Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • SENEGAL-MONDE-JUSTICE / L’OCI salue l’action intentée à la FIJ par l’Afrique du Sud contre Israël

    SENEGAL-MONDE-JUSTICE / L’OCI salue l’action intentée à la FIJ par l’Afrique du Sud contre Israël

    Dakar, 31 déc (APS) – L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a salué l’action intentée auprès de la Cour internationale de justice (CIJ) par l’Afrique du Sud à l’encontre d’Israël, accusé de se livrer à des actes de génocide contre le peuple palestinien à Gaza.

    L’Organisation de Coopération Islamique a salué l’action intentée par la République d’Afrique du Sud à la Cour internationale de Justice contre Israël, la puissance occupante, pour avoir commis le crime de génocide contre le peuple palestinien, indique l’OCI dans un communiqué parvenu à l’APS.

    L’organisation a ainsi appelé la CIJ à réagir rapidement et à prendre des mesures urgentes afin de mettre fin aux crimes de génocide commis par les forces d’occupation israéliennes dans le territoire palestinien occupé.

    L’Afrique du Sud a déposé vendredi auprès de la Cour internationale de justice (CIJ), basée à La Haye (Pays Bas), une requête visant à condamner l’Etat d’Israël, accusé de se livrer à des actes de génocide contre le peuple palestinien à Gaza, a annoncé la juridiction internationale.

    L’Organisation a appelé la Cour à réagir rapidement et à prendre des mesures urgentes afin de mettre fin au crime de génocide commis par les forces d’occupation israéliennes dans le territoire palestinien occupé.

    Dans un communiqué relayé par plusieurs médias, l’organe judiciaire principal des Nations unies a confirmé le dépôt par l’Afrique du Sud de cette requête.

    L’Etat sud-africain affirme notamment dans sa requête que  »les actes et omissions d’Israël revêtent un caractère génocidaire », car ils s’accompagnent de l’intention spécifique requise de détruire les Palestiniens de Gaza en tant que partie du groupe national, racial et ethnique plus large des Palestiniens, rapporte le site de Radio France internationale.

    Dans le même communiqué, la Cour internationale de justice fait observer en citant l’instance déposée par l’Afrique du Sud qu’Israël, par son comportement à l’égard des Palestiniens de Gaza, manque aux obligation qui lui incombent au titre de la Convention contre le génocide.

    Au 86e jour du conflit déclenché le 7 octobre dernier par une attaque meurtrière des soldats du Hamas en territoire israélien, près de 20.000 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, ont péri dans des bombardements et raids menés par l’armée d’Israël à Gaza, ont fait savoir les autorités sanitaires de l’enclave palestinienne.

    L’armée israélienne a déploré à ce jour 172 soldats tués depuis le début de l’intervention terrestre à Gaza, s’ajoutant aux 1.140 citoyens israéliens ayant péri dans l’attaque du mouvement palestinien Hamas.

    La Cour internationale de justice, instituée en juin 1945 par la Charte des Nations Unies, est composée de quinze juges élus pour un mandat de neuf ans. Elle a entamé ses activités en avril 1946.

    La CIJ a pour missions de régler conformément au droit international les différends d’ordre juridique qui lui sont soumis par les Etats, de donner des avis consultatifs sur les questions juridiques qui peuvent lui être soumises.

    Installée à La Haye, aux Pays-Bas, elle est le seul des six organes principaux de l’ONU dont le siège ne soit pas à New York.

    AKS

  • SENEGAL-INSTIUTIONS / Macky Sall face aux Sénégalais pour un dernier message du nouvel an

    SENEGAL-INSTIUTIONS / Macky Sall face aux Sénégalais pour un dernier message du nouvel an

    Dakar, 31 déc (APS) – Le président Macky Sall va s’adresser aux Sénégalais ce dimanche à l’occasion du traditionnel message à la nation prononcé à la veille de chaque nouvel an.

