Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / L’opposant Ngagne Demba Touré transféré à la prison de Rebeuss, à Dakar

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / L’opposant Ngagne Demba Touré transféré à la prison de Rebeuss, à Dakar

    Dakar, 21 fév (APS) – L’opposant Ngagne Demba Touré, arrêté mercredi par la Division des investigations criminelle (DIC) dans le cadre de l’exécution d’un mandat d’arrêt international, a été transféré à la prison de Rebeuss, à Dakar, à la suite d’une audition, a appris l’APS d’une source policière.

    M. Touré, greffier de formation et leader de la jeunesse de Pastef, le parti politique d’Ousmane Sonko, a été arrêté à son domicile, à Dakar, par la DIC pour cinq chefs d’accusation, quatre jours après son retour d’exil, selon la même source, un haut responsable de la Police nationale.

    Ce dernier, s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, précise que le militant de l’opposition, greffier de formation, est accusé d’association de malfaiteurs en rapport avec une entreprise terroriste, d’offense au chef de l’État, d’actes de nature à compromettre la sécurité publique ou ayant entrainé des troubles politiques graves.

    Il est en même temps accusé d’atteinte à l’autorité de la justice et d’outrage à magistrat.

    Ngagne Demba Touré a regagné le Sénégal dimanche dernier, après un exil de six mois au Mali.

    Il est apparu dans plusieurs vidéos publiées par les médias, dans lesquelles on le voit acclamé par ses partisans célébrant son retour.

    La scène se passe à Grand-Yoff, un quartier de Dakar, selon plusieurs médias.

    Dans l’une des vidéos, le leader de la jeunesse du parti dissous par le président de la République, vêtu d’un t-shirt floqué avec le nom d’Ousmane Sonko, se hisse sur le toit d’une voiture, au milieu d’une foule.

    MTN/AKS/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / L’opposant Ngagne Demba Touré sera transféré à la prison de Rebeuss après son audition

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / L’opposant Ngagne Demba Touré sera transféré à la prison de Rebeuss après son audition

    Dakar, 21 fév (APS) – L’opposant Ngagne Demba Touré, arrêté mercredi par la Division des investigations criminelle (DIC) dans le cadre de l’exécution d’un mandat d’arrêt international, sera transféré à la prison de Rebeuss, à Dakar, après son audition, a appris l’APS d’une source policière.

    M. Touré, greffier de formation et leader de la jeunesse de Pastef, le parti politique d’Ousmane Sonko, a été arrêté à son domicile, à Dakar, par la DIC pour cinq chefs d’accusation, quatre jours après son retour d’exil, selon la même source, un haut responsable de la Police nationale.

    Ce dernier, s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, précise que le militant de l’opposition, greffier de formation, est accusé d’association de malfaiteurs en rapport avec une entreprise terroriste, d’offense au chef de l’État, d’actes de nature à compromettre la sécurité publique ou ayant entrainé des troubles politiques graves.

    Il est en même temps accusé d’atteinte à l’autorité de la justice et d’outrage à magistrat.

    Ngagne Demba Touré a regagné le Sénégal dimanche dernier, après un exil de six mois au Mali.

    Il est apparu dans plusieurs vidéos publiées par les médias, dans lesquelles on le voit acclamé par ses partisans célébrant son retour.

    La scène se passe à Grand-Yoff, un quartier de Dakar, selon plusieurs médias.

    Dans l’une des vidéos, le leader de la jeunesse du parti dissous par le président de la République, vêtu d’un t-shirt floqué avec le nom d’Ousmane Sonko, se hisse sur le toit d’une voiture, au milieu d’une foule.

    MTN/AKS/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Rose Wardini, un  »faux raccord’’ dans une présidentielle inédite

    SENEGAL-POLITIQUE / Rose Wardini, un  »faux raccord’’ dans une présidentielle inédite

    Dakar, 19 fév (APS) – Se retirer de la course à la présidentielle après avoir franchi tous les obstacles n’était sans doute pas un scénario envisagé par Rose Wardini, obligée de jeter l’éponge à la suite de son inculpation et son placement sous contrôle judiciaire.

    La présidente du mouvement Sénégal Nouveau, placée sous contrôle judiciaire à la suite de la découverte supposée de sa double nationalité sénégalaise et française, a annoncé, lundi à Dakar, le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle.

