Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Le GIMA salue la main tendue de Macky Sall à l’opposition sénégalaise

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Le GIMA salue la main tendue de Macky Sall à l’opposition sénégalaise

    Dakar, 12 mai (APS) – Le Groupe d’initiatives pour une médiation à l’africaine (GIMA), se réjouit de l’initiative de dialogue prise par le président sénégalais, Macky Sall en vue d’une décrispation de la vie politique dans son pays.

    ‘’Le GIMA se réjouit de l’initiative de dialogue prise par le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall pour une décrispation étendue de la vie politique dans son pays’’, indique la structure dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Basé à Rabat (Maroc), le GIMA se définit comme une ‘’organisation apolitique et non confessionnelle’’. Il déclare regrouper des intellectuels de la société civile et autres acteurs de la vie politique et sociale africaine avec pour mission de réfléchir sur des mécanismes de médiation rapides et efficaces à l’Africaine.

    ‘’La démocratie étant par essence l’art du compromis alimenté par le dialogue et la délibération, le président Macky Sall vient d’offrir au peuple sénégalais une belle opportunité d’explorer un consensus sur des priorités substantielles d’intérêt national’’, rapporte le communiqué.

    Il souligne que cette volonté de dialogue ‘’’n’étonne pas l’opinion africaine et internationale car le Sénégal a été toujours perçu comme une vielle terre de concertation et de consensus politiques’.

    Le GIMA encourage le président sénégalais Macky Sall à veiller à l’application intégrale des recommandations consensuelles qui se dégageront de cette concertation porteuse d’espoir pour la vitalité de la démocratie au Sénégal et au-delà, en Afrique.

    AKS/ASB

     

  • AFRIQUE-CONFLIT / Le PAM alerte sur une possible expansion de l’insécurité alimentaire aiguë au Soudan

    AFRIQUE-CONFLIT / Le PAM alerte sur une possible expansion de l’insécurité alimentaire aiguë au Soudan

    Dakar, 11 mai (APS) – Le Programme alimentaire mondial (PAM) a averti sur une possible expansion de l’insécurité alimentaire aiguë au Soudan, où 2 à 2, 5 millions de personnes supplémentaires risquent de souffrir de la faim au cours des prochains mois en raison de la poursuite des combats dans la capitale et dans d’autres localités du pays.

    ‘’Entre 2 à 2, 5 millions de personnes supplémentaires au Soudan risquent de souffrir de la faim au cours des prochains mois à cause de la poursuite des combats à Khartoum et dans certains Etats’’, a notamment alerté le PAM dans un rapport rendu public mercredi

    Cela porterait l’insécurité alimentaire aiguë au Soudan à un niveau record, avec plus de 19 millions de personnes touchées, soit les deux cinquièmes de la population, a souligné l’agence onusienne.

    La lutte de pouvoir que se livrent la junte militaire au pouvoir et un groupe supplétif de l’armée a éclaté en conflit armé depuis le 15 avril. Plongeant le pays dans le chaos, avec un nombre important de morts et de blessés dont de nombreux civils.

    Les Nations unies estiment à plus de 700 000 le nombre de personnes déplacées dans le pays, alors que de nombreux autres citoyens ont fui le pays.

    Selon le PAM, les pics d’insécurité alimentaire les plus importants sont attendus dans les États du Darfour occidental, du Kordofan occidental, du Nil bleu, de la mer Rouge et du Darfour du Nord.

    ‘’Sur le terrain, l’insécurité et la violence avaient contraint le PAM à interrompre temporairement ses opérations au Soudan, mais il les a reprises et depuis la semaine dernière, il a distribué à plus de 35.000 personnes des denrées alimentaires vitales’’, a indiqué le site d’information des Nations Unies.

    Onu-info fait savoir qu’au cours des prochains mois, le PAM augmentera son aide d’urgence pour soutenir 4,9 millions de personnes vulnérables dans les zones où la situation sécuritaire le permet, en plus de prévenir et de traiter la malnutrition aiguë modérée pour 600.000 enfants de moins de cinq ans et pour les femmes enceintes et allaitantes.

    AKS/ASB

  • SENEGAL-ECONOMIE / Abdoulaye Baldé aux Emirats Arabes Unis pour la promotion du Forum Invest in Sénégal, selon l’APIX

    SENEGAL-ECONOMIE / Abdoulaye Baldé aux Emirats Arabes Unis pour la promotion du Forum Invest in Sénégal, selon l’APIX

    Dakar, 11 mai (APS) – Le directeur général de l’APIX, l’agence chargée des investissements et des grands travaux de l’Etat du Sénégal, Abdoulaye Baldé, participe depuis lundi à un forum consacré à l’investissement, aux Emirats Arabes Unis, a-t-on appris de ses collaborateurs.

    M. Baldé, accompagné de certains employés de l’agence, est allé faire la ‘’promotion’’ du Forum international Invest in Sénégal prévu du 6 au 8 juillet, selon un communiqué de l’APIX.

