Dakar, 8 mai (APS) – Trois jours après la tenue d’une élection présidentielle à laquelle dix candidats s’étaient présentés, les Tchadiens attendent toujours les résultats provisoires sur fond de suspicions de fraudes aux dépouillements émanant du parti du Premier ministre, Succès Masra, qui brigue la magistrature suprême.
Lundi, près de huit millions de Tchadiens se sont rendus aux urnes pour élire un président de la République. Trois jours après, ils attendent la proclamation des premiers résultats provisoires officiels prévue deux semaines après la tenue du scrutin.
Mahamat Idriss Déby Itno qui dirige la transition depuis la mort d’Idriss Déby, son père, et l’opposant et Premier ministre Succès Masra, sont présentés par les observateurs comme les favoris de cette élection.
Mercredi, Les Transformateurs, le parti de Succès Masra, a dénoncé des ‘’menaces graves’’ sur la sécurité de son leader et des ‘’fraudes’’ lors des opérations de dépouillement.
La formation politique a, dans un message partagé sur Facebook, appelé le ‘’peuple tchadien à défendre sa volonté exprimée dans les urnes’’.
Baku (Azarbaïdjan), 2 mai (APS) – L’Azerbaïdjan, par la voix de son ministre de la Culture, Adil Karimi, a salué, jeudi, le succès du 6e forum de Baku consacré au dialogue interculturel, estimant que la rencontre avait servi de cadre d’échanges sur des sujets essentiels à l’avènement d’un monde davantage inclusif.
« Nous avons discuté de sujets importants pour créer un monde plus inclusif et davantage orienté vers la paix’’, a-t-il déclaré lors d’une allocution de clôture de la manifestation organisée au palais des congrès de Baku, la capitale.
Le ministre azerbaïdjanais a ainsi évoqué la culture et le patrimoine, l’éducation, la technologie, la religion, les migrations et les questions de jeunesse parmi les thématiques qui avaient été soumises à l’analyse des participants au forum de Baku.
‘’Notre objectif principal est que la culture prenne une place importante dans la résolution des problèmes du changement climatique. Nous devons apporter des changements pour un avenir plus fort et plus durable’’, a expliqué Adil Karimi, alors que la capitale azerbaïdjanaise abritera la Cop-29.
Salim bin Muhammad al-Malik, directeur général de l’Organisation mondiale islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO), a magnifié l’intérêt affiché par les participants sur les domaines d’intervention de l’organisation qu’il dirige.
« Le forum a terminé son travail et nous nous sentons tous responsables. Nous devons promouvoir la tolérance et une vie paisible. Nos activités dans les domaines de la science, de l’éducation et de la culture revêtent une grande importance. Nous essayons d’être fidèles aux valeurs de coopération », a fait valoir le directeur général de l’ICESCO.
« Les sujets de ce Forum ont été retenus pour leur pertinence. Le forum est devenu un autre succès. Le rôle de la culture dans le domaine du changement climatique est immense. Je pense que le forum occupe une place importante dans la civilisation de l’humanité. Des appels mondiaux ont également été lancés lors de l’événement », a de son côté souligné Nihal Saad, la directrice de l’Alliance des civilisations des Nations Unies.
»Le dialogue pour la paix et la sécurité mondiales : coopération et interconnexion’’, était le thème de la 6e édition du forum mondial de Baku auquel pas moins de 700 représentants d’organisations internationales, de diplomates et divers autres acteurs en provenance d’une centaine de pays ont pris part, selon les organisateurs.
Cette rencontre internationale est l’une des matérialisations du processus de Baku, une initiative lancée par le président de la République d’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev pour favoriser la paix par le dialogue et la compréhension mutuelle.
+++De l’envoyé spécial de l’APS, Abdou Kogne Sall+++
Baku, Azerbaïdjan (APS) – Les participants au 6e forum mondial de Baku sur le dialogue interculturel ont, par le biais d’une déclaration finale, appelé, jeudi, les gouvernements et organisations internationales à accorder une priorité au dialogue entre les cultures.