     »Après avoir longuement réfléchi sur la situation politique actuelle du pays et soucieuse comme l’ensemble des citoyennes et concitoyens de la nécessité de faire des efforts utiles à la préservation de la paix sociale, consciente des valeurs dont je suis porteuse et auxquelles je suis profondément attachées et qui fondent mes actions de tous les jours (….) vu  mon attachement aux valeurs républicaines (…) j’ai décidé, en toute souveraineté, et après large concertation avec mes compagnons du mouvement Sénégal nouveau, mes parents et amis, de retirer ma candidature à l’élection présidentielle”, a-t-elle déclaré en conférence de presse.

    ‘’Le jour finira par se lever très bientôt sur une certitude, la renonciation à cette nationalité tant décriée. Toutes les preuves attestant de la sincérité de ma déclaration sur l’honneur” seront mises à la disposition du juge, a-t-elle ajouté.

    Après avoir passé avec brio l’étape du parrainage et du contrôle de régularité de sa candidature à l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, Wardini a été rattrapée par des accusations de parjure au sujet de sa déclaration sur l’honneur versée à son dossier de candidature.

    Elle est notamment accusée de ne s’être prévalue que de la nationalité sénégalaise alors qu’elle disposerait par alliance du statut de citoyenne française. Au Sénégal, il faut être exclusivement de nationalité sénégalaise pour briguer la magistrature suprême, selon la loi électorale.

    Tout semblait pourtant marcher comme sur des roulettes pour la native de Kaolack, une des belles histoires du contrôle de régularité des candidatures à l’élection présidentielle. Passant sans difficulté l’étape des parrainages à la surprise de bon nombre d’observateurs qui n’avaient sans doute pas mesuré, le parcours, l’engagement, l’investissement et l’ambition de la présidente de l’ONG, Médecine pour la solidarité (Medisol).

    Issue d’une célèbre famille libano-sénégalaise originaire de Latmingué, au cœur du Saloum, Rose Wardini dont la mère est originaire du Baol, est une gynécologue obstétricienne qui s’est distinguée depuis plus de dix ans avec sa structure Medisol, dans des actions humanitaires à travers notamment ses fameuses caravanes médicales gratuites à travers le pays.

    Son engagement tient d’un serment fait à sa mère : celui de toujours œuvrer en faveur des démunis. Une promesse qu’elle s’est évertuée à respecter depuis qu’elle est devenue médecin au début des années 1990.

    Après une scolarité brillante sanctionnée par un baccalauréat série scientifique au lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack, Rose Wardini débarque à l’université de Dakar. Elle rejoint en 1984 son mari en Côte d’Ivoire malgré qu’elle avait déjà entamé ses études de médecines.

    Elle poursuivra ses études dans ce pays. Le Doctorat en poche, Rose Wardini revient à Dakar pour démarrer sa spécialisation en gynécologie qu’elle termine en 1992.

    Elle organise des caravanes médicales gratuites depuis 2003 au profit des populations et personnes démunies.

    Parmi ses dix frères et sœurs, on compte le Colonel Antoine Wardini, ancien Commandant de la zone militaire numéro 5 (Centre) et directeur des Relations Publiques des Armées (DIRPA), Soham El Wardini, maire de Dakar par intérim et Emile Wardini, ancien banquier.

    Rose Wardini est la plus jeune des filles dans cette famille de onze enfants, huit garçons et trois filles.

    Elle promettait dans son programme de mettre en œuvre une politique de développement inclusif, mettant notamment l’accent ‘’sur la création d’emplois, une éducation de qualité, un accès favorable des populations aux soins médicaux, la formation, le développement de l’entrepreneuriat et la protection de l’environnement’’.

    AKS/SKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Ngagne Demba Touré, un cadre de Pastef, met fin à son exil

    SENEGAL-POLITIQUE / Ngagne Demba Touré, un cadre de Pastef, met fin à son exil

    Dakar, 18 déc (APS) – L’opposant Ngagne Demba Touré, leader des jeunes de Pastef, le parti politique dissous d’Ousmane Sonko, a regagné le Sénégal ce dimanche après un exil de six mois au Mali, a appris l’APS de plusieurs sources concordantes.

