Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Marrakech hôte d’une réunion de coordination d’une initiative sur l’accès à l’océan Atlantique des pays du Sahel

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Marrakech hôte d’une réunion de coordination d’une initiative sur l’accès à l’océan Atlantique des pays du Sahel

    Dakar, 22 déc (APS) – Une réunion ministérielle de coordination sur l’initiative internationale du Roi du Maroc, Mohammed VI visant notamment à favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique s’ouvre samedi à Marrakech, a-t-on appris de source médiatique.

    La rencontre concrétisant la mise en œuvre de cette initiative, lancée à l’occasion du 48e anniversaire de la Marche Verte verra la participation des ministres des Affaires étrangères du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad, indique l’Agence marocaine d’information (MAP) visitée à l’APS.

    « Pour résoudre les difficultés et les problèmes auxquels se trouvent confrontés les Etats frères du Sahel, la solution ne peut être exclusivement sécuritaire ou militaire, mais elle doit se fonder sur une approche de coopération et de développement commun », avait notamment indiqué le Roi du Maroc.

    Il avait notamment proposé de lancer cette initiative à l’échelle internationale afin de favoriser l’accès des Etats du Sahel à l’Océan Atlantique.

    Le Souverain avait également précisé que pour qu’une telle proposition aboutisse, il est primordial de mettre à niveau les infrastructures des Etats du Sahel et de les connecter aux réseaux de transport et de communication implantés dans leur environnement régional.

    AKS/MTN

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Les derniers soldats français ont quitté le Niger

    SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Les derniers soldats français ont quitté le Niger

    Dakar, 22 déc (APS) – La France a achevé vendredi le retrait complet de ses soldats déployés au Niger dans le cadre de l’opération de lutte « antijihadiste » dénommée Barkhane, a-t-on appris de sources médiatiques.

    Les derniers des 1.500 soldats et aviateurs français basés au Niger ont quitté le pays vendredi matin, a rapporté le site de de la télévision France24.

    Le retrait complet des soldats français du Niger avait été décidé en septembre dernier par le président français, Emmanuel Macron, signant de facto l’épilogue d’un bras de fer opposant Paris aux autorités militaires issues du renversement en juillet 2023 de Mohamed Bazoum, le président démocratiquement élu.

    Présente dans la région depuis 2013, la France avait déployé jusqu’à 5 500 hommes dans le cadre de l’opération  »antijihadiste » Barkhane, en coopération avec les armées malienne, burkinabè et nigérienne, a rappelé le média français.

    Citant un officier de l’armée nigérienne, France 24 signale que la cérémonie actant le départ des forces françaises a été organisée dans la base aérienne de Niamey, abritant une Base aérienne projetée (BAP) où stationnait une partie des 1500 soldats et aviateurs français présents dans le pays.

    AKS/OID

  • SENEGAL-MONDE-MEDIAS / 38 journalistes tués dans l’exercice de leurs fonctions en 2023 (UNESCO)

    SENEGAL-MONDE-MEDIAS / 38 journalistes tués dans l’exercice de leurs fonctions en 2023 (UNESCO)

    Dakar, 20 déc (APS) – Au moins trente-huit journalistes et professionnels des médias ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions dans des pays en conflit en 2023, un quasi double du nombre de décès enregistrés dans les mêmes circonstances ces trois dernières années, a indiqué l’UNESCO.

    En 2023, au moins 38 journalistes et professionnels des médias ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions dans des pays en conflit, contre 28 en 2022 et 20 en 2021. Ces meurtres découlent, en grande majorité, des affrontements en cours au Moyen-Orient, souligne notamment l’agence onusienne en charge de l’éducation et de la culture dans un bilan rendu public mardi.

    Dans le conflit en cours au Moyen-Orient, l’UNESCO a signalé 19 décès en Palestine, 3 au Liban et 2 en Israël depuis le 7 octobre.

    Dans des propos rapportés par ONU-Info, le site d’information des Nations-Unies, Audrey Azoulay, la directrice générale de l’agence onusienne, a fait savoir que le dernier trimestre 2023, totalise à lui seul 27 décès de journalistes en zone de conflit, soit le trimestre le plus meurtrier depuis au moins 2007.

