Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • AFRIQUE-DIVERS / Séisme au Maroc : 2.122 décès confirmés par les autorités

    AFRIQUE-DIVERS / Séisme au Maroc : 2.122 décès confirmés par les autorités

    Dakar, 11 sept (APS) – Au moins, 2.122 personnes ont péri et 2.421 autres blessées à la suite du séisme qui a secoué certaines provinces du centre du Maroc, a annoncé le ministère marocain de l’Intérieur.

    Dans un communiqué relayé par l’agence officielle du pays, l’Agence marocaine de presse (MAP), le ministère de l’Intérieur estime que le bilan provisoire du séisme, qui a secoué certaines provinces et préfectures du Royaume le 8 septembre courant, s’est stabilisé, dimanche, à 19H30, à 2.122 morts et 2.421 blessés.

    Les autorités marocaines ont dans le même temps déclaré avoir procédé à une évaluation précise des besoins sur le terrain, en tenant compte du fait que la non-coordination dans de telles situations pourrait être contreproductive.

    Elles ont ainsi répondu favorablement, durant cette phase précise, aux offres de soutien formulées l’Espagne, le Qatar, le Royaume-Uni et les Emirats Arabes Unies, qui ont proposé la mobilisation de plusieurs équipes de recherche et de secours, indique la source.

    Cette décision a été prise lors d’une séance de travail présidée le même jour par le Roi Mohammed VI.

    ‘’Avec l’avancement des opérations d’intervention, l’évaluation des besoins éventuels pourrait évoluer, ce qui permettrait de recourir aux offres de soutien présentés par d’autres pays amis, selon les besoins spécifiques de chaque étape’’, assure le ministère marocain de l’Intérieur.

    Plusieurs pays ont proposé leur aide après le tremblement de terre qui a frappé dans la nuit de vendredi à samedi plusieurs localités de la zone centre du Maroc.

     

    AKS

  • AFRIQUE-SOCIETE / Séisme au Maroc :  plus de 2000 morts dénombrés (autorités)

    AFRIQUE-SOCIETE / Séisme au Maroc : plus de 2000 morts dénombrés (autorités)

    Dakar, 10 sept (APS) – Au moins 2012 décès ont été dénombrés à la suite du séisme qui a frappé dans la nuit de vendredi à samedi le centre du Maroc, ont annoncé les autorités marocaines.

    Des centaines de blessés ont, dans le même temps, été recensés de même que d’importants dégâts matériels, ont indiqué plusieurs médias locaux en citant un bilan dressé samedi dans la soirée par le ministère marocain de l’Intérieur.

    Un deuil national de trois jours a été décrété par le Roi Mohammed VI, alors que plusieurs pays ont proposé leur aide aux autorités marocaines.

    AKS

     

  • SENEGAL-MAROC-SEISME-REACTION / Le gouvernement dit « suivre de près » la situation des Sénégalais vivant au Maroc

    SENEGAL-MAROC-SEISME-REACTION / Le gouvernement dit « suivre de près » la situation des Sénégalais vivant au Maroc

    Dakar, 9 sept (APS) – Le ministère en charge des Sénégalais de l’extérieur,  à déclaré, samedi, « suivre de près » la situation des compatriotes établis au Maroc, un pays frappé dans la nuit de vendredi à samedi par un séisme meurtrier.

    « Les services compétents du ministère des Affaires  étrangères et des Sénégalais de l’extérieur suivent de près la situation de la communauté sénégalaise établie dans ce pays à travers une cellule de crise mise en place sous l’autorité de l’ambassade du Sénégal à Rabat », indique un communiqué parvenu à l »APS.

    Il signale que cette cellule travaille en étroite collaboration avec les consuls généraux à Casablanca et Dakhla.

    Le ministère des Sénégalais de l’extérieur qui a confirmé le décès d’un ressortissant Sénégalais a, dans le même temps, souligné qu’aucun bilan exhaustif sur d’éventuelles victimes parmi les membres de la communauté sénégalaise résidant dans le Royaume cherifien n’était encore établi.