    M. Touré, greffier de formation, est apparu dans plusieurs vidéos publiées par les médias. On le voit acclamé par des partisans célébrant son retour.

    La scène se passe à Grand-Yoff, un quartier de Dakar, selon plusieurs médias.

    Dans l’une des vidéos, le leader de la jeunesse du parti dissous par le président de la République, vêtu d’un t-shirt floqué avec le nom d’Ousmane Sonko, se hisse sur le toit d’une voiture, au milieu d’une foule.

    Son retour survient à la suite de la libération de nombreux militants de l’opposition, activistes et anonymes arrêtés lors de manifestations à Dakar et dans d’autres villes du pays.

    Ngagne Demba Touré avait déclaré avoir choisi la voie de l’exil.

    Dimanche, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme déclare que 664 détenus ont été libérés depuis jeudi.

    Cette vague de libérations est survenue après que le chef de l’État a fait part, lors du Conseil des ministres du 8 février, de sa volonté d’‘’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation dans le but de préserver et de consolider la stabilité du pays’’.

    Macky Sall a demandé à la garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, de prendre les dispositions nécessaires pour ‘’pacifier l’espace public, dans la perspective du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle’’.

    AKS/OID/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Des candidats recalés à la présidentielle réclament une « reprise » du processus électoral

    SENEGAL-POLITIQUE / Des candidats recalés à la présidentielle réclament une « reprise » du processus électoral

    Dakar, 18 fév (APS) – Des candidats recalés à l’élection présidentielle, regroupés au sein du Front démocratique pour une élection inclusive (FDPEI), ont réclamé dimanche une reprise intégrale du processus électoral.

    Par la voix de Mayoro Faye, le représentant de Karim Wade, leader du PDS, le Parti démocratique sénégalais, ils ont notamment invité le chef de l’État à œuvrer pour une reprise intégrale du processus électoral et un lancement sans délai de concertations en vue d’un scrutin inclusif et apaisé.

    Le Conseil constitutionnel a acté le report de la présidentielle du 25 février. On doit carrément reprendre le processus électoral, car toutes les décisions qui étaient jusque-là prises sont caduques, font savoir les candidats recalés dans une déclaration.

    Ils ajoutent que  »l’exécutif doit remplir ses missions au nom de l’intérêt général, de l’ordre public, de la paix, de la stabilité des institutions ».

    Le FDPEI pense que « seule une concertation nationale pour une nouvelle loi électorale et un nouveau processus électoral démocratique, transparent et inclusif est la voix de salut pour des élections apaisées ».

    PD/AKS/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’Assemblée nationale ‘’prend acte’’ de la décision du Conseil constitutionnel

    SENEGAL-POLITIQUE / L’Assemblée nationale ‘’prend acte’’ de la décision du Conseil constitutionnel

    Dakar, 18 fév (APS) – L’Assemblée nationale a déclaré, dimanche, prendre acte de la décision d’annulation du report de l’élection présidentielle annoncée jeudi par le Conseil constitutionnelle tout en estimant qu’elle ‘’remet en cause la souveraineté du pouvoir constituant de l’Institution parlementaire’’.

    ‘’L’Assemblée nationale du Sénégal prend acte de cette décision du Conseil constitutionnel, quand bien même elle porte le signe d’un revirement jurisprudentiel quant au contrôle de constitutionnalité d’une loi constitutionnelle’, indique l’institution parlementaire dans un communiqué.

    Le Conseil constitutionnel a annulé une loi votée 5 février par l’Assemblée nationale pour reporter au 15 décembre l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février.

    La haute juridiction a estimé que cette loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution est ‘’contraire à la Constitution’’.

    Cette décision du Conseil constitutionnel ‘’remet en cause la souveraineté du pouvoir constituant de l’institution parlementaire, souligne l’Assemblée nationale non sans réaffirmer son ‘’attachement aux valeurs de démocratie et plus particulièrement à la séparation des pouvoirs’’.

    Elle explique que la proposition de loi, à l’initiative d’un groupe parlementaire de l’opposition, avait pour but de donner du temps aux autorités compétentes pour corriger, par le dialogue, les nombreux dysfonctionnements constatés dans le processus de validation des candidatures par le Conseil constitutionnel.

