Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • SENEGAL-ETATSUNIS-COOPERATION / Julieta Valls Noyes, secrétaire adjointe du département d’Etat américain en visite à Dakar

    SENEGAL-ETATSUNIS-COOPERATION / Julieta Valls Noyes, secrétaire adjointe du département d’Etat américain en visite à Dakar

    Dakar, 26 août (APS) – Julieta Valls Noyes, secrétaire adjointe du département d’Etat pour le Bureau de la population, des réfugiés et des migrations des Etats-Unis d’Amérique, a entamé dimanche au Sénégal une visite de soixante-douze heures consacrée au renforcement de la collaboration entre les deux pays en matière de protection des réfugiés, a appris l’APS de source diplomatique.

    Il s’agit pour les Etats-Unis d’Amérique, à travers cette visite, de mettre en avant le partenariat avec le Sénégal sur la protection des réfugiés et l’engagement en faveur de réponses humanitaire au problème des réfugiés, a indiqué l’ambassade américaine au Sénégal dans un communiqué.

    La secrétaire adjointe du département d’Etat va ainsi mettre en lumière le leadership du Sénégal dans le soutien aux populations déplacées et souligner l’engagement des Etats-Unis à relever les défis humanitaires en Afrique de l’Ouest, signale la source.

    Elle rappelle que cette visite au Sénégal s’inscrit dans le cadre de l’accent mis par les Etats-Unis sur les défis auxquels sont confrontés les réfugiés et autres personnes déplacées à travers l’Afrique.

    Une rencontre avec des membres du Comité national sénégalais pour les réfugiés, les rapatriés et les personnes déplacées figure parmi les activités de Mme Noyes au Sénégal.

    Elle devrait également confirmer la fourniture par son pays de 64 millions de dollars américains (plus de 37 milliards de francs CFA) d’aide humanitaire supplémentaire en Afrique subsaharienne en soutien aux personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, les réfugiés, les demandeurs d’asile, les migrants vulnérables et les communautés hôtes, fait savoir le communiqué.

    La représentation diplomatique des Etats-Unis au Sénégal affirme qu’il s’agit à travers ce geste d’appuyer les partenaires humanitaires internationaux et les ONG dans leur réponse aux crises au Sahel et ailleurs en Afrique subsaharienne.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-GAMBIE-SECURITE / Une patrouille militaire conjointe des deux pays en zone frontalière

    SENEGAL-GAMBIE-SECURITE / Une patrouille militaire conjointe des deux pays en zone frontalière

    Dakar, 22 août (APS) – Les armées sénégalaises et gambienne vont effectuer une patrouille conjointe de trois jours dans la zone transfrontalière à partir de jeudi, a-t-on appris de la Direction de l’information et des relations publiques des armées.

    Cette patrouille est placée sous la conduite de la zone militaire numéro 3 des armées sénégalaises et du 2e bataillon gambien, a indiqué la DIRPA dans un message partagé sur le réseau social X.

    Cette initiative s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays, en vue d’assurer la sécurité transfrontalière, souligne la direction de de l’information des armées sénégalaises.

    Elle signale que cette patrouille conjointe sera clôturée en présence des gouverneurs de Kaolack et celle de la région voisine en Gambie.

    AKS/BK

  • SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Sarcelles, une ville aux allures africaines les mardis, vendredis et dimanches

    SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Sarcelles, une ville aux allures africaines les mardis, vendredis et dimanches

    Par Momar Khoulé Ba

    Paris, 20 août (APS) – La commune française de Sarcelles, située dans la banlieue parisienne, prend, les mardis, vendredis et dimanches, les allures d’un ‘’little Africa’’, son marché devenant notamment un lieu de rendez-vous prisé par les immigrés et autres ressortissants français d’origine africaine, a constaté un reporter de l’APS.

    Située à environ 15 kilomètres de la capitale française, Sarcelles est un endroit incontournable pour les Africains lorsqu’arrive le moment de préparer le voyage au pays. Le marché a la réputation de proposer des produits à moindre coût.

    A 11h, ce jour-là, l’ambiance tant vantée par ses habitués avait fini de s’installer dans cette  agglomération constituée de deux parties distinctes : le vieux Sarcelles, dit ‘’Sarcelles-village’’, édifié au bord de la rivière, Petit Rosne, et l’autre Sarcelles se situant autour de l’Eglise Saint-Pierre-et-Saint-Paul.

