Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • SENEGAL-POLITIQUE / La personnalité d’Ousmane Sonko est l’une des particularités de sa DPG, selon le porte-parole du gouvernement

    SENEGAL-POLITIQUE / La personnalité d’Ousmane Sonko est l’une des particularités de sa DPG, selon le porte-parole du gouvernement

    Dakar, 26 déc (APS) – L’une des particularités de la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre prévue ce vendredi réside dans la personnalité d’Ousmane Sonko, l’un des chefs de gouvernement à « occuper le poste de Premier ministre dans toute sa plénitude », estime le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Sarré.

    « La déclaration de politique générale de vendredi aura une particularité en lien avec la personnalité d’Ousmane Sonko, considéré comme étant certainement le premier homme d’État à occuper le poste de Premier ministre dans toute sa plénitude », a dit M. Sarré dans une interview avec l’APS.

    « Nous avons aujourd’hui un Premier ministre qui occupe dans toute sa plénitude ce poste et exécute à la lettre la politique définie par le président de la République », a-t-il affirmé.

    Amadou Moustapha Sarré assure que, lors de la DPG d’Ousmane Sonko, « les Sénégalais auront devant d’eux un Premier ministre qui leur montrera la nouvelle orientation que le pays va prendre » au cours du mandat du président de la République.

    « Les Sénégalais auront droit à une déclaration de politique générale adossée à une orientation claire, basée notamment sur [le développement] des pôles territoires », a souligné M. Sarré.

    Ousmane Sonko « a toujours suscité le débat, et son parti est arrivé au pouvoir dans un contexte de tensions, de violences politiques », a rappelé le professeur d’histoire moderne et contemporaine Mamadou Yéro Baldé, enseignant à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    M. Sarré soutient que le chef du gouvernement est prêt, depuis longtemps, à faire sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.

    « Dès la constitution du gouvernement, en avril, le Premier ministre a demandé aux ministres de préparer la déclaration de politique générale en produisant les documents comprenant les projets et programmes devant en constituer la trame », a dit le porte-parole du gouvernement.

    Déjà, le 5 juin, Ousmane Sonko a fait une évaluation des préparatifs de sa DPG, selon lui.

    « À partir de ce moment-là, le Premier ministre était déjà prêt et attendait simplement d’être appelé à l’Assemblée nationale pour faire cette déclaration de politique générale […] Donc, il ne reste plus qu’à faire des relectures, le document étant fin prêt maintenant », a assuré Amadou Moustapha Sarré.

    « C’est un exercice auquel il voulait se livrer depuis longtemps, mais il était auparavant nécessaire de se conformer à la loi en réintégrant les dispositions encadrant le poste de Premier ministre dans la loi organique, ce qui est maintenant fait », a poursuivi M. Sarré.

    AKS/SMD/ESF/BK

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / L’Assemblée nationale se prépare à accueillir Ousmane Sonko pour sa DPG

    SENEGAL-INSTITUTIONS / L’Assemblée nationale se prépare à accueillir Ousmane Sonko pour sa DPG

    Dakar, 24 déc (APS) – L’Assemblée nationale a poursuivi lundi les préparatifs en vue de la tenue vendredi de la déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko, devant les députés.

    Le président de l’institution parlementaire, Malick Ndiaye, a notamment présidé lundi une réunion avec l’administration et la sécurité. Il en a profité pour faire le point de l’état d’avancement des préparatifs de l’évènement.

    Selon la Direction de la communication de l’Assemblée nationale, M. Nidaye  a saisi l’occasion pour donner des instructions garantissant une organisation sans faille de la DPG, en mettant l’accent sur les aspects organisationnels, logistiques et médiatiques.

    Dans la foulée de cette réunion, le président et les députés ont testé le nouveau système de vote électronique, destiné à moderniser les procédures législatives, souligne la Direction de la communication dans un communiqué.

    Ce système, qui remplace les méthodes traditionnelles de vote, permet une gestion plus rapide, transparente et sécurisée des scrutins, rapporte la source en signalant qu’une simulation de séance plénière a été organisée pour familiariser les députés avec ce dispositif, qui a été bien accueilli, rapporte le document parvenu à l’APS.

    Cette réforme vise à moderniser l’institution, à améliorer l’efficacité législative et à renforcer la transparence des processus décisionnels, fait-on valoir.

