Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • SENEGAL-POLITIQUE-CONCERTATION / L’opposant Mamadou Lamine Diallo dit avoir échangé avec Macky Sall sur la situation du pays

    SENEGAL-POLITIQUE-CONCERTATION / L’opposant Mamadou Lamine Diallo dit avoir échangé avec Macky Sall sur la situation du pays

    Dakar, 15 fév (APS) – Le député de l’opposition Mamadou Lamine Diallo, candidat à l’élection présidentielle, a déclaré avoir échangé jeudi avec le chef de l’Etat, Macky Sall, sur la situation politique que traverse le pays.

    Dans un message publié sur le réseau social X, le président du Mouvement Tekki a notamment assuré avoir été invité en audience cet après-midi au palais de la République.

    « Nous avons échangé sur la situation politique que vit notre pays et la géopolitique », a indiqué M. Diallo.

    Le Sénégal fait face à une crise politique depuis que Macky Sall a annoncé, le 3 février dernier, avoir annulé le décret convoquant les Sénégalais aux urnes le 25 février prochain pour l’élection d’un nouveau président de la République.

    En prenant cette décision, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a appelé à « un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé et réconcilié ».

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain.

    Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Des candidats au scrutin présidentiel et des députés ont saisi le Conseil constitutionnel en vue de l’annulation de la décision du président de la République et l’organisation du vote à la date initialement prévue.

     AKS/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Liberté provisoire pour de nombreux activistes et acteurs politiques (avocat)

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Liberté provisoire pour de nombreux activistes et acteurs politiques (avocat)

    Dakar, 15 fév (APS) – Un nombre important d’activistes détenus depuis plusieurs mois pour divers chefs d’accusation en lien avec des activités politiques ont bénéficié, jeudi, d’une liberté provisoire, a confirmé à l’APS un de leurs avocats.

    Ils ont été remis en liberté sur initiative du procureur qui avait requis leur placement sous mandat de dépôt, a expliqué Me Moussa Sarr lors d’un entretien téléphonique avec l’APS.

    Me Sarr représente vingt-cinq des détenus ayant bénéficié de cette mesure, dont des membres du parti dissous Pastef et des activistes bien connus dans l’espace public.

    Le chef de l’État, Macky Sall, s’était engagé récemment à mettre en œuvre « un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation pour préserver la paix et consolider la stabilité de la nation ».

    Il a fait cette annonce au lendemain de troubles engendrés par le report annoncé de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.

    Macky Sall a annoncé, le 3 février dernier, avoir annulé le décret convoquant les Sénégalais aux urnes le 25 février prochain pour l’élection d’un nouveau président de la République.

    En prenant cette décision, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a appelé à « un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé et réconcilié ».

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain.

    Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    AKS/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Ismaïla Madior Fall va représenter Macky Sall à la 37e Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Ismaïla Madior Fall va représenter Macky Sall à la 37e Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA

    Dakar, 14 fév (APS) – Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Ismaïla Madior Fall, va représenter le président Macky Sall à la 37e Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, prévue samedi et dimanche à Addis-Abeba, en Ethiopie, a appris l’APS de source officielle.

    « Ismaïla Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, prend part à la 37ème session de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, au nom du président de la République, Macky Sall », a indiqué le ministère dans une note transmise à l’APS.

    Le ministre des Affaires étrangère va également prendre part à la 44e session du Conseil exécutif de l’UA, ouverte mercredi dans la capitale éthiopienne, a indiqué la même source.

    Des « dossiers essentiels » portant notamment sur l’éducation, la participation de l’organisation au G20, la mise en œuvre de l’Agenda 2063, la réforme institutionnelle de l’Union et les élections au Conseil de paix et de sécurité seront au menu de cette rencontre au sommet, selon le ministère sénégalais des Affaires étrangères.