    Le nombre global de journalistes tués dans l’exercice de leur métier est passé de 88 en 2022 à 65 en 2023, a-t-elle fait noter non sans insister sur le fait que cette tendance cachait un ‘’phénomène très alarmant’’ lié à la ‘’forte hausse’’ du nombre de journalistes tués en zones de conflit.

    ‘’C’est dans ce type de situation que le travail des journalistes est le plus crucial’’, a commenté la cheffe de l’UNESCO à l’occasion d’un bilan annuel du nombre de journalistes tués dans le monde.

    Les données rendues publiques par l’UNESCO ne prennent pas en compte les décès de journalistes et de professionnels des médias dans des circonstances sans rapport avec leur profession, qui ont également été signalés en grand nombre en 2023.

    AKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Les Congolais élisent un président de la République et renouvellent leurs assemblées

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Les Congolais élisent un président de la République et renouvellent leurs assemblées

    Dakar, 20 déc (APS) – Les opérations de vote pour l’élection d’un président de la République et le renouvellement des assemblées nationale et provinciale ont démarré en République démocratique du Congo pour près de 44 millions d’électeurs, ont rapporté plusieurs médias.

    Le vote se déroulait normalement à l’ouverture des centres et bureaux de vote en dépit de quelques incidents notés dans certaines localités du pays.

    À Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri dans le nord-est du pays, par exemple, le centre de vote de l’Institut supérieur de pédagogie (ISP) a été saccagé dès l’ouverture du scrutin, a indiqué le site d’information de RFI, qui cite des observateurs de la société civile.

    Les machines à voter notamment ont été détruites et la police a opéré des tirs de sommation à la suite d’un mouvement d’humeur parti d’un malentendu entre des déplacés des camps environnants et des agents de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), selon la source.

    Le secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, par la voix de sa représentante spéciale en RDC, a souhaité, mardi, la tenue d’élections pacifiques, transparentes et inclusives qui consolideront les institutions démocratiques du pays et mettront sur la voie de la prospérité économique.

    Au total, vingt candidats, parmi lesquels le président sortant, Felix Tshisekedi, briguent la magistrature suprême dans un scrutin à un tour.

    Il suffit au candidat arrivé en tête avec au moins 20 % des suffrages pour être élu, selon la loi électorale de la République démocratique du Congo (RDC).

    Felix Tshisekedi, 60 ans, arrivé au pouvoir en 2018, tente de se faire réélire face à dix-neuf candidats parmi lesquels l’homme d’affaires et ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, 59 ans, chef du parti Ensemble pour la République (EPR), Martin Fayulu, 66 ans, candidats malheureux à la précédente élection présidentielle.

    Le docteur Denis Mukwege, 68 ans, lauréat du prix Nobel de la paix en 2018 est en lice, alors que l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila, Augustin Matata Ponyo, 59 ans, a rallié Moïse Katumbi.

    Marie-José Ifoku, dont la candidature a été invalidée par la Commission électorale avant qu’elle ne soit réhabilitée par la Cour constitutionnelle, est l’unique candidate à ce scrutin après que Patrice Majondo et Noël Thsiani ont désisté au profit du président sortant.

    AKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Les Congolais aux urnes mercredi pour élire un président de la République et des députés

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Les Congolais aux urnes mercredi pour élire un président de la République et des députés

    Dakar, 18 déc (APS) – Près de 44 millions d’électeurs congolais sont appelés aux urnes, mercredi, pour élire un président de la République, des députés à l’Assemblée nationale et des représentants aux assemblées provinciales.

    Au total, vingt candidats, parmi lesquels le président sortant, Felix Tshisekedi, vont briguer la magistrature suprême dans un scrutin à un tour. Il suffit au candidat arrivé en tête avec au moins 20 % des suffrages pour être élu, selon la loi électorale de la République démocratique du Congo (RDC).

    Felix Tshisekedi, 60 ans, arrivé au pouvoir en 2018, va tenter de se faire réélire face à dix-neuf candidats parmi lesquels l’homme d’affaires et ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, 59 ans, chef du parti Ensemble pour la République (EPR), Martin Fayulu, 66 ans, candidats malheureux à la précédente élection présidentielle.

