Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • SENEGAL-MONDE-DRAME / Nouvelles frappes meurtrières de l’armée israélienne sur Gaza

    SENEGAL-MONDE-DRAME / Nouvelles frappes meurtrières de l’armée israélienne sur Gaza

    Dakar, 16 juil (APS) – Les autorités sanitaires de la bande de Gaza, en Palestine, ont annoncé la mort, mardi, d’au moins vingt-deux personnes dans deux frappes distinctes de l’armée israélienne dont une sur un établissement scolaire.

    Cinq personnes ont été tuées dans une frappe sur l’école Al-Razi, administrée par l’ONU, dans le camp de réfugiés de Nousseirat (centre) et dix-sept autres ont péri dans une attaque ayant visé une station-service à Al-Mawasi, ont rapporté des médias en citant des sources palestiniennes.

    Ce nombre de victimes palestiniennes s’ajoute au 90 autres tuées samedi dans le bombardement du camp de réfugiés de Khan Younis. Les autorités israéliennes affirmant avoir visé deux hauts responsables du mouvement de la résistance palestinienne, le Hamas.

    Près de 40.000 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants ont été tués dans l’enclave palestinienne de Gaza depuis le déclenchement de la riposte de l’armée israélienne à une attaque meurtrière perpétrée le 7 octobre 2023 par le Hamas en Israël.

    Cette attaque en territoire israélien avait fait plus d’un millier de morts, des blessés tandis qu’un nombre important de citoyens de l’Etat d’Israël avait été pris en otage.

    Dans l’enclave palestinienne de Gaza, la quasi-totalité des infrastructures hospitalières, éducatives et universitaires ont été détruites par l’armée israélienne dans son offensive terrestre et aérienne.

    AKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / Gambie : le Parlement rejette une loi visant à lever l’interdiction de l’excision

    SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / Gambie : le Parlement rejette une loi visant à lever l’interdiction de l’excision

    Dakar, 16 juil (APS) – Le Parlement gambien a rejeté lundi une proposition de loi qui aurait ouvert la voie à la levée de l’interdiction depuis 2015 de la pratique de l’excision et de toutes formes de mutilations génitales féminines dans le pays.

    Le texte présenté affirmait que l’excision est une pratique culturelle et religieuse profondément enracinée dans le pays. Les députés ont rejeté tous les amendements proposés au texte de 2015 et qui auraient dépénalisé la pratique, a-t-on appris de bonne source.

    L’UNFPA, l’agence onusienne en charge des questions de santé sexuelle et reproductive a salué le rejet par les députés gambiens de cette proposition de loi qui visait à décriminaliser la pratique de l’excision en Gambie

    ‘’Les MGF restent interdits en Gambie. Le projet de loi visant à abroger la loi contre les MGF a été rejeté’’, a notamment réagi le bureau de l’UNFPA en Gambie dans un message publié sur le réseau social X en affirmant qu’il s’agissait d’une victoire pour les femmes, les filles et pour chaque Gambien.

    La Gambie fait partie des dix pays où le taux de mutilations génitales féminines est le plus élevé au monde, a rappelé le site d’information des Nations unies.

    Citant un rapport du Fonds onusien pour l’enfance (UNICEF), Onu Info signale que dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, environ 76 % des filles et des femmes âgées entre 15 et 49 ans ont subi des mutilations génitales, tandis que trois filles sur quatre en ont fait l’expérience avant l’âge de six ans.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-ETATSUNIS-DIPLOMATIE / Le secrétaire d’État adjoint des États-Unis sera à Dakar, mercredi

    SENEGAL-ETATSUNIS-DIPLOMATIE / Le secrétaire d’État adjoint des États-Unis sera à Dakar, mercredi

    Dakar, 15 juil (APS) – Le secrétaire d’État adjoint des États-Unis d’Amérique, Kurt Campbell, est attendu mercredi à Dakar pour une visite officielle de quarante-huit heures, a appris l’APS de l’ambassade américaine au Sénégal.

    Au cours de sa visite, M. Campbell va rencontrer le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    Il va s’entretenir aussi avec la ministre sénégalaise des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, Yassine Fall, selon un communiqué de l’ambassade américaine.

    Ses entretiens avec les deux personnalités sénégalaises porteront sur les voies et moyens d’approfondir ‘’le solide partenariat’’ qui existe entre son pays et le Sénégal.