    Macky Sall, au pouvoir depuis bientôt 12 ans, va prononcer à partir de 20 heures sur la chaine de télévision publique, la RTS, son dernier message du nouvel an, après avoir renoncé à briguer un nouveau mandat à l’occasion de l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / RDC : Félix Tshisekedi déclaré vainqueur de la présidentielle avec 73, 34 % des suffrages (résultats provisoires)

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / RDC : Félix Tshisekedi déclaré vainqueur de la présidentielle avec 73, 34 % des suffrages (résultats provisoires)

    Dakar, 31 déc (APS) – Le président sortant de la République démocratique du Congo (RDC), Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a été réélu pour un nouveau mandat après être largement arrivé en tête de l’élection présidentielle du 20 décembre avec un score de 73, 34 %, a annoncé dimanche la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

    Selon les chiffres provisoires rendus publics par la CENI, Félix Tshisekedi a obtenu plus de 13 millions de voix sur près de 18 millions de votes lors de cette élection à un seul tour. Le candidat arrivé en tête avec au moins de 20 % des suffrages peut être déclaré vainqueur, d’après la loi électorale congolaise.

    Les résultats officiels seront annoncés le 10 janvier par la Cour constitutionnelle du pays.

    Près de 44 millions d’électeurs congolais étaient appelés aux urnes le 20 décembre 2023 pour élire un président de la République, des députés à l’Assemblée nationale et des représentants aux assemblées provinciales. Vingt candidats étaient en lice pour l’élection présidentielle.

    AMN/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-MEDIAS / Abdoulaye Diallo de l’Agence de presse sénégalaise remporte le Grand prix FAAPA

    SENEGAL-AFRIQUE-MEDIAS / Abdoulaye Diallo de l’Agence de presse sénégalaise remporte le Grand prix FAAPA

    Dakar, 31 déc (APS) – Abdoulaye Diallo, journaliste à l’Agence de presse sénégalaise, a remporté l’édition 2022 du Grand prix du meilleur article de la Fédération Atlantique des agences de presse africaines (FAAPA), a appris l’APS des organisateurs.

    Le journaliste sénégalais a été primé pour son reportage intitulé : ‘’Koumpentoum : le commerce comme planche de salut pour d’anciens migrants’’.

     

    AKS

  • SENEGAL-JUSTICE / 1.372 détenus graciés à la veille du nouvel an

    SENEGAL-JUSTICE / 1.372 détenus graciés à la veille du nouvel an

    Dakar, 30 déc (APS) – Au total, 1.372 personnes condamnées pour diverses infractions et détenues dans différents établissements pénitentiaires du pays ont bénéficié d’une grâce présidentielle à la veille du nouvel an, a-t-on appris du ministère de la Justice.

    Les bénéficiaires de cette mesure de clémence sont des délinquants primaires et des détenus présentant de gages de resocialisation, a notamment souligné le département ministériel en charge de la Justice dans un communiqué.

    Il insiste sur le fait que le chef de l’Etat offre à cette catégorie de citoyens momentanément en conflit avec la loi, l’opportunité de retrouver leurs familles et de profiter de cette chance qui leur est accordé de se réinsérer dans la société.

    AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-RETRO / Une diplomatie volontariste au service d’une réforme de la gouvernance mondiale, partition de Macky Sall à la tête de l’UA

    SENEGAL-AFRIQUE-RETRO / Une diplomatie volontariste au service d’une réforme de la gouvernance mondiale, partition de Macky Sall à la tête de l’UA

    Dakar, 30 déc (APS) – De sa prise de fonction officielle de président en exercice de l’Union africaine lors du 35e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement d’Addis-Abeba (février 2022) au passage de témoin au Comorien Azali Assoumani, et même au-delà de son mandat, Macky Sall a imprimé un rythme soutenu aux aspirations diplomatiques, politiques et économiques du continent africain très souvent marginalisé dans les cadres multilatéraux de discussion et de prise de décisions impactant la marche du monde.

    En février 2022, lors du 35e sommet des chefs d’État et de gouvernement africains à Addis Abeba, le président sénégalais Macky Sall succède au Congolais Felix Tshisékédi, à la présidence tournante de l’Union africaine. Il prend les commandes dans un contexte marqué l’après Covid-19 et la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

    Plaçant d’emblée son mandat sous le triptyque suivant : le financement du développement de l’Afrique et la relance des économies africaines après le COVID- 19, la stabilité du continent et la lutte contre le terrorisme, le dirigeant sénégalais s’est illustré en fin de compte dans presque tous les combats consacrés au devenir le continent africain.

    Il a pris son bâton de pèlerin, plaidé, harangué et dénoncé par exemple la gouvernance mondiale toujours marquée par un confinement à la périphérie des pays du Sud, prônant à la place une gouvernance multipolaire dans laquelle l’Afrique doit prendre toute sa place au même titre que tous les blocs concentriques du monde.