‘’Nous appelons les gouvernements et les organisations internationales à donner la priorité au dialogue interculturel en tant qu’outil clé pour promouvoir la paix, la compréhension, la coopération et la prospérité dans un monde de plus en plus interconnecté et à continuer de soutenir le processus de Bakou dans ce sens’’, ont-ils notamment souligné dans une déclaration lue à la clôture de l’évènement ouvert mercredi.
Dans la capitale azerbaïdjanaise, les participants au forum ont réaffirmé leur engagement à promouvoir la compréhension, le respect et la coopération entre les nations, et à construire un monde où la diversité est célébrée, l’inclusion adoptée et toutes les voix entendues.
‘’Nous reconnaissons le pouvoir des échanges culturels, du tourisme, de l’art et du patrimoine culturel pour construire des ponts et favoriser la coexistence pacifique entre les pays et les peuples’’, ont-ils fait valoir dans la déclaration dite de Baku.
Ils n’ont pas non plus manqué de saluer le rôle immense joué par le processus de Bakou au niveau mondial, pour faciliter le dialogue entre les différentes parties prenantes représentant les pays de tous les continents et les principales organisations internationales.
‘’Nous nous engageons à favoriser une culture de dialogue, de respect et de compréhension qui transcende les frontières, contribuant à la paix et à la sécurité mondiale’’, ont insisté les délégués.
Au moins 700 participants provenant d’une centaine de pays ont pris part au 6e Forum mondial de Baku sur le dialogue interculturel, clôturé jeudi dans la capitale de l’Azerbaïdjan.
La rencontre, ouverte mercredi en présence de représentants d’organisations internationales et d’acteurs culturels et religieux de diverses obédiences, s’est tenue au centre des congrès de Baku.
La manifestation axée sur le thème : ‘’Le dialogue pour la paix et la sécurité mondiales : coopération et interconnexion’’, s’est tenue au rythme de plusieurs panels consacrés à plusieurs sous-thématiques portant sur le devenir de l’humanité.
Baku (Azerbaïdjan), 2 mai (APS) – Le haut représentant des Nations unies pour l’Alliance des civilisations, Miguel Angel Moratinos; a souligné à Baku, en Azerbaïdjan, la nécessité d’accroître les efforts visant à instaurer la paix et la stabilité dans toutes les régions du monde.
Participant au 6e Forum de Baku sur le dialogue interculturel, le responsable de l’instance onusienne a notamment insisté sur l’importance de promouvoir la solidarité et l’intégration entre les civilisations et les cultures comme outil de résolution des conflits.
Miguel Angel Moranitos a assuré qu’une alliance entre les civilisations constituerait une étape majeure pour la préservation de la dignité humaine et un devoir moral de protection des droits humains.
De son côté, le directeur général de l’Organisation mondiale islamique pour l’éducation, la science et la culture (ISESCO), Salim Al Malik, a invité les centres de recherche et d’études régionaux et internationaux à adopter des normes de fiabilité dans la production d’informations et d’analyses.
»Les critères auxquels il faut se référer résident dans l’état de paix et le niveau de sécurité garantissant à chacun la sérénité gage d’un avenir prometteur’’, a fait valoir le directeur général de l’ISESCO.
Au moins 700 participants provenant d’une centaine de pays prennent part au 6e Forum mondial de Baku sur le dialogue interculturel, qui s’achève ce jeudi dans la capitale de l’Azerbaïdjan.
La rencontre, ouverte mercredi en présence de représentants d’organisations internationales et d’acteurs culturels et religieux de diverses obédiences, s’est tenue au centre des congrès de Baku.
La manifestation, axée sur le thème : ‘’Le dialogue pour la paix et la sécurité mondiales : coopération et interconnexion’’, s’est tenue au rythme de plusieurs panels consacrés à plusieurs sous-thématiques portant sur le devenir de l’humanité.
