Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • SENEGAL-MONDE-JUSTICE / La Justice pénale internationale au menu d’une conférence ouverte à Dakar

    SENEGAL-MONDE-JUSTICE / La Justice pénale internationale au menu d’une conférence ouverte à Dakar

    Dakar, 16 déc (APS) – Une conférence internationale consacrée à la justice pénale internationale dans son application à travers notamment la Cour pénale spéciale centrafricaine et les Chambres africaines extraordinaires dans les juridictions sénégalaises s’est ouverte lundi à Dakar en présence d’officiels, d’acteurs du secteurs et d’universitaires, a constaté l’APS.

    « La Justice pénale internationale à travers la Cour pénale spéciale centrafricaine et les Chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises : enseignements et perspectives », est le thème de cette rencontre internationale organisée au Centre de formation judiciaire (CFJ) de Dakar.

    Des universitaires, des sommités du monde de la justice provenant du Sénégal et d’autres pays, ainsi que des universitaires, prennent part à cette rencontre dont l’ouverture a été présidée par le ministre sénégalais de la Justice, Ousmane Diagne.

    ‘’Cette conférence se révèle particulièrement opportune dans la mesure où elle permettra d’échanger sur les meilleures pratiques, d’identifier les obstacles à surmonter et de définir les orientations pour le renforcement de la justice pénale internationale’’, a souligné le garde des Sceaux.

    Il a insisté sur le fait que la justice pénale internationale est un rempart contre les crimes de masse en rappelant que les événements tragiques qui surviennent souvent dans certains pays s’accompagnent souvent de la violation massive des droits humains.

    ‘’Il reste vrai que l’on peut espérer que l’avenir de la justice pénale internationale se trouve dans cette proximité qu’apportent les juridictions hybrides’’, a-t-il ajouté en faisant référence aux expériences africaines de l’application de la justice pénale internationale.

    De son côté, le professeur Isac Yankhoba Ndiaye, président du Conseil d’administration de la CFJ a fait observer que le capital d’expérience acquise à travers les deux juridictions constitue une plus-value qu’il faut savoir mettre en perspective pour ‘’surmonter les appréhensions et maintenir le cap vers des sociétés plus libres et davantage réconciliées’’.

    ‘’Il nous faut, souligner à travers sa nécessaire collaboration, l’importance du juge national dans le développement des procès pénales internationaux’’, a-t-il martelé.

    Pour sa part, le directeur du CFJ, a expliqué que cette conférence internationale, une animation scientifique, entre dans le cadre des activités pédagogiques de l’établissement.

    Souleymane Téliko a dit qu’il était nécessaire d’organiser une telle rencontre pour tirer les enseignements de deux expériences majeures qui se sont déroulées en Afrique.

    L’un des objectifs de cette conférence est de situer les problématiques, identifier les défis et les contraintes, et éventuellement formuler des recommandations pouvant être utiles pour l’approfondissement de notre justice.

    ‘’C’est un cadre d’échanges et de partage et d’enrichissement mutuel. Les recommandations qui seraient profitables à la fois à la justice sénégalaise et à la justice pénale internationale’’, a indiqué M. Téliko.

    SC/AKS/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-INTEGRATION / CEDEAO : le retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso approuvé

    SENEGAL-AFRIQUE-INTEGRATION / CEDEAO : le retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso approuvé

    Dakar, 16 déc (APS) – Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), réunis en sommet ordinaire dimanche, à Abuja (Nigeria), ont ouvert la voie à une sortie officielle du Mali, du Niger et du Burkina Faso, de l’organisation communautaire à partir du 29 janvier prochain.

    La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO a notamment, lors de sa réunion, pris acte de la décision de ces trois pays de quitter l’organisation et décidé qu’ils n’en seront plus membres à partir du 29 janvier 2025.

    ‘’La Conférence des chefs d’État et de Gouvernement prend acte que conformément aux dispositions de l’article 91 du Traité révisé de la Cédéao, les trois pays cesseront officiellement d’être membres de la Cédéao à compter du 29 janvier 2025’’, a déclaré à la presse Omar Alieu Touray, le président de la Commission de la Cedeao.

