Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Le Sénégal prend la présidence du Conseil de paix et de sécurité de l’UA

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Le Sénégal prend la présidence du Conseil de paix et de sécurité de l’UA

    Dakar, 1er juil (APS) – Le Sénégal va présider pour le mois de juillet le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, a appris l’APS de source officielle, samedi.

    ‘’Après la présidence de l’Union africaine (2022-2023), le Sénégal est encore honoré d’assurer, pour le mois de juillet, celle du Conseil de paix et de sécurité de l’organisation continentale’’, a annoncé le ministère sénégalais des Affaires étrangères.

    Dans un communiqué parvenu à l’Agence de presse sénégalaise, la diplomatie sénégalaise fait savoir que ce mandat allait s’inscrire au service de la paix sur le continent africain.

    ‘’Les réponses communautaires aux défis sécuritaires en Afrique et la mission de terrain du Conseil de paix et de sécurité de l’UA au Sahel seront au centre de cette présidence’’, souligne le communiqué.

    Parmi les priorités de la présidence sénégalaise du CPS figurent la réunion consultative périodique avec le Conseil économique social et culturel (ECOSOCC) de l’UA et l’examen du rapport semestriel du président de la Commission de l’UA sur les élections sur le continent, indique la source.

    Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA est un organe décisionnel permanent en matière de prévention, de gestion et de règlement des conflits en Afrique.

    Il est composé de 15 Etats membres élus pour la plupart pour un mandat de deux ans et constitue un système de sécurité collective et d’alerte rapide, ‘’un pilier fondamental de l’Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA)’’.

    AKS

  • MONDE-DIVERS / France : l’adolescent tué par un policier inhumé à Nanterre (médias)

    MONDE-DIVERS / France : l’adolescent tué par un policier inhumé à Nanterre (médias)

    Dakar, 1er juil (APS) – L’adolescent français de 17 ans, Nahel, dont la mort survenue mardi a déclenché une vague de violences en France, a été inhumé samedi au cimetière du Mont-Valérien de Nanterre, en région parisienne, ont rapporté plusieurs médias de l’Hexagone.

    Le jeune homme a été inhumé dans la plus stricte intimité au terme d’une cérémonie au funérarium ponctuée d’une prière mortuaire à la mosquée de Nanterre.

    La mort de Nahel lors d’un contrôle de police a déclenché une série d’émeutes et de pillages dans plusieurs villes de la France.

    Il a perdu la vie après avoir reçu une balle tirée par un des policiers qui tentaient d’immobiliser la voiture qu’il conduisait.

    D’après des données policières relayées par les médias, plus de  mille arrestations ont été à ce jour enregistrés alors que de nombreux fonctionnaires de police ont été blessés.

    Samedi, le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron a reporté une visite d’Etat qu’il devait effectuer dimanche en Allemagne en raison de cette crise.

    AKS

  • AFRIQUE-MONDE-SECURITE / Mali : l’ONU acte la fin du mandat de la MINUSMA

    AFRIQUE-MONDE-SECURITE / Mali : l’ONU acte la fin du mandat de la MINUSMA

    Dakar, 1er juil (APS) – Le Conseil de sécurité des Nations unies a mis fin vendredi au mandat de la MINUSMA, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations pour la stabilisation au Mali, a-t-on appris de source onusienne.

    La fin du mandat de la MINUSMA dans ce pays d’Afrique après 10 ans d’intervention a été actée par l’adoption à l’unanimité d’une résolution présentée par la France, a rapporté le site d’information des Nations unies.

    Ce développement est survenu après que le gouvernement malien a réclamé dernièrement le retrait sans délai de la mission onusienne du sol malien.

    Dans les faits, la MINUSMA est ainsi appelée à partir du 1er juillet prochain d’entamer la cessation de ses opérations et le transfert de ses tâches ainsi que la réduction et le retrait de son personnel de façon organisée et en toute sécurité.

    Le processus doit être achevé le 31 décembre 2023, en étroite consultation avec le gouvernement de transition malien et en coordination avec les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police, indique le texte adopté à l’unanimité des 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies.

