Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • SENEGAL-POLITIQUE / Des organisations se réclamant de la société civile lancent une initiative destinée à faire rétablir le calendrier électoral

    SENEGAL-POLITIQUE / Des organisations se réclamant de la société civile lancent une initiative destinée à faire rétablir le calendrier électoral

    Dakar, 8 fév (APS) – Des organisations se réclamant de la société civile ont officiellement lancé jeudi à Dakar une initiative dénommée ‘’Aar Sunu election’’ (protéger notre élection) avec l’objectif de faire rétablir de calendrier électoral.

    Il s’agit d’une plateforme regroupant des mouvements citoyens, organisations socio-professionnelles, personnalités se réclamant de la société civile.

    “Nous, mouvements citoyens et religieux, organisations socio-professionnelles, personnalités de la société civile réunis autour de la plateforme AAR SUNU ELECTION, exigeons le rétablissement du calendrier républicain », a déclaré Ghaël Babacar Mbaye, en lisant la déclaration devant des journalistes.

    La plateforme invite le Conseil constitutionnel et la Cour suprême “à prendre leurs responsabilités devant l’histoire, en rétablissant immédiatement l’ordre légal et constitutionnel“.

    Elle lance dans le même temps un appel à tous les citoyens  soucieux de “la préservation des acquis démocratiques à se mobiliser massivement pour apporter une réponse populaire ferme partout dans le pays et dans la diaspora pour empêcher toute confiscation du pouvoir ».

    Ces acteurs des organisations non étatiques invitent les imams à consacrer leurs sermons à cette actualité lors de la grande prière du vendredi. Ils ont également demandé aux hommes d’église d’évoquer la question lors de la messe du dimanche.

    Les membres de cette initiative ont annoncé la tenue manifestation de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février.

    L’Assemblée nationale a adopté lundi dans la soirée une proposition de loi reportant au 15 décembre prochain la présidentielle du 25 février.

    Ce vote est survenu 48 heures après que le chef de l’Etat a annoncé l’abrogation du décret convoquant le corps électoral, le 25 février.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    BB/AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall promet la mise en œuvre d’un ‘’processus pragmatique’’ d’apaisement et de réconciliation

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall promet la mise en œuvre d’un ‘’processus pragmatique’’ d’apaisement et de réconciliation

    Dakar, 8 fév (APS) – Le président Macky Sall a fait part, mercredi, de sa décision d’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation dans le but de préserver et consolider la stabilité du pays.

    ‘’Le chef de l’Etat a décidé d’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation pour préserver la paix et consolider la stabilité de la nation’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministre.

    Le président de la République a, dans cette dynamique, demandé à la Garde des Sceaux, ministre de la Justice de prendre les dispositions nécessaires pour matérialiser sa volonté de pacifier l’espace public dans la perspective du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle.

    Le communiqué ne donne pas davantage de détails sur les contours de cette initiative annoncée trois jours après le vote par l’Assemblée nationale d’une proposition de loi reportant au 15 décembre prochain la présidentielle du 25 février.

    Ce vote est survenu 48 heures après que le chef de l’Etat a annoncé l’abrogation du décret convoquant le corps électoral, le 25 février.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    AKS

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Ryad rejette toute normalisation avec Israël sans un cessez-le-feu à Gaza et la perspective d’un Etat palestinien indépendant

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Ryad rejette toute normalisation avec Israël sans un cessez-le-feu à Gaza et la perspective d’un Etat palestinien indépendant

    Dakar, 7 fév (APS) – L’Arabie Saoudite a rejeté mardi toute idée de normalisation diplomatique avec Israël sans un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et l’établissement et la reconnaissance d’un Etat palestinien indépendant.

    A travers un communiqué de son ministère des Affaires étrangères, le royaume d’Arabie Saoudite déclare avoir réitéré aux Etats-Unis d’Amérique sa position ferme selon laquelle il n’y aura pas de relations diplomatiques avec Israël tant qu’un Etat palestinien indépendant ne sera pas reconnu sur les frontières de 1967 avec Jérusalem Est comme capitale.

    Ryad a dans le même temps souligné que cette normalisation évoquée avec l’Etat d’Israël ne pourra être effective sans une cessation de l’agression israélienne contre le bande de Gaza et du retrait des forces d’occupation.

    La mise au point de la diplomatie saoudienne intervient après que John Kirby, un porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, a suggéré que Ryad serait prêt à normaliser ses relations avant un cessez-le-feu à Gaza et en l’absence de progrès vers la création d’un État palestinien.

    AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Abrogation du décret convoquant le corps électoral : Aly Ngouille Ndiaye annonce un recours en annulation et la reprise de sa campagne électorale

    SENEGAL-POLITIQUE / Abrogation du décret convoquant le corps électoral : Aly Ngouille Ndiaye annonce un recours en annulation et la reprise de sa campagne électorale

    Dakar, 7 fév (APS) – Aly Ngouille Ndiaye, candidat à l’élection présidentielle, a fait part, mercredi, à Dakar, de sa volonté de dérouler sa campagne électorale après le dépôt d’un recours auprès de la Cour suprême en annulation du décret abrogeant celui qui convoquait le corps électoral, le 25 février.

