Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • SENEGAL-AFRIQUE-ELECTIONS-RESULTATS / Présidentielle mauritanienne : El Ghazouani en tête après le dépouillement de plus de 80 % des bureaux de vote (CENI)

    SENEGAL-AFRIQUE-ELECTIONS-RESULTATS / Présidentielle mauritanienne : El Ghazouani en tête après le dépouillement de plus de 80 % des bureaux de vote (CENI)

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdou Kogne Sall

    Nouakchott, 30 juin (APS) – Le président sortant de la République islamique de Mauritanie et candidat à sa propre succession, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani est arrivé en tête des premiers résultats de l’élection présidentielle, faisant suite au dépouillement de plus de 81 % des bureaux de vote, d’après des données de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

    Sur la base du dépouillement progressivement mis à jour sur des écrans de l’auditorium de la CENI, le chef de l’Etat sortant est en tête avec 55, 57 %, au lendemain de l’élection présidentielle dont le taux de participation a été projeté à quelque 54, 75 %.

    Ces résultats sont issus du dépouillement de 3625  sur  4503 bureaux de vote ouverts sur le territoire mauritanien et à l’étranger lors du scrutin de samedi.

    Le candidat Birahim Dah Abeid, présenté comme son principal challenger, arrive deuxième avec 22, 53 %, selon les mêmes chiffres.

    A ce stade, Hamad Mohamed Abdi se retrouve avec 12, 94 %. Il est suivi de loin par les autres candidats El Id M’Bareck (3, 50 %), Mamadou Ba (2, 31 %), Outouma Antoine Soumaré (2, 19 %).

    « Nous n’avons aucune influence sur le dépouillement qui se fait automatiquement sans notre intervention directe. Nous n’avons pas la possibilité d’intervenir sur ces résultats. Nous avons travaillé en parfaite équidistance des candidats », a commenté le porte-parole de la CENI.

    Intervenant lors d’un point de presse, Mohamed Taqiyoullah Aldham, a vanté « le système informatique mis en place et qui permet à tout le monde de disposer des données en même temps ».

    Il n’a pas manqué de signaler que la CENI n’avait jusqu’à maintenant reçu aucune plainte ou critique émanant de représentants des candidats avec lesquels elle est en contact.

    D’après la loi électorale, la CENI a jusqu’à mardi pour publier des résultats provisoires.

    Les résultats officiels et définitifs devront être officiellement annoncés par le Conseil constitutionnel au plus tard mercredi .

    AKS/SMD

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle mauritanienne :  un taux de participation de 40 % à 17 heures (CENI)

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle mauritanienne : un taux de participation de 40 % à 17 heures (CENI)

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdou Kogne Sall

    Nouakchott, 29 juin (APS) – Les 4503 bureaux de vote où étaient attendus près de deux millions d’électeurs pour un choisir un président de la République ont commencé à fermer à 19 heures, alors que le taux de participation était de l’ordre de 40 % à 17 heures, selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

    ‘’La dernière mise à jour du taux provisoire de participation au niveau national a atteint 40 % à 17 heures’’, a notamment déclaré Mohamed Taqiyoullah Aldham, le porte-parole de la CENI lors d’un point de presse.

    Il n’a pas manqué d’insister sur le fait que les opérations électorales continuaient à se dérouler normalement dans les 4510 bureaux de vote répartis à travers le pays.

    Près de deux millions d’électeurs mauritaniens se rendent aux urnes depuis 7 heures pour choisir un président de la République parmi sept candidats, dont le chef de l’Etat sortant, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

    AKS/SMD

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle mauritanienne : réactions de candidats en lice

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle mauritanienne : réactions de candidats en lice

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdou Kogne Sall

    Nouakchott, 29 juin (APS) – Les principaux candidats à l’élection présidentielle en République islamique de Mauritanie ont réagi après avoir accompli le vote,  chacun y allant de son commentaire au sujet de ses attentes, appréhensions et commentaires sur le déroulement du processus.

    Le chef de l’Etat sortant, candidat à sa propre succession, a salué l’atmosphère ayant prévalu lors de la campagne électorale, traduisant selon lui, « le haut niveau de conscience des citoyens et leur attachement à la cohésion nationale ».

    Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a, dans des propos en arabe traduits par l’Agence mauritanienne d’information (AMI), en même temps exprimé sa « satisfaction » quant à l’atmosphère de calme, de sécurité et de tranquillité dans laquelle se déroulent les opérations de vote sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger.

    « Le succès du scrutin repose sur la CENI, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), et sur l’ensemble des acteurs », a estimé le candidat Bilal Ibn Rabah à Riyad dans une école de la capitale.