    D’ici au 31 décembre prochain, la veille de sa liquidation, la MINUSMA continue d’avoir en charge la sécurité du personnel, des locaux, des convois, des installations et du matériel des Nations Unies, ainsi qu’à celle du personnel associé

    Elle va continuer à surveiller les conditions régnant aux abords de ses sites, escorter le personnel civil et en tenue des Nations Unies dans ses fonctions d’appui

    La MINUSMA pourra également procéder à des opérations d’extraction de membres du personnel des Nations Unies et d’agents de l’action humanitaire en danger et de fourniture d’appui médical, y compris l’évacuation sanitaire des membres du personnel onusien.

    AKS

  • MONDE-SOCIETE / Le Maroc hôte de la 3e Conférence internationale sur l’eau et le climat

    MONDE-SOCIETE / Le Maroc hôte de la 3e Conférence internationale sur l’eau et le climat

    Dakar, 27 juin (APS) – Le Royaume du Maroc abrite, à partir du 6 juillet, la 3e conférence internationale sur l’eau et le climat (CIEC) à laquelle 500 participants issus de différents pays prendront part, a appris l’APS de source officielle, mardi.

    La rencontre qui sera organisée à Fez, une ville septentrionale située à 180 kilomètres de Rabat, la capitale, va porter sur le thème : ‘’La gestion de bassin, clé pour l’adaptation et l’atteinte des objectifs de développement durable’’, indique notamment un communiqué.

    La conférence est co-organisée par le ministère marocain de l’Equipement et de l’Eau, le Réseau international des organismes de bassin (RIOB) et le Conseil mondial de l’eau, rapporte la source.

    La rencontre a pour objectif de débattre et d’échanger autour de la mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) et de mettre en exergue les différentes expériences internationales en la matière afin de répondre aux défis posés par le changement climatique, soulignent les organisateurs.

    Ils insistent sur le fait que la conférence sera l’occasion de mettre à l’honneur les organismes de bassins comme des acteurs clés dans tous les aspects de la gestion des ressources en eau.

    Les participants débattront également de thématiques articulées autour de l’innovation et de la technologie en faveur d’une économie de l’eau, la gestion des eaux souterraines, la gouvernance de l’eau, la mobilisation des ressources en eau et les engagements par et pour les bassins, signale le communiqué.

    AKS/OID

  • SENEGAL-ARABIE-PELERINAGE-NECROLOGIE-REACTION / Pèlerinage à la Mecque : Macky Sall exprime sa tristesse après le décès de trois Sénégalais

    SENEGAL-ARABIE-PELERINAGE-NECROLOGIE-REACTION / Pèlerinage à la Mecque : Macky Sall exprime sa tristesse après le décès de trois Sénégalais

    Dakar, 26 juin (APS) – Le président Macky Sall a exprimé sa tristesse après l’annonce du décès en Arabie Saoudite de trois Sénégalais partis faire le Hadj sur les lieux saints de l’islam.

    ‘’C’est avec tristesse que j’ai appris le rappel à Dieu de trois de nos concitoyens lors de ce pèlerinage aux lieux saints de l’islam’’, a notamment réagi le chef de l’Etat sur twitter.

    ‘’Mes pensées vont aux familles éplorées, à qui je présente mes sincères condoléances.  Qu’Allah le Tout Puissant les accueille dans sa miséricorde et apporté réconfort et soutien à leurs proches’’, a ajouté Macky Sall.

    AKS/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens dissèquent les conclusions du dialogue politique

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens dissèquent les conclusions du dialogue politique

    Dakar, 23 juin (APS) – Les journaux reçus, vendredi, à l’APS, consacrent leurs manchettes principalement à l’actualité politique, en analysant notamment les conclusions de la commission politique du dialogue national.

    Lancés officiellement le 31 mai dernier, les travaux du dialogue national (9 au 21 juin), boycottés par une partie de l’opposition, ont été bouclés jeudi et les rapports des 8 commissions transmis à son  coordonnateur Moustapha Niass, ancien président de l’Assemblée nationale.

    Parmi les points de discussion de la commission politique du dialogue national figurent l’éventualité d’une révision du procès de Karim Wade condamné en 2015 à 5 ans de prison pour enrichissement illicite, et la modification de la loi pour ouvrir la voie à une candidature de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, à la présidentielle de 2024.