    Dans sa décision rendue publique jeudi, le Conseil constitutionnel a également annulé le décret que le chef de l’Etat avait signé pour abroger celui qu’il avait déjà pris pour convoquer le corps électoral, le 25 février.

    En prenant cette décision, le 3 février, le président Macky Sall a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’‘’un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé’’.

    La suspension de facto du processus électoral à la veille de l’ouverture officielle de la campagne électorale est à l’origine d’une crise politique dans le pays sur fond de heurts entre manifestants opposés au report du scrutin et forces de l’ordre.

    Trois personnes ont perdu la vie dans ces violences à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor.

    Un nombre important de militants et d’activistes détenus depuis plusieurs mois pour divers chefs d’accusation en lien avec des activités politiques ont bénéficié à partir de jeudi d’une liberté provisoire.

    Ils ont été remis en liberté sur initiative du procureur qui avait requis leur placement sous mandat de dépôt, a expliqué l’avocat de 25 d’entre eux, Me Moussa Sarr lors d’un entretien téléphonique avec l’APS.

    Cette vague de libérations est survenu après que le chef de l’Etat a fait part lors du Conseil des ministres du 8 février de sa décision d’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation dans le but de préserver et consolider la stabilité du pays.

    Macky Sall avait alors demandé à la Garde des Sceaux, ministre de la Justice de prendre les dispositions nécessaires pour matérialiser sa volonté de pacifier l’espace public dans la perspective du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle, selon le communiqué de ce Conseil des ministres.

     

    AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / La Raddho appelle à la poursuite des libérations de détenus

    SENEGAL-POLITIQUE / La Raddho appelle à la poursuite des libérations de détenus

    Dakar, 18 fév (APS) – La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) a appelé dimanche à la poursuite des libérations de détenus arrêtés lors d’évènements politiques ayant secoué le pays ces deux dernières années.

    ‘’La Raddho invite l’Etat à Poursuivre la libération de tous les détenus politiques en vue de consolider la paix sociale et politique’’, indique l’organisation dans un communiqué parvenu à l’Agence de presse sénégalaise.

    Elle se félicite notamment se félicite de la libération de concitoyens arrêtés lors des évènements politiques que le pays connus depuis plus de deux ans et qui, depuis ‘’avaient injustement été maintenus’’ dans les liens de prévention.

    La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme avance ainsi qu’un total 664 personnes auraient recouvré la liberté depuis le jeudi 15 février.

    Ils ont été remis en liberté sur initiative du procureur qui avait requis leur placement sous mandat de dépôt, a expliqué l’avocat de 25 d’entre eux, Me Moussa Sarr lors d’un entretien téléphonique avec l’APS.

    Cette vague de libérations est survenus après que le chef de l’Etat a fait part lors du Conseil des ministres du 8 février de sa décision d’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation dans le but de préserver et consolider la stabilité du pays.

    Macky Sall avait alors demandé à la Garde des Sceaux, ministre de la Justice de prendre les dispositions nécessaires pour matérialiser sa volonté de pacifier l’espace public dans la perspective du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle, selon le communiqué de ce Conseil des ministres.

    Dans son communiqué, la Raddho souligne l’importance de prêter une attention particulière à la situation des élèves et étudiants libérés, lesquels ayant notamment besoin d’un soutien psychologique et pédagogique pour reprendre rapidement leurs études.

    ‘’Dans un contexte pré-électoral aussi complexe, de tels élargissements vont certainement contribuer à décrisper l’atmosphère politico-sociale et créer les conditions d’une campagne électorale plus ouverte pouvant permettre aux millions de sénégalais de se faire une meilleure idée des offres politiques des candidats à l’élection présidentielle’’, estime l’organisation de défense des droits de l’homme.

     

    AKS

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le Forum du justiciable salue la vague de libérations de détenus

    SENEGAL-POLITIQUE / Le Forum du justiciable salue la vague de libérations de détenus

    Dakar, 18 fév (APS) – Le Forum du justiciable, une organisation se réclamant de la société civile, a salué la vague de libérations de détenus dernièrement constatée, et encouragé les autorités judiciaires à ‘’poursuivre cette dynamique’’ afin de pacifier le climat social et politique dans le pays.