    Il recommande ainsi aux ressortissants sénégalais se trouvant au Maroc de rester vigilants tout en respectant les consignes de sécurité des autorités locales.

    AKS

  • MONDE-EDUCATION / Près de huit millions d’enfants déplacés ne vont pas à l’école, selon le HCR

    MONDE-EDUCATION / Près de huit millions d’enfants déplacés ne vont pas à l’école, selon le HCR

    Dakar, 8 sept (APS) – Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a déclaré vendredi que plus de la moitié des 14, 8 millions d’enfants déplacés et en âge d’être scolarisés dans le monde ne vont pas à l’école.

    Dans un rapport rendu public vendredi à Genève, l’Agence de l’ONU pour les réfugiés signale que les étudiants sont en majorité exclus de la scolarité alors que le taux de scolarisation des déplacés varie considérablement en fonction des niveaux académiques des pays concernés.

    Ces données provenant de plus de 70 pays d’accueil de réfugiés révèlent que 38% sont inscrits au niveau préscolaire, 65% au niveau primaire, 41% au niveau secondaire et seulement 6% au niveau de l’enseignement supérieur, souligne le rapport.

    ‘’Plus on avance dans les études, plus le nombre de réfugiés diminue, car les possibilités d’étudier dans le secondaire et le supérieur sont limitées’’, a expliqué Filippo Grandi, le Haut-commissaire de l’ONU pour les réfugiés, dans des propos rapportés par Onu Info, le site d’information des Nations unies.

    Dans tous les pays, à l’exception de ceux à faibles revenus, la différence entre les taux de scolarisation des réfugiés et des non-réfugiés est flagrante, les réfugiés étant beaucoup moins nombreux à fréquenter l’école, fait-on observer.

    Cela montre à quel point le manque d’accès à la scolarité limite les perspectives des réfugiés, estime le HCR.

    AKS/ASG/OID

  • AFRIQUE-HUMANTAIRE / Niger : plus de 20 000 déplacements internes enregistrés en un mois, selon le HCR

    AFRIQUE-HUMANTAIRE / Niger : plus de 20 000 déplacements internes enregistrés en un mois, selon le HCR

    Dakar, 30 août (APS) – Les violences et attaques récentes enregistrées au Niger ont entrainé plus de 20 000 nouveaux déplacements internes en un mois, a indiqué le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).

    Le HCR a connaissance d’environ 20.000 nouveaux déplacements internes au Niger entre fin juillet et fin août, principalement à Tillabéry et Diffa, a rapporté le site d’information des Nations unies.

    Rendant compte d’une conférence de presse organisée mardi à Genève (Suisse), par des responsables de cette agence onusienne, Onu info fait savoir que la crise politique au Niger a accentué les mouvements de déplacements de populations à l’intérieur du pays

    Pour le HCR, la crise politique actuelle, sans solution claire en vue, génère incertitude et inquiétude alors que le pays continue de subir des attaques répétées de la part de groupes armés non étatiques, en particulier près des frontières du Mali et du Burkina Faso.

    ‘’Cette situation a accru les risques de protection pour les réfugiés, les demandeurs d’asile et leurs hôtes’’, a ainsi déclaré le représentant du HCR au Niger, Emmanuel Gignac.

    L’agence onusienne relève dans le même temps que les sanctions imposées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Niger sont entrées en vigueur en période de soudure, marquant la transition entre la saison agricole et celle des pluies.

    ‘’Les prix des denrées alimentaires et des produits de base, déjà en hausse avant cette crise, ont bondi après l’introduction des sanctions’’, a fait remarquer le HCR.

    Il ajoute que les organismes humanitaires s’attendent ainsi à un impact de l’inflation sur les populations dans la mesure où les prix des denrées semblent devoir continuer à augmenter.

    Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés estime que la fermeture des frontières avec les pays de la CEDEAO va rendre plus rares les denrées les denrées alimentaires et les autres produits de base.

