Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Les dirigeants de la Cedeao félicitent Macky Sall pour ses réalisations en faveur du développement

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Les dirigeants de la Cedeao félicitent Macky Sall pour ses réalisations en faveur du développement

    Dakar, 26 fév (APS) – Les dirigeants de la Cedeao, réunis en session extraordinaire, samedi,à Abuja, au Nigeria, ont déclaré avoir pris acte de la confirmation du départ du pouvoir le 2 avril prochain du chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, qu’ils ont félicité pour ses  »réalisations remarquables en matière d’infrastructures et de développement ».

    ‘’La Conférence prend acte de la fin du mandat du président Macky Sall le 2 avril 2024 et le félicite pour les réalisations remarquables en matière d’infrastructures et de développement économique qu’il a effectuées en tant que président de la République du Sénégal, ainsi que pour son leadership exemplaire en Afrique et dans le monde’’, rapporte le communiqué de cette rencontre.

    Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest ont en même temps appelé les acteurs politiques sénégalais à privilégier le dialogue en vue de préserver les acquis démocratiques du Sénégal à travers une élection présidentielle libre, inclusive et transparente.

    Le Sénégal est en proie à une crise politique née de l’annonce du report de l’élection présidentielle devant déboucher sur le choix d’un successeur au président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012 et qui a renoncé à briguer un nouveau mandat de 5 ans.

    Vendredi, plus tôt dans la journée, seize des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont fait part de leur décision de ne pas répondre au dialogue convoqué par le chef de l’Etat et réitéré lors d’une interview accordée à des médias sénégalais jeudi.

    La convocation de cette concertation est le procédé choisi par Macky Sall préalablement à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    Il s’était notamment engagé le 16 février à pleinement exécuter une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle, après que la juridiction a constaté l’impossibilité de l’organiser le 25 février, comme initialement prévue.

    Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel a jugé ‘’contraire à la Constitution’’, l’adoption par l’Assemblée nationale, d’une loi repoussant au 15 décembre prochain la tenue du scrutin.

    Cette loi parlementaire a été votée le 5 février, deux jours après que le président de la République a annoncé, lors d’un discours à la nation, l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’’un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé’’.

    Les accusations de corruptions ont été portées par des députés du groupe parlementaire du PDS (Parti démocratique sénégalais), dont le dossier de candidature de son leader, Karim Wade a été déclaré irrecevable par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité française et sénégalaise du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.

    Au Sénégal, il faut être de nationalité exclusivement sénégalaise pour briguer la magistrature suprême, selon la loi électorale. Les membres du groupe parlementaire Liberté et démocratie ont demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les allégations de corruption et de connexions douteuses.

    L’ouverture d’une information judiciaire a mis fin aux travaux de cette commission d’enquête parlementaire.

    Quatre personnes ont perdu la vie dans les violences qui ont émaillé les manifestations de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle. Ces victimes ont été enregistrées à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor lors de heurts ayant opposé des protestataires aux forces de l’ordre.

    Ces évènements ont été suivis quelques jours plus tard par une vague de libérations d’activistes et de militants arrêtés dans le cadre d’activités en lien avec leur engagement politique.

    AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Aar Sunu éléction et 16 candidats ne participeront pas au dialogue appelé par Macky Sall

    SENEGAL-POLITIQUE / Aar Sunu éléction et 16 candidats ne participeront pas au dialogue appelé par Macky Sall

    Dakar, 23 fév (APS) – La plateforme Aar Sunu élection (protéger notre élection), un regroupement d’organisations se réclamant de la société civile, a annoncé, vendredi, à Dakar, sa décision de ne pas participer au dialogue national auquel appelle le président Macky Sall et rejeté par seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel.

    Le chef de l’Etat a appelé à des concertations avec les forces vives de la nation afin de résoudre la crise politique née de l’interruption de facto du processus électoral à la veille du démarrage de la campagne électorale pour la présidentielle initialement prévue le 25 février.

    “Aar sunu élection informe l’opinion nationale et internationale qu’elle ne participera pas à un simulacre de dialogue qui relèverait de la compromission, sèmerait les germes de la division et ne pourrait aboutir à aucun consensus au vu des intérêts divergents des parties invitées », ont indiqué les membres de cette plateforme, par la voix de Thiaba Camara Sy.

