Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • SENEGAL-SOCIETE / Les Assises de la justice, une volonté de faire pleinement jouer au pouvoir judiciaire son rôle, selon Ousmane Diagne

    SENEGAL-SOCIETE / Les Assises de la justice, une volonté de faire pleinement jouer au pouvoir judiciaire son rôle, selon Ousmane Diagne

    Dakar, 24 mai (APS) – La convocation des Assises de la justice traduit une volonté du gouvernement de « faire pleinement jouer » au pouvoir judiciaire son rôle « dans le concert des actions de la République », a souligné vendredi à Dakar le ministre de la Justice, garde des Sceaux.

    ‘’La convocation des Assises de la justice exprime la volonté du gouvernement de faire jouer à la justice sa partition, c’est-à-dire rendre la justice au nom du peuple sénégalais et jouer pleinement son rôle dans le concert des actions de la République’’, a déclaré Ousmane Diagne lors d’un entretien avec l’APS.

    Le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye va présider, mardi, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, la cérémonie d’ouverture de la quatrième édition du Dialogue national, axée sur le thème : “La réforme et la modernisation de la justice”.

    “Le Dialogue national vise à examiner en profondeur les forces et faiblesses du système judiciaire, identifier les dispositions légales et réglementaires ainsi que les mécanismes institutionnels à améliorer, et élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions dégagées”, selon les termes de référence consultés par l’APS.

    Les conclusions des travaux vont permettre au Sénégal de “disposer d’un régime de privation de liberté mieux encadré”.

    Il est attendu aussi de ces concertations, la mise en place d’un système de gestion de la carrière des magistrats plus transparent, l’aménagement d’un dispositif législatif et institutionnel favorisant la célérité dans le traitement des procédures judiciaires.

    Cette quatrième édition du Dialogue national doit également déboucher sur la modernisation des procédures en instituant des plateformes dématérialisées, en améliorant le fonctionnement du système judiciaire par l’allocation de moyens budgétaires suffisants.

    Elle doit également permettre de parvenir à un régime financier autonome pour les six cours d’appel du pays.

    Les participants se pencheront sur plusieurs thématiques cruciales, notamment le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, la dématérialisation du service public de la justice, le temps du procès pénal.

    Les travaux vont de même porter sur le régime de la sanction pénale, particulièrement sur le cadre juridique et institutionnel de l’administration pénitentiaire, les conditions de détention et de préparation à la réinsertion sociale des détenus, le régime de la privation de liberté, la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi.

    Pour garantir un dialogue fructueux, plusieurs dispositifs ont été mis en place avec des commissions de travail spécialisées dans la réforme et la modernisation.

    Une commission scientifique sera chargée de la synthèse et du rapport des actes du dialogue ainsi que des travaux en plénière pour des discussions et débats ouverts.

    Une autre commission aura pour tâche de plancher sur la synthèse qui sera réalisée par le modérateur afin de récapituler les principales conclusions.

    Au terme des travaux, il est attendu des rapports thématiques et un rapport général.

    Ce Dialogue national se veut un cadre inclusif avec la participation de toutes les forces vives de la Nation.

    Il verra la participation des institutions constitutionnelles : Assemblée nationale, Conseil constitutionnel, Cour suprême, cours et tribunaux, Haut Conseil des collectivités territoriales, Conseil économique, social et environnemental, Haut Conseil du Dialogue social.

    Sont également conviés à ces assises, les administrations publiques, directions et services centraux du ministère de la Justice, le ministère de l’Intérieur, le ministère des Forces armées, le ministère des Finances et du Budget, d’autres administrations habilitées et des universitaires.

    Les professionnels de la justice, notamment l’Union des magistrats du Sénégal, l’Amicale des femmes magistrates, l’Union nationale des travailleurs de la justice, le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) vont aussi prendre part aux travaux.

    Les différents ordres professionnels, avocats, notaires, huissiers, commissaires-priseurs, experts agréés, experts-comptables, géomètres, architectes, sont présentés comme étant les cibles de cette rencontre de cinq jours.