    Mercredi à 15 heures, le diplomate américain va participer à la cérémonie de signature d’un accord de financement de la US International Development Finance Corporation avec le groupe sénégalais Vacap SA en vue de la construction d’un hôtel Marriott sur le site de l’ancien hôtel des Almadies, à Dakar.

    Vacap Hospitality, une filiale de la holding Vacap SA, de l’homme d’affaires sénégalais Amadou Loum Diagne, a annoncé en mars dernier avoir obtenu un prêt de 81 millions de dollars US, environ 49 milliards de francs CFA, de l’organisme public américain chargé du financement du secteur privé dans plusieurs pays, en vue de la construction d’un complexe hôtelier à Dakar.

    ‘’Ce crédit de 81 millions de dollars s’inscrit dans le cadre d’un projet de 162 millions de dollars visant à construire un hôtel Sheraton 5 étoiles de 250 chambres et un hôtel Aloft 3 étoiles luxe de 150 chambres à Dakar’’, avait précisé Vacap Hospitality.

    Il s’agira de reconfigurer l’ancien village de vacances Club Med de Dakar en complexe hôtelier, selon la filiale de la holding Vacap SA.

    La gestion du futur complexe sera confiée à Marriott, un groupe hôtelier opérant dans plusieurs pays.

    AKS/ESF/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-RELIGIONS / Un projet de construction à Paris d’une zawiya en gestation

    SENEGAL-FRANCE-RELIGIONS / Un projet de construction à Paris d’une zawiya en gestation

    Paris, 15 juil (APS) – Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, s’est engagé à accompagner la communauté sénégalaise de France dans la réalisation d’un projet de construction d’une zawiya tidiane à Paris et a promis de lancer un appel aux dons au profit de cette initiative.

    Il en a donné l’assurance au comité de pilotage du projet qu’il a récemment reçu dans la capitale française en présence du consul général du Sénégal à Paris, Amadou Diallo.

    L’association Cheikh Seydil Hadji Malick Sy de France, initiatrice de ce projet, était allée rencontrer le recteur de la Grande mosquée pour lui présenter les détails du projet à caractère culturel, social et éducatif.

    L’érection d’une zawiya dénommée Seydina Cheikh à Paris va fédérer les musulmans en contribuant à la réalisation d’un pont culturel ancré dans les valeurs républicaines et à la consolidation des liens séculaires déjà solides entre le Sénégal et la France, a expliqué à l’APS Aïmirou Samb, le coordonnateur du projet.

    ‘’Nous avons sollicité et obtenu cette séance pour présenter le projet au recteur. L’idée est de nous appuyer sur son expertise, son expérience et son réseau relationnel afin de mieux faire comprendre le sens et l’importance de la zawiya pour les musulmans originaires d’Afrique subsaharienne, dynamiser la phase de collecte et passer au démarrage du chantier’’, a-t-il fait valoir.

    Une ancienne gare située à Neuilly-sur-Marne, avec un bâtiment R+4, a déjà été identifié pour abriter la future zawiya Seydina Cheikh de Paris.

    Le consul général du Sénégal à Paris et le conseiller en communication de l’ambassade Ousmane Noël Mbaye ont fait part, au nom des autorités sénégalaises, de leur engagement à appuyer cette volonté des Sénégalais de France de disposer de cet édifice religieux.

     »Une mosquée est par vocation ouverte à tous les musulmans. Ici, vous êtes chez vous et nous ferons tout notre possible pour que ce projet soit une totale réussite. Si nous réussissons ensemble à développer l’islam, il y a de fortes chances que nous laissions derrière nous le terrorisme. Nous savons le rôle joué par l’islam confrérique dans des pays comme le Sénégal et ailleurs, où nous avons vu les zawiyas déployer des programmes intéressants pour ramener les égarés’’, a fait observer le recteur de la Grande mosquée de Paris.

    Il n’a pas manqué de suggérer aux porteurs du projet d’aller à la rencontre des autorités locales de Neuilly-sur-Marne et du préfet de la localité pour leur présenter le projet et leur demander notamment leur accompagnement au plan administratif.

    MKB/AKS/ASG

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Les assises de la justice, un pas vers la matérialisation des promesses du candidat Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Les assises de la justice, un pas vers la matérialisation des promesses du candidat Bassirou Diomaye Faye

    Dakar, 10 juil (APS) – La convocation d’assises consacrées à la réforme et la modernisation de la justice a sans doute été une des premières matérialisations des promesses électorales de Bassirou Diomaye Faye, moins de cent jours après son accession à la magistrature suprême.