    AKS/BK

  • SENEGAL-USA-POLITIQUE-REACTION / Washington appelle au rétablissement du calendrier électoral sénégalais (ambassade)

    SENEGAL-USA-POLITIQUE-REACTION / Washington appelle au rétablissement du calendrier électoral sénégalais (ambassade)

    Dakar, 14 fév (APS) – Le Secrétaire d’Etat américain, Anthony Blinken, a, lors d’un entretien téléphonique, exhorté le président Macky Sall, à œuvrer en faveur du rétablissement du calendrier électoral et d’une ‘’transition présidentielle’’ conformément à la Constitution sénégalaise, a indiqué mercredi l’ambassade américaine à Dakar.

    ‘’Anthony Blinken a exhorté le président Sall à rétablir le calendrier électoral du Sénégal et celui de la transition présidentielle conformément à la constitution sénégalaise’’, indique notamment l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal dans un message partagé sur le réseau social X.

    Lors de cet entretien téléphonique, le chef de la diplomatie américaine a réitéré les ‘’inquiétudes des États-Unis concernant les récentes actions visant à reporter l’élection et le risque d’une plus grande instabilité’’.

    Le Sénégal est en proie à une crise politique depuis l’annonce, le 3 février par le chef de l’Etat, Macky Sall, de l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer le corps électoral, le 25 février.

    Pour expliquer sa décision, le président Macky Sall a invoqué des suspicions de corruption agitées par le Parti démocratique sénégalais (PDS) à l’encontre de deux juges du Conseil constitutionnel au sujet du rejet du dossier de candidature de son leader à l’élection présidentielle, Karim Meissa Wade.

    Cette annonce a été suivie deux jours plus tard du vote à l’Assemblée nationale d’une loi reportant au 15 décembre l’élection présidentielle du 25 février.

    Des députés de l’opposition ont introduit deux recours pour réclamer l’annulation de cette loi adoptée lors d’une séance houleuse marquée par l’expulsion des députés de l’opposition par les gendarmes.

    Vendredi, des heurts opposant des forces de l’ordre à des manifestants opposés au report du scrutin, ont éclaté à Dakar et dans d’autres localités du pays. Trois décès ont été à ce jour dénombrés.

    AKS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-CLIMAT / Changement climatique : près de 120 milliards de francs CFA de la Banque mondiale pour la vallée du fleuve Sénégal

    SENEGAL-ECONOMIE-CLIMAT / Changement climatique : près de 120 milliards de francs CFA de la Banque mondiale pour la vallée du fleuve Sénégal

    Dakar, 14 fév (APS) – Le conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé le déblocage de 195 millions de dollars US, près de 120 milliards de francs CFA, pour financer un projet de développement et de résilience au changement climatique, dans la vallée du fleuve Sénégal, a appris l’APS, mercredi, de ladite institution financière.

    Ce projet va profiter aux quelque 2,9 millions de personnes vivant dans la vallée du fleuve Sénégal, de part et d’autre de la frontière sénégalo-mauritanienne, aux femmes et aux jeunes surtout, selon un communiqué de la Banque mondiale.

    ‘’Du fait des menaces croissantes liées au changement climatique, la vallée du fleuve Sénégal, une zone vitale pour les économies locales et leurs habitants, se trouve de plus en plus exposée aux risques’’, explique-t-elle.

    Le projet va améliorer l’accès aux infrastructures et aux services inclusifs, intégrés au niveau régional et résilients aux effets du changement climatique, dans les communautés frontalières ciblées, selon la même source.

    Les communautés résidant de part et d’autre du fleuve Sénégal et de la frontière sénégalo-mauritanienne sont ‘’pauvres et vulnérables, bien que la zone abrite l’essentiel des terres irriguées en Mauritanie (90 %) et au Sénégal (80 %)’’, signale la Banque mondiale.

    Selon l’institution financière, les zones situées de part et d’autre du fleuve sont également dépourvues d’infrastructures et de services de base.

    Elles sont de plus en plus confrontées à des problèmes d’ordre climatique.

    Le projet financé va aider à résoudre ces problèmes, avec des investissements destinés aux infrastructures communautaires.

