Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • AFRIQUE-MONDE-SECURITE / Bamako réclame le ‘’retrait sans délai’’ de la MINUSMA

    AFRIQUE-MONDE-SECURITE / Bamako réclame le ‘’retrait sans délai’’ de la MINUSMA

    Dakar, 16 juin (APS) – Le gouvernement malien, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a demandé, vendredi, le retrait sans délai, de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA), estimant que la mission onusienne n’avait pas atteint son objectif fondamental.

    Dans un discours prononcé devant le Conseil de sécurité de l’ONU, le ministre malien a notamment soutenu qu’après plusieurs années de déploiement des forces de la MINUSMA sur le terrain, la situation sécuritaire, qui concernait jadis le Nord du pays, s’est progressivement dégradée dans les autres régions du Mali.

    Le chef de la diplomatie malienne a fait cette déclaration alors que s’ouvraient les négociations des membres du Conseil de sécurité sur le renouvellement du mandat de la MINUSMA.

    Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dernièrement recommandé une reconfiguration de la MINUSMA à travers une rationalisation de ses tâches autour d’un ensemble limité de priorités visant à améliorer son efficacité.

    ‘’Je regrette de réaffirmer aujourd’hui que les options proposées par le Secrétaire général dans son rapport sur l’examen interne de la MINUSMA ne répondent pas aux préoccupations et aux attentes maintes fois exprimées par le gouvernement et les populations du Mali’’, a réagi le ministre malien des Affaires étrangères.

    Il a ajouté que les prescriptions internationales, notamment celles prodiguées par la MINUSMA depuis sa création en 2013 ont bien montré leur limite.

    ‘’Comment expliquer que la situation sécuritaire au Mali en 2013 soit bien meilleure que celle nous connaissons de nos jours ?’’, s’est-il interrogé, estimant que  »le réalisme impose le constat de l’échec de la MINUSMA dont le mandat ne répond pas aux défis sécuritaires ».

    AKS/OID

  • MONDE-MIGRATIONS-DRAME / Le HCR et l’OIM prônent une action ‘’urgente et décisive’’ après le naufrage meurtrier au large de la Grèce

    MONDE-MIGRATIONS-DRAME / Le HCR et l’OIM prônent une action ‘’urgente et décisive’’ après le naufrage meurtrier au large de la Grèce

    Dakar, 16 juin (APS) – Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont appelé vendredi à une action urgente et décisive afin d’éviter de drames de l’émigration en Méditerranée.

    Ces deux agences onusiennes ont lancé cet appel à la suite du naufrage mercredi au large des côtes grecques d’un bateau transportant des migrants.

    Le chavirement de l’embarcation partie des côtes libyennes a fait au moins 78 morts et des dizaines de portés disparus, alors que 104 personnes ont été secourues.

    L’appel lancé par le HCR et l’OIM vise notamment à éviter que de nouveaux migrants meurent en mer après la tragédie au large de la Grèce, ‘’la pire depuis des années’’.

    ‘’Il est clair que l’approche actuelle de la Méditerranée est irréalisable. Année après année, elle reste la route migratoire la plus dangereuse au monde, avec le taux de mortalité le plus élevé’’, a déclaré Federico Soda, le chef du département des urgences de l’OIM dans des propos rapportés par un communiqué.

    De son côté, le HCR a réitéré son appel aux Etats pour qu’ils ouvrent des voies de migration plus régulières, renforcent le partage des responsabilités et prennent des dispositions pour des débarquements sûrs et rapides de toutes les personnes secourues en mer.

    Selon les agences onusiennes, au moins 72 778 migrants sont arrivés en Europe (54 205 en Italie) par les routes migratoires en Méditerranée ou par le nord-ouest de l’Afrique depuis le début de l’année. 1037 migrants ont péri ou portés disparus sur la même période.

    AKS/OID

  • AFRIQUE-EUROPE-DIPLOMATIE / Macky Sall et ses homologues du groupe de médiation africaine à bord d’un train pour rallier Kiev (officiel)

    AFRIQUE-EUROPE-DIPLOMATIE / Macky Sall et ses homologues du groupe de médiation africaine à bord d’un train pour rallier Kiev (officiel)

    Dakar, 15 juin (APS) – Le président Macky Sall, arrivé ce jeudi en Pologne, a pris la direction de Kiev à bord d’un train spécial en compagnie de ses homologues du groupe de médiation africaine dans le conflit russo-ukrainien, a-t-on appris de la Présidence sénégalaise.

    Sur le chemin menant à la capitale ukrainienne, Macky Sall et ses homologues du groupe de médiation se sont réunis à huis clos pour harmoniser les positions avant de rencontrer les différents protagonistes du conflit, a fait savoir la même source.