    Le leader de Taxawu Sénégal est frappé d’inéligibilité depuis sa condamnation pour ‘’escroquerie sur des deniers publics’’ par les juridictions sénégalaises en 2018.

    ‘’Les solutions trouvées pour l’éligibilité de Karim Wade et de Khalifa Sall, à l’issue du dialogue national, posent problèmes à certains observateurs. Ils estiment que le président de la République, Macky Sall, a fait de ce dialogue, une monnaie d’échange afin de valider sa 3e candidature à l’élection présidentielle de février 2024’’, commente Le Témoin.

    ‘’Le dialogue terminé, le Sénégal à l’écoute de Macky sall’’, s’exclame en Une Vox Populi.

                                                                                ‘’Les fausses notes du dialogue’’

    Citant la Cellule du dialogue politique, la publication souligne qu’en deux semaines, des consensus forts ont été trouvés, y compris sur les questions politiques qui paraissent les plus complexes.‘’A l’évidence, le défi a été relevé, au pas de course, avec méthode et rigueur par les différentes commissions’’, poursuit le journal.

    L’AS Quotidien de son côté liste ‘’les fausses notes du dialogue national’’.

    ‘’Les acteurs n’ont pas trouvé de consensus sur les points relatifs à l’organe de tutelle en charge des élections, le cumul de fonctions de chef de l’Etat et de chef de parti, l’arrêt des poursuites et la libération des détenus et la déchéance électorale comme peine complémentaire’’, mentionne le journal.

    Dans ses colonnes, L’AS fait savoir que les parties prenantes au dialogue n’ont pas, non plus, épuisé les questions relatives au rôle et à la place de la justice dans le processus électoral et la modification de l’article L57 du Code électoral.

    Evoquant les conclusions de la commission politique du dialogue, Sud Quotidien, relaie le ‘’Oui..mais’’ d’une partie de la société civile par la voix de Djibril Gningue, partie prenante aux travaux : ‘’Bien que globalement satisfaisants, ces résultats ne sont pas de nature à renforcer notre démocratie et la paix’’.

    ‘’Source A’’ anticipe pour sa part les difficultés de la mise en œuvre des consensus auxquels les participants au dialogue sont parvenus, en s’intéressant particulièrement à la révision annoncée du procès du fils de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade.

                                                                      ‘’Le F24 face au bégaiement de l’histoire’’

    La commission politique du dialogue national est d’accord pour la révision du procès de Karim, condamné pour enrichissement illicite en 2015. Cependant, l’exécution de cet accord risque de prendre du temps. Car même si le chef de l’Etat décidait de respecter la volonté de la commission, il y aurait toute une procédure à suivre alors que Karim Wade avait épuisé toutes les voies de recours, croit savoir le journal.

    Pendant ce temps, Le Quotidien parle de ‘’vendredi blanc’’ en évoquant la trouvaille de la plateforme F24 pour contourner l’interdiction par le préfet de Dakar de la manifestation qu’elle prévoyait d’organiser.

    Le F24, une plateforme regroupant des partis politiques et autres mouvements opposés à une candidature de Macky Sall à la présidentielle de février 2024, veut du blanc partout, souligne la publication.

    Elle relaie l’appel lancé par les leaders du F24 aux populations à s’habiller en blanc à l’heure de la prière, en signe de protestation et de refus d’une 3e candidature de Macky Sall.

    Selon le journal, la déclaration faite par le président de la République mercredi à Paris et dans laquelle il a parlé d’aller vers la marche du progrès, vers la victoire en 2024, est perçue par le F24 comme une confirmation de sa volonté de briguer un troisième mandat.

    Bes Bi replonge dans l’histoire et propose à ses lecteurs une comparaison entre le mouvement M23 opposé à la candidature d’Abdoulaye Wade en 2012, et la plateforme F24 qui se bat 12 ans après contre la candidature de Macky Sall à la présidentielle de 2024.

    ‘’S’il a réussi à faire reculer Wade dans son projet de loi constitutionnelle en 2011, le M23 avait quand même échoué à l’empêcher de se présenter à la présidentielle. Sur ses pas,12 ans après, le F24, qui fait face à Mack Sall, se heurte au bégaiement de l’histoire’’, écrit le journal.