    Sarcelles s’étend sur 4,6 km du nord au sud et 3,1 km d’est en ouest. Sur place, on y retrouve presque toutes les sonorités et les spécificités africaines. 

    À la rue située avenue Frédéric-Joliot-Curie, a lieu les mardis, vendredis et dimanches matin le marché de Sarcelles. Dans ce marché très couru et quasi monopolisé par les Africains, un nom est sur toutes les lèvres :  Eric Nako. Il fait partie des premiers acteurs de ce marché.

    Ce Camerounais au physique imposant totalise 35 ans de présence à Sarcelles. Il s’investit dans le brassage des communautés africaines.

    « J’ai commencé dans ce marché en 2000. Ça fait 24 ans aujourd’hui. Le charme de Sarcelles c’est que le marché était auparavant géré par les Français de confession juive. Ils y vendaient de bons articles à moindre coût le week end’’, se remémore-t-il.

     ‘’Beaucoup de gens viennent maintenant pour faire de bonnes affaires parce que les articles sont de moindre coût comparés aux prix dans les boutiques dédiées. Tous les dimanches, mardis, et vendredis, à Sarcelles, des commerçants de toutes les nationalités viennent se faire de l’argent en vendant divers articles », confie Eric.

    « Je suis là pour chercher un bon costume pour le mariage de mon cousin. On m’a dit qu »Eric vend de bonnes choses », déclare l’un d’eux, un Marocain très enthousiaste à l’idée de repartir avec un costume bleu à bon prix. 

    ‘’Je viens ici avant de retourner au pays. Je suis à la recherche de cadeaux pour certains amis restés au pays, le Congo Brazzaville’’, fait de son côté savoir Cyriac Mbemba.

    Il présente le marché de Sarcelles comme un laboratoire de production d’hommes d’affaires africains, en citant le nom d’anciens vendeurs à Sarcelles devenus de prospères négociants en Afrique.

    Eric Nako ne manque pas de saluer le comportement des Sénégalais dans le marché qu’il présente comme d’infatigables travailleurs. 

    Je travaille avec un Sénégalais devenu aujourd’hui un petit frère pour moi. Il est avec moi depuis 9 ans. C’est un garçon sérieux et honnête. Cela fait vraiment plaisir’’, magnifie-t-il.

    MKB/AKS/ABB

  • SENEGAL-POLITIQUE / Un Cadre de réflexion créé pour accompagner la dynamique de changement (communiqué)

    SENEGAL-POLITIQUE / Un Cadre de réflexion créé pour accompagner la dynamique de changement (communiqué)

    Dakar, 20 août (APS) – Une structure dénommée Cadre de réflexion démocratique et patriotique (CRDP-50) a été constituée pour accompagner la dynamique de changement au Sénégal, ont annoncé ses initiateurs dans un communiqué parvenu à l’APS.

    ‘’Le Cadre de Réflexion Démocratique et Patriote se veut un outil de commerce d’idées prospectives qui s’appuie sur la force de l’intelligence collective pour impulser l’autonomie de la pensée afin de permettre à notre pays de se saisir des enjeux et implications de sa quête de souveraineté’’, lit-on dans le communiqué.

    Les initiateurs de cette plateforme proche du parti au pouvoir entendent notamment ‘’accompagner la dynamique de changement de paradigme, de rupture, de souveraineté’’ dans le pays à la suite de l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la tête du Sénégal.

    ‘’Le CRDP-50 est constitué de plusieurs dizaines de citoyennes et citoyens, de cadres et d’universitaires du Sénégal et de la Diaspora, de militants, sympathisants et amis de PASTEF engagés pour la réalisation du PROJET’’, rapporte le texte.

    ‘’Le CRDP-50, attaché aux principes de « Jub, Jubal, Jubanti » (droiture, probité et exemplarité) et à l’intérêt supérieur du Sénégal et s’engage à soutenir le Gouvernement dans sa démarche éthique et responsable de bonne gouvernance et de lutte contre toute forme ou stratégie de compromission du PROJET de rupture plébiscité par les Sénégalais le 24 mars 2024’’, peut-on y lire.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-TECHNOLOGIE / Le Sénégal lance son premier satellite dans l’espace

    SENEGAL-TECHNOLOGIE / Le Sénégal lance son premier satellite dans l’espace

    Dakar, 16 août (APS) – Le Sénégal a réussi vendredi le lancement de son premier satellite dans l’espace, a appris l’APS de source officielle.

