Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • SENEGAL-JUSTICE / Aïssata Tall Sall évoque l’importance de la mise à niveau des infrastructures du système judicaire

    SENEGAL-JUSTICE / Aïssata Tall Sall évoque l’importance de la mise à niveau des infrastructures du système judicaire

    Dakar, 2 fév (APS) – La ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, a souligné l’importance de la mise à niveau des infrastructures du secteur, estimant qu’elle contribuait à rendre le système judiciaire davantage réactif face aux besoins des usagers.

    ‘’La modernisation de la justice est bien plus qu’une simple mise à niveau des infrastructures, elle vise également à rendre notre système judiciaire plus réactif face aux besoins actuels et futurs de notre société si complexe’’, a-t-elle notamment déclaré.

    Intervenant jeudi soir à l’occasion de l’inauguration à Dakar des locaux de la Direction de la protection judiciaire et sociale, la Garde des Sceaux a estimé qu’il fallait aux acteurs du système judiciaire un cadre de travail répondant aux normes et ambitions d’un personnel de qualité.

    Cela a justifié l’érection d’un tel édifice qui vient combler un déficit infrastructurel auquel les acteurs de la justice juvénile ont longtemps été confrontés, a fait valoir Aïssata Tall Sall.

    Elle n’a pas manqué de rappeler le programme de modernisation du secteur d’un financement de 250 milliards de francs Cfa.

    Cette initiative du président de la République vise à doter le pays d’une système judiciaire apte à conduire les hommes et les femmes sur le droit chemin, a-t-elle laissé entendre.

    ALT/AKS

  • SENEGAL-JUSTICE / Soixante-six nouveaux greffiers ont reçu leurs diplômes

    SENEGAL-JUSTICE / Soixante-six nouveaux greffiers ont reçu leurs diplômes

    Dakar, 1 fév (APS) – Au total, soixante-six greffiers issus des deux dernières promotions du Centre de formation judiciaire (CFJ) ont reçu, jeudi, au Palais de justice de Dakar, leurs diplômes lors d’une cérémonie présidée par la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, a constaté l’APS.

    Les récipiendaires sont notamment issus des promotions 2020-2022 et 2021-2023.

    Présidant la rencontre, la Garde des Sceaux a insisté sur l’importance pour ces acteurs de la justice d’aimer leur travail.

    ‘’Lors qu’un professionnel fait les choses sans les aimer il devient un forçat. Lorsqu’on n’aime pas son travail, on est condamné à exécuter un travail forcé. Ne soyez jamais des forçats, soyez des passionnés de ce que vous faites“, a déclaré Aïssata Tall Sall.

    Elle n’a pas manqué de souligner que le métier de greffier requiert des aptitudes particulières. ‘’Ces aptitudes sont sociales, professionnelles et déontologiques et sont fondamentales pour l’effectivité de l’accès du citoyen à la justice et surtout à une bonne administration de la justice“, a-t-elle fait valoir.

    Pour Aïssata Tall Sall, le greffier est la mémoire fidèle de ce qui se dit, s’écrit se révèle et même parfois de ce qui ne se dit pas dans les procès.

    “Sans le greffier, nous n’avons pas la traçabilité, ni la mémoire de ce procès. (…) Dans la procédure judiciaire le greffier est un artisan incontournable de l’œuvre de justice’’, a rappelé la ministre de la Justice, en faisant remarquer qu’il ne pouvait y avoir de procès sans la présence et l’authentification d’un greffier.

    La Garde des Sceaux a dans la fouée invité les récipiendaires à s’inspirer des “parcours élogieux“ des parrains de l’évènement, Cheikh Oumar Diallo et Guilado Sarr Sonko, tous d’anciens greffiers.

    “Je voudrais vous inviter à vous inspirer de vos illustres parrains que nous avons connus pour leur engagement, pour le sens du devoir mais du devoir bien fait, du travail bien accompli“, a-t-elle conclu.