    AKS/OID

  • SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Le Sénégal obtient près de 1500 milliards de francs pour réduire sa dépendance aux énergies fossiles (Macky Sall)

    SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Le Sénégal obtient près de 1500 milliards de francs pour réduire sa dépendance aux énergies fossiles (Macky Sall)

    Dakar, 22 juin (APS) – Des pays riches et des banques spécialisées dans le financement du développement veulent mobiliser 2, 5 milliards de dollars, plus de 1496 milliards de francs Cfa, pour aider le Sénégal à réduire sa dépendance aux énergies fossiles, a-t-on appris de source médiatique.

    L’annonce a été faite par le président Macky Sall lors du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial ouvert jeudi dans la capitale française.

    Dans des propos rapportés par le site de Radio France international, le chef de l’Etat sénégalais a insisté sur le fait que le Sénégal s’était engagé grâce à ce financement à monter à 40 % d’énergies renouvelables à l’horizon 2030.

    Macky Sall a également souligné que ce partenariat financier noué avec la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada et l’Union européenne vise une transition énergétique équitable, rapporte la même source.

    AKS/OID

  • AFRIQUE-POLITIQUE / Sierra Leone : Mohamed Ibn Chambas à Freetown pour s’enquérir du niveau de préparation de la présidentielle et des législatives de samedi

    AFRIQUE-POLITIQUE / Sierra Leone : Mohamed Ibn Chambas à Freetown pour s’enquérir du niveau de préparation de la présidentielle et des législatives de samedi

    Dakar, 22 juin (APS) – Le chef de la mission d’observation électorale de la CEDEAO en Sierra Leone, Mohamed Ibn Chambas a rencontré, mercredi, à Freetown différentes parties prenantes au processus électorale afin de s’enquérir du niveau de préparation de l’organisation samedi des élections présidentielle et législatives dans ce pays.

    Le chef de la mission d’observation électorale de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest a ainsi salué les efforts de la Commission électorale allant dans le sens d’une bonne organisation des élections du 24 juin après avoir eu une séance de travail avec son président, Mohamed Kenewui Konneh, a-t-on appris de l’organisation communautaire.

    Mohamed Ibn Chambas a, dans le même temps, loué l’engagement du président de la Commission électorale à œuvrer pour la tenue d’élections libres, transparentes et inclusives.

    La mission d’observation électorale de la CEDEAO a également échangé avec un représentant de la Commission de régulation des partis politiques en Sierra Leone (PPRC), des défis et challenges au plan sécuritaire et sur la participation des partis politiques au processus électorale.

    Saluant l’accalmie générale dans le pays et la bonne tenue de la campagne électorale, Mohamed Ibn Chambas a encouragé la Commission de régulation des partis politiques à résoudre les questions du processus électoral en suspens et veiller à ce que toutes les parties prenantes soient associées au processus.

    AKS/ASB

  • SENEGAL-MONDE-SOCIETE / Droits de l’homme : Dakar salue la « reconnaissance renouvelée » de son rôle

    SENEGAL-MONDE-SOCIETE / Droits de l’homme : Dakar salue la « reconnaissance renouvelée » de son rôle

    Dakar, 19 juin (APS) – Le ministère sénégalais des Affaires étrangères a salué lundi la « reconnaissance renouvelée » du rôle et de la place du Sénégal par le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme.

    ‘’Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur se félicite de la reconnaissance, encore renouvelée, ce lundi 19 juin 2023, à Genève, par le Haut-commissaire des Nations unies, du rôle et de la place du Sénégal en matière de droits de l’homme’’, rapporte un communiqué parvenu à l’APS.

    Le document cite notamment le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme qui intervenait à l’ouverture solennelle de la 53e session du Conseil des droits de l’homme.

    « Contrairement à de nombreux Etats plus riches, le Sénégal a ratifié tous les principaux traités relatifs aux droits de l’homme et est également parfaitement à jour de toutes les obligations », a souligné Volker Türk dans des propos rapportés par le communiqué.

    « Même si j’ai récemment noté des inquiétudes, il est important de reconnaître qu’il s’agit d’un pays qui a une longue tradition de coopération positive », a-t-il ajouté.

