Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Khalifa Sall dit s’attendre à un rejet de la loi reportant l’élection présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Khalifa Sall dit s’attendre à un rejet de la loi reportant l’élection présidentielle

    Dakar, 13 fév (APS) – Khalifa Ababacar Sall, candidat à l’élection présidentielle, a déclaré s’attendre à ce que le Conseil constitutionnel annule la loi récemment adoptée par l’Assemblée nationale pour reporter l’élection présidentielle du 25 février.

    ‘’Tout le monde sait que les décisions du conseil constitutionnel sont insusceptibles de recours. Donc nous estimons que les juges diront le droit, c’est-à-dire annuler cette proposition de loi présentée par l’assemblée nationale’’, a-t-il indiqué lundi lors d’une conférence de la coalition qui porte sa candidature à l’élection présidentielle.

    ‘’Il faut que le travail du conseil constitutionnel soit constant, cohérent et permanent.  Nous n’accepterons jamais qu’il se déclare incompétent dans de telles circonstances’’, a estimé l’ancien maire de Dakar.

    Des députés de l’opposition ont déposé jeudi au greffe du Conseil constitutionnel une saisine en inconstitutionnalité contre la loi portant report au 15 décembre prochain de l’élection présidentielle du 25 février.

    Cette saisine du Conseil constitution intervient après que l’Assemblée nationale a adopté le 5 février une proposition de loi visant à reporter au 15 décembre prochain l’élection présidentielle du 25 février.

    Ce vote a été organisé deux jours après l’annonce par le chef de l’Etat, Macky Sall, de l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer le corps électoral. Cette décision a été annoncée à la veille du démarrage de la campagne électorale.

    ALT/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Un collectif d’universitaires ouvre un bureau dédié à l’assistance aux citoyens

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Un collectif d’universitaires ouvre un bureau dédié à l’assistance aux citoyens

    Dakar, 13 fév (APS) – Le Collectif des universitaires pour la démocratie (CUD) a annoncé avoir ouvert un bureau dont la mission est d’apporter une assistance sous plusieurs formes aux citoyens confrontés à des difficultés en lien avec la crise politique.

    ‘’Le CUD a mis sur pied un bureau de citoyen dont la mission est d’apporter une assistance multidimensionnelle à nos concitoyens en difficultés dans ce contexte de crise’’, a déclaré Ndèye Astou Ndiaye une des responsables de cette plateforme regroupant des universitaires.

    Elle s’exprimait mardi à une conférence de presse lors de laquelle elle a lu la déclaration dudit collectif qui a été créé au lendemain de l’annonce par le chef de l’Etat de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février.

    Une décision qui a ouvert la voie à un report de l’élection présidentielle.

    “Le CUD dénonce cette forfaiture qui plonge notre pays dans une crise inédite et ruine nos acquis démocratiques conquis de hautes factures par plusieurs luttes de générations différentes de sénégalaises et sénégalais“, a estimé l’enseignante-chercheure à la Faculté de droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)

    ‘’Nous nous engageons résolument dans la lutte pour la restauration de la République en dénonçant une tentative de conservation du pouvoir par des voies antidémocratiques et anticonstitutionnelles qui vident de toute sa substance notre charte fondamentale à savoir la Constitution“, a-t-elle martelé lisant la déclaration.

    BB/AKS/SBS

  • SENEGAL-ETATSUNIS-POLITIQUE / Washington invite les leaders politiques sénégalais à ‘’agir de manière pacifique et mesurée’’

    SENEGAL-ETATSUNIS-POLITIQUE / Washington invite les leaders politiques sénégalais à ‘’agir de manière pacifique et mesurée’’

    Dakar, 11 fév (APS) – Le département d’État américain appelle les protagonistes de la crise politique sénégalaise à ‘’agir de manière pacifique et mesurée’’, après le décès de deux personnes au moins dans des affrontements entre les forces de l’ordre et des manifestants opposés au report de l’élection présidentielle.

    Dans une déclaration relayée sur le réseau social X par l’ambassade américaine à Dakar, les États-Unis d’Amérique disent être ‘’attristés d’apprendre que deux personnes ont perdu la vie lors de manifestations au Sénégal’’.