    ‘’Cette participation entre dans le cadre […] de la promotion du Forum Invest in Sénégal,  dont l’organisation à Dakar est confiée à l’APIX SA par [le] président de la République’’, explique la source.

    Elle signale que  ce forum d’Abou Dhabi est également l’occasion d’exposer, devant les participants venus du monde entier, les initiatives engagées par le Sénégal pour faciliter l’installation des investisseurs, avec une place de choix pour le développement des zones économique spéciales’’.

    A Abou Dhabi, la capitale des Emirats Arabes Unis, Abdoulaye Baldé trouve l’occasion de s’entretenir avec plusieurs organismes et investisseurs, selon le communiqué.

    ‘’Avec l’aide du ministère de l’Economie, l’APIX continue les roadshows (des rencontres d’investisseurs qui se tiennent dans plusieurs villes) sur plusieurs destinations, afin de faire la promotion du Forum international Invest in Sénégal’’, peut-on y lire.

    Selon l’APIX, quelque 3.500 participants sont attendus au forum prévu dans deux mois à Dakar.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE / A Ourossogui, l’eau recommence à couler des robinets

    SENEGAL-SOCIETE / A Ourossogui, l’eau recommence à couler des robinets

    Ourossogui, 11 mai (APS) – L’eau courante est de nouveau disponible en continue à Ourossogui depuis la mise en œuvre en mars de la réforme du service publique de l’eau, à la grande satisfaction des usagers confrontés dans un passé récent à la récurrence des ruptures dans la distribution de ce liquide vital dans cette localité de la région de Matam.

    Lors d’un Comité régional de développement (CRD) sur la réforme du service public de l’eau organisé dernièrement à la gouvernance de Matam, plusieurs participants ont fait part de leur satisfaction suite à l’application de la réforme du service public de l’eau dans la région de Matam, notamment à Ourossogui.

    Depuis mars, la gestion de l’eau est confiée à la Sénégalaise des eaux rurales (SDER). Elle est chargée de gérer l’eau dans plus de 730 villages et villes de la région de Matam.

    La société a remplacé le Comité de pilotage des forages (COPIFOR) qui avait en charge la gestion et la distribution de l’eau, après la rupture du contrat des Associations des usagers des forages de la région de Matam (ASUFORM).

    Cette réforme du service public de l’eau n’est jusque-là effective que dans la ville de Ourossogui. Des travaux de construction de forages, la modernisation du réseau et le transfert des employés sous contrat avec l’Office des forages ruraux (OFOR) au sein de la SDER sont en cours.

    ‘’Beaucoup de quartiers de Ourossogui ont de l’eau 24h/24, ce qui qui n’était pas le cas avant’’, avait rappelé Hamad Ndiaye, le Directeur général de l’Office des forages ruraux. Evoquant la situation au quartier Aïnoumady 2, il avait souligné que l’eau n’y était disponible que de 16 à 10 heures. Il avait assuré que des actions allaient être mises en place afin d’améliorer la distribution de l’eau avant le mois de Ramadan dernier.

    A Ourossogui, les populations étaient confrontées pendant plusieurs années au problème d’approvisionnement en eau potable. Les populations éprouvaient beaucoup de difficultés à disposer en quantité de ce liquide précieux.

    ‘’Aujourd’hui, j’ai de l’eau chez moi tous les jours. Avant, je pouvais rester des mois sans en avoir à la maison, car, l’eau ne coulait presque jamais’’, témoigne Mamadou Adama Bâ, un habitant du quartier Ouro Mango.

    Il achetait des bouteilles d’eau pour la consommation. Avec des voisins, ils se cotisaient pour payer des camions citernes afin d’approvisionner le quartier en eau. Il rappelle avoir même commis un huissier pour constater la situation qu’il vivait avec sa famille.

    Le chef de village de Garly, dans la commune de Ogo, Aboubakry Ndao, qui vit à Ourossogui depuis plus de dix ans, a fait le même constat.

    ‘’C’est seulement au courant du mois de mars que j’ai commencé à avoir de l’eau en tournant le robinet. J’avais des dizaines de bidons à la maison, j’étais obligé de procéder ainsi parce qu’on n’avait presque pas d’eau. Il fallait aussi prévoir la rupture qui pouvait arriver à tout moment’’, a dit le président de l’Association régionale des chefs de village.

    Selon lui, l’eau n’était pas servie à tout moment, mais ‘’à des heures fixes qu’il ne fallait pas rater, alors qu’aujourd’hui, c’est 24 heures sur 24’’. Pour un début, c’est ‘’assez encourageant et motivant’’, estime le notable.

    Mamadou Sow, un habitant de Ourossogui, indique que le problème d’approvisionnement en eau est ‘’devenu un vieux souvenir avec un réseau qui a été refait pour permettre aux populations de disposer du liquide précieux à tout moment’’.

    Il rappelle que le réseau hydraulique était vétuste, parce que la ville a été l’un des premiers villages, à l’époque à avoir de l’eau, en 1976 dont la gestion était assurée par l’Union des ressortissants de Ourossogui (URO).