    La structure en charge de la communication de l’institution parlementaire a en même temps fait savoir que les équipes de la Primature ont participé à ce test technique et ont eu l’opportunité de visiter les différentes sections de l’hémicycle.

    AKS/ASG

  • MONDE-POLITIQUE / France : un gouvernement de trente-cinq membres formé

    MONDE-POLITIQUE / France : un gouvernement de trente-cinq membres formé

    Dakar, 23 déc (APS) – Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Elysée, résidence officielle du président de la République française, a dévoilé lundi, la liste des 35 ministres et ministres délégués du nouveau gouvernement dirigé par François Bayrou.

    La liste des 14 ministres et 21 ministres délégués est marquée par le retour de l’ancienne cheffe du gouvernement Elisabeth Born au poste de ministre d’État chargée de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et du Numérique. 

    L’ancienne figure du Parti socialiste, Manuel Valls, fait également son entrée dans le gouvernement au poste de ministre d’Etat en charge des questions d’Outre-mer. Rachida Dati (Les Républicains) retrouve le ministère de la Culture.

    Le gouvernement de François Bayrou consacre également retour de l’ancien ministre de l’Intérieur Gerard Darmanin désormais en charge de la Justice.

    François Bayrou (73 ans), fondateur et président du parti centriste, Mouvement démocratique (MoDem) a été nommé Premier ministre, le 13 décembre.

    L’ancien ministre de l’Education, entre 1993 et 1997, a notamment été porté à la tête du gouvernement dix jours après le renversement du gouvernement de Michel Barnier par une motion de censure votée à l’Assemblée nationale.

    Le France traverse une instabilité institutionnelle depuis la tenue d’élections législatives anticipées qui ont débouché sur la perte de la majorité à l’Assemblée nationale de la mouvance présidentielle.

    AKS/OID

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Cuba réclame à nouveau son retrait de la liste américaine des pays soutenant le terrorisme

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Cuba réclame à nouveau son retrait de la liste américaine des pays soutenant le terrorisme

    Dakar, 22 déc (APS) – Miguel Diaz-Canel, président de la République de Cuba, a de nouveau dénoncé le blocus économique que les Etats Unis d’Amérique continuent d’exercer contre son pays, réclamant le retrait de l’île de la liste américaine des Etats soutenant le terrorisme.

    Le chef de l’Etat cubain a notamment réitéré son rejet du blocus américain et exigé le retrait de la plus grande île antillaise de la liste du Département d’Etat américain des pays qui soutiennent le terrorisme lors d’une manifestation organisée vendredi devant l’ambassade des Etats Unis à Cuba.

    Selon le site officielle de Radio Habana Cuba (RHC), la manifestation a enregistré la présence du général Raul Castro Ruz et de de milliers d’habitants de La Havane réunis pour défiler au nom du peuple cubain.

    Le président de Cuba a en en même temps exigé le respect du droit du pays à construire son avenir en paix.

    Miguel Diaz-Canel a dénoncé le fait que l’actuelle administration américaine, à 30 jours de la fin de son mandat, n’a pas inversé les politiques de son prédécesseur, Donald Trump (2017-2021), qui reprendra ses fonctions le mois prochain.

    ‘’Avec la mise en œuvre de 243 mesures supplémentaires et le maintien de Cuba sur la liste des pays qui soutiennent le terrorisme, Biden s’est conformé de manière disciplinée et cruelle à la politique que Trump a approuvée pendant son mandat’’, a rapporté la source.

    Díaz-Canel a tenu à rappeler qu’il était  »faux et immoral de désigner Cuba comme un Etat qui soutiendrait le terrorisme ».

    ‘’Le maintien de Cuba sur cette liste et l’intensification de la politique de blocus sont des actions menées contre le peuple cubain et doivent cesser maintenant’’, a-t-il déclaré.

    AKS/ADL

  • SENEGAL-METEOROLOGIE / Une fine couche de poussière annoncée sur le littoral sénégalais

    SENEGAL-METEOROLOGIE / Une fine couche de poussière annoncée sur le littoral sénégalais

    Dakar, 22 déc (APS) – L’agence nationale de la météorologie table sur le maintien ce dimanche sur le littoral sénégalais d’une couche de poussière qui devrait se dissiper dans la journée de lundi.

