Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le Gouvernement invité à veiller au bon déroulement des Assises de la justice

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le Gouvernement invité à veiller au bon déroulement des Assises de la justice

    Dakar, 29 mai (APS) – Le chef de l’Etat a rappelé, mercredi, en Conseil des ministres, son attachement au respect de la  »souveraineté du peuple », invitant notamment le gouvernement à veiller au bon déroulement des Assises de la justice, lancées mardi à Diamniadio, dans le département de Rufisque.

    ‘’Le président de la République a indiqué qu’il attache particulièrement du prix au respect de la souveraineté du peuple sénégalais qui passe par la promotion d’une justice de référence, exemplaire et irréprochable, exclusivement rendue au nom du peuple’’, peut-on lire dans le communiqué sanctionnant la réunion hebdomadaire du gouvernement.

    Bassirou Diomaye Faye a, dès lors, réitéré son « engagement à œuvrer sans relâche pour un Sénégal juste et transparent, ancré dans ses valeurs séculaires et réconcilié avec ses institutions ».

    Il a ainsi demandé au ministre de la Justice, de veiller avec le facilitateur qu’il a désigné, les présidents des commissions et sous-commissions, au bon déroulement des Assises de la Justice dont les conclusions et recommandations feront l’objet d’un examen bienveillant et pragmatique, ainsi que d’un suivi approprié par le pouvoir exécutif, rapporte le texte.

    Le communiqué fait savoir que le chef de l’Etat a invité le gouvernement à considérer le dialogue comme méthode le travail préventive et efficace pour asseoir la paix, la stabilité sociale et l’appropriation par les populations des politiques publiques, gage de la relance économique.

    Les travaux du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice ont démarré mardi au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, dans le département de Rufisque, sous la présidence effective du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

    ‘’C’est un événement majeur qui servira de cadre aux différents acteurs pour examiner en profondeur notre système judiciaire en vue de l’améliorer. (…) Les réflexions visent à déboucher sur des résultats concrets, touchant divers aspects du système judiciaire’’, a notamment indiqué le Bureau d’information gouvernementale (BIG).

    Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique sociale et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, la présidente du Haut Conseil du Dialogue social, Aminata Mbengue Ndiaye et plusieurs membres du Gouvernement prennent part à la rencontre. Celle-ci a aussi vu la présence de nombreux autres officiels et des élus territoriaux.

    Des représentants des missions diplomatiques accréditées au Sénégal, des représentants d’associations et d’organisations de travailleurs, plusieurs experts et spécialistes, des guides religieux et coutumiers et divers autres invités participent également aux travaux.

    Dans une note conceptuelle, parvenue à l’APS, le BIG assure que les travaux qui seront restitués le 04 juin prochain porteront sur des thématiques aussi importantes que le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la Magistrature, les conditions de détention et de préparation à la réinsertion sociale des détenus, le régime de la privation de liberté, la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi, etc.

    AKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Les Sud-Africains aux urnes pour désigner leurs représentants au Parlement

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Les Sud-Africains aux urnes pour désigner leurs représentants au Parlement

    Dakar, 29 mai (APS) – Les Sud-Africains sont appelés aux urnes, ce mercredi, pour élire leurs représentants au Parlement dans un scrutin, dit-on à l’issue incertaine, en raison d’un recul annoncé du Congrès national africain (ANC), le parti du président sortant Cyril Ramaphosa.

    Plus de 27 millions d’électeurs sont attendus dans les 23 000 bureaux de vote à travers le pays pour élire les 400 députés qui vont désigner le président de la République pour un mandat de cinq ans et les conseillers provinciaux.

    De nombreux observateurs, s’appuyant souvent sur des sondages, prédisent une perte de vitesse du parti de Nelson Mandela, l’ANC, qui risque notamment de perdre sa majorité absolue.

    Afrobarometer, un réseau de recherche panafricain et indépendant crédite les parties politiques en lice pour les élections générales sud-africaines de pourcentages révélateurs de la complexité et des incertitudes qui planent autour de ce scrutin.

    Ce réseau de recherche, dans ses projections, juge probable que le score de l’ANC passe en dessous de 50 % des suffrages, évoquant notamment l’incertitude quant à la possibilité pour la formation politique au pouvoir depuis 30 ans de sécuriser le nombre de sièges requis (201) pour garder sa majorité absolue à l’Assemblée nationale.