    Un siège de membre du G20 pour l’Afrique 

    Macky Sall avait fait de l’intégration de l’Afrique au groupe intergouvernemental composé de l’Union européenne et de 19 des pays les plus développés du monde, communément appelé G20, un point d’honneur, où l’Afrique du sud était le seul pays africain. Son plaidoyer a porté ses fruits, quand, le 9 septembre 2023, à New Delhi, en Inde, le sommet du G20 a officiellement entériné l’adhésion du continent comme membre à part entière de cette entité économique créée en 1999.

    Dans un communiqué de son ministère des Affaires étrangères, ‘’le gouvernement de la République du Sénégal [s’était réjoui] de la décision unanime prise (…) par le sommet du G20 de New Delhi d’admettre l’Union africaine comme membre de plein droit du groupe’’.

    Une décision considérée comme ‘’l’aboutissement heureux du plaidoyer’’ que le président sénégalais, Macky Sall, ‘’a porté tout au long de son mandat à la tête de l’Union africaine pour l’admission de l’Afrique au G20’’, pour en avoir ‘’assuré le suivi conformément au mandat qui lui avait été confié par le (…) sommet de l’Union africaine de février 2022’’.

    Le G20 représente actuellement 80 % de l’activité économique mondiale, 75 % du commerce international et les deux tiers de la population mondiale, ce qui en fait le premier forum de coopération économique internationale.

    Bons de tirage spéciaux, le combat de Sall pour la hausse de la quote-part africaine (DTS)  

    Sur les 650 milliards de dollars de la nouvelle tranche de droits de tirages spéciaux (DTS), décidée en 2021, l’Afrique a reçu la part la plus faible de 33 milliards de dollars, soit 5% du total alloué cette année-là. A titre de comparaison, les Etats-Unis ont reçu 113 milliards de dollars, soit 17% du montant total.

    Une anomalie dénoncée par le président sénégalais, Macky Sall, en son temps, dans tous les forums et rencontres internationaux afin que le continent puisse recevoir 100 milliards de dollars, d’autant plus que l’Afrique, qui concentre le plus de pays à faible revenu fait face aux conséquences du Covid-19 et de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

    Un certain nombre de pays avancés avaient proposé de verser à l’Afrique une partie de leur nouvelle allocation de DTS, afin d’accéder à la demande du continent.

    Les DTS sont des actifs de réserve internationaux créés en 1969 par le FMI. Concrètement, ils permettent de fournir indirectement des devises aux pays membres sans créer de dette supplémentaire. Sauf que les pays riches sont les premiers bénéficiaires proportionnellement à leurs quotes-parts au capital du FMI.

    Pour le cas précis du Sénégal, le Fonds monétaire international (FMI) a déclaré, au début du mois de décembre, avoir pris une mesure permettant au pays d’accéder à un financement d’’’environ 166 milliards de francs CFA’’ au titre de droits de tirages spéciaux.

    Médiation africaine dans la guerre entre Russie-Ukraine

    En juin dernier, le président Macky Sall s’est rendu à Saint-Pétersbourg, en Russie, en compagnie d’autres dirigeants africains, dans le cadre d’une mission de médiation visant à mettre fin au conflit entre la Russie et l’Ukraine.

    Cette rencontre avec le président russe, Vladimir Poutine, s’est faite dans le cadre de l’initiative de paix pour le règlement de la guerre russe en Ukraine au nom de la Zambie, du Sénégal, du Congo, de l’Ouganda, de l’Égypte et de l’Afrique du Sud.

    Cette mission comprenait également une rencontre avec le président ukrainien Volodymir Zelensky.

    La mission de médiation a produit des résultats mitigés, mais l’initiative a été appréciée par les présidents russe et ukrainien.

    Les dirigeant africains leur avaient proposé une solution de paix en dix points portant entre autres sur la ‘’désescalade des deux côtés’’, la ‘’reconnaissance de la souveraineté’’ des pays telle que reconnue par les Nations unies, les ‘’garanties de sécurité’’ pour toutes les parties, la ‘’levée des entraves à l’exportation des céréales via la mer Noire’’, la ‘’libération des prisonniers de guerre’’, ainsi que la reconstruction.