    Le satellite dénommé GAINDESAT a décollé à 18 h 56 mn précises de la base de tir de Vandenberg en Californie, un Etat de l’ouest des Etats-Unis d’Amérique, a confirmé le chef de l’Etat sénégalais dans un message partagé sur le réseau social X.

    ‘’Le Sénégal entre aujourd’hui dans une nouvelle ère avec le lancement réussi de notre premier satellite, GAINDESAT-1A, à 18h56 précises depuis la base de Vandenberg en Californie’’, a notamment indiqué Bassirou Diomaye Faye.

    Il s’agit du fruit de cinq années de travail acharné des ingénieurs et techniciens sénégalais, a-t-il martelé en évoquant une avancée marquant un pas majeur vers la souveraineté technologique du Sénégal.

    Le président de la République n’a pas manqué d’exprimer sa fierté et sa reconnaissance à ceux qui ont rendu ce projet possible.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-MONDE-DRAME / Gaza : la barre symbolique des 40 000 morts franchie (autorités sanitaires)

    SENEGAL-MONDE-DRAME / Gaza : la barre symbolique des 40 000 morts franchie (autorités sanitaires)

    Dakar, 16 août (APS) – Au moins 40 005 personnes, en majorité des femmes et des enfants, ont perdu la vie dans l’enclave palestinienne de Gaza, plus de dix mois après le début de l’offensive de l’armée israélienne, ont annoncé les autorités sanitaires locales.

    Le ministère de la Santé dans ce territoire palestinien sous le contrôle du mouvement islamique de résistance, le Hamas, a également dans un communiqué relayé par plusieurs médias, fait état de 92.401 blessés alors que 85 % des résidents de Gaza ont été déplacés.

    Le nombre de décès a sensiblement augmenté à la suite d’une série de raids particulièrement meurtriers contre des établissements scolaires abritant des civils. L’armée israélienne déclarant à chaque fois avoir visé des combattants palestiniens.

    Les réactions d’indignations ont afflué après que le chiffre symbolique de 40 000 morts a été dépassé.

    ‘’Aujourd’hui marque une étape sombre pour le monde. La population de Gaza pleure aujourd’hui 40.000 Palestiniens morts, selon le ministère de la Santé de Gaza. Cela fait qu’en moyenne, environ 130 personnes ont été tuées chaque jour à Gaza au cours des dix derniers mois’’, a commenté le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme Volker Türk dans un communiqué.

    Il n’a pas manqué de signaler que la plupart des morts étaient des femmes et des enfants.

    ‘’Cette situation inimaginable est due en grande partie aux manquements récurrents des forces de défense israéliennes aux règles de la guerre’’, a déploré M. Türk dans des propos rapportés par Onu-Info, le site d’information des Nations Unies.

    Il a en même temps souligné que l’ampleur des destructions de maisons, d’hôpitaux, d’écoles et de lieux de culte par l’armée israélienne était profondément choquante.

    Le conflit israélo-palestinien, vieux de plus de 75 ans, a pris une tournure davantage violente après que le mouvement palestinien de résistance à l’occupation israélienne a perpétré une attaque sur le sol de l’Etat israélien le 7 octobre 2023. Quelque 1200 citoyens israéliens avaient péri et de nombreux autres avaient été pris en otage.

    Il s’en est suivi une riposte terrestre et aérienne de l’armée israélienne, occasionnant des milliers de morts parmi les populations de la bande de Gaza, des milliers de déplacés et une destruction quasi systématique des infrastructures sociales de base de l’enclave palestinienne.

