaire Ouest Africaine (UMOA), M. Sonko a déclaré que le gouvernement sénégalais a eu des échanges avec la BCEAO (Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest), sur l’état et les perspectives de mise en œuvre de la réforme du Franc CFA.

    En matière de défense, le Premier ministre du Sénégal a rappelé la décision annoncée par le président Bassirou Diomaye Faye relative à la fermeture prochaine des bases militaires de la France au Sénégal.

    Le chef du gouvernement a vanté le retour à l’orthodoxie constaté depuis l’avènement des nouvelles autorités dans la représentation diplomatique sénégalaise à l’étranger avec l’accréditation de diplomates de carrières.

    Il a en même temps salué une réorientation diplomatique mettant davantage le focus sur le renforcement des liens de coopération avec les pays africains.

    AKS/MTN/OID