    Ils le sont au même titre que l’administration pénitentiaire, les anciens détenus, les partenaires techniques et financiers (PTF), les organisations de la société civile–patronat, syndicats– les coalitions et partis politiques représentés à l’Assemblée nationale.

    Les acteurs des médias, les collectivités territoriales, les autorités coutumières et religieuses ainsi que des personnalités indépendantes devraient aussi marquer de leur présence ce dialogue.

    Après la cérémonie d’ouverture, des commissions et sous-commissions seront mises en place. Les travaux vont démarrer mercredi et se poursuivre jusqu’au lundi 3 juin. La restitution sera faite mardi 4 juin.

    AKS/ASG/OID

  • SENEGAL-JUSTICE / Des suites judiciaires seront données en toute objectivité aux rapports des organes de contrôle (garde des Sceaux)

    SENEGAL-JUSTICE / Des suites judiciaires seront données en toute objectivité aux rapports des organes de contrôle (garde des Sceaux)

    Dakar, 24 mai (APS) – Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Ousmane Diagne, a assuré, vendredi, que des suites judiciaires seront données ‘’sans faiblesse et en toute objectivité’’ aux manquements et autres reproches pointés du doigt par la Cour des comptes et d’autres organes de contrôle.

    ‘’La plupart des corps de contrôle, à commencer par la Cour des comptes, dans leurs conclusions, ont demandé des poursuites. Il appartiendra aux organes de poursuite, en particulier les services du procureur de la République et du Parquet d’examiner les rapports au cas par cas, et d’apprécier la suite à donner’’, a-t-il déclaré lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Des rapports émanant de la Cour des compte et d’autres organes de contrôle de l’Etat ont dernièrement été rendus publics. Ils ont relevé des manquements aux règles de gestion des deniers public et fait dans certains cas des recommandations allant dans le sens de poursuites judiciaires contre certaines personnes.

    Le garde des Sceaux a souligné que l’attitude la plus responsable consisterait à saisir un juge d’instruction pour chaque cas et à lui laisser la pleine latitude d’apprécier la conduite à tenir ‘’dès lors qu’on entre dans le cadre d’une dynamique d’examen et de reddition des comptes’’.

    ‘’L’attitude la plus responsable est de laisser au juge de décider de la suite à donner à chaque affaire sans faiblesse et d’une façon tout à fait objective’’, a indiqué le ministre de la Justice.

    Il a relevé l’importance de mener à bien cette action publique sans envisager ou courir le risque de donner une connotation de règlement de compte à cette démarche procédurale.

    ‘’Il n’y a pas de règlement de comptes. Il faut juste répondre de ses actes. Il faut jusque que les personnes concernées puissent répondre des reproches et griefs qui sont formulés contre elles’’, a fait valoir Ousmane Diagne.

    Il a en fin de compte redit qu’il appartiendra à la justice, c’est-à-dire aux magistrats et aux juges, d’en décider en toute indépendance et de façon objective.

     »La finalité d’un rapport, dès lors que ses auteurs préconisent des poursuites, ne saurait être que des poursuites qui seront initiées et confiées à des magistrats indépendants expérimentés appelés décider de la suite à donner et éventuellement des peines à distribuer », a encore rappelé le garde des Sceaux, ministre de la Justice.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Le président Bassirou Diomaye Faye attendu à Praia et Conakry

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Le président Bassirou Diomaye Faye attendu à Praia et Conakry

    Dakar, 23 mai (APS) – Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye est attendu vendredi et samedi respectivement à Praia, au Cap Vert, et à Conakry, en Guinée, dans le cadre d’une visite de travail, a-t-on appris de source officielle.

    Ces déplacements au Cap Vert et en Guinée font suite à ceux déjà effectués en Mauritanie, en Gambie, en Guinée Bissau, au Ghana et dernièrement au  Nigeria.