    Le candidat El Id Mohameden M’bareck a, de son côté, après avoir accompli son devoir civique, appelé l’ensemble des acteurs à faire « preuve de responsabilité et d’esprit positif » dans la gestion de l’élection présidentielle.

    De son côté, Mamadou Bocar Ba, a salué le déroulement du vote, non sans évoquer pour le regretter, « le fait que milliers de Mauritaniens soient privés du vote en n’ayant pas été enrôlés sur les listes électorales ».

    Biram Dah Abeid, présenté par les observateurs comme le principal challenger du président sortant, a déploré « la poursuite de la campagne en faveur de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani au-delà de la période légale ».

    Le militant anti-esclavagiste s’est en outre élevé contre ce qu’il considère comme un « refus de la CENI de lui organiser une cérémonie d’accueil comme les autres candidats ».

    Mohamed Lemine El Mourtegi El Wafi qui a voté également à Nouakchott a invité les autres candidats  à « œuvrer en faveur de la sérénité et de l’intérêt général ».

    Près de deux millions de Mauritaniens se rendent aux urnes depuis le matin à 7 heures pour choisir un président de la République.

    D’après quelques témoignages d’acteurs et d’observateurs les opérations se déroulement normalement à travers le pays en dépit de quelques difficultés déplorées par des candidats.

    Les 4503 bureaux de vote répartis à travers le pays doivent fermer à partir de 19 heures.

    AKS/SMD

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle en Mauritanie : un observateur dit constater un « déroulement normal » du vote  

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle en Mauritanie : un observateur dit constater un « déroulement normal » du vote  

    De l’envoyé spécial de l’APS: Abdou Kogne Sall

    Nouakchott, 29 juin (APS) – Le chef de la mission d’observation électorale de la diaspora africaine basée en Europe, Jean Kouadjaman Amoikon Eba, a fait part de sa confiance quant à la « poursuite normale » de l’élection présidentielle en Mauritanie.

    « Ce que nous avons vu sur le terrain nous permet de penser que l’élection va se poursuivre dans la paix et la sécurité. Les opérations ont été timides à l’ouverture mais je pense que d’ici à la fin de la journée les Mauritaniens vont massivement voter », a-t-il confié à l’envoyé spécial de l’APS.

    « Ce matin, nous avons sillonné des centres de vote et nous avons constaté que les bureaux ont été ouverts à 7 heures. C’est une élection historique avec deux millions d’électeurs inscrits. Nous espérons que les Mauritaniens vont s’exprimer dans la paix et choisir librement le président qui va les diriger les cinq prochaines années », a relevé Jean Kouadjaman Amoikon Eba.

    Il n’a pas manqué de souligner le fait qu’il était encore prématuré de faire un bilan. « Il faudrait attendre la fin du processus pour se prononcer », a-t-il estimé.

    De nationalité ivoirienne, Jean Kouadjaman Amoikon Eba dirige la mission d’observation de l’élection présidentielle en Mauritanie pour le compte de la diaspora africaine établie en Europe.

    Il assure que la mission déployée en Mauritanie à partir du 6 juin, avait pu superviser le déroulement de la campagne électorale, en partant du principe qu’il était nécessaire de suivre tout le processus, « avant, pendant et après le scrutin ».

    Près de deux millions d’électeurs mauritaniens se rendent aux urnes ce samedi pour un élire un président de la République parmi sept candidats dont le chef de l’Etat sortant, Mohamed Ould Cheikh Al Ghazouani.

    Arrivé au pouvoir en 2019 à la faveur d’une première transition démocratique, le président Al Ghazouani cherche à obtenir un second mandat.

    Le militant anti-esclavagiste, Birahim Da Abeid, arrivé deuxième de la précédente élection présidentielle, avec plus de 18 % des voix, est présenté comme le principal adversaire du président sortant à cette élection.

    Mohamed Lemine Murtaji Ould Wafi, Hamadi Ould Sidi El Mokhtar, Mamadou Bocar Ba, le professeur Outama Soumaré et Mouhameden Mbareck sont les autres candidats à ce scrutin.

    Vendredi, le porte-parole de la Commission électorale indépendante (CENI), Mohamed Taqiyouallah Aladham, cité par l’Agence mauritanienne d’information (AMI) a assuré que  « toutes les conditions étaient réunies pour permettre aux électeurs de s’exprimer par les urnes », garantissant notamment « la tenue d’un scrutin libre et impartial ».