    Il s’agira d’améliorer les ouvrages d’irrigation, d’aider les agriculteurs à s’adapter aux changements du régime des précipitations, d’introduire des cultures résilientes à la sécheresse et d’augmenter la productivité agricole, selon le communiqué.

    AKS/OID/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE /  »Aar Sunu election » prévoit d’organiser une marche pacifique samedi à Dakar

    SENEGAL-POLITIQUE /  »Aar Sunu election » prévoit d’organiser une marche pacifique samedi à Dakar

    Dakar, 14 fév (APS) – Des organisations de la société civile regroupées dans la plateforme ‘’Aar Sunu election’’ (protéger notre élection), prévoient d’organiser samedi une journée de mobilisation contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février, a appris l’APS de ses responsables.

    Après l’interdiction par le préfet de Dakar de la marche silencieuse qu’elle projetait d’organiser mardi sur l’avenue Bourguiba, la plateforme Aar Sunu election a décidé de remettre ça samedi à partir de 11 heures pour protester contre le report de l’élection présidentielle, ont annoncé ses responsables lors d’une conférence de presse.

    Les responsables de ce regroupement d’organisations et mouvements se réclamant de la société civile ont notamment proposé d’organiser cette manifestation sur l’itinéraire menant du Rond-point Sipres au quartier de Liberté VI.

    Intervenant lors de cette rencontre avec des journalistes, Elimane Kane, un des membres de la plateforme a lancé un appel à la mobilisation de tous les citoyens en faveur du respect de la constitution et du calendrier électoral.

    En freinant le processus électoral, le chef de l’Etat Macky Sall  »prive au peuple d’user de son droit souverain de choisir démocratiquement un président de la République par le voies constitutionnelles et légales », a laissé entendre M. Kane.

    La montée soudaine de la tension politique au Sénégal est survenue après que le chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé le 3 février l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer le corps électoral, le 25 février.

    Pour expliquer sa décision le président Macky Sall a invoqué des suspicions de corruption agitées par le Parti démocratique sénégalais, PDS, à l’encontre de deux juges du Conseil constitutionnel au sujet du rejet du dossier de candidature de son leader à l’élection présidentielle, Karim Meissa Wade.

    Cette annonce a été suivie, deux jours plus tard, du vote d’une loi portant report au 15 décembre prochain de l’élection présidentielle du 25 février.

    Des députés de l’opposition ont introduit deux recours au Conseil constitutionnel pour réclamer l’annulation de cette loi adoptée lors d’une séance houleuse marquée par l’expulsion des députés de l’opposition par les gendarmes.

    Des heurts ont éclaté vendredi à Dakar et dans d’autres localités du pays lors de manifestations de protestation contre un report du scrutin. Trois décès ont au moins été dénombrés dans des affrontements ayant opposé des manifestants à des forces de l’ordre.

    PD/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Crise politique : Abdou Diouf prône une « application à la lettre » des dispositions de la  Constitution

    SENEGAL-POLITIQUE / Crise politique : Abdou Diouf prône une « application à la lettre » des dispositions de la  Constitution

    Dakar, 13 fév (APS) – L’ancien président de la République, Abdou Diouf, appelle les citoyens et la classe politique et dirigeante du Sénégal à faire preuve de retenue et d’intégrité tout en œuvrant en faveur d’une application à la lettre des dispositions de la Constitution.

    « Je demande au peuple sénégalais, à sa classe politique et à ses dirigeants de faire preuve de retenue et d’intégrité en appliquant à la lettre les dispositions de notre Constitution tout en préservant les libertés publiques acquises de haute lutte dans la construction de notre démocratie », a indiqué le successeur de Léopold Sédar Senghor.

    Dans un message rendu public mardi, l’ancien chef de l’État a déclaré avoir décidé de rompre le serment qu’il s’était fait de s’abstenir de tout commentaire sur la vie politique en raison de la crise institutionnelle sans précèdent que vit le Sénégal.