    Après des propositions de médiation de la Chine, de la Turquie, l’Afrique ne pouvait pas être en reste. Histoire de ‘’peser dans les affaires du monde’’, comme avait souligné le président Macky Sall.

    Livraison gratuite de céréales russes à plusieurs pays africains

    En pleine guerre russo-ukrainienne, les pays africains dépendants des importations de blé provenant de ces deux pays ont exprimé la crainte d’une crise alimentaire. En première ligne, Macky Sall, président de l’Union africaine, a effectué une visite en Russie, début juin 2023, pour négocier la ‘’libération des stocks de céréales’’ auprès de son homologue, Vladimir Poutine.

    En effet, il planait la menace de suspension par Moscou de l’‘’Initiative céréalière de la mer Noire’’ signé un an plus tôt entre la Russie et l’Ukraine, sous l’égide des Nations Unies et de la Turquie.  Cet accord avait pour objectif de garantir un couloir maritime sécurisé pour que les navires chargés de céréales puissent traverser la mer noire.

    L’Afrique, fortement dépendante des importations de blé russe et ukrainien craignait une crise alimentaire. Avec le président de la Commission de l’UA, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, Macky Sall réaffirmait son appel pour une reconduction de l’accord sur l’initiative céréalière de la Mer noire et la levée des entraves au commerce de l’engrais.

    ‘’Je voudrais renouveler mon appel pour la reconduction de l’Accord sur l’initiative céréalière de la Mer noire et la levée des entraves au commerce de l’engrais’’, avait-t-il dit au président de la fédération de Russie, Vladimir Poutine, dans le sillage du deuxième sommet Russie-Afrique, tenu les 27 et 28 juillet 2023.

    Quatre mois plus tard, en novembre, le chef du Kremlin donnait suite à la demande de Macky Sall, en lançant la livraison gratuite de céréales à plusieurs pays africains, en commençant par la Somalie et le Burkina Faso. En tout, Moscou disait pouvoir envoyer ‘’jusqu’à 200.000 tonnes de blé russe’’ à des pays africains d’ici début 2024. 

    De nouveaux pas dans la quête de sièges africains au Conseil de sécurité de l’ONU 

    Depuis des années, l’Union africaine revendique ‘’au moins deux sièges permanents’’, avec droit de veto, au sein du Conseil de sécurité des Nations unies. Durant son mandat à la tête de l’Union africaine, le président sénégalais en avait fait un de ses chevaux de bataille. ‘’Cela participe de notre revendication pour une gouvernance politique et économique mondiale plus juste et plus inclusive’’, martelait-il dans toutes les grands-messes mondiales.

    Selon lui, l’heure de la ‘’la réforme du Conseil de Sécurité, afin que l’Afrique y trouve enfin une place plus conforme aux réalités de notre temps’’, a sonné.

    Pour Macky Sall, le continent, de par le nombre de pays qui le composent, de son importance démographique et compte tenu de l’ampleur des défis sur lesquels le Conseil de sécurité est appelé à se prononcer, a droit à des sièges au Conseil de sécurité de l’ONU.

    ‘’Ce combat, nous continuerons à le mener parce qu’il n’a pas encore abouti’’, soutenait-il dans un entretien avec Al-Jazeera.

    ABB/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le contrôle des parrainages pour la présidentielle de février au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le contrôle des parrainages pour la présidentielle de février au menu

    Dakar, 30 déc (APS) – Les quotidiens du week-end consacrent leurs manchettes au contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, à l’interdiction du meeting d’investiture de l’opposant Ousmane Sonko et tirent le bilan de l’année 2023.

    Le Conseil constitutionnel a procédé vendredi au tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage du contrôle des parrainages des 93 candidats déclarés à la présidentielle de 2024.

    Citant le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara, Le Soleil signale que seuls les dossiers qui présentent les neuf pièces exigées feront l’objet d’un contrôle.

    ‘’Les sept sages en mode tirage’’, souligne Sud Quotidien qui évoque les explications du président du Conseil constitutionnel : ‘’l’obtention du nombre requis de parrainages validés est une condition nécessaire mais non suffisante à la recevabilité des candidatures’’.

    S’intéressant aux explication du président de cette juridiction, L’AS quotidien parle de ‘’commandements du président Badio’’ et signale à son tour qu’en séance publique, le Conseil constitutionnel a déterminé l’ordre de passage des candidats pour la vérification des parrainages (…) en présence des représentants des candidats, de la presse et d’un huissier de justice.