    AKS/SMD

  • SENEGAL-MAURITANIE-POLITIQUE / Présidentielle en Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a voté à 10h 15 dans la capitale

    SENEGAL-MAURITANIE-POLITIQUE / Présidentielle en Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a voté à 10h 15 dans la capitale

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdou Kogne Sall

    Nouakchott, 29 juin (APS) – Le président sortant de la République islamique de Mauritanie et candidat à sa succession Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a effectué son vote aux environs de 10 heures, à l’Ecole normale supérieur de Nouakchott, située dans la capitale du pays, a constaté l’envoyé spécial de l’Agence de presse sénégalaise.

    Vêtu d’un boubou de couleur bleue sur une chemise blanche, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, arrivé quinze minutes après 10 heures, a glissé l’enveloppe dans l’urne de son bureau de vote avant de s’engouffrer dans son véhicule et de repartir.

    Il s’était auparavant présenté devant les journalistes en s’exprimant uniquement en langue arabe.

    Une foule de partisans massés devant l’Ecole normale supérieur de Nouakchott a acclamé le président sortant à son arrivée et à son départ en direction du siège de la présidence mauritanienne.

    Dans les autres centres de vote de la capitale les opérations électorales continuaient de se dérouler sans grand encombre. A l’image du lycée de Ksar, situé non loin de l’Ecole normale supérieur.

    ‘’J’ai pu voter sans problème. Je souhaite que tout se passe dans le calme et que le meilleur gagne. Nous sommes tous des Mauritaniens. Il est donc de l’intérêt de tout le monde que le pays avance et se développe’’, a témoigné un électeur en brandissant fièrement la tâche d’encre sur son auriculaire.

    Le bonhomme d’une trentaine d’années n’a pas donné d’indication pour le candidat en faveur duquel son choix s’est porté.

    Les électeurs mauritaniens établis à Nouakchott, la capitale, ont commencé à accomplir leur devoir civique dans les différents centres électoraux où le vote a bien démarré à 7 heures.

    Bon nombre de ces électeurs vêtus en boubou traditionnel mauritanien ont dès l’ouverture des bureaux commencé à voter dans un climat de sérénité.

    Le calme et la sérénité régnaient à l’ouverture des bureaux de vote tandis des éléments des forces de sécurité quadrillaient les différents axes de la ville.

    Près de deux millions d’électeurs mauritaniens se rendent aux urnes ce samedi pour un élire un président de la République parmi sept candidats, dont le chef de l’Etat sortant, Mohamed Ould Al Ghazouani.

    Arrivé au pouvoir en 2019 à la faveur d’une première transition démocratique, le président Al Ghazouani cherche à obtenir  un second mandat.

    Le militant anti-esclavagiste, Birahim Da Abeid, arrivé deuxième de la précédente élection présidentielle, avec plus de 18 % des voix, est présenté comme le principal adversaire du président sortant à cette élection.

    Mohamed Lemine Murtaji Ould Wafi, Hamadi Ould Sidi El Mokhtar, Mamadou Bocar Ba, le professeur Outama Soumaré et Mouhameden Mbareck sont les autres candidats à ce scrutin.

    Vendredi, le porte-parole de la Commission électorale indépendante (CENI), Mohamed Taqiyouallah Aladham, cité par l’Agence mauritanienne d’information (AMI) a assuré que  “toutes les conditions étaient réunies pour permettre aux électeurs de s’exprimer par les urnes”, garantissant notamment “la tenue d’un scrutin libre et impartial”.

    AKS/SMD

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle mauritanienne : A Nouakchott le vote a débuté à 7 heures

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle mauritanienne : A Nouakchott le vote a débuté à 7 heures

    De l’envoyé spécial de l’PS : Abdou Kogne Sall

    Nouakchott, 29 juin (APS) – Les électeurs mauritaniens établis à Nouakchott, la capitale, ont commencé à accomplir leur devoir civique dans les différents centres électoraux où le vote a bien démarré à 7 heures, a constaté l’APS.

    Bon nombre de ces électeurs vêtus en boubou traditionnel mauritanien ont dès l’ouverture des bureaux commencé à voter dans un climat de sérénité.

    Le calme et la sérénité régnaient à l’ouverture des bureaux de vote tandis des éléments des forces de sécurité quadrillaient les différents axes de la ville.

    Près de deux millions d’électeurs mauritaniens se rendent aux urnes ce samedi pour élire un président de la République parmi sept candidats, dont le chef de l’Etat sortant, Mohamed Ould Al Ghazouani.

    Arrivé au pouvoir en 2019 à la faveur d’une première transition démocratique, le président Al Ghazouani brigue un second mandat.

    Le militant anti-esclavagiste, Birahim Da Abeid, arrivé deuxième de la précédente élection présidentielle, avec plus de 18 % des voix, est présenté comme le principal adversaire du président sortant à cette élection.