    ‘’Nous avons pris acte de la publication du décret et avons décidé de faire un recours à la Cour suprême. Nous allons ainsi reprendre la campagne électorale dès que notre avocat aura déposé le recours’’, a-t-il assuré lors d’une conférence de presse organisée par des candidats à l’élection présidentielle.

    L’Assemblée nationale du Sénégal a adopté lundi dans la soirée un projet de loi reportant au 15 décembre l’élection présidentielle qui devait se tenir le 25 février.

    Ce vote fait suite à l’annonce, samedi par le président Macky Sall, de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février, alors que la campagne électorale devait officiellement s’ouvrir le lendemain.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    La seule décision politique normale que le président Macky Sall devait prendre c’était de dissoudre le gouvernement après que le candidat de son camp, Amadou Bâ, a été cité dans ces accusations de corruption, a estimé Aly Ngouille Ndiaye.

    L’ancien ministre de l’Intérieur a, dans la foulée, signalé qu’après le 2 avril 2024, date à laquelle son mandat arrive à expiration, Macky Sall ne pourra plus poser un acte qui va engager le pays.

    Le candidat de la Coalition Alyngouille2024 n’a pas par ailleurs manqué de saluer l’attitude des députés de Yewwi Askan-wi et de Taxawu dans leur opposition au vote de la proposition de loi visant à reporter l’élection présidentielle au 15 décembre prochain.

    “Nous avons vu que cette loi est passée au forceps après que des gendarmes se sont introduits dans l’hémicycle pour évacuer les députés qui s’opposaient au vote de la proposition de loi’’, a fait noter Aly Ngouille Ndiaye.

    BB/AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’UE presse pour un rétablissement du calendrier électoral

    SENEGAL-POLITIQUE / L’UE presse pour un rétablissement du calendrier électoral

    Dakar, 7 fév (APS) – L’Union européenne (UE) a instamment demandé mercredi à la classe politique sénégalaise de prendre en urgence des mesures visant à rétablir le calendrier électoral, conformément à la Constitution du Sénégal.

    S’inscrivant sur la position de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, l’UE a notamment souligné l’urgence pour la classe politique sénégalaise de prendre les mesures nécessaires visant à rétablir le calendrier électoral, conformément à la Constitution du pays.

    L’Union européenne a dans le même exprimé sa préoccupation après l’annonce du report de l’élection présidentiel prévu le 25 février, au 15 décembre 2024.

    ‘’Ce report entache la longue tradition de démocratie au Sénégal et ouvre une période de grande incertitude au Sénégal’’, estime l’UE.

    Elle regrette que cette décision majeure, qui concerne un moment clé de l’exercice démocratique par l’ensemble des citoyens, soit intervenue sans étroite consultation avec l’ensemble des acteurs politiques de manière inclusive et transparente.

    Signalant que les impacts de ce report sur la stabilité et la cohésion sociale du pays étaient déjà visibles, l’Union européenne rappelle que l’exercice des libertés fondamentales comme celles de manifester et de s’exprimer, sont des principes fondamentaux d’Etat de droit.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / La FIDH condamne le report annoncé de la présidentielle sénégalaise

    SENEGAL-POLITIQUE / La FIDH condamne le report annoncé de la présidentielle sénégalaise

    Dakar, 7 fév (APS) – La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et ses organisations membres au Sénégal, ont condamné, mercredi, le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février, évoquant notamment un ‘’viol’’ de la Constitution et des engagements internationaux du pays.

    Dans un communiqué rendu public à Paris, la FIDH, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (RADDHO), l’Organisation nationale des droits de l’Homme (ONDH) et la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) expriment leurs ‘’vives préoccupations face à l’aggravation des tensions, les atteintes répétées aux libertés fondamentales et les risques d’exacerbation d’une crise politique’’.

    Ces organisations de défense des droits humains font notamment allusion aux heurts qui ont suivi l’annonce, samedi par le chef de l’Etat, Macky Sall, de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février, alors que la campagne électorale devait s’ouvrir le lendemain.

    La FIDH, la RADDHO, l’ONDH et la LSDH expriment leurs vives préoccupations face à l’aggravation des tensions, les atteintes répétées aux libertés fondamentales et les risques d’exacerbation d’une crise politique.

    Elles exhortent la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union Africaine (UA), l’Union européenne (UE) et les Nations unies à coordonner leur mobilisation pour le bon déroulement du processus électoral au Sénégal.

    AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Washington appelle les autorités sénégalaises à tenir l’élection présidentielle conformément à la Constitution

    SENEGAL-POLITIQUE / Washington appelle les autorités sénégalaises à tenir l’élection présidentielle conformément à la Constitution

    Dakar, 7 fév (APS) – Les États-Unis d’Amérique disent être ‘’profondément préoccupés’’ par le report de l’élection présidentielle au Sénégal et exhortent le gouvernement sénégalais à tenir ce scrutin conformément à la Constitution et aux lois du pays.