    BB/AKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Un projet de loi sur le blanchiment de capitaux soumis aux députés, vendredi

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Un projet de loi sur le blanchiment de capitaux soumis aux députés, vendredi

    Dakar, 1er fév (APS) – Les députés examinent, vendredi à partir de 16 heures, un projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive, a appris l’APS de source officielle.

    Le projet sera défendu devant les parlementaires par le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ, a notamment annoncé le service de la communication de l’Assemblée nationale dans une note d’information.

    AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : des candidats recalés reçus par le chef de l’Etat

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : des candidats recalés reçus par le chef de l’Etat

    Dakar, 24 jan (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, a reçu en audience, mercredi, le Collectif des candidats recalés à l’élection présidentielle du 25 février, a-t-on appris de la Présidence.

    Ces candidats n’ayant pas pu franchir l’étape du contrôle des parrainages par le Conseil constitutionnel ont exposé les manquements constatés dans le processus, a notamment indiqué la Présidence dans un message partagé sur le réseau social X.

    Ils n’ont pas manqué de demander la mise à disposition du fichier électoral à tous les candidats, a-t-on appris par la même source.

    Le Conseil constitutionnel a publié samedi dernier une liste de 20 candidats autorisés à briguer les suffrages des Sénégalais.

    Au total, 93 candidats avaient déposé leurs dossiers de candidature au Conseil constitutionnel. 

    L’écrasante majorité de ces candidats a été  recalée après avoir échoué au contrôle de la validité de leurs parrains.

     

    AKS

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Rencontre de détermination du temps et de l’ordre de passage des candidats, lundi

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Rencontre de détermination du temps et de l’ordre de passage des candidats, lundi

    Dakar, 24 jan (APS) – Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) va procéder lundi à la détermination de l’ordre de passage et du temps quotidien à réserver à chacun des candidats à l’élection présidentielle du 25 février, a-t-on appris de l’instance de régulation des médias au Sénégal.

    Il s’agit pour le CNRA, à travers une rencontre prévue dans ses locaux, de déterminer, avec les candidats ou leur mandataire et la RTS, le temps quotidien à réserver à chaque candidat et de procéder au tirage au sort pour l’ordre de passage des candidats à l’émission consacrée à la campagne électorale diffusée par l’audiovisuel public, indique un communiqué parvenu à l’APS.

    ‘’En application des dispositions du Code électoral, le CNRA invite les candidats à l’élection présidentielle figurant sur la liste arrêtée et publiée par le Conseil constitutionnel, à participer ou à désigner leur mandataire, pour représentation à cette réunion.

    La campagne électorale pour la présidentielle du 25 février s’ouvre le 4 février à partir de 00 heures.

    Le Conseil constitutionnel a publié samedi dernier une liste définitive de 20 candidats autorisés à briguer les suffrages des Sénégalais à l’occasion de l’élection présidentielle du 25 février.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : les candidats invités à s’affronter sur le terrain programmatique

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : les candidats invités à s’affronter sur le terrain programmatique

    Dakar, 23 jan (APS) – Le Forum du justiciable, une organisation se réclamant de la société civile, a invité les candidats à l’élection présidentielle du 25 février prochain à s’affronter sur le terrain programmatique dans un esprit de fraternité et de cohésion.

    « Maintenant que la liste définitive est publiée, nous demandons aux différents candidats de faire de cette élection un moment de compétition programmatique dans un esprit de fraternité et de cohésion. Une élection présidentielle qui doit consolider nos acquis démocratiques et notre Etat de droit », indique la structure dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Le Conseil constitutionnel a publié samedi soir une liste définitive de 20 candidats autorisés à briguer le suffrage des Sénégalais à la prochaine présidentielle du 25 février prochain.

    « Le Forum du justiciable invite tous les acteurs et particulièrement les jeunes à participer massivement à cette élection, mais dans le respect des lois et des règlements du pays et en bannissant toutes les formes de violences », rapporte le communiqué.

    L’organisation se réclamant de la société civile a de la même manière invité les jeunes à s’impliquer dans cette élection, à participer et à faire entendre leurs voix dans le respect et la sérénité.