    Après avoir présenté ses condoléances aux familles et aux amis des victimes, le département d’État exhorte ‘’toutes les parties à agir de manière pacifique et mesurée’’.

    Washington demande de nouveau au président sénégalais, Macky Sall, de ‘’rétablir le calendrier électoral’’, de ‘’restaurer la confiance’’ et d’‘’apaiser la situation’’.

    Des heurts ont eu lieu dans plusieurs villes du Sénégal, vendredi, une semaine après que Macky Sall a annulé le décret convoquant les Sénégalais aux urnes le 25 février prochain pour l’élection d’un nouveau président de la République. En prenant cette décision, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    L’Assemblée nationale a voté une proposition parlementaire reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain. Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Des candidats au scrutin présidentiel et des députés ont demandé au Conseil constitutionnel d’annuler la décision du président de la République, afin que le scrutin se tienne à la date initialement prévue.

    AKS/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le chef de l’ONU dit  »suivre de près » l’évolution de la situation au Sénégal

    SENEGAL-POLITIQUE / Le chef de l’ONU dit  »suivre de près » l’évolution de la situation au Sénégal

    Dakar, 9 fév (APS) – Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a, par la voix d’un porte-parole, déclaré suivre de près l’évolution de la situation politique au Sénégal après le report annoncé de l’élection présidentielle qui devait se tenir le 25 février.

     »Le Secrétaire général de l’ONU suit de près et est préoccupé par l’évolution de la situation au Sénégal, où l’élection présidentielle prévue le 25 février a été reportée en décembre », a notamment indiqué vendredi à New-York Stéphane Dujarric, un porte-parole d’Antonio Guterres.

    Le chef de l’ONU appelle, dans le même temps, les acteurs nationaux à engager le dialogue, à maintenir un environnement politique pacifique.

    Il les invite à s’abstenir de recourir à la violence et à assurer la tenue d’une élection présidentielle  »inclusive et transparente dans le cadre de la constitution sénégalaise ».

    Stéphane Dujarric n’a pas manqué de réaffirmer l’engagement des Nations Unies à continuer de soutenir la consolidation de la démocratie et la promotion de la paix, de la stabilité et du développement au Sénégal.

    Le Sénégal est en proie à une crise politique née de l’annonce samedi dernier par le président Macky Sall de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février.

    L’Assemblée nationale a adopté lundi dernier une proposition de loi portant sur un report de l’élection présidentielle.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Washington redit son soutien à la tenue ‘’dans les meilleurs délais’’ de la présidentielle sénégalaise

    SENEGAL-POLITIQUE / Washington redit son soutien à la tenue ‘’dans les meilleurs délais’’ de la présidentielle sénégalaise

    Dakar, 9 fév (APS) – Les Etats-Unis d’Amérique ont réitéré, vendredi, leur soutien à l’organisation d’une élection libre, équitable et dans les meilleurs délais au Sénégal.

    Dans un communiqué de leur ambassade à Dakar relayé sur le réseau social X, les Etats-Unis assurent soutenir la déclaration de la CEDEAO appelant le Sénégal à rétablir le calendrier électoral conformément à sa Constitution.

    ‘’Nous avons entendu un large éventail d’acteurs sénégalais de la politique et de la société civile qui partagent ce point de vue et nous continuons à rester en contact avec toutes les parties prenantes concernées pour réitérer notre soutien à des élections libres, équitables et dans les meilleurs délais’’, indique le communiqué.

    Des heurts ont éclaté vendredi à l’issue de la grande prière dans la capitale et dans d’autres localités du pays après que les forces de l’ordre ont dispersé de nombreux jeunes qui tentaient de manifester contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février au 15 décembre.

    Le Sénégal est en proie à une crise politique née de l’annonce samedi dernier par le président Macky Sall de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février.

    L’Assemblée nationale a adopté lundi dernier une proposition de loi portant sur un report de l’élection présidentielle.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    AKS/OID

     

  • SENEGAL-FRANCE-NECROLOGIE / Décès de Robert Badinter, artisan de l’abolition de la peine de mort en France

    SENEGAL-FRANCE-NECROLOGIE / Décès de Robert Badinter, artisan de l’abolition de la peine de mort en France

    Dakar, 9 fév (APS) – L’avocat et universitaire français, Robert Badinter, considéré comme l’artisan de l’abolition de la peine de mort en France est décédée, dans la nuit de jeudi, à vendredi à Paris, à l’âge de 95 ans, ont rapporté plusieurs médias de l’Hexagone.