    AKS/ASG

     

  • SENEGAL-GUINEE-JUSTICE / Massacre du 28 septembre 2009 : perpétuité requise contre Moussa Dadis Camara

    SENEGAL-GUINEE-JUSTICE / Massacre du 28 septembre 2009 : perpétuité requise contre Moussa Dadis Camara

    Dakar, 23 mai (APS) – Le ministère public guinéen a requis mercredi la réclusion à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de trente ans à l’encontre de l’ancien président Moussa Dadis Camara et d’autres accusés du massacre d’au moins 157 opposants le 28 septembre 2009, à Conakry.

    Au moment de faire son réquisitoire au procès des responsables présumés du massacre de partisans de l’opposition manifestant contre une candidature à l’élection présidentielle alors en préparation du chef de la junte, l’avocat général a requis la réclusion criminelle à perpétuité contre l’ancien président Moussa Dadis Camara et plusieurs autres responsables.

    Le représentant du ministère public a notamment demandé une requalification des faits de crimes contre l’humanité pour lesquels comparaissaient les accusés en « meurtres, assassinats, torture, séquestration et viols ».

    Alghassimou Diallo a ainsi réclamé la perpétuité contre les accusés Moussa Tiégboro Camara, Abdoulaye Chérif Diaby, Marcel Guilavogui, Blaise Goumou, Claude Pivi, l’ancien ministre de la sécurité présidentielle et actuellement en cavale. Tous doivent être condamnés à la perpétuité, a estimé le procureur.

    Il a dans le même temps requis quinze ans d’emprisonnement à l’encontre de trois accusés : Ibrahima Camara, Paul Mansa Guilavogui et Aboubakar Diakité dit Toumba.

    Le procureur a réclamé quatorze ans de prison contre deux autres accusés.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-ETATSUNIS-SECURITE / ’’African Lion 2024’’, un exercice militaire international lancé à Dodji

    SENEGAL-ETATSUNIS-SECURITE / ’’African Lion 2024’’, un exercice militaire international lancé à Dodji

    Dakar, 21 mai (APS) – Le centre d’entrainement tactique des armées sénégalaises de Dodji (nord) abrite l’’’African Lion 2024’’, un exercice militaire multinational d’une dizaine de jours organisé par le commandement des Etats-Unis d’Amérique pour l’Afrique, a appris l’APS de source sécuritaire.

    ‘’African Lion 2024’’, entamé lundi, est un exercice interarmées et multinational qui a pour objectif de renforcer les capacités communes de défense des armées pour contrer les menaces internationales et les organisations extrémistes violentes’’, a indiqué la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

    Dans un communiqué rendu public mardi, la DIRPA assure que plus de 900 militaires américains, hollandais et sénégalais prennent part à cette manœuvre militaire à Dodji, dans la région de Louga.

    Elle signale que d’autres pays et organisations régionales sont représentés en qualité d’observateurs de cet exercice destiné à améliorer l’interopérabilité des forces armées des pays partenaires.

    L’édition 2024 de ces manœuvres militaires est simultanément organisée au Sénégal, au Ghana, au Maroc et en Tunisie, rapporte le communiqué parvenu à l’Agence de presse sénégalaise.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-MONDE-JUSTICE / CPI : mandat d’arrêt également requis contre trois dirigeants du Hamas

    SENEGAL-MONDE-JUSTICE / CPI : mandat d’arrêt également requis contre trois dirigeants du Hamas

    Dakar, 21 mai (APS) – Yahya Sinwar, Mohammed Dian Ibrahim Al-Masri et Ismail Haniyeh, trois dirigeants du mouvement palestinien Hamas, figurent parmi les personnalités contre lesquelles le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a requis un mandat d’arrêt pour leur responsabilité présumée dans les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis en Israël et dans la bande de Gaza.

    ‘’Compte tenu des éléments de preuve recueillis et examinés par mon Bureau, j’ai de bonnes raisons de penser que la responsabilité pénale de Yahya Sinwar, Mohammed Diab Ibrahim AL-Masri et Ismail Haniyeh est engagée pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis sur le territoire d’Israël dans l’Etat de Palestine depuis le 7 octobre au moins’’, a indiqué Karim Khan dans une déclaration rendue publique lundi.