    Les responsables de Aar Sunu élection rencontraient les journalistes au lendemain d’une sortie publique du chef de l’Etat lors de laquelle il a invité les forces vives du pays à prendre part à un dialogue devant se tenir lundi et mardi afin de déterminer une nouvelle date pour l’élection présidentielle et trouver les voies et moyens de permettre au pays de dépasser la crise politico-institutionnelle qu’il traverse.

    “Cette posture du président de la République risque de plonger le Sénégal dans le chaos en créant les conditions d’une instabilité institutionnelle, économique et sociale dont le pays mettrait du temps à se relever », a alerté Mme Sy, en lisant une déclaration devant des journalistes.

    Disant tirer les conséquences des propos du chef de l’Etat lors de son entretien en direct à la télévision publique (RTS) avec des médias sénégalais, Aar Sunu election invite le Conseil constitutionnel à prendre ses responsabilités en fixant une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    Les responsables de la plateforme d’organisations se réclamant de la société civile ont ainsi fait part de leur volonté d’organiser un rassemblement samedi à Grand Yoff, un quartier de Dakar.

    Ils ont également demandé à chaque électeur de se rendre, dimanche 25 février, à son bureau habituel de vote en guise de protestation contre le report du scrutin.

    Aar Sunu election dit envisager d’appeler à une journée villes mortes sur toute l’étendue du territoire, mardi.

    Le Sénégal est en proie à une crise politique née de l’annonce du report de l’élection présidentielle devant déboucher sur le choix d’un successeur au président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012 et qui a renoncé à briguer un nouveau mandat de 5 ans.

    Vendredi, plus tôt dans la journée, seize des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont fait part de leur décision de ne pas répondre au dialogue convoqué par le chef de l’Etat.

    La convocation de cette concertation est le procédé choisi par Macky Sall préalablement à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    Il s’était notamment engagé le 16 février à pleinement exécuter une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle, après que la juridiction a constaté l’impossibilité de l’organiser le 25 février, comme initialement prévue.

    Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel a jugé ‘’contraire à la Constitution’’, l’adoption par l’Assemblée nationale, d’une loi repoussant au 15 décembre prochain la tenue du scrutin.

    Cette loi parlementaire a été votée le 5 février, deux jours après que le président de la République a annoncé, lors d’un discours à la nation, l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’’un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé’’.

    Les accusations de corruptions ont été portées par des députés du groupe parlementaire du PDS (Parti démocratique sénégalais), dont le dossier de candidature de son leader, Karim Wade a été déclaré irrecevable par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité française et sénégalaise du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.

    Au Sénégal, il faut être de nationalité exclusivement sénégalaise pour briguer la magistrature suprême, selon la loi électorale. Les membres du groupe parlementaire Liberté et démocratie ont demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les allégations de corruption et de connexions douteuses. 

    L’ouverture d’une information judiciaire a mis fin aux travaux de cette commission d’enquête parlementaire.

    Quatre personnes ont perdu la vie dans les violences qui ont émaillé les manifestations de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle. Ces victimes ont été enregistrées à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor lors de heurts ayant opposé des protestataires aux forces de l’ordre.

    Ces évènements ont été suivis quelques jours plus tard par une vague de libérations d’activistes et de militants arrêtés dans le cadre d’activités en lien avec leur engagement politique.

    BB/AKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Macky Sall a quitté Dakar pour Abuja, hôte d’un sommet extraordinaire de la Cedeao

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Macky Sall a quitté Dakar pour Abuja, hôte d’un sommet extraordinaire de la Cedeao

    Dakar, 23 fév (APS) – Le président Macky Sall a quitté Dakar ce vendredi pour se rendre à Abuja, la capitale du Nigeria où doit se dérouler samedi un sommet extraordinaire de la Cedeao, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, a appris l’APS de source officielle.