    Professeur de droit privé, Robert Badinter s’était notamment fait connaître pour son combat contre la peine de mort, abolie en France en 1981.

    Il a été successivement garde des Sceaux (1981-986), président du Conseil constitutionnel français (1986-1995) et sénateur des Hauts-de-Seine de 1995 à 2011.

     »Avocat, garde des Sceaux, homme de l’abolition de la peine de mort, Robert Badinter ne cessa jamais de plaider pour les Lumières. Il était une figure du siècle, une conscience républicaine, l’esprit français », a écrit le président français Emmanuel Macron sur le réseau social X, à l’annonce de son décès.

     »La France a perdu un grand homme, un très grand avocat, un très grand garde des Sceaux », a-t-il dit dans des propos rapportés par des médias français.

    Emmanuel Macron a également annoncé qu’un hommage national sera rendu à l’ancien membre du Parti socialiste.

    Robert Badinter s’était aussi illustré dans la vie politique sénégalaise en étant en mai 1963, l’avocat de l’ancien ministre de l’Intérieur, Valdiodio Ndiaye et quatre autres ministres poursuivis pour attentat à la sureté de l’Etat après les évènements de décembre 1962 opposant Léopold Sédar Senghor à l’ancien président du Conseil Mamadou Dia.

    AKS/SMD

  • SENEGAL-ECONOMIE-COOPERATION / Hydrocarbures : l’Azerbaïdjan propose son expertise aux autorités sénégalaises

    SENEGAL-ECONOMIE-COOPERATION / Hydrocarbures : l’Azerbaïdjan propose son expertise aux autorités sénégalaises

    Dakar, 9 fév (APS) – L’ambassadeur de l’Azerbaïdjan au Sénégal, Nazim Samadov, a exprimé, vendredi, à Dakar, la volonté des autorités de son pays de renforcer leurs liens de coopération avec le Sénégal, dans le domaine des hydrocarbures surtout.

    « Il y a beaucoup de choses que l’on pourrait renforcer en termes de coopération économique. J’ai eu un entretien, hier, avec le ministre du Pétrole et des Énergies du Sénégal. Nous avons parlé de la possibilité de coopérer dans le domaine des hydrocarbures notamment », a dit M. Samadov lors d’une visite à l’Agence de presse sénégalaise.

    L’ambassadeur de l’Azerbaïdjan au Sénégal et au Maroc, avec résidence à Rabat, rappelle que son pays a une grande expérience dans les hydrocarbures.

    Le Sénégal, lui, s’apprête à exploiter les gisements de pétrole et de gaz découverts dans son territoire depuis une dizaine d’années.

    L’Azerbaïdjan est l’un des pionniers de l’industrie pétrolière et gazière, le premier tanker ayant même été construit dans sa capitale, Bakou, selon Nazim Samadov.

    « Il y a toute […] une expertise qu’on peut proposer au Sénégal, qui a découvert des gisements d’hydrocarbures. Ce sont des gisements offshores, et l’Azerbaïdjan a l’expérience de l’extraction du pétrole en mer », a assuré l’ambassadeur azerbaïdjanais.

    Son pays est également prêt à entretenir une coopération soutenue avec le Sénégal en matière de formation, a-t-il dit, promettant l’octroi de bourses d’études à des étudiants sénégalais.

    « Nous avons à Bakou une académie du pétrole, qui fonctionne depuis plus de cent ans », a rappelé M. Samadov, ajoutant que des étudiants sénégalais ont fréquenté cet établissement durant l’existence de l’Union soviétique (1917-1991).

    Il a également fait part de la volonté de son pays, une ancienne république soviétique, de contribuer à la réalisation de grands projets communs au Sénégal et à d’autres pays.

    L’Azerbaïdjan est le 20e pays du monde en termes de réserves mondiales prouvées de pétrole (0,4 % du total) et le 25e, concernant le gaz (0,5 % du total).