    Pour le ministère sénégalais des Affaires étrangères, cette position de l’organe suprême des Nations unies chargé des droits de l’homme confirme l’attachement du gouvernement du Sénégal à cette question dans un esprit de transparence et de collaboration.

    Elle confirme « la volonté du Sénégal de consolider sa tradition de pays respectueux des droits humains dans le cadre de la légalité internationale et des lois et règlements nationaux », commente la diplomatie sénégalaise.

    Le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a dernièrement réclamé l’ouverture d’une enquête indépendante sur la mort d’au moins 16 personnes dans des violences récemment survenues au Sénégal.

    « Les services du Haut-Commissaire ont pris note de la décision des autorités sénégalaises d’ouvrir des enquêtes, mais nous leur demandons de veiller à ce que celles-ci soient rapides, indépendantes et approfondies », avait notamment déclaré Seif Magango, un porte-parole du Haut-commissaire lors d’une conférence presse organisée à Genève.

    AKS/MTN

  • AFRIQUE-ECONOMIE / CEDEAO : vers l’opérationnalisation d’un système interconnecté de gestion des marchandises en transit

    AFRIQUE-ECONOMIE / CEDEAO : vers l’opérationnalisation d’un système interconnecté de gestion des marchandises en transit

    Dakar, 17 juin (APS) – Les responsables des administrations douanières de neuf Etats membres de la CEDEAO se sont engagés, par le biais d’un protocole d’accord signé à Lomé (Togo), à opérationnaliser un Système interconnecté de gestion des marchandises en transit (SIGMAT), a-t-on appris des services de communication de l’organisation régionale.

    Les directeurs généraux des douanes du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo, réunis dans la capitale togolaise les 8 et 9 juin, se sont notamment ‘’engagés résolument’’ à la pleine opérationnalisation du SIGMAT, rapporte la source.

    Elle signale que cette opérationnalisation va mettre un terme à la gestion manuelle surannée des opérations de transit des marchandises le long des corridors commerciaux de l’espace CEDEAO, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

    Ce programme d’interconnexion des systèmes informatiques douaniers est une initiative de la Commission de la CEDEAO dont l’objectif est de fluidifier la circulation des marchandises sur les différents corridors routiers de l’espace régional par la suppression des multiples points de contrôle et les ruptures de charge aux frontières des Etats, fait-on savoir.

    L’opérationnalisation du SIGMAT va dans le même temps permettre aux administrations des douanes de travailler de concert, de sorte que les informations sur les cargaisons de marchandises en transit, une fois déclarées à un bureau de départ et l’itinéraire précisé, seront partagées simultanément par voie électronique aux bureaux des douanes de passage et à celui de destination finales des marchandises, expliquent les initiateurs.

    Les directeurs généraux des douanes des Etats concernés ont par ailleurs formulé un certain nombre de recommandations à l’endroit de la Commission de la CEDEAO, appelée entre autres à mettre en place un mécanisme d’identification unique régionale des opérateurs économiques.

    Ils ont également préconisé la finalisation d’un manuel de procédures du SGMAT, l’accélération de la mise en œuvre du Règlement sur le mécanisme de garantie de transit communautaire.

    La commission de la CEDEAO est invitée à proposer à la prochaine réunion du comité de pilotage un mécanisme de prise en charge et de soutenabilité des activités entrant dans la mise en œuvre du SIGMAT dans les Etats membres.

    La rencontre des directeurs généraux a été précédée de la réunion des experts des administrations des douanes du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo, tenue du 05 au 07 juin 2023 à Lomé.

    Tout autre Etat membre de la CEDEAO peut se constituer partie de ce Protocole d’Accord par simple notification à la Commission de la CEDEAO, ont convenu les participants à la rencontre de Lomé.

    C’est ainsi qu’en marge de la réunion des experts, la Commission de la CEDEAO a organisé une rencontre consacrée à l’élaboration d’une feuille de route pour le déploiement de SIGMAT dans les autres Etats membres de la CEDEAO. Une réunion à laquelle ont pris part les représentants de la Gambie, de la Guinée Bissau, du Libéria, du Nigéria et de la Sierra Leone, a-t-on appris de même source.

    AKS/ASG