    La rencontre va être consacrée à la situation politique et sécuritaire dans l’espace communautaire après le retrait de l’organisation du Mali, du Burkina Faso et du Niger, a indiqué la présidence sénégalaise dans un message publié sur le réseau social X.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Washington exhorte les parties prenantes à fixer une date pour l’élection présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE / Washington exhorte les parties prenantes à fixer une date pour l’élection présidentielle

    Dakar, 23 fév (APS) – Le Département d’Etat américain a salué la confirmation par le président sénégalais, Macky Sall, de son intention de se retirer à l’issue de son mandat et appelé à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    ‘’Nous saluons la confirmation par le président Sall de son intention de se retirer à la fin de son mandat le 2 avril.  Nous exhortons les parties prenantes à fixer une date pour l’élection’’, a réagi la diplomatie américaine à l’annonce faite jeudi soir du chef de l’Etat sénégalais.

     »Je compte le 2 avril quitter mes fonctions de président de la République’’, a notamment déclaré Macky Sall lors d’une interview avec des médias sénégalais. Il a précisé que le dialogue auquel il appelle devra permettre de déterminer la date de l’élection présidentielle.

    Dans un communiqué relayé sur le réseau social X, le Bureau africain du Département d’Etat américain a insisté sur l’importance de fixer la date de l’élection présidentielle afin de permettre aux Sénégalais de choisir leur prochain président dans un avenir proche.

    ‘’Grâce à ces mesures, les dirigeants sénégalais préserveront l’honorable tradition démocratique du pays’’, a rapporté le communiqué relayé par l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Dakar.

    Le Sénégal traverse une crise politique depuis la suspension du processus électoral matérialisée par l’annonce du président Sall de l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer les électeurs aux urnes le 25 février.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall veut créer les conditions d’une réconciliation et d’une élection présidentielle transparente

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall veut créer les conditions d’une réconciliation et d’une élection présidentielle transparente

    Dakar, 22 fév (APS) – Le président Macky Sall, a fait part, jeudi à Dakar, de sa volonté, à travers le vote d’une loi, de créer les conditions d’un apaisement, d’une réconciliation et d’une élection présidentielle transparente et libre.

    ‘’On veut créer les conditions d’un apaisement d’une réconciliation et d’une élection présidentielle transparente libre et démocratique, et ce qui va permettre d’assurer la suite vers un Sénégal de stabilité et de paix’’, a-t-il déclaré lors d’une interview accordée en direct à la télévision publique (RTS) à quatre groupes de médias sénégalais.

    Il répondait notamment à une question d’une journaliste sur l’idée agitée d’un vote d’un projet de loi d’amnistie de faits survenus ces dernières années dans le pays.

    Le président Sall a en outre confirmé que des bonnes volontés ont travaillé afin qu’il y ait une réconciliation et un pardon. Il n’a pas manqué de signaler que sa volonté d’aller dans ce sens était antérieure à l’intervention de ces bonnes volontés.

    ‘’J’avais déjà indiqué qu’il nous fallait aller vers l’inclusion et vers la paix. Cet apaisement est antérieur à toutes ces démarches. C’est quelque chose de constant cela devra permettre de faire des prises de contact directes ou indirectes’’, a-t-il rappelé.

    Evoquant le vote éventuel d’une loi d’amnistie, le président Macky Sall a laissé entendre qu’il s’agirait pour le pays d’aller de l’avant.

    ‘’L’amnistie est obtenue avec le vote d’une loi votée par l’Assemblée nationale. Le président ne peut exprimer qu’une volonté. L’amnistie ne s’adresse pas à des personnes mais à des faits et les efface pour dire que nous voulons oublier. C’est pénible mais il nous faut aller de l’avant’’, a-t-il fait valoir.

    AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall : ‘’Je compte quitter mes fonctions de président de la République, le 2 avril ’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall : ‘’Je compte quitter mes fonctions de président de la République, le 2 avril ’’

    Dakar, 22 fév (APS) – Le président Macky Sall a déclaré jeudi qu’il comptait quitter ses fonctions à la fin de son mandat, le 2 avril.

    ‘’Je compte le 2 avril quitter mes fonctions de président de la République’’, a-t-il affirmé lors d’une interview accordée à quatre groupes de médias sénégalais.

    Le chef de l’Etat a en même temps dit que le dialogue auquel il a appelé devra permettre de déterminer ce qui devra advenir, en estimant que le pays ne peut pas rester sans président de la République.

    ‘’Le dialogue devra trancher et faire une proposition. Si un consensus peut être obtenu sur la suite c’est souhaitable. Je souhaite que les acteurs qui doivent venir autour de moi vont regarder l’intérêt supérieur de la nation’’, a-t-il expliqué en promettant d’écouter ce que le dialogue dira.