    Le chef de l’Etat sénégalais est en compagnie de cinq de ses homologues africains, que sont les présidents de l’Ouganda, de l’Égypte, de l’Afrique du Sud, du Congo-Brazzaville et de la Zambie, détaille un communiqué de la Présidence de la République.

    Le président Macky Sall avait rencontré son homologue russe Vladimir Poutine, l’année dernière. Le chef de l’Etat sénégalais, qui était à l’époque président en exercice de l’Union africaine, avait plaidé pour la mise en place de corridors de transfert de céréales et d’engrais vers l’Afrique.

    AKS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Recensement général de la population : une étudiante raconte son quotidien d’agent enquêteur

    SENEGAL-SOCIETE / Recensement général de la population : une étudiante raconte son quotidien d’agent enquêteur

    Dakar, 15 juin (APS) – La vingtaine révolue, l’étudiante Awa Diaw, membre d’une des équipes de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) s’activant dans le recensement général de la population sénégalaise, décrit le quotidien des agents recenseurs dont le travail se poursuit en dépit des tumultes et autres contraintes liées à la tension politique et ses conséquences.

    Le recensement général de la population lancée le 14 mai dernier devait s’achever ce jeudi 15 juin, mais la durée de l’opération a été rallongée de cinq jours en raison des troubles politiques et manifestations violentes survenus après l’annonce de la condamnation à 2 ans de prison ferme de l’opposant Ousmane Sonko pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Ces évènements ont sans doute perturbé le travail des quelque 27 000 enquêteurs et superviseurs qui avaient déjà commencé à sillonner le Sénégal dans le cadre du cinquième Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5).

    Divisés en groupe déployés dans des districts de recensement (DR), les enquêteurs, reconnaissables à leur polo et casquette siglés RGPH, tablettes à la main, partent chaque jour à la rencontrent des Sénégalais, dans leurs domiciles.

    Responsable d’un DR, avec le titre de contrôleur, Awa Diaw manage une équipe composée de cinq enquêteurs. Sa journée débute le matin, à 9 heures. Elle a en charge la zone comprise entre le siège de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) et le quartier Abdoulaye Nar Samb, à Grand-Dakar. ‘’Après le briefing du matin, je pars avec un agent enquêteur de mon équipe’’, explique-t-elle.

    En moyenne, chaque agent mène une enquête dans dix maisons par jour. Le travail est plus rapide s’il s’agit des maisons basses, où d’habitude, il n’y a qu’un seul ménage. Contrairement aux immeubles R+4, par exemple, qui comptent plusieurs appartements, donc plusieurs familles. Un seul de ce type d’habitat peut prendre toute la journée de travail à l’agent, fait savoir le responsable de district de recensement.

    Pour autant, elle signale que cela ne répugne pas l’enquêteur qui  »peut y trouver un moment de répit, après de longues marches sous le chaud soleil de Dakar’’.

    Absorbé par le travail, les enquêteurs font aussi parfois face à des refus de la part de certains ménages de les accueillir ou de répondre à leurs questions.

    ‘’La plupart du temps c’est la même réponse de refus que nous recevons, liée à une croyance sociale qui voudrait que le comptage du nombre de membres d’une famille porte malheur‘’, renseigne Awa en soulignant que dans des cas pareils, les enquêteurs font preuve de tact et se lancent dans de longues séances d‘explication et de sensibilisation.

    ‘’Dans d’autres, ils ont affaire à des partisans de théories du complot, pour qui ce recensement cache des relents politiques profitables aux tenants actuels du pouvoir’’, ironise Awa Diaw.

    Ainsi va le quotidien des milliers d’enquêteurs déployés par l’ANSD pour les besoins du cinquième Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5), lequel s’inscrit dans le respect des engagements internationaux de l’État du Sénégal.

    ABB/AKS/OID

  • AFRIQUE- JUSTICE   / La CPI annonce l’ouverture d’un examen préliminaire de crimes présumés en RDC

    AFRIQUE- JUSTICE / La CPI annonce l’ouverture d’un examen préliminaire de crimes présumés en RDC

    Dakar, 15 juin (APS) – Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a assuré jeudi qu’il allait procéder à un examen préliminaire de crimes présumés des forces et groupes armés dans la province du Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo, ont rapporté plusieurs sources.

    Il a notamment fait part de son intention de procéder instamment à un examen préliminaire des crimes présumés, à travers d’un communiqué relayé par plusieurs médias.

    Il s’agit pour le procureur de la CPI de déterminer si les critères imposés pour l’ouverture d’une enquête étaient réunis.

    L’annonce de Karim Khan fait suite à une demande du gouvernement congolais à la CPI d’ouvrir une enquête sur les crimes de sa compétence dans la région dans la période du 1er janvier à ce jour.

    La province du Nord-Kivu est le théâtre de violences impliquant différents groupes armés, depuis plusieurs années, et occasionnant différents crimes présumés.