    Les mêmes sondages tablent sur un score compris entre 20 et 22 % pour l’Alliance démocratique dirigé par John Steenhuissen, entre 10 et 12 % pour les Combattant pour la liberté économique de Julius Malema et placent le MK un parti dissident de l’ANC entre 8 et 9 %.

    Les précédentes élections générales de mai 2019 avaient été marquées par un recul en termes de résultats électoraux du Congrès national africain au profit de la principale formation d’opposition, l’Alliance démocratique (DA) et les Combattants pour la liberté économique (EFF). 

    Cyril Ramaphosa dirige l’Afrique du Sud depuis février 2018 à la suite de la démission de Jacob Zuma, condamné pour corruption. Il avait été reconduit à la présidence du pays le 22 mai 2019. 

     

    AKS/KM/ASG/SMD

  • SENEGAL-MONDE-SECURITE / L’hommage du chef de l’ONU aux casques bleus déployés à travers le monde

    SENEGAL-MONDE-SECURITE / L’hommage du chef de l’ONU aux casques bleus déployés à travers le monde

    Dakar, 28 mai (APS) – Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a rendu hommage aux casques bleus déployés sur plusieurs théâtres d’opération dans le cadre du maintien de la paix, en estimant que ces soldats incarnent le plus haut idéal de l’humanité.

    ‘’Aujourd’hui, nous rendons hommage aux plus de 76 000 casques bleus des Nations Unies qui incarnent le plus haut idéal de l’humanité : la paix’’, déclare le chef de l’Organisation des Nations Unies dans un message rendu public 48 heures avant la célébration (30 mai 2024) de la Journée internationale dédiée aux casques bleus.

    Antonio Guterres salue notamment le travail de ces soldats déployés un peu partout dans le monde pour le maintien de la paix, la protection des civils, la défense des droits de l’homme et le renforcement des institutions.

    L’édition 2024 de la Journée internationale des casques bleus porte sur le thème : ‘’ Prêts pour l’avenir, mieux construire ensemble’’.

    ‘’Jour après jour, au péril de leur vie, ces hommes et ces femmes travaillent courageusement dans certaines zones les plus dangereuses et instables de la planète pour protéger les civils, défendre les droits de l’homme, soutenir les élections et renforcer les institutions’’, fait valoir le secrétaire général des Nations Unies.

    Il ne manque pas de rappeler que plus de 4 300 Casques bleus ont payé le prix ultime en servant sous le drapeau de l’ONU.

    ‘’Le maintien de la paix de l’ONU reste un partenariat mondial unique, avec des Casques bleus de plus de 120 pays qui font une différence significative chaque jour pour des millions de personnes dans certains des endroits les plus difficiles du monde’’, relève de son côté relevé le secrétaire général adjoint chargé des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Jean Pierre Lacroix.

    Il insiste sur le fait que le maintien de la paix de l’ONU continue d’évoluer  »en tirant parti des partenariats pour être agile, réactif et adapté, promouvoir la stabilité, protéger les plus vulnérables et aider à construire une paix durable ».

    La Journée internationale des casques bleus de l’ONU a été instaurée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2002, pour rendre hommage aux hommes et femmes servant dans les opérations de maintien de la paix, et honorer la mémoire de ceux qui ont perdu la vie au service de la paix.

    KM/AKS/ASG

  • SENEGAL-MONDE-SECURITE / Journée internationale des casques bleus : l’ONU rend hommage à trois militaires sénégalais

    SENEGAL-MONDE-SECURITE / Journée internationale des casques bleus : l’ONU rend hommage à trois militaires sénégalais

    Dakar, 28 mai (APS) – Quelque trois militaires sénégalais figurent parmi les casques bleus auxquels un hommage sera rendu, jeudi, à New York, à l’occasion de la Journée internationale dédiée aux forces de maintien de la paix des Nations unies, a appris l’APS de source onusienne.

    Il s’agit notamment du sergent-chef Eugène Idrissa Badhyne Mingou, du caporal Ousseynou Diallo et du soldat de première classe Pierre Tama Boubane. Ils ont travaillé au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), renseigne le Centre d’information des Nations unies basé à Dakar.