    Source A décrypte les résultats du tirage au sort et fait remarquer que le candidat Boubacar Camara, ancien directeur général des douanes sénégalaises ouvre le bal du contrôle des parrainages alors que la candidate Aïssatou Mbodj, ferme le ballet.

    ‘’Jour de vérité pour certains candidats qui ont crié sur tous les toits le nombre de parrains obtenus pour les besoins de l’élection présidentielle. La Commission de contrôle et de validation parrainages démarre sa mission avec la vérification des parrains de Boubacar Camara et neuf autres candidats déclarés aujourd’hui (samedi), indique la publication dans ses colonnes.

    Pendant ce temps, Vox Populi évoque en Une l’interdiction par le préfet de Dakar du meeting d’investiture de l’opposant Ousmane Sonko.

    ‘’La cérémonie d’investiture du candidat déclaré, prévue aujourd’hui samedi 30 décembre, au terrain ACAPES des Parcelles Assainies, a été interdite par les autorités. Le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondon Ndiaye, a rendu public un arrêté interdisant le meeting pour trois raisons : menace de trouble à l’ordre public, entrave à la libre circulation des personnes et des biens, et risque d’infiltration de personnes mal intentionnées’’, peut-on lire dans les colonnes du quotidien.

    ‘’L’Etat dit niet’’ à la cérémonie d’investiture d’Ousmane Sonko, indique en appel le journal Enquête qui rend dans le même temps compte de la réaction d’El Malick Ndiaye, responsable de la communication du PASTEF, le parti dissout du candidat déclaré à la présidentielle de 2024 : ‘’Cette interdiction est une provocation de plus, mais nous invitons les militants et sympathisants à rester à l’écoute’’.

    D’autres publications mettent à profit leur dernière parution avant 2024 pour tirer le bilan de l’année qui s’achève ce dimanche. A l’image de Walf Quotidien qui présente 2023 comme l’année du ‘’mortal kombat’’ que se seraient livrer Macky Sall et Ousmane Sonko.

    ‘’Année charnière, 2023 a été riche en évènements. Un bouleversement politique à tous les niveaux allant des élections législatives à la renonciation à une troisième candidature du président Macky Sall, aux évènements Sonko, allant de ses déboires judiciaires à la dissolution de PASTEF’’, résume le journal.

    ‘’Manifestations, saccages, morts, dissolution de PASTEF et arrestation de son leader, 2023 a été marquée par les dossiers Sonko’’, fait pour sa part observer Le Quotidien.

    S’intéressant au sort d’Ousmane Sonko, la publication estime que le 2 février 2021 a été le soir où tout a basculé alors que la jeune Adji Sarr a porté plainte pour viol contre l’opposant sénégalais, lequel dénonce une tentative de liquidation politique.

    ‘’Depuis cette affaire, la vie de Sonko n’est plus la même. Il fait face à plusieurs affaires politico-judiciaires qui tiennent en haleine le pays depuis deux ans’’, souligne le journal.

    L’Observateur a fait l’option d’évoquer les perspectives du pays pour 2024 dans les domaines de la politique, de l’économie, de la sécurité entre autres qu’il présente sous forme de défis majeurs pour le pays.

    AKS

  • SENEGAL-MONDE-JUSTICE / Accusant Israël de se livrer à des ‘’actes de génocide’’ à Gaza, l’Afrique du Sud sollicite le jugement de la CIJ

    SENEGAL-MONDE-JUSTICE / Accusant Israël de se livrer à des ‘’actes de génocide’’ à Gaza, l’Afrique du Sud sollicite le jugement de la CIJ

    Dakar, 29 déc (APS) – L’Afrique du Sud a déposé vendredi auprès de la Cour internationale de justice (CIJ), basée à La Haye (Pays Bas), une requête visant à condamner l’Etat d’Israël, accusé de se livrer à des actes de génocide contre le peuple palestinien à Gaza, a annoncé la juridiction internationale.

    Dans un communiqué relayé par plusieurs médias, l’organe judiciaire principal des Nations unies a confirmé le dépôt par l’Afrique du Sud de cette requête.