    ABB/AKS

  • SENEGAL-EUROPE-DIPLOMATIE / Aïssata Tall Sall va s’adresser à la commission des Affaires étrangères du Parlement européen

    SENEGAL-EUROPE-DIPLOMATIE / Aïssata Tall Sall va s’adresser à la commission des Affaires étrangères du Parlement européen

    Dakar, 15 juin (APS) – La ministre sénégalaise des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall, accompagne le président Macky Sall et d’autres chefs d’Etat africains aux visites de médiation à Kiev et en Russie, a-t-on appris de source diplomatique.

    Après cette mission, la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur poursuivra son voyage aux côtés du président Macky Sall pour une visite d’Etat au Portugal, indique une note d’information parvenue à l’APS.

    Elle précise que la visite au Portugal vise à renforcer les relations entre le Sénégal et ce pays européen dans plusieurs domaines de coopération.

    Aïssata Tall Sall se rendra ensuite à Bruxelles, où elle fera une ‘’importante déclaration’’ devant la commission des Affaire étrangères du Parlement européen sur la situation au Sénégal, indique la même source.

    Le président Macky Sall, qui a quitté Dakar, jeudi, va faire une escale en Pologne avant de se rendre dans la capitale ukrainienne et Saint-Pétersbourg, en Russie.

    Le chef de l’Etat sénégalais est en compagnie de cinq de ses homologues africains, que sont les présidents de l’Ouganda, de l’Égypte, de l’Afrique du Sud, du Congo-Brazzaville et de la Zambie, détaille un communiqué de la Présidence de la République.

    Macky Sall avait rencontré son homologue russe Vladimir Poutine, l’année dernière. Le chef de l’Etat sénégalais, à l’époque président en exercice de l’Union Africaine, avait plaidé pour la mise en place de corridors de transfert de céréales et d’engrais vers l’Afrique.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-JUSTICE / La Guinée condamnée à payer à 102, 5 millions de FCFA à 205 de ses ressortissants privés de participation aux élections de 2020

    SENEGAL-AFRIQUE-JUSTICE / La Guinée condamnée à payer à 102, 5 millions de FCFA à 205 de ses ressortissants privés de participation aux élections de 2020

    Dakar, 14 juin (APS) – La Cour de justice de la CEDEAO a condamné l’Etat guinéen à verser 102, 5 millions de francs Cfa à 205 de ses ressortissants vivant au Sénégal en guise de réparation après qu’ils ont été exclus de la participation aux élections de 2020, a appris l’APS de la juridiction communautaire.

    Il s’agit notamment des élections législatives, du référendum constitutionnel et des élections présidentielles de décembre 2020 auxquelles ils s’attendaient à participer par le biais du vote de la diaspora à l’ambassade du pays au Sénégal, précise la Cour de justice dans un communiqué.

    Rendant son jugement, vendredi, le juge Ouattara Gberi-Bè, a relevé qu’après examen des documents déposés par les requérants, la Cour a compté deux cent cinq (205) requérants au lieu des deux cent cinquante-neuf (259) contenus dans leur demande, chaque demandeur ayant droit à 500 000 (cinq cent mille).

    En arrivant à la décision, la Cour a convenu avec les requérants que leur droit de prendre part à la gestion des affaires publiques de leur pays a été violé par le défendeur, y compris leur droit à un traitement égal et non discriminatoire.

    Les requérants avaient accusé l’Etat de Guinée d’avoir violé leurs droits humains, notamment leur droit de participer à la gestion des affaires publiques de leur pays, leur droit à un traitement égal et non discriminatoire et leur droit à un recours effectif.

    La juridiction a ainsi indiqué qu’en ne prenant pas les mesures nécessaires pour garantir la sécurité et en mettant au contraire fin aux opérations de recensement des Guinéens résidant au Sénégal alors que cette même opération se poursuivait partout ailleurs et en Guinée, le défendeur a violé les droits des requérants.

    Elle a, toutefois, estimé que le défendeur n’avait pas violé le droit des requérants à un recours effectif en signalant que l’argument présenté par les requérants relatif à l’absence de recours effectif était dépourvu de pertinence dans la mesure où l’Etat guinéen avait créé toutes les juridictions nécessaires et qui sont fonctionnelles et disponibles.

    AKS/ASG

  • AFRIQUE-DIVERS  / Massacre de Shakahola au Kenya : le bilan passe à 303 morts

    AFRIQUE-DIVERS / Massacre de Shakahola au Kenya : le bilan passe à 303 morts

    Dakar, 13 juin (APS) – Le bilan du massacre de Shakahola, du nom d’une forêt du Kenya où se réunissait une secte évangélique prônant le jeûne extrême pour ‘’rencontrer Jésus’’, s’élève désormais à 303 morts après la découverte, mardi, de 19 nouveaux corps, a annoncé une responsable régionale, citée par une source médiatique.