    Le jeudi 4 juillet 2024, le facilitateur des travaux des assises sur la réforme et la modernisation de la justice, le professeur Babacar Guèye, remettait officiellement au chef de l’Etat un rapport condensant les fruits des réflexions engagées entre le 28 mai et le 4 juin au Centre international de conférence Abdou de Diamniadio (CICAD).

    Il s’agit notamment d’un document de 87 pages répertoriant les recommandations émanant des plus de 400 participants à ce dialogue allant dans le sens de rendre davantage efficace le système judiciaire.

    Les propositions de réformes condensées dans ce document dont l’APS a reçu copie portent sur l’amélioration des textes encadrant entre autres la justice pénale, la justice commerciale et a justice administrative.

    Les participants ont surtout insisté sur la nécessité d’améliorer les règles relatives au régime de garde à vue, de célérité dans les décisions et de décentralisation des procédures.

    D’autres propositions de réformes ont porté sur la composition et les attributs du Conseil supérieur de la magistrature, une plus grande ouverture des professions libérales, une mise aux normes des lieux de détention et une ‘’africanisation’’ des symboles de la justice.

    Les conclusions issues de cette concertation nationale ne seront pas rangées dans les tiroirs, a assuré le nouveau chef de l’Etat lors de la cérémonie de réception du rapport.

    Nul doute que Bassirou Diomaye Faye a à cœur de faire en sorte que la justice ne soit pas, comme elle avait été peinte, une arme permettant de mettre aux pas toutes velléités d’opposition au pouvoir en place.

    Le président de la République et le Premier ministre, Ousmane Sonko, et bon nombre de membres de leur parti politique PASTEF avaient été élargis de prison à la suite d’une loi d’amnistie promulguée une dizaine de jours avant la tenue de l’élection présidentielle du 24 mars dernier.

    Les responsables et militants des Patriotes africains du Sénégal pour l’éthique et la fraternité ont toujours considéré que leur passage en prison était la conséquence de leur engagement et de leurs ambitions politiques.

    Aussi, est-il sans doute possible de croire aux promesses de changements dans le fonctionnement du système judicaire à travers les propositions émanant des assises consacrées au secteur.

    Bassirou Diomaye Faye promettait dès l’entame de son mandat de placer la réforme de la justice et la refondation des institutions au rang des priorités au même titre que la baisse des prix des denrées grande consommation.

    « Notre système judiciaire a besoin d’une profonde refondation que seule une approche inclusive permettra de réussir », avait-il ainsi déclaré à l’ouverture de ces assisses organisées entre le 28 mai et le 4 juin.

    Il n’avait pas manqué d’insister sur le fait que les travaux  »ne devaient pas prendre des allures d’un procès en inquisition pour désigner un ou des coupables à jeter aux orties ».

     »La finalité de cet exercice est de nous aider à baliser la voie pour une réforme pragmatique de notre système judiciaire afin qu’il inspire davantage confiance aux justiciables et préserve sa dignité », a ajouté le président Faye.

    Magistrats, avocats, huissiers, greffiers et autres auxiliaires de justice, des professeurs d’université et les citoyens du pays et de la diaspora ont ainsi pu durant une semaine identifier des pistes de solution aux problèmes de la justice.

     

    FD/AKS/OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Sept nouveaux magistrats intègrent officiellement la Cour des comptes

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Sept nouveaux magistrats intègrent officiellement la Cour des comptes

    Dakar, 9 juil (APS) – Sept nouveaux magistrats ont officiellement intégré la Cour des comptes après avoir prêté serment mardi à Dakar, a constaté l’APS.

    Les nouveaux membres de la juridiction, admis à la suite d’un concours d’entrée organisé en 2023, ont notamment prêté serment lors d’une cérémonie présidée par le Premier président de la Cour des comptes.

    Mamadou Faye a félicité les nouvelles recrues de la Cour des comptes en les exhortant à œuvrer avec la réserve, l’honneur et la dignité qu’imposent leurs nouvelles fonctions.

    ‘’Nous devons accepter que notre institution supérieure de contrôle des finances publiques nous impose un certain nombre d’exigences en conformité avec notre statut’’, a rappelé le Premier président de la Cour des comptes.