Baku, (Azerbaïdjan), 2 mai (APS) – L’impact des réseaux sociaux sur la promotion du dialogue entre les peuples a été l’un des thèmes sur lesquels les participants au 6e Forum mondial de Baku sur le dialogue interculturel ont planché jeudi, deuxième et dernier jour de cette rencontre internationale abritée par la capitale de l’Azerbaïdjan, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.
Des panélistes en provenance de plusieurs parties du monde ont notamment débattu du sujet en évoquant notamment la possibilité offerte par les médias sociaux de construire des ponts pour favoriser le dialogue des cultures mais aussi éviter que les réseaux sociaux ne soient en fin de comptes des instruments pouvant provoquer l’érection de murs entre les peuples et leurs cultures.
En plus du décloisonnement qu’ils favorisent, les médias sociaux ont été décrits par les experts du forum comme des plateformes pouvant véhiculer la rumeur, les fausses informations (Fake news), la stigmatisation et bien d’autres facteurs constituant des limites au dialogue entre les cultures.
Le panel consacré à l’impact des médias sociaux sur le dialogue des cultures figurait parmi les sept panels au programme, au deuxième jour du Forum mondial de Baku sur le dialogue interculturel.
Mercredi, la question de l’autonomisation des femmes comme élément pouvant contribuer au renforcement du dialogue des cultures a été abordée par des participants.
Autour du thème axé sur le renforcement des droits des femmes par l’interculturalité, les participants à ce panel, des femmes en majorité, ont insisté sur le fait que »sortir les femmes de la pauvreté était une voie vers un progrès mondial ».
Des participantes au forum ont notamment ont présenté la pauvreté des femmes comme un frein à la promotion du dialogue interculturel. ‘’Sans autonomisation, point de développement, de compréhension et de dialogue’’, a par exemple expliqué Bahar Muredova, la modératrice du débat tenu mercredi dans l’une des salles de conférence du palais des congrès de Baku.
Au total, 700 participants représentant une centaine de pays prennent part à la sixième édition du Forum de Baku sur le dialogue interculturel, ouverte mercredi en présence du chef de l’Etat d’Azerbaïdjanais.
Ilham Aliyev est l’initiateur du processus de Baku sur la paix mondiale, matrice du Forum, une plateforme internationale d’échanges sur le dialogue interculturel, dont la 6e édition est placée sous le thème : ‘’ Le Dialogue pour la paix et la sécurité mondiale’’.
Baku, 1er mai (APS) – Le président de la République d’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev a déploré le caractère ‘’absolument inadmissible’’ de la poursuite par certains grands pays européens de la colonisation d’autres peuples, estimant que le monde ne devait pas fermer les yeux sur le néocolonialisme qu’il qualifie de ‘’pratique dégoutante’’.
‘’Nous défendons le droit international et, aujourd’hui, au XXIe siècle, nous ne pouvons pas permettre à certains grands pays européens de continuer à coloniser d’autres peuples. C’est absolument inadmissible’’, a déclaré le chef de l’Etat azerbaïdjanais à l’ouverture, mercredi, à Baku, d’un forum international sur le dialogue interculturel.
‘’Lorsque nous élevons notre voix à l’échelle nationale, et auparavant en tant que président du Mouvement des non-alignés, ce n’est pas parce que nous agissons contre un pays. C’est simplement parce que nous défendons la justice et le droit international’’, a expliqué Ilham Aliyev.
Il a insisté sur le fait que « le monde ne devrait plus fermer les yeux sur cette pratique dégoûtante du néocolonialisme, qui conduit à une assimilation forcée ».
‘’L’assimilation forcée de plus de dix territoires d’outre-mer de la France est absolument inadmissible et doit cesser’’, s’est élevé le président Aliyev, initiateur du processus de Baku sur la paix mondiale, matrice du Forum dont la 6e édition ouverte mercredi est placée sous le thème : ‘’ Le Dialogue pour la paix et la sécurité mondiale’’.