    A la fin, le Conseil constitutionnel pourrait être amené à clarifier la question. En réalité, n’eut été le débat ambiant la Constitution a régler cette question, selon le chef de l’Etat.

    ‘’Il appartiendra au Conseil constitutionnel de dire ce qui doit être fait et tout le monde devra s’y accorder’’, a-t-il encore dit.

    AKS/OID

  • SENEGAL-MONDE-DRAME / L’OMS alerte sur les dangers d’une détérioration de la situation sanitaire et humanitaire à Gaza

    SENEGAL-MONDE-DRAME / L’OMS alerte sur les dangers d’une détérioration de la situation sanitaire et humanitaire à Gaza

    Dakar, 22 fév (APS) – Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS, organisation mondiale de la santé, a alerté sur une détérioration continue de la situation sanitaire et humanitaire dans la bande de Gaza, estimant que l’enclave palestinienne était devenue une ‘’zone de mort’’.

    Intervenant mercredi lors d’une conférence de presse à Genève, le chef de l’OMS décrit une situation humanitaire et sanitaire inhumaine dans la bande de Gaza, en Palestine, où les conditions continuent de se détériorer.

    Dans des propos rapportés par Onu info, le site d’information des Nations unies, Tedros Adhanom Ghebreyesus déclare qu’une grande partie de ce territoire palestinien a été détruite.

    ‘’Plus de 29.000 personnes sont mortes. De nombreuses autres sont portées disparues et présumées mortes. Et de très nombreuses autres personnes sont blessées’’, a fait savoir le directeur de l’agence onusienne en charge de la santé.

    Il a signalé que la malnutrition sévère a considérablement augmenté depuis le début de la guerre, le 7 octobre, passant de moins de 1% de la population à plus de 15% dans certaines zones.

    ‘’Ce chiffre augmentera à mesure que la guerre se poursuivra et que les approvisionnements seront interrompus’’, a averti le chef de l’OMS en exprimant son inquiétude quant au fait que des agences telles que le Programme alimentaire mondial ne puissent pas accéder au nord de la bande de Gaza.

    Le PAM a suspendu ses livraisons d’aide dans le nord de l’enclave en raison du manque de sécurité pour le personnel humanitaire et pour ceux qui ont besoin d’aide, rappelle l’OMS.

    AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall demande au ministre de l’Intérieur de prendre les dispositions pour une bonne organisation de l’élection présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall demande au ministre de l’Intérieur de prendre les dispositions pour une bonne organisation de l’élection présidentielle

    Dakar, 21 fév (APS) – Le président de la République a demandé, mercredi, au ministre de l’Intérieur et à son collègue des Finances et du Budget de prendre les dispositions en vue d’une bonne organisation de l’élection présidentielle dont il n’a pas toujours fixée la date.

    Evoquant en Conseil des ministres, la récente décision du Conseil constitutionnel et la finalisation du processus électoral, Macky Sall a notamment demandé au ministre de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions en relation avec le ministre des Finances et du Budget, la CENA et les autorités administratives pour une bonne organisation de l’élection, rapporte le communiqué sanctionnant la rencontre.

    Le chef de l’Etat a en même temps fait savoir que l’élection présidentielle sera organisée à une date qui sera fixée très prochainement, après les consultations avec les acteurs politiques, les responsables de la société civile et les représentants des forces vives de la nation.

    Rappelant son statut de gardien de la Constitution et garant de l’Etat de droit, le président Sall a lancé un appel à toutes les forces vives de la nation pour asseoir le rayonnement de démocratie et la crédibilité des institutions et du processus électoral au Sénégal.

    Il n’a pas non plus manqué de réaffirmer son engagement pour un processus inclusif de concertation et de dialogue afin de bâtir des consensus autour de la réconciliation nationale, de l’apaisement et de la pacification de l’espace public en vue de consolider la stabilité politique, économique et sociale.

    Macky Sall s’entretiendra, jeudi soir, avec la RTS, le site Seneweb, le quotidien Le Soleil et le groupe Emedia.

    Le Conseil constitutionnel a, dans une décision rendue publique le jeudi 15 février 2024, annulé le décret par lequel le chef de l’Etat a renoncé à la convocation des électeurs pour l’élection présidentielle le 25 février.