    ‘’La fine couche de poussière se maintiendra sur le littoral au cours de ce dimanche. Toutefois, elle se dissipera dans la journée du lundi’’, indique notamment l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie dans un bulletin de prévision parvenu à l’APS.

    L’ANACIM prévoit un ciel à prédominance nuageuse sur une bonne partie du pays. Il sera moins couvert sur les localités du sud et de l’est du territoire national.

    Elle signale que dans la nuit, des nuages assez denses couvriront les régions du Sud-est jusqu’à lundi tandis qu’il fera moins chaud sur une grande partie du pays.

    Les prévisionnistes de l’ANACIM annoncent que les températures seront en dessous de 33°C majoritairement sauf dans le Sud et l’Est.

    Ils assurent que la fraicheur nocturne et matinale demeurera marquée sur le pays avec des températures minimales de 17 à 15°C dans le Centre, le Sud et l’Est.

    ‘’La visibilité sera bonne à l’intérieur du pays, mais légèrement dégradée sur le littoral en raison de la fine couche de poussière persistante, alors que les vents seront de secteur nord à nord-est avec une intensité faible à modérée devenant assez forte sur le littoral nord’’, rapporte le document.

    AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’interdiction d’accès à la mairie de Dakar doit reposer sur des dispositions juridiques, estime le COSCE

    SENEGAL-POLITIQUE / L’interdiction d’accès à la mairie de Dakar doit reposer sur des dispositions juridiques, estime le COSCE

    Dakar, 20 déc (APS) – Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) a déclaré qu’une interdiction de l’accès des conseillers municipaux à la mairie de Dakar doit reposer sur des dispositions juridiques respectant les droits constitutionnels des citoyens.

    Des conseillers municipaux de la ville de Dakar reçus mercredi par des membres du COSCE ont affirmé avoir été interdits d’accès aux locaux de la mairie de Dakar par des forces de l’ordre à la suite de la révocation du maire, Barthélemy Dias.

    Le maire de la ville de Dakar a fait l’objet le 11 décembre d’une révocation de son poste. Une décision émanant du préfet de Dakar qui s’est appuyé sur une décision de justice relative à une affaire remontant à la période électorale de l’année 2011. L’autorité administrative a estimé que M. Dias devait être considéré comme démissionnaire de son poste de conseiller municipal.

    Dans un communiqué rendu public jeudi dans la soirée, le Collectif des organisations de la société civile pour les élections a tenu à rappeler que l’interdiction de l’accès des conseiller municipaux doit être fondée sur des dispositions juridiques respectant les droits constitutionnels des citoyens.

    Le COSCE n’a pas manqué de signaler que la décision du préfet de Dakar portant révocation de Barthélémy Dias de son mandat de conseiller municipal de la ville de Dakar ‘’n’est assortie d’aucune mesure visant à interdire aux conseillers municipaux l’accès à la mairie’’.

    Les organisation membres de cette plateforme de la société civile invitent ainsi les autorités compétentes à veiller à la protection de l’intérêt public et au respect des droits fondamentaux.

    Ils encouragent les autorités à adopter une démarche prudente et respectueuse de l’État de droit afin d’éviter tout climat de méfiance ou de suspicion qui pourrait fragiliser la cohésion sociale.

    Le COSCE sollicite des autorités, la prise de mesures visant à renforcer la démocratie, en privilégiant la légalité et l’équité.

    Barthélémy Dias, évincé de son poste de député à l’Assemblée nationale et de celui de maire de Dakar sur la base d’une décision de justice pour l’affaire du meurtre d’un des assaillants de la mairie de Mermoz Sacré Cœur en 2011, a introduit des recours auprès des juridictions sénégalaises.

    Il se considère toujours comme le maire de la capitale, estimant que le recours introduit en justice suspend la mesure de révocation de son mandat de conseiller municipal.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-DRAME-REACTION / La CNDH « profondément préoccupée » par la situation des Sénégalais à Mayotte

    SENEGAL-FRANCE-DRAME-REACTION / La CNDH « profondément préoccupée » par la situation des Sénégalais à Mayotte

    Dakar, 20 déc (APS) – La Commission nationale des droits de l’homme du Sénégal (CNDH) a fait part vendredi de sa « profonde préoccupation » relative à la situation de ressortissants sénégalais « affectés durement » par le passage, samedi 14 décembre, d’un cyclone meurtrier et dévastateur à Mayotte, un département français de l’océan indien, 

    Dans un communiqué rendu public vendredi, la CNDH a dit « sa profonde préoccupation face à la situation des Sénégalais à Mayotte affectés durement par le cyclone qui a causé des pertes en vies humaines et des dégâts matériels considérables ».