« Les représentants de plus de 100 pays sont présents au 6e Forum mondial sur le dialogue interculturel devenu une plateforme internationale d’échanges sur le dialogue interculturel », a-t-il fait valoir non sans rappeler que « son pays est un lieu où les cultures se croisent depuis des siècles ».
‘’Notre position géographique et notre situation entre l’Est et l’Ouest ont créé une opportunité pour cette tendance. La société azerbaïdjanaise avec sa forte diversité culturelle et ethnique préserve depuis des siècles des valeurs importantes – tolérance, respect mutuel, amitié et partenariat’’, a-t-il magnifié.
Ilham Aliyev n’a pas manqué de signaler qu’en Azerbaïdjan, « les représentants de différents groupes ethniques et religions vivent ensemble comme une famille ».
‘’Ce sont des citoyens estimés de l’Azerbaïdjan et de véritables patriotes de notre État. Nous devons renforcer ces tendances positives du dialogue culturel et la diversité culturelle, un trésor qui a traversé les siècles’’, a poursuivi le chef de l’Etat azerbaïdjanais.
Baku (Azerbaïdjan), 30 avr (APS) – Un nombre important de délégations internationales, représentants d’organisations supranationales et d’intellectuels du monde de la culture prennent part au sixième Forum mondial sur le dialogue interculturel de Baku, la capitale de la République d’Azerbaïdjan, qui s’ouvre mercredi, a appris l’envoyé spécial de l’APS.
‘’Le dialogue pour la paix et la sécurité mondiale : coopération et interconnexion’’ est le thème de la sixième édition de cette manifestation internationale prévue sur trois jours.
Il est ainsi attendu des participants, à travers une série de séances plénières et panels de discussion, d’examiner les défis mondiaux relatifs au dialogue civilisationnel et à la coopération pour lutter contre la haine et promouvoir les valeurs de coexistence et de paix, ont expliqué les organisateurs dans un document de présentation de l’évènement.
C’est ainsi qu’après la cérémonie officielle d’ouverture prévue au centre des conventions de Baku les participants vont ouvrir les discussions sur la coopération et le leadership en matière d’interconnectivité et sur la manière de tirer profit du ‘’soft power’’ pour renforcer la vision multilatérale, la solidarité et résister à la fragmentation.
Parallèlement à ces panels, le 6e forum de Baku sera au rythme d’activités culturelles, notamment des concerts, des festivals et des spectacles, pour mettre en valeur et célébrer la diversité culturelle et renforcer l’esprit de collaboration et de compréhension.
La tenue de ce forum s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre et du rôle du “Processus de Bakou”, présenté comme une plate-forme mondiale essentielle dédiée à la promotion de la coopération et le dialogue interculturel.
L’Assemblée générale des Nations unies a adopté en 2017 à l’unanimité une résolution reconnaissant cette initiative du président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, comme ‘’un mécanisme important pour renforcer le dialogue interculturel’’.
Les cinq précédentes éditions du Forum ont été marquées par l’organisation de plus de 250 activités et la participation de près de 10.000 personnalités représentant 180 États et 30 organisations internationales, ont rappelé les organisateurs de l’évènement.
Banjul, 28 avr (APS) – Infrastructures routières, hôtelières, modernisation de l’aéroport international de Banjul : les autorités gambiennes n’ont pas lésiné sur les moyens pour pouvoir accueillir les 3 000 participants attendus au 15e sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) prévu les 3 et 4 mai dans la capitale gambienne, a constaté l’APS.
Banjul a changé ! Cette exclamation peut émaner d’un visiteur ayant séjourné un, voire deux ans auparavant dans la capitale gambienne. Les routes plus ou moins étroites ont laissé place à de larges avenues, des échangeurs et des voies secondaires de qualité.