    Dans une lettre publiée lundi, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, son successeur à la tête du Sénégal, ont invité l’ensemble de la classe politique ainsi que la société civile à participer au dialogue national lancé par le chef de l’Etat, Macky Sall, pour « des discussions franches et loyales », afin que « la prochaine élection présidentielle du 15 décembre 2024 soit tenue dans des conditions parfaitement transparentes, inclusives et incontestables ».

    En raison des commentaires suscités par cette sortie publique, Abdou Diouf dit constater « avec regret et tristesse », que la lettre publiée avec sa signature et celle du président Abdoulaye Wade suscite beaucoup d’incompréhension.

    « Je tiens à préciser, afin qu’il n’y ait aucune équivoque, que le Conseil constitutionnel que j’ai créé en 1992 reste le garant ultime de nos institutions et de notre démocratie », a fait valoir Abdou Diouf.

    Il a insisté sur le fait qu’il appartenait au Conseil constitutionnel à lui et à lui seul de dire le droit et de prendre les décisions qui s’imposent à tous concernant le calendrier électoral et le respect de la durée du mandat présidentiel.

    La montée soudaine de la tension politique au Sénégal est survenue après que le chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé le 3 février, l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer le corps électoral, le 25 février.

    Pour expliquer sa décision, le président Macky Sall a invoqué des suspicions de corruption agitées par le Parti démocratique sénégalais (PDS) à l’encontre de deux juges du Conseil constitutionnel au sujet du rejet du dossier de candidature de son leader à l’élection présidentielle, Karim Meissa Wade.

    Cette annonce a été suivie deux jours plus tard du vote à l’Assemblée nationale d’une loi reportant au 15 décembre l’élection présidentielle du 25 février.

    Des députés de l’opposition ont introduit deux recours pour réclamer l’annulation de cette loi adoptée lors d’une séance houleuse marquée par l’expulsion des députés de l’opposition par les gendarmes.

    Vendredi des heurts opposant des forces de l’ordre à des manifestants opposés au report du scruti (suite…)

  • SENEGAL-ETATSUNIS-POLITIQUE / Les autorités sénégalaises invitées à respecter les droits des citoyens à se réunir pacifiquement

    SENEGAL-ETATSUNIS-POLITIQUE / Les autorités sénégalaises invitées à respecter les droits des citoyens à se réunir pacifiquement

    Dakar, 13 fév (APS) – Les Etats-Unis d’Amérique, par le biais d’un message relayé par leur ambassade à Dakar, ont de nouveau exhorté, mardi, les autorités sénégalaises à respecter pleinement les droits des citoyens à exercer leurs droits de se réunir pacifiquement et de s’exprimer librement.

    ‘’Dans les nations démocratiques comme le Sénégal et les États-Unis, les gens ont le droit de se réunir pacifiquement et de s’exprimer librement. Nous exhortons le gouvernement sénégalais et les forces de l’ordre à respecter pleinement ces droits’’, a notamment indiqué la représentation diplomatique américaine sur le réseau social X.

    Les autorités américaines appellent dans le même temps les citoyens sénégalais à exercer ces droits avec responsabilité.

    Cette sortie de la diplomatie américaine fait suite à l’interdiction par le préfet de Dakar de la marche silencieuse qu’une plateforme d’organisations de la société civile envisageait d’organiser mardi à Dakar.

    Le préfet de Dakar a invoqué des problèmes de mobilité sur l’itinéraire choisi par les organisateurs de la manifestation, ‘’Aar Sunu election’’ (protéger notre élection).

    Des heurts ont éclaté vendredi entre les forces de l’ordre et des manifestants opposés au report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février. Au moins trois morts ont été dénombrés dans ces violences.

    La montée soudaine de la tension politique au Sénégal est survenue après que le chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé le 3 février l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer le corps électoral, le 25 février.

    Cette annonce a été suivie deux jours plus tard par le vote d’une loi reportant au 15 décembre l’élection présidentielle du 25 février.