    Le magistrat a insisté sur le fait que la fonction de membre de la juridiction impose des obligations importantes et commande d’observer en tout la réserve, l’honneur et la dignité que ces fonctions imposent.

    M. Faye n’a pas manqué d’évoquer l’importance de l’indépendance, de l’impartialité, de la compétence, de l’expertise, de l’objectivité, de la sérénité et de l’humilité.

    Il a en même temps souligné la nécessité pour la Cour des comptes de s’imposer l’exigence d’amélioration de sa  communication et de ses relations avec les parties prenantes.

    Mamadou Faye a ainsi rappelé l’importance capitale pour les membres de la Cour des comptes de jouir d’une totale indépendance dans l’exécution des tâches qui leur incombent.

    KM/AKS/ASG

  • SENEGAL-ASIE-POLITIQUE / Massoud Pazeshkian élu président de l’Iran

    SENEGAL-ASIE-POLITIQUE / Massoud Pazeshkian élu président de l’Iran

    Dakar, 8 juil (APS) – Le candidat réformateur Massoud Pazeshkian a été déclaré vainqueur du second tour de l’élection présidentielle iranienne, avec un score de 53,6 % des votes devant le conservateur Saïd Jalili.

    Le nouveau président iranien, chirurgien de profession, succède, à 69 ans, à Ibrahim Raïssi, qui est décédé dans un accident d’hélicoptère survenu en mai dernier.

    Il a remporté l’élection présidentielle avec 16 millions de suffrages, soit 53,6 % des votes, contre 44,4 % pour Saïd Jalili.

    Massoud Pazeshkian va prêter serment en août prochain, selon IRNA, l’agence de presse officielle iranienne.

    Il aura ensuite à présenter ses ministres pour un vote de confiance, dans un délai de quinze jours, affirme la même source.

    Ministre de la Santé de 2001 à 2005, M. Pazeshkian représente depuis 2008 la région de Tabriz (nord-ouest) au Parlement iranien.

    ‘’Le chemin devant nous est difficile. Il ne sera facile qu’avec votre collaboration, votre empathie et votre confiance. Je vous tends la main’’, a-t-il réagi sur son compte X à la suite de la proclamation des résultats.

    KM/AKS/ESF

  • AFRIQUE-POLITIQUE-PERSPECTIVES / Cédéao : un groupe d’initiatives met en garde contre les  »effets dévastateurs » d’une rupture avec les pays de l’AES

    AFRIQUE-POLITIQUE-PERSPECTIVES / Cédéao : un groupe d’initiatives met en garde contre les  »effets dévastateurs » d’une rupture avec les pays de l’AES

    Dakar, 8 juil (APS) – Le Groupe d’initiatives pour une médiation à l’africaine (GIMA) a mis en garde contre « les effets dévastateurs » d’une rupture entre la Cédéao et les pays nouvellement constitués en Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel et a recommandé aux protagonistes de faire preuve de souplesse pour en atténuer les effets.

    Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont acté samedi à Niamey la création d’une Confédération des Etats du Sahel, une décision qui semble définitivement sceller la rupture de ces trois pays avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

    De fait, les présidents Ibrahim Traoré, Assimi Goïta et Abdourahaman Tiani, qui dirigent ces trois pays, ont réaffirmé, à cette occasion, leur décision irrévocable de retirer leurs pays de la Cédéao.

    « Longtemps attentif à l’évolution des crises entre la Cédéao et le bloc des trois Etats nouvellement constitués en Confédération dite l’Alliance des Etats du Sahel, le GIMA déplore cette cassure incompatible avec les intérêts majeurs des populations dans l’espace ouest-africain », indique la structure dans un communiqué parvenu à l’APS, dimanche. 

    Le Groupe d’initiatives pour une médiation à l’africaine recommande aux deux parties de privilégier la souplesse dans leurs positions, en vue d’atténuer « les effets dévastateurs de cette rupture dans les domaines de l’économie, de la cohésion sociale et de la paix entre les peuples », indique le communiqué. 

    Se définissant comme apolitique, cette structure souligne la nécessité de « privilégier les dynamiques politiques et diplomatiques fondées sur la coexistence pacifique en tant que parfait schéma de sortie ultérieure de crise ». 

    « Les peuples de cet espace sont bien soudés par des passerelles de parenté, des cultures et des valeurs partagées bien avant les appareils étatiques et les organisations régionales et sous-régionales », font valoir les membres de l’organisation basée à Rabat, au Maroc.