    Yahya Sinwar, le chef du Mouvement de résistance islamique (Hamas) dans la bande de Gaza, Mohammed Dian Ibrahim Al-Masri, commandant en chef de la branche armée du mouvement et Ismail Haniyeh, son chef politique deviennent ainsi aux côtés du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou et du ministre de la Défense d’Israël, Yoav Gallant, les personnalités visées par le procureur de la CPI pour les faits de crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans le conflit au Proche Orient.

    ‘’Mon Bureau fait valoir que les crimes de guerre visés dans ces requêtes ont été commis dans le contexte d’un conflit armé international opposant Israël à la Palestine et d’un conflit armé non international opposant Israël au Hamas qui se déroulait simultanément’’, a rappelé M. Khan.

    Il n’a pas manqué de souligner que les crimes contre l’humanité visés dans les requêtes s’inscrivaient dans le prolongement d’une attaque généralisée et systématique menée par le Hamas ainsi que d’autres groupes armés dans la poursuite de la politique d’une organisation, en insistant sur le fait que certains de ces crimes continuent d’être commis.

    ‘’Mon Bureau estime que ces trois dirigeants du Hamas ont planifié et commandité la commission des crimes perpétrés le 7 octobre 2023, et reconnu leur responsabilité à cet égard comme en atteste la visite qu’ils ont personnellement effectuée auprès des otages peu de temps après leur enlèvement’’, a affirmé Karim Khan.

    Faisant observer que ces crimes n’auraient pas pu être commis sans leur intervention, le procureur de la CPI signale qu’il existe des motifs raisonnables de penser que les otages enlevés en Israël ont été détenus dans des conditions inhumaines et que certains d’entre eux ont fait l’objet de violences sexuelles, dont le viol, au cours de leur captivité.

    ‘’La responsabilité pénale de Netanyahu et Gallant engagée’’

    S’agissant de Benjamin Netanyahu et du ministre israélien de la Défense, Karim Khan affirme avoir, compte tenu des preuves recueillies et examinées par son Bureau, de bonnes raisons de penser que leur responsabilité pénale est engagée pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis sur le territoire de l’État de Palestine (dans la bande de Gaza) à compter du 8 octobre 2023 au moins.

    ‘’Les preuves que nous avons recueillies, y compris des entretiens menés auprès de victimes et de témoins directs des faits, des documents audio et vidéo authentifiés, des images satellite et des déclarations faites par des membres du groupe qui aurait commis ces crimes, démontrent qu’Israël a délibérément, systématiquement et continuellement privé la population civile de l’ensemble du territoire de Gaza de moyens de subsistance indispensables à sa survie’’, a fait valoir le procureur.

    Il a ajouté que cela s’est traduit par l’imposition d’un siège complet à Gaza en interdisant totalement l’accès aux trois points de passage de la frontière de Rafah, Kerem Shalom et Erez à partir du 8 octobre 2023 pour des périodes prolongées puis en limitant arbitrairement l’acheminement de fournitures essentielles.

    ‘’Les faits se sont produits parallèlement à des attaques visant des personnes dans les files d’attente pour obtenir de la nourriture, l’obstruction de la distribution d’aide par les organismes humanitaires et des attaques visant le personnel humanitaire, faisant des morts parmi eux et contraignant bon nombre d’organismes humanitaires à cesser leurs activités à Gaza ou à en restreindre le périmètre’’, a listé M. Khan.

    Huit mois après le regain de violences accentuées par une attaque meurtrière du Hamas en territoire israélien, près de 40 000 personnes en majorité des femmes et des enfants, ont perdu la vie dans la bande de Gaza soumise à des bombardements, raids de l’armée israélienne, sur fond de combats avec des combattants du mouvement palestinien.

    Plus d’un millier d’Israéliens ont péri le 7 octobre dans l’attaque menée par le Mouvement de résistance islamique, le Hamas.