    Les enquêteurs ne cessent de découvrir de nouveaux corps depuis l’éclatement de cette affaire en avril.

    ‘’Nous ne savons pas combien de fosses communes, combien de corps nous allons découvrir’’, avait déclaré le ministre kenyan de l’Intérieur, Kithure Kindiki, lors d’une visite sur place.

    Les victimes étaient membres d’une secte appelée Eglise de la Bonne Nouvelle (Good News Church).

    Son pasteur autoproclamé, Paul Nthenge Mackenzie, est en prison depuis le 14 avril, au lendemain de la découverte des premières victimes.

    Il va être poursuivi pour ‘’terrorisme’’ dans cette affaire qui a secoué ce pays très religieux d’Afrique de l’Est.

    ABB/AKS/OID

  • SENEGAL-MONDE-JUSTICE / Violences meurtrières au Sénégal : l’ONU réclame une ‘’enquête indépendante’’

    SENEGAL-MONDE-JUSTICE / Violences meurtrières au Sénégal : l’ONU réclame une ‘’enquête indépendante’’

    Dakar, 13 juin (APS) – Le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a réclamé mardi à Genève l’ouverture d’une enquête indépendante sur la mort d’au moins 16 personnes dans des violences récemment survenues au Sénégal, a appris l’APS de source onusienne.

    ‘’Les services du Haut-Commissaire Volker Türk ont pris note de la décision des autorités sénégalaises d’ouvrir des enquêtes, mais nous leur demandons de veiller à ce que celles-ci soient rapides, indépendantes et approfondies’’, a notamment déclaré Seif Magango, un porte-parole du Haut-commissaire lors d’une conférence presse.

    Pour l’Agence onusienne en charge de la question des droits l’homme, ‘’il s’agira de faire en sorte que toute personne reconnue responsable d’un usage inutile ou disproportionné de la force rende des comptes, quels que soient son statut et son appartenance politique’’.

    Le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme s’est dit prêt à offrir l’assistance nécessaire au bon déroulement des enquêtes, rapporte un communiqué de l’agence relayé sur le site d’information des Nations unies.

    Pour l’ONU, il s’agit de faire en sorte que toute personne reconnue responsable  »d’un usage inutile ou disproportionné de la force rende des comptes, quels que soient son statut et son appartenance politique ». A ce sujet, le Haut-Commissariat s’est dit prêt à offrir son assistance sur ces enquêtes.

    ‘’Des actes qui n’ont rien à voir avec l’exercice des droits d’expression et de manifestation’’

    Un bilan officiel de 16 morts a été annoncé par le ministère sénégalaise de l’Intérieur après les violences meurtrières et les pillages survenus les 1er et 2 juin à la suite de l’annonce de la condamnation à 2 ans de prison de l’opposant Ousmane Sonko pour corruption de la jeunesse.

    ‘’Les évènement survenus en début juin 2023 à Dakar et dans certaine autres localités du Sénégal doivent être condamnés fermement. En effet, il s’agit d’actes qui n’ont absolument rien à voir avec l’exercice des droits d’expression et de manifestation’’, a réagi le ministère sénégalais des Affaires étrangères, par le biais de sa Mission permanente à Genève.

    ‘’Nous avons plutôt assisté à des agressions extrêmement graves contre l’Etat, la République et ses institutions et contre la nation sénégalaise à travers des violences humaines, le saccage de biens publics et privés et des cyber-attaques contre des sites stratégiques du gouvernement et des services publics’’, souligne la diplomatie sénégalaise dans un communiqué parvenu à l’APS.

    AKS/ASG

  • AFRIQUE-MONDE-SECURITE   / Mali : le chef de l’ONU recommande la reconfiguration de la MINUSMA (Rapport)

    AFRIQUE-MONDE-SECURITE / Mali : le chef de l’ONU recommande la reconfiguration de la MINUSMA (Rapport)

    Dakar, 13 juin (APS) – Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a recommandé, mardi,  au Conseil de sécurité, de reconfigurer la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma), ont rapporté plusieurs sources.

    Le secrétaire général des Nations unies suggère par exemple de rationaliser les tâches de la Minusma autour d’un ensemble limité de priorités afin d’en améliorer l’efficacité globale jusqu’à la fin de la transition politique, prévue pour mars 2024.

    ‘’Je compte user de mon autorité pour reconfigurer la mission et déployer le personnel de la composante civile et de la composante personnel en tenue là où il est le plus nécessaire, sur la base des progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’Accord et de la transition politique », a-t-il indiqué dans des propos rapportés par plusieurs médias.

    António Guterres, recommande également au Conseil de sécurité de prolonger d’un an le mandat de la MINUSMA, alors qu’un vote à ce sujet doit avoir lieu le 29 juin.

    ABB/AKS