    La haute juridiction a, dans le même temps, jugé ‘’contraire à la Constitution’’, une loi récemment adoptée par l’Assemblée nationale portant sur le report au 15 décembre du scrutin du 25 février.

    Les ‘’sept sages’’ n’ont pas manqué d’inviter les autorités compétentes à organiser l’élection présidentielle dans les meilleurs délais après avoir constaté l’impossibilité de le tenir à la date initiale.

    Il s’agit de développements constatés après l’annonce le 3 février du président de la République de l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer les électeurs.

    Il avait invoqué, entre autres raisons, les divergences entre le Conseil constitutionnels et l’Assemblée nationale après qu’une commission d’enquête parlementaire a été mise sur pied pour enquêter sur des soupçons de corruption et de connexions douteuses avancées par des députés du groupe parlementaire du Parti démocratique sénégalais.

    Le PDS a porté de telles accusations après que le dossier de candidature de son leader, Karim Wade, a été déclaré irrecevable par le Conseil constitutionnel. La juridiction a invoqué la double nationalité sénégalaise et française du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade pour motiver le rejet de son dossier. Au Sénégal, il faut être exclusivement de nationalité sénégalaise pour briguer la magistrature, selon la loi électorale.

    L’annonce du report de l’élection présidentielle a provoqué une montée soudaine de la tension politique. Quatre personnes ont ainsi perdu la vie à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor, à la suite de heurts entre des forces de l’ordre et des manifestants opposés au report du scrutin.

    AKS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Un mort dans l’effondrement de la dalle de la laverie d’une station-service

    Dakar, 21 février (APS) – L’effondrement de la dalle de la laverie auto d’une station-service a occasionné, mercredi, la mort d’un individu, à Fass, un quartier de Dakar, a constaté l’APS.

    Le corps a été extrait des décombres par les sapeurs-pompiers.

    La victime de sexe masculin faisait partie des ouvriers qui démolissaient la dalle de cette laverie située en face de l’Hôpital Abass Ndao, a expliqué un agent de sécurité.

    Selon des témoins, l’effondrement est survenu vers les coups de 13h.

     

    BB/OID/AKS

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le Sénégalais Mohamed Malick Fall, nommé coordonnateur des Nations Unies au Nigeria

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le Sénégalais Mohamed Malick Fall, nommé coordonnateur des Nations Unies au Nigeria

    Dakar, 21 fév (APS) – Le Sénégalais, Mohamed Malick Fall, récemment nommé au poste de coordonnateur résident des Nations Unies au Nigeria a officiellement pris ses fonctions, a appris l’APS de source onusienne.

    Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a nommé Mohamed M. Malick Fall, originaire du Sénégal, au poste de coordonnateur résident des Nations Unies au Nigéria, avec l’approbation du gouvernement hôte, indique une note émanant du Groupe des Nations Unies pour le développement.

    Elle signale que M. Fall a pris ses fonctions ce mois-ci, et exercera également en tant que Coordonnateur humanitaire des Nations Unies dans le pays.

    Mohamed Malick Fall a une vingtaine d’années d’expérience dans les domaines du développement, de l’humanitaire et de la consolidation de la paix.

    Il a notamment été directeur régional du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) pour l’Afrique de l’Est et du Sud, où il a supervisé et guidé 21 bureaux nationaux de l’agence onusienne.

    Le Sénégalais a ainsi contribué à la formulation et la mise en œuvre des documents de programme de pays, au processus de réforme des Nations Unies et à l’engagement avec la Commission économique et régionale, l’Union africaine et le secteur privé.

    Le nouveau coordonnateur des Nations Unies au Nigeria a également dirigé la réponse à de multiples crises complexes avec des besoins humanitaires massifs et des défis sécuritaires importants.

    Il a également eu à gérer la révision stratégique des documents de pays, la recherche et les activités liées à la gestion des connaissances, en veillant à ce que les résultats soient utilisés pour informer les programmes et les politiques.

    Mohamed M. Malick Fall est titulaire d’une maîtrise en démographie de l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne en France et d’un diplôme en Histoire de l’Université de Dakar au Sénégal.

    AKS/OID/ASB