    Le Niger est en proie à une crise politique née du renversement du président démocratiquement élu Mouhamed Bazoum par des militaires dirigés par le général Abdourahamane Tchiani. Le pays vit également sous la menace d’une intervention armée de pays de la CEDEAO envisagée dans le but de rétablir l’ordre constitutionnel.

    AKS/OID

  • AFRIQUE-POLITIQUE / Gabon : des militaires déclarent avoir mis fin au régime d’Ali Bongo

    AFRIQUE-POLITIQUE / Gabon : des militaires déclarent avoir mis fin au régime d’Ali Bongo

    Dakar, 30 août (APS) – Des militaires gabonais ont annoncé mercredi avoir mis fin au régime d’Ali Bongo dans la foulée de la proclamation à la télévision de la victoire du président sortant à l’issue du scrutin de samedi.

    Alors que le pays était dans l’attente de la proclamation des résultats des élections générales de samedi, les choses se sont accélérées dans la nuit de mardi à mercredi.

    D’après la chronologie des évènements rapportée par le site d’information de Radio France internationale, une caméra est allée au Centre gabonais des élections pour enregistrer les résultats finaux lus par son président, Michel Stéphane Bonda.

    Après que ces résultats ont été diffusés sur Gabon Première, la télévision publique, des coups de feu sont entendus. Un groupe de militaires apparait ensuite à l’antenne de Gabon 24, une chaine de télévision dont les studios se trouvent au palais présidentiel.

    Ils interrompent la diffusion des résultats, proclament l’annulation des élections générales de samedi et leurs résultats et déclarent avoir mis fin au régime en place.

    ‘’Force est d’admettre que l’organisation des échéances électorales, dites élections générales du 26 août 2023, n’a pas rempli les conditions d’un scrutin transparent, crédible et inclusif tant espéré par les Gabonaises et les Gabonais, dit le texte du communiqué. Toutes les institutions de la République sont dissoutes, notamment le gouvernement, le Sénat, l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle, le Conseil économique, social et environnemental, le Centre gabonais des élections’’, ont déclaré les militaires s’exprimant au  nom d’un ‘’Comité de transition et de restauration des institutions’’.

    Ali Bongo était à la quête d’un troisième mandat après avoir été élu en 2009 et réélu en 2015.

    AKS/OID.

  • SENEGAL-ESPAGNE-MIGRATION / 168 migrants sénégalais secourus au large de la Mauritanie attendus à Dakar, mercredi

    SENEGAL-ESPAGNE-MIGRATION / 168 migrants sénégalais secourus au large de la Mauritanie attendus à Dakar, mercredi

    Dakar, 30 août (APS) – Au total, 168 migrants sénégalais secourus au large des côtes mauritaniennes par un bateau de la garde civile espagnole vont regagner le Sénégal, ce mercredi, en début de soirée, a appris l’APS de source officielle.

    Ces citoyens sénégalais qui avaient tenté de rejoindre l’Espagne à bord d’une pirogue seront notamment ramenés à Dakar par la marine sénégalaise, indique le ministère des Sénégalais de l’extérieur dans un communiqué.

    Ces compatriotes seront pris en charge par les services compétents de l’Etat suivant le protocole habituel, rapporte la source.

    Elle signale que l’embarcation de ces migrants, partie du Sénégal, a été secourue par le ‘’Rio Tajo’’, un patrouilleur de la garde civile espagnole, l’équivalent de la gendarmerie nationale.

     

    AKS

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Sept migrants malades ou en convalescence seront rapatriés par avion, mercredi

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Sept migrants malades ou en convalescence seront rapatriés par avion, mercredi

    Dakar, 27 août (APS) – Sept migrants sénégalais malades ou en convalescence à Dakhla, dans le sud marocain, seront rapatriés par voie aérienne mercredi dans la soirée, a appris l’APS de source diplomatique.

    Ils sont attendus à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass dans la nuit de mercredi à jeudi, à 3 heures 50 précisément en provenance de Casablanca.