    Dans un communiqué transmis à l’Agence de presse sénégalaise, le CINU fait savoir que le secrétaire général de l’ONU déposera, lors de la cérémonie, une gerbe en l’honneur de tous les casques bleus tombés sous le drapeau de l’Organisation des Nations unies.

    António Guterres va aussi présider une cérémonie de remise de « médailles Dag Hammarskjöld », du nom de cet ancien secrétaire général de l’ONU mort en 1961 durant son second mandat, décernées à titre posthume à 64 militaires, policiers et membres du personnel civil, y compris 61 ayant perdu la vie l’année dernière.

    Il présentera également le prix du « Militaire de l’année pour la défense de la parité des genres » au major Radhika Sen, une officière militaire de l’Inde, qui a servi au sein de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).

    Créé en 2016, ce prix reconnaît le dévouement et les efforts d’un casque bleu dans la promotion des principes de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU sur les femmes, la paix et la sécurité.

    Le Sénégal est présenté comme le 13e pays contributeur de troupes et de personnel de police aux opérations de maintien de la paix de l’ONU.

    Plus de 1 200 soldats et policiers sénégalais sont actuellement déployés dans les missions de l’ONU en République centrafricaine, en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud, indique-t-on.

    AKS/SMD/BK

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-ASSISES / Des aspects concrets touchant au système judiciaire attendus du dialogue national, selon le BIG

    SENEGAL-INSTITUTIONS-ASSISES / Des aspects concrets touchant au système judiciaire attendus du dialogue national, selon le BIG

    Dakar, 27 mai (APS) – Le Bureau d’information gouvernementale (BIG), dans une note rendue publique lundi, indique que le dialogue national prévu mardi à Diamniadio (département de Rufisque) devrait déboucher sur des résultats concrets touchant à divers aspects du système judiciaire.

    Le dialogue national dont le thème porte sur la réforme et la modernisation de la justice va être officiellement lancé mardi au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’C’est un événement majeur qui servira de cadre aux différents acteurs pour examiner en profondeur notre système judiciaire en vue de l’améliorer. (…) Les réflexions visent à déboucher sur des résultats concrets, touchant divers aspects du système judiciaire’’, a notamment indiqué le BIG.

    Il assure que les travaux qui seront restitués le 04 juin prochain porteront sur des thématiques aussi importantes que le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la Magistrature, les conditions de détention et de préparation à la réinsertion sociale des détenus, le régime de la privation de liberté, la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi, etc.

    ‘’En faisant le choix de passer par le dialogue pour trouver des solutions aux problèmes de la justice, malgré une forte légitimité (54,28% des suffrages) et un Projet plébiscité par Sénégalais, le président Bassirou Diomaye Faye fait plus que démontrer son attachement aux valeurs profondes de la paix et de la démocratie. Il perpétue une tradition bien sénégalaise’’, commente le Bureau de l’information gouvernemental.

    Dans sa note parcourue par l’APS, le BIG rappelle que pour relever le défi de la modernisation de la justice sénégalaise, le président Bassirou Diomaye Faye a mobilisé la Nation entière. Des institutions, aux citoyens, en passant par les médias, la société civile et autres forces vives.

    ‘’Il s’agit d’impliquer tous les segments de notre société dans la construction de fondements solides pour une justice à l’aune de nos ambitions républicaines et de nos exigences de bonne gouvernance’’, a-t-il fait valoir.

    Evoquant les avancées attendues de ces assises, le BIG cite par exemple un régime de privation des libertés mieux encadré, une gestion de la carrière des magistrats plus transparente.

    Il a dans le même temps listé les procédures judiciaires traitées avec diligence et transparence, des plateformes dématérialisées instituées et fonctionnelles dans toutes les juridictions, des services judiciaires disposant de moyens budgétaires suffisants et un régime financier autonome et plus souple pour les six cours d’appel du pays.

    AKS/ASG/OID

  • SENEGAL-MONDE-DRAME-REACTIONS / Gaza : vague d’indignation après la frappe israélienne meurtrière sur Rafah

    SENEGAL-MONDE-DRAME-REACTIONS / Gaza : vague d’indignation après la frappe israélienne meurtrière sur Rafah

    Dakar, 27 mai (APS) – La frappe aérienne meurtrière perpétrée par l’armée israélienne dans la nuit de dimanche à Rafah, une ville de la bande de Gaza, en Palestine, a suscité lundi une vague d’indignation à travers le monde, particulièrement de l’Organisation des Nations unies qui a notamment réclamé l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur cette action tragique.