    Des députés de l’opposition ont introduit deux recours pour réclamer l’annulation de cette loi adoptée lors d’une séance houleuse marquée par l’expulsion des députés de l’opposition par les gendarmes.

     

    AKS

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’ONU veut que le dialogue proposé garantisse une  »véritable participation » des opposants

    SENEGAL-POLITIQUE / L’ONU veut que le dialogue proposé garantisse une  »véritable participation » des opposants

    Dakar, 13 fév (APS) – Le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a invité, mardi, les autorités sénégalaises à œuvrer en faveur d’un dialogue garantissant une véritable participation des opposants, des femmes, des jeunes et des groupes marginalisés.

    ‘’Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme appelle le gouvernement sénégalais à veiller à ce que le dialogue national proposé soit aussi large que possible et garantisse une véritable participation des groupes d’opposition, des femmes, des jeunes et des groupes marginalisés’’, a notamment déclaré le chef du Bureau des droits de l’homme dans des propos rapportés par un communiqué.

    Compte tenu des défis et des préoccupations liées aux circonstances entourant le report des élections,  »nous demandons aux autorités sénégalaises de veiller à respecter la longue tradition de démocratie et de respect des droits humains du Sénégal », a expliqué un de ses porte-parole lors d’une conférence de presse.

    Liz Throssell a ainsi fait savoir que les services régionaux du Haut-Commissariat étaient en contact avec les autorités, mais n’a pas donné davantage d’informations sur ces discussions.

    Elle n’a pas manqué de lancer un appel pour le respect des droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.

    Mardi, les autorités sénégalaises ont interdit une marche silencieuse qu’une plateforme regroupant des organisations de la société civile prévoyait d’organiser à Dakar pour rendre hommage aux trois manifestants ayant perdu la vie lors d’affrontements avec les forces de l’ordre.

    Citant des rapports d’ONG sur la situation, Mme Throssell a évoqué ‘’un recours inutile et disproportionné de la force contre les manifestants et de restrictions de l’espace civique’’.

    Le Sénégal est en proie à une crise politique née de l’annonce par le président Macky Sall de l’abrogation d’un décret qu’il avait signé pour convoquer les électeurs.

    Cette décision annoncée lors d’une brève adresse à Nation à la veille de l’ouverture officielle de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 25 février a été suivie deux jours plus tard par le vote d’une proposition de loi portant sur le report au 15 décembre prochain du scrutin.

    Cela a engendré une vague de réactions de désapprobation de la quasi-totalité des candidats au scrutin et des organisations de la société civile.

    Vendredi des heurts ont opposé à Dakar et dans diverses localités du pays des manifestants aux forces de l’ordre. Occasionnant depuis trois décès enregistrés à Colobane, Saint-Louis et Ziguinchor.

    AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’ONU réclame des enquêtes indépendantes sur la mort de trois manifestants au Sénégal

    SENEGAL-POLITIQUE / L’ONU réclame des enquêtes indépendantes sur la mort de trois manifestants au Sénégal

    Dakar, 13 fév (APS) – Le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a réclamé, mardi, à Genève, que des ‘’enquêtes approfondies et indépendantes’’ soient rapidement menées afin de situer les responsabilités sur la mort de trois personnes dans les manifestations contre le report de l’élection présidentielle au Sénégal.

     »Des enquêtes doivent être menées rapidement, de manière approfondie et indépendante, et les responsables doivent être amenés à rendre des comptes’’, a notamment déclaré une porte-parole du Bureau des droits de l’homme de l’ONU lors d’une conférence de presse.

    Dans des propos rapportés par Onu info, le site d’information des Nations Unies, Liz Throssell a déclaré que les personnes arrêtées pendant les manifestations à Dakar et dans certaines régions doivent bénéficier d’un traitement équitable.

    Elle a, dans le même temps, appelé au respect des droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique, en évoquant l’interdiction d’une marche que des organisations de la société civile regroupées au sein d’une plateforme dénommée ‘’Aar Sunu election (protéger notre élection) projetaient d’organiser ce mardi.

    AKS/OID