    ‘’Le Forum du justiciable accueille avec satisfaction la décrispation de l’espace public avec la vague de libérations de détenus’’, indique la structure dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Il invite dans le même temps les autorités judicaires à poursuivre cette dynamique pour non seulement désengorger les prisons mais également pour pacifier le climat social et politique.

    Le Forum du justiciable attire l’attention des autorités judiciaires sur l’impératif de faire bénéficier ces mesures aux détenus non connus du public et qui avaient été appréhendées dans les mêmes circonstances.

    Un nombre important de militants et d’activistes détenus depuis plusieurs mois pour divers chefs d’accusation en lien avec des activités politiques ont bénéficié à partir de jeudi d’une liberté provisoire.

    Ils ont été remis en liberté sur initiative du procureur qui avait requis leur placement sous mandat de dépôt, a expliqué l’avocat de 25 d’entre eux, Me Moussa Sarr lors d’un entretien téléphonique avec l’APS.

    Cette vague de libérations est survenue après que le chef de l’Etat a fait part lors du Conseil des ministres du 8 février de sa décision d’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation dans le but de préserver et consolider la stabilité du pays.

    Macky Sall avait alors demandé à la Garde des Sceaux, ministre de la Justice de prendre les dispositions nécessaires pour matérialiser sa volonté de pacifier l’espace public dans la perspective du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle, selon le communiqué de ce Conseil des ministres.

    AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Mohamed Al Ghazouani, nouveau président de l’Union africaine

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Mohamed Al Ghazouani, nouveau président de l’Union africaine

    Dakar, 17 fév (APS) – Le président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh Al Ghazouani a été porté samedi à la tête de l’Union africaine, a annoncé l’institution panafricaine.

    Le président mauritanien a été désigné au premier jour de la 37e session de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA.

    Mohamed Ould Cheikh Al Ghazouani succède au Comorien, Azali Assoumani à la présidence tournante de l’Union africaine

    AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Soupçons de corruption de juges : l’Assemblée nationale met fin aux travaux de sa commission d’enquête parlementaire (officiel)

    SENEGAL-POLITIQUE / Soupçons de corruption de juges : l’Assemblée nationale met fin aux travaux de sa commission d’enquête parlementaire (officiel)

    Dakar, 17 fév (APS) – L’Assemblée nationale a déclaré dimanche avoir mis fin aux travaux de la commission d’enquête parlementaire récemment mise sur pied pour enquêter sur des soupçons de corruption à l’encontre de deux juges du Conseil constitutionnel, a appris l’APS de source officielle.

    L’institution parlementaire a pris cette décision après que le Garde des Sceaux, à travers le ministre en charge de Relations avec les instituions a saisi son président de l’ouverture d’une information judiciaire, signale le bureau de la communication de l’Assemblée nationale dans un communiqué.

    ‘’Suite à cette saisine et en application des dispositions de l’article 48 du Règlement intérieur, il est mis fin, à compter de ce jour, aux travaux de la Commission d’enquête parlementaire, créée par Résolution n° 01/2024, le mercredi 31 janvier 2024’’, rapporte le document rendu public dimanche.

    Citant l’article 48 de son règlement intérieur, l’institution parlementaire rappelle que la mission d’une commission d’enquête prend fin dès l’ouverture d’une information judiciaire.

    Cette information judiciaire est la conséquence d’une plainte déposée par un des juges cités dans cette affaire.

    Cette commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS (Parti démocratique sénégalais), dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Le parti de l’ancien président Abdoulaye Wade, au pouvoir entre 2000 et 2012 a notamment porté des accusations de corruption, de conflits d’intérêt et de connexions douteuses sur deux des sept juges qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Cela a marqué le point de départ d’une crise politique marquée le 3 février par l’annonce de l’abrogation par le chef de l’Etat du décret qu’il avait pris pour convoquer les électeurs le 25 février, ouvrant ainsi la voie à un report du scrutin.

    Deux jours plus tard, l’Assemblée nationale adopte une proposition de loi repoussant au 15 décembre l’élection présidentielle. Une proposition rejetée jeudi par le Conseil constitutionnel, jugeant qu’elle est  »contraire à la Constitution ».

    AKS