    Au moins 45 morts et 249 blessés dont de nombreux femmes et enfants, déplacés en raison des affrontements entre l’armée israélienne et des combattants du Hamas, le Mouvement islamique palestinien, ont été dénombrés dans le bombardement de leurs tentes de fortune, à Rafah, une ville de la bande de Gaza.

    ‘’Cet atroce massacre perpétré par les forces d’occupation israéliennes est un défi à toutes les résolutions internationales’’, a ainsi réagi la présidence palestinienne dans un communiqué relayé par plusieurs médias.

    Les autorités palestiniennes accusent l’armée d’Israël d’avoir délibérément visé le camp de personnes déplacées de Barkasat.

    Le coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient a condamné ces frappes aériennes israéliennes ayant touché des tentes de personnes déplacées dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza.

    Dans un communiqué rendu public, lundi, Tor Wennesland s’est dit profondément troublé par la mort de tant de femmes et d’enfants dans une zone où les gens ont cherché refuge.

    Le chef des droits de l’homme des Nations Unies, Volker Türk, a, de son côté, fait part de son horreur face aux nouvelles pertes de vies civiles à Gaza, après les frappes aériennes israéliennes sur un camp de personnes déplacées à Rafah.

    ‘’Les images du camp sont horribles et ne montrent aucun changement apparent dans les méthodes et moyens de guerre utilisés par Israël qui ont déjà conduit à tant de morts de civils. La frappe de dimanche souligne une fois de plus qu’il n’y a littéralement aucun endroit sûr à Gaza’’, a-t-il déploré dans un communiqué relayé par Onu Info, le site d’information des Nations Unies.

    ‘’Les images d’enfants et de familles brûlés émergeant de tentes bombardées à Rafah nous choquent tous’’, a réagi la cheffe de l’Agence onusienne en charge de l’enfance.

    ‘’L’assassinat d’enfants réfugiés dans des tentes de fortune est inadmissible. Depuis plus de sept mois, nous assistons à cette tragédie qui a fait des milliers de morts et de blessés parmi les enfants. Il faut un cessez-le-feu immédiat, la libération inconditionnelle de tous les otages et la fin du massacre insensé d’enfants’’, a souligné Catherine Russell, la directrice exécutive de l’UNICEF dans un message publié sur le réseau social X.

    ‘’Un tragique accident’’, selon Netanyahu

    L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a, pour sa part, qualifié d’horribles les nouvelles attaques contre des familles dans un camp de déplacés du sud de la bande de Gaza.

    Les Nations Unies, par la voix de leur coordonnateur pour le processus de paix au Moyen-Orient, n’ont pas tardé à réclamer l’ouverture d’une enquête approfondie et transparente sur cet incident.

    Après avoir assumé avoir visé une  »cible légitime » du Hamas, Israël, par la voix de son Premier ministre, a admis un accident tragique au sujet de cette frappe sur des personnes déplacées à Gaza.

    Benjamin Netanyahu a déclaré lundi devant le parlement israélien que la frappe meurtrière de dimanche était un  »accident tragique ».

    Selon les autorités sanitaires palestiniennes de Gaza, près de 40.000 personnes ont perdu la vie dans l’enclave, en majorité des femmes et des enfants, depuis le lancement le 8 octobre par l’armée israélienne d’une offensive militaire en réaction à une attaque meurtrière du Hamas, le mouvement palestinien qui administre la bande de Gaza.

    La quasi-totalité des infrastructures sanitaires et d’autres essentielles à la vie des populations ont été détruites, provoquant une vague de désapprobations à travers le monde.

    Vendredi, la Cour internationale de justice, qui siège à La Haye, aux Pays Bas, a enjoint Israël d’arrêter son offensive militaire dans la ville de Rafah afin d’éviter une ‘’destruction du peuple palestinien’’.

    Cette décision a été rendue publique 48 heures après que le procureur de la Cour pénale internationale a demandé qu’un mandat d’arrêt international soit émis à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et du ministre de la Défense d’Israël, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité en Palestine.