    M. Touray a en même temps fait savoir que la commission qu’il dirige a été également instruite de lancer les formalités de retrait après la date limite du 29 janvier prochain.

    Cela implique qu’une période transitoire de six mois va s’ouvrir à partir du retrait officiel de ces trois pays pour gérer la situation des salariés contractuels de la Cédéao originaire de ces trois pays, préparer le déménagement des différentes agences communautaires dont les sièges sont situés dans ces trois Etats membres fondateurs de la communauté ouest-africaine.

    Il s’agit en même temps de laisser la porte ouverte à un éventuel retour du Mali, du Niger et du Burkina Faso dans la CEDEAO d’ici au 30 juillet 2025 ou à défaut de définir les modalités du retrait et d’explorer de nouveaux cadres de coopération.

    La veille, samedi, les trois pays concernés par ce retrait, et désormais regroupés au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), ont rendu public un communiqué dans lequel ils garantissent la libre circulation des ressortissants de pays membres de la CEDEAO.

    ‘’Les ressortissants de la Cedeao pourront entrer, résider et exercer des activités au sein de l’espace AES sans nécessiter de visa’’, ont-ils assuré dans un communiqué.

    AKS/ABB/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux commentent les conclusions du sommet de la Cedeao et la sortie d’Ousmane Diagne

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux commentent les conclusions du sommet de la Cedeao et la sortie d’Ousmane Diagne

    Dakar, 16 déc (APS) – Les décisions issues de la 66e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) d’Abuja et la réaffirmation par le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, de l’engagement des autorités à faire la lumière sur les disparitions des militaires Fulbert Sambou et Didier Badji, figure parmi les sujets les plus commentés par les quotidiens reçus à l’APS.

    ‘’La CEDEAO acte le départ du Mali, du Burkina Faso, et du Niger’’’, met en exergue Sud Quotidien.  ‘’La 66e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernements de la CEDEAO qui s’est tenue, hier dimanche, à Abuja au Nigéria, a acté le départ de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), composée du Mali, du Burkina Faso, et du Niger de la CEDEAO, dès le 29 janvier prochain’’, écrit le journal.  

    Le journal précise qu’une ‘’période de grâce de six mois serait retenue pour donner une chance à la médiation menée par le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye’’.

    ‘’CEDEAO et pays de l’AES : le 29 janvier, date du divorce’’, annonce à sa Une Le Soleil.  Le journal indique que ‘’la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a fixé la date du 29 janvier 2025, pour acter officiellement son divorce d’avec l’Alliance des Etats membres du Sahel (AES), composée du Mali, du Burkina Faso, et du Niger’’.

    Le quotidien précise toutefois ‘’qu’il aura une période de transition à compter de cette date jusqu’au 29 juillet 2025’’.

    ‘’Départ de l’AES, médiation de Bassirou Diomaye Faye prévue sur une durée de six mois, et la création d’un tribunal spécial pour juger l’ancien président gambien Yaya Jammeh et les tenants de son régime’’, les grandes décisions du sommet ordinaire de la CEDEAO, énumère le journal L’Info.

    Pendant ce temps, l’AS évoque la promesse faite samedi aux députés par le ministre de la Justice Ousmane Diagne de faire la lumière aussi bien sur les disparitions du gendarme, l’adjudant-chef Didier Badji que du soldat sergent Fulbet Sambou et des autres victimes des événements de 2021 à 2024’.

    ‘’Ousmane Diagne qui était à l’Assemblée nationale annonce d’ailleurs que les enquêtes ont démarré’’, ajoute le journal qui titre en Une : ‘’la justice traque les auteurs et commanditaires’’.  

    Comme en échos à ce quotidien, Libération renchérit : ‘’La justice aux trousses des responsables et des commanditaires’’.