    KM/AKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-INTEGRATION / Dakar, Banjul et Bissau veulent promouvoir de nouveaux mécanismes de coopération

    SENEGAL-AFRIQUE-INTEGRATION / Dakar, Banjul et Bissau veulent promouvoir de nouveaux mécanismes de coopération

    Dakar, 15 août (APS) – Les autorités sénégalaises, gambiennes et bissau-guinéennes travaillent à la mise en œuvre de mécanismes pragmatiques de gestion des interactions entre leurs trois pays, a indiqué jeudi à Dakar le secrétaire général du ministère sénégalais de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

    Khare Diouf intervenait à l’ouverture officielle dans la capitale sénégalaise de la première réunion tripartite sur la coopération régionale entre la Gambie, la Guinée Bissau et le Sénégal.

    La tenue de cette rencontre tripartite vise à, entre autres, mettre en place un mécanisme innovant qui transcende la coopération bilatérale classique et permet d’expérimenter une dynamique pragmatique dans la relation entre le Sénégal, la Gambie et la Guinée Bissau, a-t-il expliqué.

    Il a insisté sur le fait qu’il était nécessaire pour les trois pays de mettre en œuvre des mécanismes pouvant permettre de contribuer à donner un souffle nouveau à leur coopération face aux défis multiformes et à la fragilisation du processus d’intégration communautaire.

    ‘’Il faut donner un souffle nouveau à notre volonté de vivre en harmonie, conformément aux réalités que nous imposent l’espace naturel d’intégration que constitue la Sénégambie méridionale“, a préconisé M. Diouf.

    Il précise que la rencontre des experts prévue pour deux jours vise à baliser le terrain aux autorités des trois pays en vue de leur permettre d’inaugurer une nouvelle ère de la coopération tripartite, dynamique à travers l’agrandissement de l’espace d’échange communautaire pour un marché d’environ 23 millions d’habitants.

    “Il s’agira aussi de capitaliser sur les bonnes pratiques de nos coopérations bilatérales respectives en vue de les expérimenter à une échelle triangulaire et de combiner les actions de coopérations déjà existantes entre la Gambie, la Guinée Bissau et le Sénégal“, a encore dit l’officiel sénégalais.

    Selon lui, les participants vont en même temps s’atteler à l’avènement de nouveaux domaines de coopération tripartite tenant compte des besoins et des priorités dans les domaines de la sécurité, du commerce transfrontalier et d’autres secteurs vitaux, comme l’agriculture, la pêche, le transport, les infrastructures.

    “Notre rencontre d’aujourd’hui constituera le lancement d’un cycle de coopération triangulaire fructueuse que nous appelons de nos vœux au grand bénéfice de nos populations respectives », a-t-il fait valoir.

    Le ministre gambien des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Gambiens de l’extérieur, Mamadou Tangara, et son homologue bissau-guinéen des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Communautés, Carlos Pinto Pereira participent à cette rencontre.

    BB/AKS/ASG

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-COMMUNICATION / « Nous communiquerons sur du réel et  de l’authentique », promet Mame Gor Ngom

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-COMMUNICATION / « Nous communiquerons sur du réel et  de l’authentique », promet Mame Gor Ngom

    Dakar, 14 août (APS) – Le directeur général entrant du bureau d’information et de communication gouvernementale (BIC-Gouv), Mame Goor Ngom, a décliné, mercredi, les axes centraux de la gestion de ce dispositif d’appui à la communication de l’État.

    « Nous serons ouverts à tous nos compatriotes pour des informations de qualité, des données sur des aspects qui les concernent. Nous communiquerons sur du réel, de l’authentique et du vrai », a-t-il insisté, au cours de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, Doudou Sarr Niang.

    Le nouveau directeur a promis que les actions du BIC-Gouv seront ancrées dans les idéaux de vertu et de transparence « pour une communication gouvernementale efficiente et efficace selon les principes du Jub Jubal Jubanti ».

    Il en appelle aux responsables des services de communication de tous les démembrements de l’État, pour une harmonisation de la parole gouvernementale sans omettre la presse nationale et internationale, en vue, selon lui, de « leur faciliter le travail souvent fastidieux et la recherche de sources fiables et d’interlocuteurs habilités ».

    « Je suis déterminé à réussir cette mission ô combien élevée avec tout le dévouement et l’intégrité requis, en contribuant à la visibilité des actions du gouvernement dans une démarche inclusive », s’est-il engagé.