    AKS/BK

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle : la candidature d’Ousmane Sonko plombée par une condamnation pour diffamation (décision du CC)

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle : la candidature d’Ousmane Sonko plombée par une condamnation pour diffamation (décision du CC)

    Dakar, 21 jan (APS) – La candidature de l’opposant Ousmane Sonko à l’élection présidentielle du 25 février prochain a été déclaré irrecevable en raison d’une condamnation à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques, selon le Conseil constitutionnel.

    Dans sa décision rendue samedi dans la soirée, la juridiction a notamment motivé le rejet de la candidature du maire de Ziguinchor par le fait que l’opposant ‘’se trouve définitivement condamné à une peine d’emprisonnement de 6 mois avec sursis », une condamnation qui ‘’le rend inéligible pour une durée de 5 ans, en application de l’article L.30 du Code électoral’’.

    Le Conseil constitutionnel a par contre donné raison au leader du parti dissous, le PASTEF, au sujet de nombreux autres obstacles à la validation de sa candidature.

    Il estime par exemple que l’absence de d’attestation confirmant le versement de sa caution ne pouvait pas lui être imputé, résultant plutôt de défaillances de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC).

    Le Conseil constitutionnel a confirmé que la CDC avait reçu le chèque certifié d’Ousmane Sonko, lui a délivré une quittance le 30 novembre 2023 et refusé de lui remettre une attestation.

    La juridiction a dans le même temps considéré que l’absence d’attestation de versement de la caution et des fiches de parrainage est le résultat du refus des autorités administratives compétentes.

    ‘’S’il est vrai, que le dossier d’Ousmane Sonko, ne contenait pas toutes les pièces exigées par la loi, il est tout aussi vrai que ce fait ne saurait lui être reproché, puisqu’il est indépendant de sa volonté’’, peut-on lire dans la décision du Conseil constitutionnel.

    La juridiction a par ailleurs rejeté les recours introduits par le candidat de la coalition présidentielle, Amadou Ba, sur la recevabilité des candidatures de Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dièye au motif qu’ils appartiendraient toujours au PASTEF, une entité politique dissoute.

    AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle : sa candidature déclarée irrecevable, Karim Wade décide de saisir les juridictions internationales

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle : sa candidature déclarée irrecevable, Karim Wade décide de saisir les juridictions internationales

    Dakar, 21 jan (APS) – Karim Meissa Wade, candidat déclaré à l’élection présidentielle du 25 février prochain, a fait part de sa décision de saisir les juridictions internationales après que le Conseil constitutionnel a déclaré irrecevable sa candidature à ce scrutin.

    ‘’Face à ce nouveau complot judiciaire, j’ai décidé de saisir les juridictions internationales dont la Cour de justice de la CEDEAO pour défendre mon droit à la candidature à l’élection présidentielle de février 2024’’, a-t-il notamment réagi sur le réseau social X.

    Le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade est, parmi les 21 postulants au fauteuil présidentiel qui avaient passé le contrôle des parrainages, le seul dont la candidature a été déclarée irrecevable par le Conseil constitutionnel.

    Dans une décision rendue samedi dans la soirée, la juridiction a donné raison au candidat à la présidentielle, Thierno Alassane Sall, lequel avait introduit un recours pour contester la véracité de la déclaration sur l’honneur de Wade versée à son dossier de candidature, au sujet notamment de sa double nationalité, sénégalaise et française.

    Le Conseil constitutionnel a ainsi déclaré irrecevable la candidature de Karim Wade en considérant que les effets du décret publié le 16 janvier dans le journal officiel de la France et consacrant sa perte d’allégeance à l’égard de ce pays, ne sont pas rétroactifs.

    La juridiction estime que  lors du dépôt de sa candidature le 22 décembre 2023, Karim Meïssa Wade a joint à son dossier, entre autres, une déclaration sur l’honneur datée et signée de sa main le 21 décembre 2023 selon laquelle il a exclusivement la nationalité sénégalaise.