    Le docteur Denis Mukwege, 68 ans, lauréat du prix Nobel de la paix en 2018 est en lice, alors que l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila, Augustin Matata Ponyo, 59 ans, a rallié Moïse Katumbi.

    Marie-José Ifoku, dont la candidature a été invalidée par la Commission électorale avant qu’elle ne soit réhabilitée par la Cour constitutionnelle, est l’unique candidate à ce scrutin après que Patrice Majondo et Noël Thsiani, ont désisté au profit du président sortant.

    La sécurité et la logistique constituent des défis dans l’organisation ces élections générales. Des millions d’électeurs risquant de ne pas accomplir leur devoir citoyen, en raison notamment de la crise sécuritaire à l’Est et au Nord du deuxième plus vaste pays du continent africain, derrière l’Algérie.

    La sécurité a d’ailleurs été l’un des thèmes de la campagne électorale qui s’achève ce lundi.  Elle a été émaillée de violences parfois meurtrières. .

    Sadiki Espoir Ndabuye et Joseph Kasongo Tshomba, deux candidats aux législatives membres de l’UDPS – l’Union pour la démocratie et le progrès social, le parti de Tshisekedi, ont été tués entre vendredi et samedi, dans le Sud et le Nord-Kivu.

    Human Rights Watch a récemment déclaré avoir documenté des affrontements dans tout le pays entre partisans de partis politiques rivaux, qui ont donné lieu à des agressions, à des violences sexuelles et à au moins un décès.

    Le plus jeune des candidats à la présidentielle, Constant Mutamba, 35 ans, dénonçait, à l’entame de la campagne, ‘’l’absence de mesures de sécurité prises en faveur des candidats’’.

    La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a pu déployer le dispositif électronique de vote sur tout le territoire, alors que l’Union africaine a envoyé une équipe de soixante-cinq observateurs.

    L’Union européenne, qui avait dans un premier temps envisagé d’envoyer quatre-vingts observateurs électoraux, a finalement réduit ce nombre à huit.

    ‘’Pour nous le souhait était que l’Union européenne déploie une mission ici en RDC parce que nous avons besoin d’une mission vraiment indépendante, un œil indépendant sur ces élections. Mieux vaut ces huit experts indépendants que zéro observateur indépendant », a réagi le directeur exécutif de l’ONG « la Voix des sans voix », Rostin Manketa.

     AMN/ABB/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Investitures, intrigues politiques et saisies de drogue au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Investitures, intrigues politiques et saisies de drogue au menu

    Dakar, 18 déc (APS) – Les quotidiens du lundi consacrent leurs manchettes principalement à la politique en s’intéressant notamment aux investitures et intrigues à mesure qu’approchent les échéances pour le parrainage et le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle de février 2024.

    L’investiture du candidat de la mouvance présidentielle, Amadou Bâ, par le Parti socialiste (PS) et l’Alliance des forces de progrès (AFP), deux des principales formations de la coalition Benno Bok Yakaar (BBY) est à la Une de plusieurs journaux parvenus à l’Agence de presse sénégalaise.

    ‘’Amadou Ba, sur les traces de Macky Sall’’, affiche Sud Quotidien dont la Une illustrée d’une photo montrant le Premier ministre, le leader de l’AFP, Moustapha Niasse et la secrétaire générale du Ps, Aminata Mbengue N’diaye, les bras levés.

    ‘’Les partis politiques alliés ont damé le pion à l’Alliance pour la république (APR, le parti du président Macky Sall). Ce week-end, l’AFP et le PS ont investi l’actuel Premier ministre, candidat de la coalition BBY à la prochaine élection présidentielle. Entre mobilisation, reconnaissance, hommage, engagement, promesses, les deux congrès d’investiture ouvrent la campagne pour Amadou Ba’’, rapporte le journal.

    ‘’Le PS et l’AFP remettent leurs drapeaux à Amadou Ba’’, fait savoir Vox Populi en signalant que le candidat de la coalition au pouvoir est passé à l’offensive lors de son investiture.