    Le journal Le Quotidien estime de son côté qu’Ousmane Diagne a déterré le passé en revenant samedi face aux députés, lors d’une séance plénière, sur les morts recensés entre 2021 et 2023’’.  

    ‘’C’est pour annoncer qu’une enquête est en cours pour situer les responsabilités. Il a aussi évoqué que la lumière sera faite sur le cas des deux gendarmes morts durant cette période’’, mentionne le journal.  

    A propos des dossiers judiciaires chauds des quatre dernières années ‘’Ousmane Diagne sans langue de bois’’, signale le journal Les Echos. ‘’Les menottes vont parler’’, prédit de son côté Source A.

    Pour Walf Quotidien ‘’la traque (est) lancée’’. Le journal souligne que ‘’la loi portant amnistie des événements qui se sont déroulés entre 2021 et avril 2024 n’y fera rien’’.

    ‘’Les autorités ont décidé de traquer leurs auteurs et leurs commanditaires. Le ministre de la Justice qui était à l’Assemblée nationale en a donné ce week-end un avant-gout’’, écrit Walf.

    AB/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-DRAME / Des dizaines de morts dans un bombardement près de Khartoum (médias)

    SENEGAL-AFRIQUE-DRAME / Des dizaines de morts dans un bombardement près de Khartoum (médias)

    Dakar, 10 nov (APS) – Des bombardements attribués à des paramilitaires membres des Forces de soutien rapide (FSR) ont causé la mort de 65 personnes et fait des centaines de blessés dans la banlieue de Khartoum, la capitale du Soudan, ont rapporté plusieurs médias.

    Evoquant un communiqué du gouverneur de Khartoum, Ahmed Othman Hamza, le site d’information de RFI, signale qu’un obus tiré sur un bus a tué tous ses passagers.

    Des bombardements menés par les paramilitaires sur Omdourman, en proche banlieue de la capitale soudanaise, ont tué au moins 65 personnes et fait des centaines de blessés, a affirmé ce 10 décembre 2024 dans un communiqué le gouverneur de l’État de Khartoum.

    Il s’agit d’un nouvel épisode tragique de la guerre civile soudanaise déclenchée après que des hommes armés présentés comme des supplétifs de l’armée régulière ont tenté, à partir du 15 avril 2023, de renverser le régime dirigé par Abdel Fattah al-Burhane (62 ans).

    Les Forces de soutien rapide (FSR) ont à leur tête le général le général Mohamed Hamdan Dagalo.

    Le conflit a déjà fait plusieurs milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

    AKS/ASG

     

  • SENEGAL-ALGERIE-PARTENARIAT / Les présidents Faye et Tebboune ont parlé de coopération bilatérale à Nouakchott

    SENEGAL-ALGERIE-PARTENARIAT / Les présidents Faye et Tebboune ont parlé de coopération bilatérale à Nouakchott

    Dakar, 10 déc (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a déclaré avoir eu, mardi, à Nouakchott, un ‘’riche entretien’’ avec son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, portant sur la volonté partagée de renforcer la coopération entre Dakar et Alger.

     »J’ai eu un riche entretien avec le Président Abdelmadjid Tebboune, président de la République algérienne démocratique et populaire. Nos échanges ont porté sur notre volonté commune d’œuvrer au renforcement de la coopération entre nos deux pays’’, a indiqué le président sénégalais dans un message publié sur le réseau social X.

    La rencontre entre les deux chefs d’Etat a eu lieu en marge d’une conférence de l’Union africaine consacrée à l’éducation, la jeunesse et l’employabilité, ouverte mardi et qui se poursuit jusqu’au mercredi dans la capitale mauritanienne.

    AKS/ABB/SBS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Coopération opérationnelle : des chefs de la marine de quatre pays en conclave à Dakar

    SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Coopération opérationnelle : des chefs de la marine de quatre pays en conclave à Dakar

    Dakar, 10 déc (APS) – Une conférence des chefs d’état-major de marine et de garde-côtes des pays de la zone G, parties-prenantes de l’Architecture de sécurité maritime de Yaoundé s’est ouverte mardi dans la capitale sénégalaise, a constaté l’APS.