    Cette décision du Conseil constitutionnel est ‘’scandaleuse’’, a déclaré le candidat de la coalition K24 sur le réseau social X, dénonçant ‘’une atteinte flagrante à la démocratie’’.

    ‘’Cette décision est fondée sur des prétextes fallacieux. Elle viole mon droit fondamental de participer à l’élection présidentielle du 25 février 2024, alors que j’ai depuis longtemps renoncé à ma nationalité française’’, a regretté le responsable du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition).

    L’élection présidentielle de février 2024 est la deuxième de suite à laquelle le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade a vainement tenté de participer. Lors de la précédente organisée en 2019, la candidature de Karim Meïssa Wade avait été rejetée en raison d’une condamnation définitive à 6 ans de prison et à une amende de plus 130 milliards de francs Cfa pour enrichissement illicite.

    Depuis son élargissement de prison en 2016 à la faveur d’une grâce présidentielle, Karim Wade vit au Qatar.

    Au total, vingt candidats vont briguer les suffrages des Sénégalais en février après que le Conseil constitutionnel a statué sur l’ensemble des recours introduits par les candidats et publié samedi dans la soirée la liste définitive des postulants au fauteuil présidentiel.

    Près de sept millions de sénégalais vont se rendre aux urnes le 25 février prochain pour élire un président de la République parmi la vingtaine de candidats en lice.

    Le président sortant, Macky Sall 12 ans à la tête du pays, n’est pas candidat à sa succession après avoir renoncé à se présenter pour un nouveau mandat.

    Ousmane Sonko, le leader de parti dissous, le PASTEF, présenté comme l’un des plus sérieux prétendants au fauteuil présidentiel, a vu sa candidature rejetée en raison d’une condamnation définitive à six mois de prison avec sursis pour diffamation dans une affaire l’opposant au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang.

    AKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / Massacre de Shakahola : la justice kenyane annonce des poursuites contre le pasteur Mackenzie

    SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / Massacre de Shakahola : la justice kenyane annonce des poursuites contre le pasteur Mackenzie

    Dakar, 16 jan (APS) – La justice kényane a annoncé mardi des poursuites pour « terrorisme et meurtre » à l’encontre de Paul Nthenge Mackenzie, un pasteur autoproclamé, et 94 autres personnes dont la responsabilité serait engagée dans la mort en avril dernier de plus 429 adeptes de sa secte, a-t-on appris de source médiatique.

    « Après une analyse approfondie des preuves, le directeur des poursuites pénales est convaincu qu’il existe suffisamment de preuves pour poursuivre 95 suspects », a rapporté le site de Radio France internationale en citant un communiqué du bureau du procureur.

    Paul Nthenge Mackenzie, le gourou de la secte appelée Eglise de la bonne nouvelle (Good News Church), est en prison depuis le 14 avril 2023, au lendemain de la découverte des premiers cadavres de membres de cette organisation religieuse.

    Plusieurs dizaines de ses membres ont perdu la vie dans ce qui est désormais appelé « le massacre de Shakahola », du nom d’une forêt du Kenya où se réunissait les membres de cette secte évangélique prônant le jeûne extrême pour « rencontrer Jésus ».

    AKS/BK

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : atelier consacré à la gestion de l’information, vendredi

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : atelier consacré à la gestion de l’information, vendredi

    Dakar, 15 jan (APS) – Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) organise, vendredi, à Dakar, un atelier consacré aux enjeux et défis de la gestion de l’information en perspective de l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    Prévue à partir de 9 heures 30, à l’hôtel Radisson Blu, la rencontre va porter sur les enjeux et défis de la gestion de l’information pour une « élection présidentielle transparente, crédible et apaisée », informe un communiqué transmis à l’APS.

    Organisé de concert avec le National democratic institute (NDI), l’atelier entre dans le cadre de la mise en œuvre d’un « programme triennal d’activités d’appui aux élections au Sénégal, de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) », précise la même source.

    MYK/AKS/SMD