    Selon le journal, Amadou Ba a assuré aux socialistes et aux progressistes de son ambition d’aller encore plus loin, encore plus vite et de faire encore plus et mieux dans la construction d’un ‘’Sénégal de progrès dans le sillage de notre référentiel programmatique, le Plan Sénégal émergent que nous devons ensemble, amplifier, protéger et perpétuer’’.

    Bes Bi le Jour évoque à ce sujet un ‘’investissement sur Amadou Ba’’ et déclare que le Premier ministre, qui se définit comme le seul candidat du PS, a donné des gages à Aminata Mbengue NDdiaye, sa secrétaire générale, alors que Moustapha Niasse réclame une meilleure place pour l’AFP au sein de la coalition BBY.

    D’autres publications ont mis en avant l’investiture de Bougane Guèye Dani, le leader du mouvement Gueum Sa Bopp, lequel dans des propos rapportés en Une par le journal L’AS déclare : ‘’Je serai le serviteur du peuple’’.

    ‘’Après avoir fait le tour du Sénégal pour la collecte des parrains, le président de la coalition Gueum Sa Bopp, a ainsi procédé à la présentation de son livre ‘’Tekki’’ lors de son investiture. Cette œuvre de 124 pages résume les vingt-quatre axes de son programme’’, souligne le quotidien.

    Le Soleil s’est intéressé à la caution que dépose les candidats pour participer à l’élection présidentielle.

    ‘’Même si le rythme n’est pas aussi endiablé que celui du dépôt des candidatures à la Direction générale des élections (…), à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) on ne chôme pas depuis trois semaines’’, indique le journal qui signale qu’à ce jour, la barre de quarante candidats et du milliard de francs Cfa de caution est largement dépassée.

    Pendant ce temps, Walf Quotidien croit savoir que ‘’le courant ne passe plus’’ entre l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, candidat déclaré à la présidentielle de février 2024 et le président Macky Sall.

    Le quotidien du groupe Walfadjri fait remarquer l’heure est à la guerre entre le chef de l’Etat et le camp de la coalition Taxawu Senegaal et affirme que le pouvoir cible les finances et la candidature de Khalifa Sall à l’élection présidentielle de février prochain.

    ‘’Fini les échanges de bon procédé entre Macky Sall et la coalition Taxawu Senegaal ! Les poignées de main entre le président Macky Sall et Khalifa Sall, d’une part, et, d’autre part, celui de Macky Sall avec Barthélemy Dias, au Palais de la République lors de l’ouverture du dialogue, sont devenues anecdotiques. Elles se conjuguent désormais au passé car l’heure est à la guerre entre le chef de l’Etat et le camp de Khalifa Sall. Une confrontation dans laquelle le pouvoir utilise toutes les armes à sa disposition, qu’elles soient conventionnelles ou pas’’, explique Walf Quotidien.

    S’intéressant à son tour à la relation entre les deux camps, L’Observateur fait observer qu’après une période d’apaisement, Barthelemy Dias reprend du service et tire sur le régime qu’il accuse de vouloir dépouiller la mairie de Dakar et torpiller la candidature de son leader, Khalifa Sall.

    ‘’La fin de l’accalmie après un semblant de rapprochement ?’’, s’interroge le journal vraisemblablement intrigué.

    D’autres publications ont choisi d’entretenir leurs lecteurs de la série de saisies de drogues opérées dernièrement au Sénégal. Le journal Libération évoque des saisies d’une contrevaleur de 252 milliards de francs Cfa en dix-sept jours.

    ‘’La marine tonne fort’’, s’exclame en Une, Le Quotidien, journal du groupe Avenir Communication, en rendant compte d’une nouvelle saisie de cocaïne dans les eaux sénégalaises.

    Les saisies record de cocaïne en haute mer se multiplient. La marine sénégalaise a arraisonné un navire contenant 3 tonnes de cocaïne, le 14 décembre (jeudi), après celui qui a intercepté dans la nuit du 26 au 27 novembre, à 150 kilomètres au sud de Dakar avec le même tonnage, rapporte le journal.

    Il assure qu’il a fallu la mobilisation des différentes structures impliquées dans la répression des stupéfiants, pendant plus de trois heures pour procéder au décompte du produit dont les 7 convoyeurs ont été placés en garde à vue pour trafic présumé de drogue.

    AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Un village du centre du Mali cible d’une attaque meurtrière (média)

    SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Un village du centre du Mali cible d’une attaque meurtrière (média)

    Dakar, 13 déc (APS) – Farabougou, un village du centre du Mali, a été, mardi, la cible d’une attaque meurtrière attribuée au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), un des groupes de la mouvance djihadiste active au Mali, a-t-on appris de source médiatique.

    Le site de Radio France international (RFI) rapporte qu’au moins une quarantaine de soldats maliens et de chasseurs traditionnels Dozos auraient été tués lors de l’attaque de cette localité de la région de Ségou, dans le centre du pays.

    Les insurgés se réclamant d’Al-Qaïda seraient arrivés en nombre entre 14 et 15 heures et seraient parvenus à décimer le détachement de l’armée sur place avant de parvenir à se retirer vers 17 heures, d’après la chronologie des évènements relatée par le site de RFI.

    Des sources sécuritaires et civiles locales avancent un bilan d’une cinquantaine de soldats maliens et de chausseurs traditionnels tués et une quinzaine de blessés, selon le site de RFI.

    AKS/OID

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-JUSTICE / La Guinée condamnée à payer 19 millions de FCFA de réparation à un de ses citoyens

    SENEGAL-AFRIQUE-JUSTICE / La Guinée condamnée à payer 19 millions de FCFA de réparation à un de ses citoyens

    Dakar, 11 déc (APS) – La Cour de justice de la CEDEAO a condamné lundi la Guinée à payer 19 millions de francs Cfa à titre de réparation et 3 millions de francs CFA pour dommages et intérêts à un citoyen guinéen dont le fils avait été mortellement blessé lors d’émeutes survenues à l’Université de Labé, a appris l’APS de la juridiction communautaire.

    ‘’La Cour de justice de la CEDEAO a, le 11 décembre 2023, ordonné à l’Etat de Guinée à verser deux cent soixante-neuf millions (269 000 000) de francs guinéens à titre de réparation du préjudice moral pour violation du droit à la vie et à l’intégrité́ du requérant dont le fils a été́ gravement blessé lors d’une manifestation à Labé en Guinée’’, rapporte la Cour dans un communiqué parvenu à l’’APS.

    La Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest a également ordonné à l’Etat guinéen de verser au requérant quarante-quatre millions de francs guinéens (44 000 000) à titre de dommages et intérêts, indique la source.

    Dans son arrêt, la juridiction communautaire a estimé que l’Etat guinéen avait violé́ le droit fondamental du requérant en vertu de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et d’autres traités relatifs aux droits humains fondamentaux.

    Mamadou Mouctar Baldé avait déposé́ une plainte devant la Cour en alléguant la violation du droit à la vie de son fils Amadou Baldé. Il avait affirmé́ que son fils était décédé́ des suites d’une blessure mortelle subie lors d’une émeute à l’Université́ de Labé, où les agents des forces publiques avaient manqué à leurs obligations en vertu du droit international.

    Pour sa défense, l’Etat guinéen avait reconnu le décès du jeune Amadou Baldé mais avait nié toute responsabilité dans son décès, en estimant que les agents de sécurité avaient un mandat légal.

    L’Etat guinéen avait dans le même temps insisté sur le fait qu’une enquête avait été ouverte et que des poursuites avaient été́ engagées, mais interrompues après un incendie au tribunal de première instance de Labé. Cela a détruit les documents du dossier.

    Rappelant que les Etats avaient le devoir de sauvegarder le droit à la vie pendant les manifestations, la Cour a estimé que la mort d’Amadou Baldé lors de la manifestation de Labé constitue une violation de l’article 4 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

    Elle a également déclaré que les allégations selon lesquelles des documents manquaient pour poursuivre le procès après l’incendie n’étaient pas acceptables, faisant savoir qu’aucune preuve n’existait pour l’étayer.

    AKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Lancement ce vendredi des Journées de la Société de gastro-entérologie et d’hépatologie

    SENEGAL-SANTE / Lancement ce vendredi des Journées de la Société de gastro-entérologie et d’hépatologie

    Dakar, 8 déc (APS) – La tenue à partir de vendredi à Dakar des Journées de la Société de gastro-entérologie et d’hépatologie constitue un moment important de rencontre des spécialistes dans l’organisation des activités de la structure, a expliqué son président, le professeur Daouda Dia.

    « Il s’agit de journées transdisciplinaires centrées sur les hépato gastroentérologie. L’objectif est de réunir les praticiens de la discipline dans un but d’organiser ses activités en hépato-endogastrologie au Sénégal », a-t-il indiqué jeudi lors d’une conférence de presse.

    Les Journées de la société de gastro-entérologie et d’hépatologie sont prévues vendredi et samedi à Dakar sur le thème : « Les urgences en hépato-gastroentérologie et l’endoscopie interventionnelle ».

    « Nous avons besoin de matériel de pointe et de renouveler en permanence nos connaissances car la médecine est extrêmement dynamique », a-t-il fait valoir.

    Il a signalé que la formation continue en endoscopie digestive et interventionnelle sera également au menu de ces journées.

    NSS/SKS/ADL/AKS/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-JUSTICE / La Cour de justice de la CEDEAO rejette la demande de suspension des sanctions imposées au Niger

    SENEGAL-AFRIQUE-JUSTICE / La Cour de justice de la CEDEAO rejette la demande de suspension des sanctions imposées au Niger

    Dakar, 8 déc (APS) – La Cour de justice de la CEDEAO a rejeté la demande de suspension des sanctions imposées au Niger après le coup d’état militaire qui a renversé en juillet dernier le président Mohammed Bazoum, a appris l’APS de la juridiction communautaire.

    Cette demande de levée provisoire des sanctions avait été introduite auprès de la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest par les autorités militaires du Niger et sept autres entités.

    Dans son arrêt rendu jeudi à Abuja, la juridiction communautaire a estimé que la République du Niger, telle qu’elle est actuellement contrôlée par la junte militaire, n’avait pas la capacité de saisir la Cour, ce qui rendait la requête au fond irrecevable.

    La demande de mesures provisoires fait partie d’une affaire plus large intentée par la République du Niger et 7 autres demandeurs contestant la légalité des sanctions imposées par la CEDEAO à la suite du coup d’État militaire dans ce pays d’Afrique de l’Ouest en juillet 2023.

    Les avocats des autres requérants avaient lors de l’audience tenue le 21 novembre contesté la légalité des sanctions imposées par la CEDEAO au Niger.

    Ils avaient estimé que les sanctions imposées par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO avaient eu des effets négatifs sur le peuple nigérien, notamment la pénurie de nourriture, de médicaments et de l’électricité, en raison de la fermeture des frontières et de la suspension de l’approvisionnement en électricité par le Nigeria.

    Ils avaient demandé à la Cour des ordonnances provisoires qui obligeront l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement à suspendre immédiatement les sanctions.

    Dans son arrêt, la Cour a estimé qu’une entité résultant d’un changement de gouvernement anticonstitutionnel, et non reconnue par la CEDEAO comme gouvernement d’un État membre, n’a pas intrinsèquement la capacité d’engager une procédure devant la Cour dans le but d’obtenir des avantages.

    La Cour a par conséquent déclaré que l’action au fond et la demande de mesures provisoires présentées au nom du Niger, par une autorité gouvernementale inconstitutionnelle et non reconnue, étaient irrecevables.

    Concernant les sept demandeurs non étatiques poursuivant aux côtés de la République du Niger, la Cour a jugé qu’ils n’avaient pas fourni de détails précis sur la nature et l’étendue du préjudice subi par chacun d’eux du fait des mesures imposées au Niger.

    Ce manque de spécificité a rendu difficile la distinction entre leurs intérêts juridiques dans cette affaire et ceux de la République du Niger, rendant ainsi leur demande irrecevable.

    Les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO réunis le 8 août au Niger, avaient imposés d’importantes sanctions au Niger afin de contraindre les militaires qui avaient renversé le président démocratiquement élu de rétablir l’ordre constitutionnel dans ce pays

    AKS/ASB