    Huit mois après le début de l’intervention militaire israélienne, la quasi-totalité des infrastructures hospitalières et d’autres, essentielles à la survie des populations ont été détruites dans l’enclave palestinienne.

    AKS/OID

  • SENEGAL-IRAN-DRAME / Rappel à Dieu du président Raissi : ouverture annoncée d’un registre de condoléances à Dakar

    SENEGAL-IRAN-DRAME / Rappel à Dieu du président Raissi : ouverture annoncée d’un registre de condoléances à Dakar

    Dakar, 20 mai (APS) – L’ambassade de la République islamique d’Iran au Sénégal a annoncé l’ouverture d’un registre de condoléances, dans ses locaux, à Dakar, à partir de mardi, à la suite du décès du président Ebrahim Raissi.

    « Suite au crash d’hélicoptère survenu le dimanche 19 mai 2024 et qui a occasionné les décès du président de la République islamique d’Iran SEM Ebrahim Raissi, son ministre des Affaires étrangères Hossein Abdollahian et sept autres personnes, un registre de condoléances sera ouvert à l’ambassade les mardi et mercredi », indique la représentation diplomatique iranienne au Sénégal dans un communiqué.

    Lundi, le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé sa « profonde tristesse » à la suite du décès de son homologue iranien Ebrahim Raissi, en assurant que le peuple sénégalais partageait avec la République islamique d’Iran la « douleur immense » de la perte de son président.

    « J’ai appris avec une profonde tristesse, le décès, dans des conditions tragiques, du président Seyyed Ebrahim Raissi de la République islamique d’Iran et de certains de ses collaborateurs. C’est une douleur immense que le peuple sénégalais partage avec le peuple iranien ami », a-t-il réagi dans un message publié sur le réseau social X.

    Le chef de l’Etat sénégalais a dans le même temps exprimé sa compassion tout en renouvelant la solidarité du Sénégal avec l’Iran dans cette épreuve.

    Le gouvernement iranien a confirmé lundi le décès du président Ebrahim Raissi et de son ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian dans un accident d’hélicoptère survenu la veille dans le nord-ouest du pays.

    Le décès du président Raissi et du ministre iranien des Affaires étrangères a été confirmé par le premier vice-président et par le porte-parole du gouvernement, ont rapporté plusieurs médias.

    Le guide suprême de l’Iran, l’Ayatollah Ali Khamenei, a annoncé, dans la foulée, un deuil de cinq jours alors que s’amorce une période transitoire devant déboucher sur la tenue d’une élection dans un délai de deux mois pour élire un nouveau président.

    La mort des deux figures de l’Etat iranien a été annoncée après que l’équipe de recherche de l’hélicoptère à bord duquel ils avaient pris place a pu accéder au lieu de l’accident.

    L’appareil qui convoyait le président Raisi avait été porté disparu dimanche, de retour d’une cérémonie d’inauguration d’un nouveau barrage en compagnie de son homologue azerbaïdjanais, Ilham Aliyev.

    AKS/BK

  • SENEGAL-IRAN-DRAME-REACTION / Bassirou Diomaye Faye  »profondément attristé » par le décès du président iranien

    SENEGAL-IRAN-DRAME-REACTION / Bassirou Diomaye Faye  »profondément attristé » par le décès du président iranien

    Dakar, 20 mai (APS) – Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé lundi sa « profonde tristesse » à la suite du décès de son homologue iranien Ebrahim Raissi, en assurant que le peuple sénégalais partageait la « douleur immense » avec la République islamique d’Iran.

    « J’ai appris avec une profonde tristesse, le décès, dans des conditions tragiques, du président Seyyed Ebrahim Raissi de la République islamique d’Iran et de certains de ses collaborateurs. C’est une douleur immense que le peuple sénégalais partage avec le peuple iranien ami », a-t-il réagi dans un message publié sur le réseau social X.

    Le chef de l’Etat sénégalais a exprimé sa compassion tout en renouvelant la solidarité du Sénégal avec l’Iran dans cette épreuve.