    Dans un communiqué du département d’État, son ministère chargé des relations extérieures, le gouvernement américain déclare être ‘’profondément préoccupé par les mesures prises pour retarder l’élection présidentielle du 25 février au Sénégal’’.

    Washington s’alarme par ailleurs des informations faisant état de l’expulsion, par les forces de l’ordre, de députés qui se sont opposés à la loi examinée en vue du report de l’élection présidentielle.

    ‘’Cela a entraîné un vote de l’Assemblée nationale qui ne peut être considéré comme légitime’’ en raison ‘’des conditions dans lesquelles il a eu lieu’’, déplorent les États-Unis d’Amérique.

    Lundi soir, l’Assemblée nationale sénégalaise a adopté une proposition parlementaire reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.

    Le vote s’est déroulé sans la présence de plusieurs députés de l’opposition, lesquels protestaient contre ladite proposition et le report de l’élection. Ils ont été expulsés par des gendarmes de la salle où se tenait le vote.

    Deux jours avant l’examen de ladite loi, le président de la République, Macky Sall, a annoncé l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes, le 25 février prochain.

    M. Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    AKS/ESF/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE / Processus électoral : le candidat El Hadji Mamadou Diao saisit le Conseil constitutionnel

    SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE / Processus électoral : le candidat El Hadji Mamadou Diao saisit le Conseil constitutionnel

    Dakar, 6 fév (APS) – El Hadji Mamadou Diao, candidat à l’élection présidentielle, a déposé une requête auprès du Conseil constitutionnel ‘’aux fins de poursuite du processus électoral’’, a annoncé la coalition qui porte sa candidature.

    La requête à laquelle ont été joints une copie de la proposition de loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution, un document portant sur le message à la nation du président Macky Sall en date du 3 février 2024 et une clé USB a été enregistré lundi au greffe du Conseil constitutionnel, a-t-on appris de la coalition Diao 2024.

    Les députés de Benno Bokk Yaakaar et de Wallu ont voté, lundi soir, la proposition de loi reportant l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février au 15 décembre 2024.

    AKS/AB

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Awa Marie Coll Seck démissionne de ses fonctions de ministre d’Etat et de présidente de l’ITIE (communiqué)

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Awa Marie Coll Seck démissionne de ses fonctions de ministre d’Etat et de présidente de l’ITIE (communiqué)

    Dakar, 6 fév (APS) – Le professeur Awa Marie Coll Seck a démissionné de ses fonctions de ministre d’Etat et de présidente du Comité national de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-ITIE), a-t-on appris mardi de son service de communication.

    ‘’Ce jour, le professeur Awa Marie Coll Seck a présenté au président de la République, Macky Sall, sa lettre de démission de ses fonctions de ministre d’Etat et de présidente du Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives’’, rapporte un communiqué.

    L’ancienne ministre de la Santé déclare se retirer de ses fonctions officielles pour rester en adéquation avec ses convictions personnelles et ses valeurs, indique la source.

    Mme Seck qui a remercié le président Macky Sall demeure convaincue que ‘’le Sénégal, mérite de voir son calendrier républicain respecté même si notre processus électoral reste à parfaire’’

    AKS/OID

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / L’UA appelle à la tenue ‘’dans les meilleurs délais’’ de l’élection présidentielle au Sénégal

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / L’UA appelle à la tenue ‘’dans les meilleurs délais’’ de l’élection présidentielle au Sénégal

    Dakar, 5 fév (APS) – Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a invité les autorités sénégalaises à organiser, dans les meilleurs délais, l’élection présidentielle, après que le chef de l’Etat a annoncé samedi l’abrogation du décret convoquant le corps électoral, le 25 février.

    ‘’Le président de la Commission invite les autorités nationales compétentes à organiser dans les meilleurs délais les élections, dans la transparence, la paix et la concorde nationale’’, rapporte un communiqué publié sur le site de l’UA.

    Le président, Macky Sall, réaffirmant sa décision de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle, a annoncé samedi avoir abrogé le décret convoquant le corps électoral le 25 février prochain, en attendant les résultats de la commission d’enquête parlementaire visant à clarifier les conditions dans lesquelles certaines candidatures ont été déclarées irrecevables.

    Cette annonce équivaut de facto à un report de cette élection.

    Le président de la Commission de l’Union africaine a appris le report des élections présidentielles en République du Sénégal avec préoccupation tant la situation politique dans ce pays où le modèle démocratique a toujours été salué avec haute appréciation, ne saurait laisser aucun africain indifférent.

    Moussa Faki Mahamat encourage vivement toutes les forces politiques et sociales au règlement de tout différend politique par la concertation, l’entente et le dialogue civilisés, dans le strict respect des principes qui gouvernent l’État de droit dont le pays a une tradition historique enracinée, indique le communiqué.

    AKS/OID