    Une bonne partie de la production d’hydrocarbures azerbaïdjanaise provient de la mer Caspienne, du champ d’Azeri–Chirag–Gunashli surtout, qui représente 75 % de la production de pétrole et 45 % de la production de gaz du pays, selon des données officielles.

    AKS/ESF/SMD

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Reçu par Macky Sall, le président bissau-guinéen appelle les Sénégalais au dialogue

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Reçu par Macky Sall, le président bissau-guinéen appelle les Sénégalais au dialogue

    Dakar, 9 fév (APS) – Le président Macky Sall a reçu, jeudi à Dakar, son homologue bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, a appris l’APS de source officielle.

    Dans un message publié sur le réseau social X, la présidence sénégalaise déclare que ce déplacement n’entre pas dans le cadre d’une médiation.

    ‘’Il ne vient pas en tant que médiateur, mais entretient des relations solides avec toute la classe politique’’, a souligné la présidence sénégalaise qui ajoute que le président bissau-guinéen a appelé les Sénégalais au dialogue ‘’crucial pour la stabilité de la sous-région.

    Le Sénégal est en proie à une crise politique née de l’annonce samedi du président Macky Sall de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral à la veille du démarrage officielle de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 25 février.

    Deux jours plus tard, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi portant sur un report au 15 décembre prochain du scrutin.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Introduction d’un recours en inconstitutionnalité contre la loi reportant l’élection présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Introduction d’un recours en inconstitutionnalité contre la loi reportant l’élection présidentielle

    Dakar, 8 fév (APS) – Un groupe de 39 députés de l’opposition a déposé jeudi au greffe du Conseil constitutionnel une saisine en inconstitutionnalité contre la loi portant report au 15 décembre prochain de l’élection présidentielle du 25 février, a appris l’APS de bonne source.

    Ayib Salim Daffé et Samba Dang, députés à l’Assemblée nationale, agissant à leur nom et au nom et pour le compte de trente-sept autres parlementaires ont notamment déposé une saisine en inconstitutionnalité contre la loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la constitution, a indiqué la source.

    Cette saisine du Conseil constitutionnel survient après que l’Assemblée nationale a adopté lundi tard dans la soirée une proposition de loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.

    Quarante-huit heures avant, le chef de l’Etat, dans une brève adresse à la nation, a annoncé l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    AKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger : la Cedeao évoque une  »décision précipitée »

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger : la Cedeao évoque une  »décision précipitée »

    Dakar, 8 fév (APS) – La Cedeao, par la voix du président de sa Commission, Omar Alieu Touray, a de nouveau déploré, jeudi à Abuja, le ‘’retrait précipité’’ du Mali, du Burkina Faso et du Niger, estimant qu’il ne prenait pas en compte les conditions de retrait et d’adhésion de l’organisation.

    ‘’La décision précipitée de retrait de l’adhésion à la CEDEAO n’a pas pris en compte les conditions de retrait de l’adhésion telles qu’elles sont énoncées dans le Traité révisé de  1993’’, a-t-il déclaré lors de la session extraordinaire du Conseil de médiation et de sécurité de l’organisation.

    Il a fait observer que les trois États concernés n’avaient pas réfléchi aux implications de cette décision pour les citoyens.

    ‘’Il n’y a aucun fondement réel dans les raisons avancées par les trois pays pour leur retrait de Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest’’, a insisté Dr Alieu Touray à l’ouverture de la réunion.

    Dans des propos rapportés par un communiqué, le président de la Commission de la Cedeao a déclaré que les événements qui se déroulent dans la région constituent une menace pour la paix et la stabilité politique de la communauté ouest-africaine.

    De son côté, le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yusuf Maitama Tuggar, a estimé que les décisions de retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger avaient suscité une inquiétude considérable.

    Il a qualifié la réunion de cruciale pour trouver des solutions aux défis présentés par ces décisions, en évoquant la nécessité de rester attacher aux aux principes de gouvernance démocratique et sauvegarder le droit des peuples à d’élire librement leurs dirigeants.

    Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont dans un communiqué conjoint rendu public le 28 janvier dernier annoncé leur retrait avec effet immédiat de la Cedeao. Les trois pays ont chacun procédé à la notification officielle de la décision aux autorités de l’organisation communautaire le lendemain (29 janvier).

    AKS/OID