    Le Bureau d’information et de communication du gouvernement (BIC-GOUV), antérieurement Bureau d’information gouvernementale (BIG), est une structure créée en 2018 et chargée de la diffusion de l’information publique, à travers une communication gouvernementale cohérente.

     

    KM/ASG/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-HUMANITAIRE / Appel à l’aide en faveur de dizaines de milliers de Soudanais en  »danger de mort »

    SENEGAL-AFRIQUE-HUMANITAIRE / Appel à l’aide en faveur de dizaines de milliers de Soudanais en  »danger de mort »

    Dakar, 13 août ( APS) – L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a alerté sur l’urgence d’accroître le financement des agences humanitaires afin de venir en aide aux déplacés soudanais dont la vie de dizaines de milliers est menacée.

    ‘’Sans action globale immédiate, massive et coordonnée, nous risquons d’être témoins de la mort évitable, de dizaines de milliers de personnes dans les mois à venir’’, a déclaré Mohamed Refaat, chef de mission de l’agence onusienne lors d’un point de presse quotidien.

    Intervenant de Port Soudan en visio-conférence, il a notamment déploré le fait que la communauté internationale ne fasse pas assez dans la résolution de la crise de ce qu’il considère comme  »la plus grande crise de déplacement du monde ».

    ‘’L’OIM n’a reçu que 20 % des 317 millions de son plan de réponse visant à apporter une aide cruciale aux Soudanais déjà éprouvés par les conflits et désormais confrontés à la faim, aux maladies et aux inondations’’, a-t-il souligné dans des propos rapportés par Onu-Info, le site d’information des Nations unies.

    Il a signalé qu’environ une personne sur cinq a été déplacée au Soudan, avec 10,7 millions de réfugiés internes et 2,3 millions ayant fui au-delà des frontières.

    ‘’Ces réfugiés se trouvent exposés à une insécurité alimentaire aigue dont l’ONU chiffre à 25,6 millions le nombre de personnes qui sera atteint dans les trois prochains mois’’, a fait noter M. Refaat.

    Il a fait observer qu’en plus de cette situation humanitaire catastrophique, les déplacés soudanais doivent faire face à la récurrence des pluies torrentielles et des maladies liées à l’insalubrité et à la malnutrition.

    Cette situation est la conséquence du conflit armé qui secoue le Soudan depuis avril 2023 et qui oppose les troupes du général Abdel Fattah Al-Burhan et les hommes de Mohamed Hamdan Daglo. Celui-ci est à la tête des Forces de soutien rapide.

    KM/AKS/SBS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Ousmane Sonko : ‘’Le Sénégal et le Mali sont sur la même longueur d’onde’’

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Ousmane Sonko : ‘’Le Sénégal et le Mali sont sur la même longueur d’onde’’

    Dakar, 12 août (APS) – Les autorités sénégalaises et celles du Mali ‘’sont sur la même longueur d’onde’’, en ce qui concerne les relations des deux pays voisins, a assuré le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, lundi, à Bamako, la capitale malienne.

    ‘’Le Sénégal et le Mali sont sur la même longueur d’onde, et les considérations externes ne peuvent pas impacter cette relation’’, a-t-il déclaré à la chaîne de télévision publique malienne, à la fin d’une rencontre avec le président du Mali, Assimi Goïta.

    Les deux pays resteront unis en raison des ‘’réalités géographiques, historiques, économiques et sociétales’’ qu’ils ont en commun, a ajouté Ousmane Sonko.

    ‘’Cela nous impose d’être unis et de continuer à coopérer sur tous les plans. De la rencontre avec le président Goïta, je sors avec la certitude que nous avons la même compréhension de ce que devraient être nos relations’’, a-t-il dit en s’exprimant en présence de son homologue malien, Choguel Kokalla Maïga.

    M. Sonko déclare avoir eu ‘’une discussion franche et fraternelle’’ avec M. Goïta.

    ‘’J’apprécie bien toutes les recommandations qu’il a faites. Il veut du bien au Sénégal’’, a-t-il poursuivi, affirmant avoir discuté de la question du terrorisme avec le chef de l’État malien.

    Le Premier ministre sénégalais s’est rendu à Bamako, après avoir assisté, samedi, à Kigali, à l’investiture du président rwandais, Paul Kagame, réélu pour un nouveau mandat.

    AKS/ESF