    Karim Khan a également requis un mandat d’arrêt contre trois dirigeants du mouvement islamique palestinien, Hamas. Il s’agit notamment d’Ismaël Haniyeh, Yahya Sinwar et Mohammed Deif.

    AKS/OID

  • SENEGAL-MAROC-DIPLOMATIE / Le soutien du Sénégal au plan d’autonomie du Sahara marocain réitéré à Rabat

    SENEGAL-MAROC-DIPLOMATIE / Le soutien du Sénégal au plan d’autonomie du Sahara marocain réitéré à Rabat

    Dakar, 27 mai (APS) – Le Sénégal, par la voix de sa ministre des Affaires étrangères, Yassine Fall, a de nouveau exprimé son plein soutien au plan d’autonomie du Sahara marocain proposé par la Royaume Chérifien, a indiqué l’Agence marocaine d’information.

    ‘’La République du Sénégal a réaffirmé, par la voix de sa ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, son soutien constant et ferme à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain’’, a souligné l’agence officielle d’information du Royaume du Maroc.

    La ministre des Affaires étrangères du Sénégal en visite de travail dans la capitale marocaine a réitéré cette position de la diplomatie sénégalaise dans un communiqué conjoint rendu public à l’issue d’entretiens avec son homologue du Maroc, Nasser Bourita.

    Elle a notamment a réaffirmé le plein soutien du Sénégal au plan d’autonomie présenté par le Royaume du Maroc, lequel constitue ‘’la seule solution crédible et réaliste pour la résolution du différend régional autour du Sahara marocain’’, indique le document relayé par la MAP.

    Mme Fall a salué à cet égard les efforts des Nations unies visant à parvenir à une solution réaliste, pratique et durable au différend autour du Sahara marocain.

    Le Sénégal a ouvert le 5 avril 2021 un consulat général à Dakhla, la principale ville du Sahara marocain, région située au sud du royaume dont le Front Polisario réclame l’indépendance sous l’appellation du Sahara Occidental.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-MAROC-DIPLOMATIE / Dakar et Rabat veulent ériger leur « partenariat stratégique » en modèle de coopération interafricaine

    SENEGAL-MAROC-DIPLOMATIE / Dakar et Rabat veulent ériger leur « partenariat stratégique » en modèle de coopération interafricaine

    Dakar, 27 mai (APS) – Le Sénégal et le Maroc, par la voix de leur ministre respectif des Affaires étrangères, ont réaffirmé, lundi à Rabat, leur volonté partagé de faire de leur partenariat stratégique « un modèle exceptionnel de coopération inter-africaine », a-t-on appris de l’Agence marocaine d’information.

    Cette position a été exprimée dans le communiqué conjoint publié dans la capitale marocaine, à l’issue d’une rencontre entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et son homologue Yassine Fall, en charge de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

    Les deux ministres ont ainsi réaffirmé la volonté partagée de faire du partenariat stratégique maroco-sénégalais « un modèle exceptionnel de coopération interafricaine, fondée sur les valeurs de solidarité, d’échange, de confiance et de partage », a souligné la MAP, l’agence officielle d’information du royaume du Maroc.

    Elle signale que la ministre sénégalaise des Affaires étrangères a « hautement salué les grandes avancées réalisées dans le cadre de ce partenariat stratégique entre les deux pays », en évoquant notamment les visites fréquentes du Roi Mohammed VI au Sénégal et le lancement de plusieurs projets dans divers secteurs, tels que l’infrastructure, la pêche, l’habitat, la santé, l’agriculture et le développement humain.

    Les deux ministres ont lors de leur entretien insisté sur le fait que le Maroc et le Sénégal continueront d’inscrire leur action dans les objectifs de développement du continent et d’œuvrer en vue de les concrétiser au service de la jeunesse et en réponse aux attentes sociales, selon la même source.

    Elle fait savoir qu’ils n’ont pas manqué de souligner le rôle clé des secteurs privés marocain et sénégalais dans la promotion du développement des relations bilatérales, tout en encourageant de nouveaux investissements dans les deux pays dans le cadre d’un partenariat économique « gagnant-gagnant ».

    Abordant les questions régionales et internationales d’intérêt commun, les deux ministres ont relevé, avec satisfaction, leur convergence de vues sur les différentes questions évoquées, fait observer l’Agence marocaine d’information.