    La rencontre prévue sur deux jours vise à consolider la coopération opérationnelle dans le domaine de la sécurité et de la sûreté maritime dans l’espace regroupant le Sénégal, le Cap Vert, la Gambie et la Guinée-Bissau, ont indiqué les organisateurs dans un communiqué. 

    Les échanges vont porter sur le renforcement du cadre sous régional de partage d’informations opérationnelles et l’organisation de patrouilles maritimes conjointes en 2025.

    L’édition de cette année est organisée par la Marine nationale sénégalaise, en partenariat avec le ministère de la Défense britannique et l’ambassade du Royaume-Uni au Sénégal.

    Ouvrant les travaux, le contre-amiral Abdou Sène, chef d’état-major de la marine nationale du Sénégal a rappelé la tenue d’une telle rencontre entre des responsable sécuritaires d’Etats ayant des intérêts économiques et des problématiques sécuritaires communs.

    ‘’Les trafics illicites de tous genres qui transitent par notre espace commun affectent la sécurité de nos populations sans exception et constituent des menaces pour nos économies respectives’’, a souligné le chef de la marine sénégalaise.

    ‘’Tous nos pays dépendent de la mer’’

    Il a insisté sur le fait que l’Architecture en branle à partir de 2013 était devenue le cadre opérationnel de mise en synergie des efforts de ses pays membres dans le domaine de la sécurité maritime.

    ‘’Cette architecture a le mérite de construire un mécanisme de sécurité collective reposant sur une conscience commune et partagée des enjeux maritimes couvrant une vaste zone s’étendant du Cap-Vert à l’Angola’’, a-t-il fait valoir en assurant qu’elle apporte une véritable approche stratégique de prise en charge des problématiques maritimes communes.

    ‘’Tous nos pays dépendent de la mer pour le commerce, l’agriculture et la pêche, et bien sûr pour leur sécurité. Nous commençons à comprendre que la sécurité maritime concerne autant la protection de l’environnement maritime que les menaces traditionnelles à la sécurité’’, a de son côté déclaré Tom Harper, un officier de la marine britannique.

    L’Architecture de Yaoundé est constituée du Centre de coordination interrégional (CCI), la structure de coordination et de partage d’informations qui relie le Centre régional de sécurité maritime pour l’Afrique centrale (CRESMAC) et le Centre régional de sécurité maritime pour l’Afrique de l’Ouest (CRESMAO).

    Son élaboration est partie d’un sommet tenu en juin 2013 entre les dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la Commission du Golfe de Guinée (CGG).

    SC/AKS/ASG

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye à Nouakchott pour une conférence de l’UA sur l’éducation

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye à Nouakchott pour une conférence de l’UA sur l’éducation

    Dakar, 10 dec (APS) – Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar ce mardi pour se rendre à Nouakchott en Mauritanie où il va participer à la conférence de l’Union africaine (UA) sur l’éducation, a-t-on appris de la Présidence sénégalaise.

    Le Président Faye répond notamment à une invitation de son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, président en exercice de l’Union africaine, lit-on sur la page Facebook de la présidence.

    Le président sénégalais a été accueilli à l’aéroport international de Nouakchott – Oumtounsy, par le Premier ministre, Moctar Ould Diay, entouré de son directeur de cabinet, de l’ambassadeur de Mauritanie au Sénégal, du wali de Nouakchott Ouest, du vice-président de la région de Nouakchott, a indiqué l’Agence mauritanienne d’information (AMI).

    La conférence de trois jours ouverte lundi dans la capitale de la Mauritanie est conjointement organisée par l’UA, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et le gouvernement mauritanien.  Elle porte sur le thème :  »Eduquer une Afrique adaptée au 21e siècle » et vise à promouvoir la mise en avant  de l’apprentissage et du développement des compétences pour tous ces enfants et ces jeunes du continent africain.