    Le retour de ces candidats à l’émigration entre dans le cadre des opérations de rapatriement de citoyens sénégalais secourus dans leur majorité par la marine royale marocaine alors qu’ils tentaient de rallier l’Espagne à bord de pirogues.

    Quelque 294 migrants sénégalais ont ainsi quitté entre le 6 et 12 août le Maroc pour retourner au Sénégal par voie terrestre via la Mauritanie.

    AKS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Moussa Bocar Thiam promet un suivi des recommandations des Assises nationales des médias

    SENEGAL-SOCIETE / Moussa Bocar Thiam promet un suivi des recommandations des Assises nationales des médias

    Dakar, 24 août (APS) – Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, a assuré de l’engagement de l’Etat à mettre en œuvre les conclusions des Assises nationales des médias, ouvertes officiellement jeudi à Dakar.

    ‘’L’Etat prendra toutes les mesures nécessaires pour mettre en œuvre les conclusions des Assises des médias. Il y va de l’avenir de la profession et de notre pays, car la presse est le meilleur baromètre de notre démocratie’’, a-t-il notamment déclaré.

    Le ministre en charge de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique intervenait à la cérémonie officielle de lancement des Assises des médias, une initiative de la Coordination des associations de presse (CAP).

    L’objectif de ces assises devant durer trois mois est de définir une vision à moyen et long terme pour le secteur de l’information et de la communication, de faire des médias un outil stratégique pour renforcer la démocratie, la liberté d’expression et les valeurs fondamentales de paix, d’unité et de solidarité nationales, ont indiqué les organisateurs dans un communiqué.

    Elles visent également à positionner le secteur médiatique comme un moteur économique à valeur ajoutée, capable de générer des emplois durables, ont-ils ajouté.

    ‘’La consolidation de la liberté de la presse ne donne pas droit à la dérive. Il appartient à chaque journaliste, à chaque responsable des médias de faire preuve de responsabilité dans le traitement de l’information », a souligné M. Thiam.

    Il a insisté sur la nécessité d’appliquer les sanctions en cas de dérives pour un bon exercice de cette liberté d’informer.

    ‘’Il vous appartient d’abord à vous les journalistes notamment le tribunal des pairs, de faire ce travail, certes dur, mais nécessaire pour avoir dans quelques années des journalistes à l’abris de toutes tentations politiques ou économiques’’, a-t-il dit en s’adressant aux participants.

    Il a ainsi demandé aux journalistes de se faire violence en acceptant d’extirper de la profession toutes les personnes qui n’y ont pas leur place.

    ‘’Aujourd’hui, précise-t-il, les avocats, les experts-comptables, les notaires s’organisent ».

    ‘’Les journalistes, à l’image des avocats, experts-comptables et notaires, doivent s’organiser pour asseoir un métier qui fait rêver’’, a encore déclaré Moussa Bocar Thiam.

    LBD/AFD/AKS/OID

  • MONDE-DIPLOMATIE / Les BRICS s’ouvrent à six nouveaux pays

    MONDE-DIPLOMATIE / Les BRICS s’ouvrent à six nouveaux pays

    Dakar, 24 août (APS) – Six nouveaux pays, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Argentine, l’Iran et l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, vont officiellement intégrer à partir de janvier prochain le club des BRICS, regroupant jusque-là le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine,  et l’Afrique du Sud.

    L’annonce émane du président sud-africain, Cyril Ramaphosa, lors de la conférence de presse consacré au bilan du sommet des BRICS abrité depuis mardi par l’Afrique du Sud.

    ‘’Ce sont au total six pays qui ont été acceptés dans ce club jusqu’à présent fermé, dont deux du continent africain. Avec ce sommet, les BRICS entament un nouveau chapitre’’, a commenté le chef de l’Etat sud-africain dans des propos rapportés par plusieurs médias.

    Le sommet qui s’est tenu au centre de conférences de Santon de Johannesburg avait pour thème:  »Les BRICS et l’Afrique ».

    Une trentaine de chefs d’Etat du continent africain y ont pris part.

    AKS/OID