    Le gouvernement iranien a confirmé lundi le décès du président Ebrahim Raissi et de son ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian dans un accident d’hélicoptère survenu la veille dans le nord-ouest du pays.

    Le décès du président Raissi et du ministre iranien des Affaires étrangères a été confirmé par le premier vice-président et par le porte-parole du gouvernement, ont rapporté plusieurs médias.

    Le guide suprême de l’Iran, l’Ayatollah Ali Khamenei, a annoncé, dans la foulée, un deuil de cinq jours alors que s’amorce une période transitoire devant déboucher sur la tenue d’une élection dans un délai de deux mois pour élire un nouveau président.

    La mort des deux figures de l’Etat iranien a été annoncée après que l’équipe de recherche de l’hélicoptère à bord duquel ils avaient pris place a pu accéder au lieu de l’accident.

    L’appareil qui convoyait le président Raissi avait été porté disparu dimanche, de retour d’une cérémonie d’inauguration d’un nouveau barrage en compagnie de son homologue azerbaïdjanais, Ilham Aliyev.

    AKS/BK

  • SENEGAL-MONDE-DISTINCTION / Le Grand-prix Hassan II pour l’Eau décerné à la FAO

    SENEGAL-MONDE-DISTINCTION / Le Grand-prix Hassan II pour l’Eau décerné à la FAO

    Dakar, 20 mai (APS) – L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), lauréate de la 8e édition du Grand-prix Hassan II de l’eau, a reçu cette distinction lors d’une cérémonie officielle, lundi, à Bali, en Indonésie, a-t-on appris de source officielle.

    La distinction a été remise à la FAO par le chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, à l’ouverture des travaux du 10e Forum mondial de l’eau, a notamment indiqué le ministère de l’Equipement et de l’Eau du Royaume du Maroc dans un communiqué parvenu à l’APS.

    L’agence onusienne en charge de l’alimentation et de l’agriculture a été primée pour son engagement en faveur de l’agenda mondial de l’eau et ses efforts visant l’amélioration de la disponibilité de l’eau pour la production agricole, la sécurité alimentaire et l’amélioration des revenus, souligne le texte.

    Il précise que la FAO a été distinguée pour son rôle jugé important en matière d’appui technique, politique et stratégique à de nombreux pays à travers le monde, pour relever les défis liés à la sécurité hydrique et la sécurité alimentaire.

    « Cette organisation s’est vue décerner ce prestigieux prix mondial pour toutes ses initiatives et projets sur le terrain, qui ont eu un impact direct sur les populations et sur la qualité de leurs vies », fait valoir le ministère marocain de l’Equipement et de l’Eau.

    Le prix est doté d’un chèque d’une valeur de 500 000 dollars américains, d’un trophée et d’un certificat.

    AKS/BK

  • SENEGAL-MONDE-DRAME / L’Iran confirme le décès du président Ebrahim Raissi

    SENEGAL-MONDE-DRAME / L’Iran confirme le décès du président Ebrahim Raissi

    Dakar, 20 mai (APS) – Le gouvernement iranien a confirmé lundi le décès du président Ebrahim Raissi et de son ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian dans un accident d’hélicoptère survenu la veille dans le nord-ouest du pays.

    Le décès du président Raissi et du ministre iranien des Affaires étrangères a été confirmé par le premier vice-président et par le porte-parole du gouvernement, ont rapporté plusieurs médias.

    Le guide suprême de l’Iran, l’Ayatollah Ali Khamenei, a annoncé, dans la foulée, un deuil de cinq jours alors que s’amorce une période transitoire devant déboucher sur la tenue d’une élection dans un délai de deux mois pour élire un nouveau président.

    La mort des deux figures de l’Etat iranien a été annoncée après que l’équipe de recherche de l’hélicoptère à bord duquel ils avaient pris place a pu accéder au lieu de l’accident.

    L’appareil qui convoyait le président Raissi avait été porté disparu dimanche, de retour d’une cérémonie d’inauguration d’un nouveau barrage en compagnie de son homologue azerbaïdjanais, Ilham Aliyev.

    AKS/BK