    Face à une telle situation, la Commission des droits de l’homme du Sénégal appelle à une mobilisation urgente pour fournir une aide humanitaire immédiate en réponse aux besoins essentiels des victimes.

    Elle souligne en même temps l’urgence de renforcer l’intervention des autorités sénégalaises pour protéger et soutenir les ressortissants en coordination avec les représentations diplomatiques et consulaires.

    Dans son communiqué, la CNDH évoque l’impératif de garantir le respect des droits humains en veillant à préserver la dignité, la sécurité et la santé des personnes affectées.

    Le cyclone Chido dont l’œil a frappé le nord de l’île de Grande-Terre à Mayotte, a fait un nombre encore indéterminé de décès et des dégâts matériels majeurs.

    AKS/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Dakar et Banjul veulent accroître le volume de leurs échanges commerciaux

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Dakar et Banjul veulent accroître le volume de leurs échanges commerciaux

    Dakar, 20 déc (APS) – Le Premier ministre du Sénégal Ousmane Sonko a souligné jeudi à Banjul la nécessité pour le Sénégal et la Gambie de travailler à un accroissement massif du volume de leurs échanges commerciaux.

    ‘’Entre 2000 et 2023, le trafic commercial entre le Sénégal et la Gambie a généré 117 milliards de francs Cfa. L’objectif, c’est d’atteindre 500 milliards de francs dans les années à venir’’, a indiqué le chef du gouvernement sénégalais.

    Il co-présidait avec le vice-président de la Gambie, Muhammed Jallow, la deuxième session du Forum économique sénégalo-gambien.

    Ousmane Sonko a notamment insisté sur l’importance d’œuvrer en faveur d’une densification et d’une redynamisation de la coopération bilatérale existant depuis plusieurs décennies.

    ‘’On note une évolution, mais des efforts restent à faire. Les 117 milliards de francs peuvent être multipliés par dix. C’est notre objectif. Nous devons faire en sorte que la Gambie soit davantage utile au Sénégal et vice-versa, dans tous les secteurs’’, a-t-il souligné.

    Il a rappelé l’importance d’accroître les investissements dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures, des transports, mais également dans le tourisme, les hydrocarbures, l’industrie.

    De son côté, le vice-président gambien a salué la tenue de ce forum économique, estimant qu’en plus d’être un symbole d’unité, il constitue un mécanisme pratique permettant d’atteindre des objectifs communs de développement économique.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Annulation de l’élection du bureau de l’Assemblée nationale : le Conseil constitutionnel « incompétent » (décision)

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Annulation de l’élection du bureau de l’Assemblée nationale : le Conseil constitutionnel « incompétent » (décision)

    Dakar, 18 déc (APS) – Le Conseil constitutionnel s’est déclaré mercredi incompétent à juger de la requête en annulation d’une délibération sur l’élection récente du bureau de l’Assemblée nationale introduite par quatorze députés de l’opposition parlementaire, a appris l’APS d’un document émanant de la juridiction constitutionnelle.

    Le Conseil constitutionnel avait été saisi à la suite de l’élection du bureau de l’institution parlementaire marquée par une divergence d’interprétation des dispositions du règlement intérieur relative au respect de la parité.

    Dans un arrêt rendu mercredi la juridiction s’est notamment déclarée incompétente en considérant qu’il résulte, contrairement aux allégations des requérants, que l’exercice de ses attributions constitutionnelles en matière électorale prend fin à la proclamation des résultats définitifs du scrutin marquant la fin du processus électoral.

    Un vif débat avant l’élection du bureau de l’Assemblée nationale

    Le Conseil constitutionnel estime par conséquence que l’élection du bureau de l’Assemblée nationale, qui procède de l’organisation interne de cette institution, ne fait pas partie du processus électoral.

    Il ajoute que la délibération attaquée par les requérants ne participe pas directement à la régularité des élections législatives du 17 novembre 2024.