    Il s’agit de plaider en faveur des meilleures pratiques éducatives, en s’appuyant sur des dialogues politiques, des forums sur les leçons apprises, le développement de partenariats stratégiques et une campagne de sensibilisation, soulignent les organisateurs.

    Ils estiment que l’Afrique avait encore des progrès à faire pour garantir une éducation de qualité, équitable et inclusive pour tous. Beaucoup de pays du continent faisant notamment face à des difficultés de scolarisation dues à des infrastructures inadéquates et à une pénurie d’enseignants qualifiés.

    AKS/MTN

  • SENEGAL-MONDE-SPORTS / Formule 1 : la 4e place pour la dernière d’Hamilton au volant d’une Flèche d’Argent

    SENEGAL-MONDE-SPORTS / Formule 1 : la 4e place pour la dernière d’Hamilton au volant d’une Flèche d’Argent

    +++Par Abdou Kogne Sall de l’APS+++

    Dakar, 8 déc (APS) – Le circuit automobile principal d’Abu Dhabi a été dimanche le théâtre du dernier tour de piste de Lewis Hamilton au volant d’une Mercedes, ultime étape d’une collaboration de huit ans dont l’évocation relèguerait presqu’au second plan la victoire de Lendo Norris synonyme de titre mondial des constructeurs pour l’écurie McLaren.

    Fidèle à sa réputation d’as du volant, le pilote britannique n’a pas, pour autant, offert à Abu Dhabi, les coups d’éclat dont probablement seul il a le secret. Hamilton, parti de la 16e place au départ, à cause de qualifications ratées, est pourtant parvenu à ravir la 4e place à son désormais ex coéquipier, George Russel.

    Une manière de démontrer sa passion et son amour pour ce sport. De même que son engagement à encore chercher à étendre sa légende. Une des raisons ayant sans doute déterminé son choix de s’engager avec l’écurie italienne Ferrari à partir de la saison 2025. Preuve également d’une volonté assumée d’étoffer un palmarès déjà bien rempli.

    Le natif de Stevenage, en Angleterre,  a remporté à sept reprises le titre de champion du monde des pilotes de Formule 1 (un avec l’écurie McLaren et six avec Mercedes). Egalant notamment le record du septuple champion du monde, l’Allemand Michael Schumacher.

    Hamilton est détenteur du record du nombre de pole positions, de podiums, de courses terminées dans les points, de points de carrière, de tours en tête, sans oublier le nombre de victoires dont celle obtenue en 2020 à Sylverston (Angleterre) en franchissant la ligne d’arrivée avec un pneu avant crevé. 

    Il est depuis le début de sa carrière en F1 auréolé de 105 victoires, 104 pole positions, 2021 podiums et 67 meilleurs tours de course. Personne n’a jamais fait mieux dans l’histoire de ce sport mécanique. Pas même, Ayrton Senna, le génie du volant brésilien, idole revendiquée et assumée du pilote britannique.

     »C’est un départ, pas une retraite »

    Anobli en janvier 2021 par Elisabeth II, alors reine d’Angleterre, Sir Lewis Hamilton s’illustre surtout par la noblesse des combats qu’il porte. L’on se souvient de l’hommage qu’il avait imposé aux tenants de ce sport à la suite du meurtre du noir américain George Floyd par des policiers blancs en 2020.

    La majorité des pilotes avait accepté de poser un genou à terre avant le début de chaque course,  en échos au mouvement de lutte contre le racisme dénommé ‘’Black Lives Matter’’ (la vie des noirs compte). C’est que la lutte contre le racisme est l’autre combat de la vie de Lewis Hamilton, seul pilote de couleur à avoir accédé à un tel niveau de performance en F1. Une motivation et un engagement qui resteront sans doute intacts lorsqu’il va rejoindre dès la saison prochaine l’écurie italienne.