    M. Bourita et Mme Fall ont dans le même temps réitéré leur détermination à participer aux efforts de règlement des différends en Afrique et salué les efforts constants en faveur de la paix et du développement du continent africain déployés par le Maroc, sous la conduite du Roi Mohammed VI, et par le Sénégal, avec la nouvelle impulsion du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

    Les deux ministres sont convenus de continuer à appuyer, de manière concertée et mutuelle, les candidatures marocaine et sénégalaise au niveau des instances régionales et internationales.

    AKS/BK/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Moussa Faki Mahamat : « L’UA doit courageusement se réformer pour impulser l’intégration »

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Moussa Faki Mahamat : « L’UA doit courageusement se réformer pour impulser l’intégration »

    Dakar, 25 mai (APS) – Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a souligné, samedi, la nécessité pour l’organisation panafricaine de courageusement se réformer afin de devenir un puissant levier d’unité, de libération, d’intégration et de défense de la dignité des fils du continent.

    ‘’L’Organisation de l’Unité africaine enfantée dans la douleur de nos luttes, se trouve aujourd’hui à une vraie croisée de chemins. Elle doit se réformer résolument et courageusement pour devenir ce que nos pères fondateurs en ont voulu, à savoir un puissant levier d’unité, de libération, d’intégration et de défense de la dignité de l’homme africain, vis-à-vis de lui-même, mais aussi vis-à-vis des autres’’, a-t-il notamment indiqué.

    Le diplomate tchadien a de nouveau émis ce souhait dans un message rendu public à l’occasion de la célébration ce 25 mai 2024 de la Journée de l’Afrique qui commémore l’anniversaire de la création le 25 mai 1963 de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), devenue Union africaine (UA) en juillet 2022.

    ‘’La Journée de l’Afrique que nous célébrons aujourd’hui est assurément, comme je le dis souvent, un moment opportun de réflexion, certes, pour évaluer le chemin parcouru, mais davantage de méditation sur nos lignes de chemin du futur’’, a martelé le président de Commission de l’UA.

    Il n’a pas manqué d’évoquer les conquêtes de libération, les avancées en matière de développement et d’intégration, devenues une réalité.

    ‘’Cela a été certes le résultat de la vision et le sens de leadership des pères fondateurs et des leaders actuels, mais aussi et surtout par votre mobilisation par centaines de millions à l’échelle du continent, vos sacrifices multiples, votre endurance inébranlable pour que le soleil éclaire et réchauffe la planète Afrique’’, a-t-il salué en s’adressant particulièrement aux femmes et aux jeunes du continent.

    Il a insisté sur le fait qu’il était nécessaire de parvenir à un supplément de mobilisation, de sacrifices et de luttes ordonnées et responsables pour faire définitivement reculer les fléaux liés, entre autres, au terrorisme, à la dégradation de l’environnement naturel, au chômage des jeunes et des femmes, à la migration et au recul des valeurs démocratiques et des changements inconstitutionnels de gouvernement. 

    ‘’Avec plus de 60% de population jeune, des dizaines de millions d’hectares de terre arable, des ressources hydrauliques, halieutiques, minières et énergétiques, notre jeunesse ne saurait se suffire d’un développement au rabais’’, a averti Moussa Faki Mahamat.

    AKS/ABB

  • SENEGAL-CAPVERT-DIPLOMATIE / A Praia, Faye et Neves passent en revue la coopération bilatérale

    SENEGAL-CAPVERT-DIPLOMATIE / A Praia, Faye et Neves passent en revue la coopération bilatérale

    Dakar, 24 mai (APS) – Le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, et son homologue cap verdien, José Maria Pereira Neves, ont discuté vendredi, à Praia, de coopération bilatérale et d’intégration sous régionale, a assuré la Présidence sénégalaise.

    « En visite à Praia, le président Bassirou Diomaye Faye a été chaleureusement accueilli par son excellence José M. Pereira Neves. Les deux Chefs d’État ont passé en revue la coopération bilatérale et discuté de sujets d’intérêt commun, notamment l’intégration dans la région ouest africaine », a-t-elle notamment indiqué dans un message partagé sur le réseau social X.

    La visite du nouveau président sénégalais entre dans le cadre d’une tournée diplomatique devant le mener à Conakry.

    AKS/ASG