Bien que certaines infrastructures soient encore à l’état de chantier, les autorités de ce pays aux frontières terrestres exclusivement ouvertes sur le Sénégal le clament haut et fort. La Gambie est prête à organiser la conférence de l’OCI sur le thème de ‘’la quête de solutions collectives pour surmonter les défis auxquels les Etats membres sont confrontés’’.
C’est à croire que c’est la priorité du moment. Des affiches géantes à l’effigie du chef de l’Etat gambien, Adama Barrow, sur lesquelles sont inscrits en anglais, en français et en arabe des mots de bienvenue aux hôtes du sommet, ornent les lieux stratégiques et les endroits très fréquentés de la capitale.
‘’Nous avons beaucoup avancé dans la préparation du sommet de l’OCI. Des pas importants ont été franchis en termes de construction et de modernisation de plusieurs infrastructures routières et hôtelières’’, a confirmé, à des envoyés spéciaux de l’APS, Ismaïla Cissé.
Revenant ce jour-là d’un comité interministériel consacré à l’organisation de l’évènement, le ministre de l’Information gambien en voulait pour preuves l’érection d’un espace VIP au salon d’honneur de l’aéroport international de Banjul et la rénovation du centre international de conférences Dauda Kairaba Diawara, où les travaux du sommet vont se dérouler.
‘’La Gambie est prête sur tous les plans’’
Sur place, des ouvriers s’affairaient aux derniers travaux de pavage, de nettoiement et de peinture pour redonner au centre de conférence un éclat.
Pour le ministre de l’Information de la Gambie aucun détail n’est de trop pour réussir l’organisation du sommet qui avait été reporté de deux ans pour permettre, entre autres, au pays de mieux peaufiner sa préparation.
‘’Aujourd’hui la Gambie est prête sur tous les plans pour accueillir les hôtes du sommet et réussir une organisation parfaite de l’évènement, la deuxième plus grande rencontre internationale après l’Assemblée générale des Nations unies’’, a encore insisté M. Cissé.
‘’Les routes pourront être utilisées des années encore, d’autant qu’il y a des localités qui en ont maintenant, alors qu’elles n’en disposaient avant que l’organisation du sommet ne soit confiée à la Gambie’’, a expliqué le ministre gambien en faisant savoir que son pays attendait beaucoup de l’organisation de cette rencontre internationale.
Un forum pour attirer des investissements et générer de l’emploi pour les jeunes
‘’Beaucoup d’argent a été investi, mais nous pensons que cela en valait la peine en raison des retombées que la tenue du sommet pourraient générer’’, a fait valoir Cissé en évoquant notamment l’exposition médiatique favorable à l’attractivité touristique du pays et son rayonnement diplomatique.
C’est sans doute la raison pour laquelle un forum consacré à l’investissement est prévu les 2 et 3 mai dans la capitale pour vendre la destination Gambie et attirer les investisseurs.
‘’L’attractivité du pays permettra d’attirer des investissements et générer de l’emploi pour les jeunes gambiens. La visibilité sur toutes les plateformes numériques du monde et la stabilité sont de formidables opportunités pour vendre la destination Gambie’’, a souligné Ismaïla Cissé.
Le pays dirigé par Adama Barrow, qui se prévaut d’un rôle important dans le monde islamique au point d’avoir été à l’origine d’une plainte contre la Birmanie à la Cour internationale de justice, accusée de persécutions contre les Rohingyas, la minorité musulmane dans ce pays, mise beaucoup sur le fait d’assurer les trois prochaines années la présidence de l’OCI qui compte 57 Etats membres.
De bonnes affaires en perspective
‘’ A l’issue de la conférence, la Gambie va présider pour trois ans la présidence en exercice de l’OCI. C’est une opportunité de travailler au rayonnement diplomatique du pays’’, s’est déjà projeté son ministre de l’Information.
Il a assuré que Banjul avait d’ores et déjà élaboré une stratégie qui sera mise en œuvre dans les domaines de l’agriculture, de l’éducation, de la santé et du développement des infrastructures.