    ‘’C’est un départ mais pas une retraite. Pourtant, ce mouvement n’est pas anodin. Après douze années, 245 grands prix passés à rouler dans une Flèche d’Argent, remporté 84 victoires, signé 78 pole positions et coiffé personnellement six couronnes mondiales avec Mercedes, Lewis Hamilton va quitter l’écurie qu’il avait rejointe en 2013’’, commentait à son sujet le quotidien français l’équipe au matin de la dernière course du pilote de 40 ans au volant de sa Flèche d’Argent numéro 44.

    ‘’On y est. C’est vraiment ma dernière course avec Mercedes. Ce que nous avons construit ensemble au fil des ans est tout simplement historique. Certains doutaient que je fasse ce pas en avant en 2013, et nous en sommes-là aujourd’hui. Ce ne sera pas la dernière fois que je remercierai Mercedes, mais entrer dans ma dernière course avec cette équipe me fait vraiment mal maintenant’’, déclarait de son côté ému, le pilote à la veille de cette dernière course, ultime étape de son parcours chez l’écurie allemande.

    AKS/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle au Ghana: le candidat du pouvoir concède sa défaite

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle au Ghana: le candidat du pouvoir concède sa défaite

    Dakar, 8 déc (APS) – Le candidat du pouvoir à l’élection présidentielle de samedi au Ghana, Mahamudu Bawumia, a admis avoir perdu le scrutin et reconnu la victoire de l’ancien chef de l’Etat, John Mahama.

    Dans une déclaration faite devant des journalistes à Accra, la capitale, le vice-président a concédé sa défaite en soulignant que les Ghanéens s’étaient exprimés et avaient voté pour le changement.

    Auparavant, le candidat donné gagnant avait assuré avoir reçu les félicitations du candidat du New Patriotic Party (NPP) lors d’un entretien téléphonique.

    John Dramani Mahama éjecté démocratiquement du pouvoir en 2016 après un seul mandat de quatre ans à la tête du pays, va retrouver la magistrature suprême si les résultats venaient à être officiellement confirmés.

    Près de 19 millions de Ghanéens, inscrits sur les listes électorales étaient appelés aux urnes samedi pour élire un nouveau président de la République parmi douze candidats et renouveler les 275 sièges du Parlement.

    AKS/SBS/ASB

  • SENEGAL-POLITIQUE / « Echanges constructifs » entre Bassirou Diomaye Faye et Karim Wade à Doha

    SENEGAL-POLITIQUE / « Echanges constructifs » entre Bassirou Diomaye Faye et Karim Wade à Doha

    Dakar, 7 dec (APS) – Le président Bassirou Diomaye Faye a déclaré avoir eu avec Karim Wade, samedi, à Doha (Qatar) des « échanges  constructifs » sur la situation politique, économique et sociale du Sénégal.

    « En marge de ma visite au Qatar, j’ai reçu en audience M. Karim Wade, ancien ministre de la République », a notamment fait savoir le chef de l’Etat dans un message publié sur le réseau social X.

    Bassirou Diomaye Faye assure avoir eu des  »échanges constructifs sur la situation politique, économique et sociale du pays » avec M. Wade, le leader du Parti démocratique sénégalais (PDS).

    Karim Wade, le fils de l’ancien chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, vit au Qatar depuis sa sortie de prison en 2016.

    Il avait été arrêté et placé en garde à vue le 15 avril 2013 pour détournement de deniers publics, corruption et enrichissement illicite avant d’être inculpé pour les mêmes chefs d’accusation par la Cour de répression de l’enrichissement illicite.

    Trois jours plus tard, le 18 avril 2013 il est envoyé en détention à la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss à Dakar.

    A l’issue de son procès, le 23 mars 2014, il est blanchi des accusations de détournement de deniers publics et de corruption tout en étant reconnu coupable d’enrichissement illicite.

    Il est alors condamné à 6 ans de prison ferme et à une amende record de 138 milliards de francs Cfa par la CREI.

    Karim Wade a continué en dépit de son exil au Qatar à influer la marche du parti dont son père est le fondateur.

    L’ancien tout puissant ministre durant le magistère d’Abdoulaye Wade (2000-2012) a échoué à participer aux élections présidentielles de 2019 et 2024.

    AKS