    L’Etat sud-africain affirme notamment dans sa requête que  »les actes et omissions d’Israël revêtent un caractère génocidaire », car ils s’accompagnent de l’intention spécifique requise de détruire les Palestiniens de Gaza en tant que partie du groupe national, racial et ethnique plus large des Palestiniens, rapporte le site de Radio France internationale.

    Dans le même communiqué, la Cour internationale de justice fait observer en citant l’instance déposée par l’Afrique du Sud qu’Israël, par son comportement à l’égard des Palestiniens de Gaza, manque aux obligation qui lui incombent au titre de la Convention contre le génocide.

    Au 84e jour du conflit déclenché le 7 octobre dernier par une attaque meurtrière des soldats du Hamas en territoire israélien, 21 507 Palestiniens ont péri dans des bombardements et raids menés par l’armée d’Israël à Gaza, ont fait savoir les autorités sanitaires de l’enclave palestinienne.

    L’armée israélienne a déploré à ce jour 167 soldats tués depuis le début de l’intervention terrestre à Gaza, s’ajoutant aux 1.140 citoyens israéliens ayant péri dans l’attaque du mouvement palestinien Hamas.

    La Cour internationale de justice, instituée en juin 1945 par la Charte des Nations Unies, est composée de quinze juges élus pour un mandat de neuf ans. Elle a entamé ses activités en avril 1946.

    La CIJ a pour missions de régler conformément au droit international les différends d’ordre juridique qui lui sont soumis par les Etats, de donner des avis consultatifs sur les questions juridiques qui peuvent lui être soumises.

    Installée à La Haye, aux Pays-Bas, elle est le seul des six organes principaux de l’ONU dont le siège ne soit pas à New York.

    AKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / L’ONU rétrocède au Mali le camp de sa mission à Tombouctou 

    SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / L’ONU rétrocède au Mali le camp de sa mission à Tombouctou 

    Dakar, 29 déc (APS) – La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) a officiellement rétrocédé aux autorités maliennes le camp qu’elle occupait à Tombouctou, dans le nord du pays, a-t-on appris de source médiatique.

    Il s’agit d’un des derniers camps de la mission onusienne dans le nord du pays, alors que sa rétrocession avait été prévue le 1er janvier, a indiqué le site de Radio France internationale qui cite la télévision publique malienne, l’ORTM.

    La MINUSMA avait organisé le 11 décembre à Bamako une cérémonie de clôture officielle de sa mission dans le pays. Actant la fermeture de sa base dans la capitale malienne, partant de facto sa mission.

    La fermeture de la base de la MINUSMA à Bamako mettait de fait fin à un engagement entamé en 2013 avec pour objectif de stopper l’avancée de groupes armés séparatistes et d’autres affiliés à Al-Qaïda et à l’organisation État islamique.

    En juin dernier, les autorités de transition maliennes avaient demandé son ‘’retrait sans délai’’, estimant que la mission onusienne n’avait pas atteint son objectif fondamental d’enrayer la propagation de l’insécurité dans le pays.

    Dans un discours prononcé devant le Conseil de sécurité de l’ONU, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, avait notamment soutenu qu’après plusieurs années de déploiement des forces de la MINUSMA sur le terrain, la situation sécuritaire, qui concernait jadis le Nord du pays, s’était progressivement dégradée dans les autres régions du Mali.

    Avant la fermeture de sa base de Bamako, la mission onusienne s’était désengagée de la plupart de ses treize emprises au Mali. Seuls les sites de Gao et Tombouctou, dans le nord, n’étaient pas encore fermés.

    Le retrait complet des effectifs de la MINUSMA du territoire malien est fixé au 31 décembre 2023.

    AKS/OID

  • SENEGAL-FRANCE-NECROLOGIE / Jacques Delors, ancien président de la Commission européenne, est décédé (médias)

    SENEGAL-FRANCE-NECROLOGIE / Jacques Delors, ancien président de la Commission européenne, est décédé (médias)

    Dakar, 27 déc (APS) – Le Français Jacques Delors, ancien président de la Commission européenne (1985-1995), est décédé, mercredi à Paris, à l’âge de 98 ans, ont annoncé plusieurs médias français.

    A la tête de la commission européenne, l’ancien ministre de l’Economie sous le magistère de François Mitterrand, avait joué un grand rôle dans la mise en œuvre concrète de la construction européenne à travers, entre autres, la signature de traités économiques, la réforme de la politique agricole à l’échelle européenne et les accords de Schengen.

    AKS/OID