    L’élection du bureau de la nouvelle Assemblée nationale a été précédée le lundi 2 décembre par un vif débat tournant autour de l’interprétation des règles encadrant la parité.

    Tout était parti d’un blocage né de la volonté du groupe Takku Wallu Sénégal (opposition) d’attribuer le poste de vice-président qui lui revenait de droit à Mohamed Ngom dit Farba. Ce à quoi le groupe majoritaire, Pastef-Les Patriotes s’est opposé, arguant qu’il devait revenir à une femme conformément aux règles de la parité.

    Aïssata Tall Sall, présidente du groupe de l’opposition avait fermement défendu la position de son camp, rejetant les accusations de non-respect des droits des femmes. Elle  estimait que sa désignation à la tête des parlementaires de Takku Wallu Sénégal à l’Assemblée nationale était la preuve d’un attachement au respect des droits de la femme.

    « Pour la première fois, notre groupe a investi une femme comme présidente. Cela illustre clairement notre engagement en faveur des droits des femmes », avait-elle tenu à faire valoir.

    L’ancien ministre de la Justice n’avait pas manqué de contester l’interprétation des articles 13 et 14 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale concernant la parité, précisant qu’aucune disposition ne l’impose dans ce contexte précis. « L’Assemblée nationale n’est pas un tribunal. Si une disposition est jugée violée, seuls les tribunaux peuvent en décider », avait-elle rappelé.

    Concernant la proposition pour le poste de huitième vice-président, elle avait souligné que son groupe avait déposé une liste complète dès 11 heures du matin, conformément aux exigences, et désigné leur candidat, Mohamed Ngom.

    « Nous avons respecté la loi et déposé nos documents dans les délais. Le débat a uniquement porté sur l’application de la loi, qui doit être discutée dans un esprit de concertation et non d’accusation », avait-elle ajouté.

    De son côté, le président du groupe parlementaire de Pastef-Les Patriotes, Mohamed Ayib Salim Daffé, avait estimé que la liste de candidats, déposée auprès du Secrétariat général, respecte scrupuleusement les exigences de parité conformément aux textes.

    « Selon le calcul basé sur la méthode de la plus forte moyenne, les sept premières positions de vice-présidents nous reviennent, et nous avons respecté la parité sur cette liste,” avait-il fait valoir en dénonçant ce qu’il considérait comme des manœuvres visant à bloquer les travaux de l’institution parlementaire.

    AKS/MTN

  • SENEGAL-MONDE-CONFLIT / L’OCI salue la nouvelle résolution onusienne réaffirmant le droit à l’autodétermination des Palestiniens

    SENEGAL-MONDE-CONFLIT / L’OCI salue la nouvelle résolution onusienne réaffirmant le droit à l’autodétermination des Palestiniens

    Dakar, 18 déc (APS) – L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a salué mercredi « l’adoption massive » par l’Assemblée générale des Nations unies d’une résolution réaffirmant le droit du peuple palestinien à l’autodétermination.

    Dans un communiqué rendu public le même jour à Ryad, l’OCI estime que ce vote constitue « un consensus international sur le rejet de la colonisation israélienne illégale des territoires palestiniens ».

    Elle a ainsi réitéré son appel à tous les pays qui n’ont pas encore reconnu l’État de Palestine à le faire et à soutenir sa pleine adhésion aux Nations unies.

    L’OCI demande en même temps à ces pays de prendre les mesures nécessaires pour mettre en œuvre la résolution de l’Assemblée générale sur l’avis consultatif de la Cour internationale de justice sur l’illégalité de l’occupation israélienne et la nécessité d’y mettre fin.

    Le vote de cette nouvelle résolution est une énième action de l’Assembl2e générale des Nations unies visant à faire reconnaître la souveraineté internationale de la Palestine dont une bonne partie du territoire est sous occupation israélienne.

    Dans les territoires de la Palestine, la situation s’est considérablement détériorée après que l’armée de l’Etat d’Israël a déclenché une riposte dévastatrice à la suite d’une attaque perpétrée sur son sol par le mouvement de la résistance islamique palestinien, Hamas.

    Des dizaines de milliers de Palestiniens,  des femmes et des enfants ont perdu la vie dans la bande de gaza plus d’un an après le déclenchement de l’intervention militaire israélien.

    Plus d’un millier de citoyens israéliens avaient de leur côté péri dans l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023.

    AKS/ASG