    Mohamed Lemine Murtaji Ould Wafi, Hamadi Ould Sidi El Mokhtar, Mamadou Bocar Ba, le professeur Outama Soumaré et Mouhameden Mbareck sont les autres candidats à ce scrutin.

    Vendredi, le porte-parole de la Commission électorale indépendante (CENI), Mohamed Taqiyouallah Aladham, cité par l’Agence mauritanienne d’information (AMI) a assuré que  « toutes les conditions étaient réunies pour permettre aux électeurs de s’exprimer par les urnes », garantissant notamment « la tenue d’un scrutin libre et impartial ».

    AKS/SMD

  • SENEGAL-MAURITANIE-POLITIQUE / Les Mauritaniens aux urnes pour élire un président de la République

    SENEGAL-MAURITANIE-POLITIQUE / Les Mauritaniens aux urnes pour élire un président de la République

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdou Kogne Sall

    Nouakchott, 29 juin (APS) – Près de deux millions d’électeurs mauritaniens se rendent aux urnes ce samedi pour élire un président de la République parmi sept candidats, dont le chef de l’Etat sortant, Mohamed Ould Ghazouani, a appris l’envoyé spécial de l’APS.

    Le président Al Ghazouani, arrivé au pouvoir en 2019 à la faveur d’une première transition démocratique réussie brigue notamment un second mandat.

    Le militant anti-esclavagiste, Birahim Da Abeid, arrivé deuxième de la précédente élection présidentielle, avec plus de 18 % des voix, est présenté comme le principal adversaire du président sortant à cette élection.

    Mohamed Lemine Murtaji Ould Wafi, Hamadi Ould Sidi El Mokhtar, Mmadou Bocar Ba, le professeur Outama Soumaré et Mouhameden Mbareck sont les autres candidats à cette élection.

    Vendredi, le porte-parole de la Commission électorale indépendante (CENI), Mohamed Taqiyouallah Aladham, cité par l’Agence mauritanienne d’information (AMI) a assuré que toutes les conditions étaient réunies pour permettre aux électeurs de s’exprimer par les urnes, garantissant notamment la tenue d’un scrutin libre et impartial.

    AKS

  • SENEGAL-IRAN-POLITIQUE / Présidentielle iranienne : entre 30 et 40 électeurs attendus aux urnes à Dakar, vendredi (ambassadeur)

    SENEGAL-IRAN-POLITIQUE / Présidentielle iranienne : entre 30 et 40 électeurs attendus aux urnes à Dakar, vendredi (ambassadeur)

    Dakar, 27 juin (APS) – Entre trente et quarante iraniens résidant au Sénégal vont voter vendredi à Dakar à l’occasion de l’élection présidentielle de la République islamique d’Iran, a annoncé à l’APS, l’ambassadeur iranien au Sénégal, Hassan Asgari.

    ‘’L’élection présidentielle se déroulera en République islamique d’Iran et à l’étranger y compris le Sénégal où entre 30 et 40 résidents iraniens sont attendus entre 8 heures et 18 heures dans les locaux de l’ambassade’’, a déclaré le diplomate lors d’un entretien avec l’APS.

    Les Iraniens se rendent aux urnes vendredi pour élire un nouveau président de la République, quarante jours après le décès dans un accident d’hélicoptère du président Ibrahim Raissi.

    Quatre parmi les six candidats validés par le Conseil des Gardiens de la Constitution sont en lice pour ce scrutin. Il s’agit notamment de Mohammad Bagher Ghalibaf, ancien maire de Téhéran, la capitale, de Saïd Jalili, présenté comme un conservateur, de Massoud Pezsehkian décrit comme un réformateur et de Mostafa Pourmohammadi, un religieux.

    Les candidats, Alireza Zakani et d’Amirhossein Ghazizadeh-Hashemi ont désisté.

     »La mort accidentelle de notre président a fait que conformément aux lois de la République islamique d’Iran, un nouveau scrutin devait se tenir en 50 jours pour désigner un nouveau président », a souligné Hassan Asgari.

    Il a insisté sur le fait que les autorités iraniennes ont réussi le pari d’organiser l’élection présidentielle, quarante jours après le décès du président Ibrahim Raissi.

     »En 40 jours seulement, nous avons pu organiser une campagne électorale et une élection présidentielle. C’est pourquoi des dispositions seront prises pour permettre à nos compatriotes dans la sous-région de pouvoir voter en conformité avec le créneau établi. Les votes électroniques et par voie postale ne sont pas autorisés », a-t-il précisé.

    Le diplomate iranien n’a pas manqué de saluer le caractère inclusif de l’élection présidentielle à laquelle sont représentées les différentes sensibilités politiques et idéologiques du pays.