Il faut noter que l’attente est davantage grande dans certains secteurs d’activités liés notamment au tourisme. Il en est ainsi au marché d’objets d’art du quartier Sénégambie où les vendeurs se sont déjà mis à l’idée de faire davantage de profits avec la tenue du sommet de l’OCI dans le pays. Bon nombre d’entre eux ont acquis de nouveaux articles qu’ils comptent revendre aux hôtes du sommet.
‘’Nous plaçons beaucoup d’espoir dans l’organisation du sommet de l’OCI. Nous souhaiterions vraiment les voir débarquer dans ce marché et acheter les objets que nous vendons’’, a ainsi déclaré sous le sceau de l’anonymat une femme d’une soixantaine d’années, qui vend des perles, colliers traditionnels et des pirogues en miniature aux couleurs de la Gambie.
Mêmes attentes du côté d’Adama Soumaré, un Sénégalais dont la boutique a pignon sur rue dans ce haut lieu de négoce d’objets d’art.
L’homme originaire de Nioro, dans le centre du Sénégal rêve de bonnes affaires et espère, par-dessus tout, que le sommet permettra de booster les activités.
‘’Le Sénégal et la Gambie forment un seul et même peuple. Nous nous sentons chez nous ici. Voir la Gambie organiser le sommet nous intéresse énormément’’, a de son côté indiqué Cheikh Samb, un négociant de chapelets et autres objets d’art faisant depuis une vingtaine d’années la navette entre son Mbour natal et la capitale gambienne.
Dakar, 26 avr (APS) – Un soldat sénégalais de la mission militaire de la Cedeao en Gambie a perdu la vie et huit autres ont été blessés dans un accident de la circulation survenu mardi à hauteur d’un village situé entre Keur Ayib et Kafenda, a annoncé la Direction de l’information et des relations publiques des armées.
Le détachement de l’armée sénégalaise de la mission militaire de la Cedeao a ainsi déploré un mort et huit blessés dont un grave lorsqu’un de ses véhicules s’est renversé à hauteur du village de Kalaji au cours d’une mission entre Keur Ayib (localité frontalière du Sénégal) et Kafenda’’, a indiqué la DIRPA dans un communiqué.
La Direction de l’information et des relations publiques des armées explique que le véhicule militaire tentait d’éviter un véhicule civil roulant en sens inverse.
Elle assure que le corps sans vie et les blessés ont été évacués dans les hôpitaux militaires à Dakar.
Le contingent sénégalais de la mission militaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest constitue le gros des troupes déployées en Gambie.
Dakar, 25 avr (APS) – L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé le déploiement prochain de deux nouveaux vaccins antipaludiques dans dix-neuf pays africains afin d’offrir un nouvel espoir à des centaines de milliers d’enfants risquant de mourir des suites du paludisme.
L’agence onusienne en charge de la santé, par la voix de sa cheffe en Afrique, Matshidiso Moeti, a notamment fait savoir que les vaccins R21-MatrixM approuvé en 2021 et le RTS, S en 2023 seront déployés cette année (2024) dans dix-neuf pays de la région africaine.
Elle a fait l’annonce à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme dont l’édition de cette année est axée sur ‘’la nécessité d’accélérer la lutte contre le paludisme pour un monde plus équitable’’.
‘’À mesure que les pays enregistrent des avancées, les familles en tirent des dividendes sous la forme d’un bien-être accru. Cependant, la région africaine est à la croisée des chemins dans la lutte contre la maladie’’, a expliqué la directrice régionale pour l’Afrique de l’OMS.
Elle a rappelé que cette partie du monde abrite vingt des pays les plus impaludés, représentant plus de 85 % de la mortalité et de la mortalité palustres.
‘’Cette situation s’explique par de multiples problèmes tels que les phénomènes météorologiques extrêmes, les conflits et les crises humanitaires, les contraintes budgétaires, les menaces biologiques et les inégalités’’, a analysé le docteur Matshidiso Moeti.