    AKS/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Cedeao : retrait du Burkina, du Mali et du Niger, ’’le pire des scénarios’’, selon Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Cedeao : retrait du Burkina, du Mali et du Niger, ’’le pire des scénarios’’, selon Bassirou Diomaye Faye

    Dakar, 7 juil (APS) – Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a insisté dimanche à Abuja sur l’impératif d’éviter un retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Cedeao, estimant que la sortie de ces  »trois pays frères » serait le  »’pire des scénarios et une grande blessure au panafricanisme ».

    ‘’Nous devons tout faire pour éviter le retrait des trois pays frères de la Cedeao. Ce serait le pire des scénarios et une grande blessure au panafricanisme que les pères fondateurs nous ont légué et que nous avons la responsabilité historique de sauvegarder et de transmettre aux générations futures’’, a-t-il notamment déclaré.

    Le chef de l’Etat sénégalais intervenait au 65e Sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest.

    La rencontre au sommet, organisée dans la capitale politique du Nigeria, s’est tenue au lendemain de l’annonce de la constitution d’une confédération dénommée Alliance des Etats du Sahel (AES) et regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

    Les chefs d’Etat de ces trois pays, Ibrahim Traoré, Assimi Goïta et Abdourahaman Tiani, réunis en sommet la veille dans la capitale du Niger, ont entériné le traité matérialisant l’avènement de cette confédération tout en réitérant leur décision irrévocable de se retirer de la Cedeao.

    ‘’Il me semble nécessaire d’engager les réformes idoines pour adapter la Cedeao  aux réalités de son temps et consolider notre marche collective vers nos objectifs communs’’, a affirmé Bassirou Diomaye Faye dans son allocution dont l’APS a reçu copie.

    Il a, dans le même temps, assuré ses collègues du soutien du Sénégal à la révision du Protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance, en estimant que son adaptation allait contribuer à la sauvegarde des idéaux démocratiques qui font sa raison d’être.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Cedeao : Bassirou Diomaye Faye appelle à se départir de l’image d’une  »organisation sous influences extérieures »

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Cedeao : Bassirou Diomaye Faye appelle à se départir de l’image d’une  »organisation sous influences extérieures »

    Dakar, 7 juil (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a souligné dimanche à Abuja la nécessité de débarrasser la Cedeao des  »’clichés et stéréotypes la réduisant à la posture d’une organisation soumise aux influences de puissances extérieures et distante des populations ».

    ‘’Nous devrons sans doute débarrasser la Cedeao des clichés et stéréotypes qui la réduisent à la posture d’une organisation soumise aux influences de puissances extérieures et distante des populations qu’elle a la responsabilité historique de servir, conformément à son Acte constitutif’’, a-t-il déclaré lors d’une réunion au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation.

    La capitale politique du Nigeria a abrité ce dimanche le 65e Sommet ordinaire des dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest. Une réunion qui s’est tenue au lendemain de l’annonce de la constitution d’une confédération dénommée Alliance des Etats du Sahel (AES) et regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

    Les chefs d’Etat de ces trois pays, réunis en sommet la veille dans la capitale du Niger, ont entériné le traité matérialisant l’avènement de cette confédération tout en réitérant leur décision irrévocable de retirer leurs pays  de la Cedeao.

    Dans son adresse au sommet d’Abuja, Bassirou Diomaye Faye a de nouveau réitéré l’ancrage du Sénégal dans l’organisation communautaire en évoquant notamment les relations d’amitié fraternelle et de coopération conviviale que son pays a toujours entretenues avec tous les membres de la Cedeao depuis l’époque des pères fondateurs’’.

    De l’avis du président sénégalais, l’organisation communautaire fait face à de nombreux défis qui  »remettent profondément en cause » ses acquis en matière d’intégration avec un risque réel de désintégration.

    ‘’Il est impératif que nous poursuivions nos efforts pour des retrouvailles de toute la famille afin de consacrer toutes nos forces et nos ressources aux projets et initiatives communautaires qui nous rassemblent’’, a-t-il souligné dans son discours dont l’APS a reçu copie.

    Il a insisté sur le fait que le moment était peut-être venu de réfléchir davantage sur les sanctions communautaires extrêmes dont la sévérité des impacts économiques et sociaux renforce l’idée d’une institution qui punit ses populations au lieu de venir à leur secours.

    AKS/ASG