     »Nous avons une institution en Iran qui s’appelle le Conseil des Gardiens de la Constitution, similaire au Conseil constitutionnel du Sénégal. Ce sont les membres de cet organe qui contrôlent la régularité des candidatures et valident la liste définitive de ceux qui vont briguer le fauteuil présidentiel », a expliqué M. Asgari.

    Les Iraniens sont appelés aux urnes, ce vendredi, 28 juin 2024, après la mort du président Ibrahima Raisi, conformément à l’Article 131 de la Constitution de la République islamique. À l’ambassade d’Iran à Dakar, toutes les dispositions sont déjà prises pour un bon déroulement du scrutin.

    AKS/KM/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-CRISE / Le président kenyan retire le projet de budget à l’origine de violences à Nairobi

    SENEGAL-AFRIQUE-CRISE / Le président kenyan retire le projet de budget à l’origine de violences à Nairobi

    Dakar, 26 juin (APS) – Le chef de l’Etat kenyan, William Ruto, a annoncé, mercredi, le retrait du projet de loi de finances violemment contesté la veille dans la capitale de son pays, Nairobi.

    Une vingtaine de manifestants opposés à l’adoption du projet de budget 2024-2025 prévoyant de nouvelles taxes ont péri dans les violentes contestations qui ont secoué mardi la capitale et d’autres localité du pays.

    ‘’Après avoir écouté attentivement le peuple kényan, qui a dit haut et fort qu’il ne voulait rien avoir à faire avec ce projet de loi de finances 2024, je m’incline et je ne promulguerai pas le projet de loi de finances 2024, qui sera par conséquent retiré’’, a indiqué le président kenyan lors d’un discours.

    Dans des propos rapportés par le site d’information de Radio France internationale, William Ruto a déclaré : ‘’Je dirige un gouvernement, mais je gouverne aussi un peuple. Et le peuple a parlé’’.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-MONDE-JUSTICE-REACTION / Le Procureur de la CPI salue la condamnation d’Al Hassan pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité

    SENEGAL-MONDE-JUSTICE-REACTION / Le Procureur de la CPI salue la condamnation d’Al Hassan pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité

    Dakar, 26 juin (APS) – Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Ahmad Khan, a salué, la condamnation pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité du militant islamiste malien Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud, estimant que le verdict marque une étape significative dans l’objectif de faire comparaître les responsables d’atrocité commises à Tombouctou.

    ‘’Je salue la condamnation prononcée aujourd’hui à l’encontre de M. Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud, un responsable de la police d’Ansar Eddine et d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Tombouctou, au Mali, alors que la ville était sous le contrôle de ces groupes armés entre avril 2012 et janvier 2013’’, a réagi le procureur de la CPI.

    Karim Ahmad Khan fait valoir, dans une déclaration rendue publique après le prononcé du verdict, que les juges de la CPI ont, sur la base d’éléments de preuve présentés par son Bureau, acquis la conviction que la culpabilité pénale avait été établie au-delà de tout doute raisonnable.

    ‘’La condamnation de M. Al Hassan marque une étape significative qui nous rapproche de notre objectif visant à amener les principaux responsables des atrocités commises contre la population civile à Tombouctou et dans la région à rendre des comptes’’, a commenté le procureur de la CPI.

    Il n’a pas manqué d’insister sur le fait que cette affaire revêtait une importance particulière pour la Cour et pour son Bureau.

    ‘’C’est la première fois qu’un accusé est poursuivi et condamné pour persécution religieuse et pour avoir prononcé des peines en dehors de toute procédure régulière’’, a-t-il fait remarquer.

    Le militant islamiste malien, âgé de 46 ans, a été reconnu coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, mercredi, par la Cour pénale internationale (CPI).

    Présenté comme le commissaire de la police islamique du groupe Ansar Din, il a été condamné pour des actes de torture et d’atteinte à la dignité de la personne commis en 2012 et 2013 à Tombouctou, dans le centre du Mali.

    La chambre de première instance de la CPI n’a pas encore indiqué la durée de la peine requise contre Al Hassan.

    L’homme est présenté également comme un associé du tribunal islamique que des groupes se réclamant de la mouvance islamiste avaient institué à Tombouctou.

    Le bureau du procureur de la CPI avait évoqué, à son sujet, des actes de torture, de viol, d’esclavage sexuel, etc.

    Cinquante-deux témoins présentés par le procureur et 22 autres par la défense ont comparu à l’audience ouverte les 14 et 15 juillet 2023 pour le jugement du militant islamiste.

    AKS/ASB