    ‘’Il y a eu de très fortes améliorations depuis deux mois concernant la distribution de l’eau. Avant, à chaque fois que je revenais du Gabon, je constatais que l’eau ne coulait pas chez moi, ainsi que dans tout le quartier de Windé. Aujourd’hui, même au bout de la nuit, tu as de l’eau en abondance’’, se félicite Cherif Diallo.

    AT/ASB/AKS

  • SÉNÉGAL-ENVIRONNEMENT / Lancement du Livret d’atténuation du changement climatique

    SÉNÉGAL-ENVIRONNEMENT / Lancement du Livret d’atténuation du changement climatique

    Dakar, 10 mai (APS) – Le directeur général de Eiffage Sénégal, Franck Monpaté, a procédé mercredi au lancement du Livret ‘’l’innovation bas carbone chez Eiffage Sénégal’, avec l’objectif d’‘’échanger’’ sur les bonnes pratiques visant à ‘’atténuer’’ le changement climatique tout en ‘’s’adaptant dès maintenant à ses conséquences prévisibles et non définitives’’. 

    ‘’De par son devoir de vigilance et dans le contexte d’urgence climatique, des objectifs de réduction des émissions du groupe Eiffage ont été pris, selon la trajectoire optimiste dite de 1,5° (…)’’, a-t-il déclaré.

    Monpaté indique que ‘’depuis 2020, Eiffage Sénégal a mis en place un secteur ‘’bas carbone’’, pour faire de la ‘’formation et inculquer des changements au niveau de nos services’’. Aujourd’hui, ‘’1500 salariés sur un objectif de 3000 salariés ont été formés à ces pratiques’’, a-t-il relevé.

    Missira Kéita, responsable du pôle ‘’développement durable’’, souligne que Eiffage Sénégal veut être ‘’exemplaire’’ en mettant dans un premier temps en mise en place de solutions ‘’innovantes’’ avant de les proposer à ‘’une plus grande échelle’’ auprès de ses clients et de ses bailleurs, ‘’très exigeants’’ sur la préservation de l’environnement.

    Il a signalé qu’Eiffage Sénégal a mis en place à cet effet un plan de ‘’sobriété énergétique’’. Il s’agit de gestes quotidiens consistant à ‘’éteindre la climatisation et les lumières quand on part le soir’’. Pour elle, il faut s’essayer à tous les gestes permettant ‘’d’éviter de réchauffer la planète’’

    Eiffage Sénégal a également mis en place ‘’un grand programme’’ de formation ‘’aux causes et conséquences’’ du dérèglement climatique et à la présentation de solutions adaptées au contexte sénégalais.

    ‘’La formation est administrée aux salariés mais également à la société civile, à des partenaires comme la ville de Dakar, à la SONAGED. Nous avons également fait la même chose au niveau d’une communauté des pêcheurs à Saint-Louis’’, a révélé Taman Mhoumadi, responsable pôle bas carbone.

    Elle précise qu’Eiffage vise ‘’plus large’’ à travers certaines de ses solutions bas carbone qui ont déjà ‘’commencé à sortir de terre’’. ‘’On a décidé au niveau du siège d’Eiffage de rénover un petit bâtiment pour pratiquer la rénovation énergétique des bâtiments avec des matériaux locaux notamment la brique en terre cuite’’, a-t-elle révélé. Des tables de micro jardinage ont également été mises en place. Sur cette liste d’innovations, il y a aussi la ‘’réutilisation’’ de l’eau de climatisation. Selon la responsable pôle bas carbone, un filtre planté permet de récupérer les eaux de toilettes qui sont ensuite recyclées en eau propre pour l’arrosage de jardins.

     

    CS/ASG/ADC

     

  • SENEGAL-CHINE-DIPLOMATIE / Le président de l’Assemblée populaire de Chine attendu à Dakar

    SENEGAL-CHINE-DIPLOMATIE / Le président de l’Assemblée populaire de Chine attendu à Dakar

    Dakar, 10 mai (APS) – Le président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale de Chine, Zhao Leji, effectuera une visite officielle au Sénégal dans les prochains jours, a appris l’APS de source diplomatique.

    La venue au Sénégal du ‘’plus haut législateur chinois’’ entre dans la cadre d’une tournée devant mener à partir de jeudi au Maroc et en Malaisie, a indiqué l’ambassade chinoise à Dakar dans un communiqué.

    AKS

  • SENEGAL-FRANCE-ECONOMIE / ‘’Choose Africa II’’, une tournée africaine de promotion de l’entrepreneuriat lancée à Dakar

    SENEGAL-FRANCE-ECONOMIE / ‘’Choose Africa II’’, une tournée africaine de promotion de l’entrepreneuriat lancée à Dakar

    Dakar, 9 mai (APS) – L’Agence française de développement (AFD) a procédé, mardi à Dakar, au lancement officiel de ‘’Choose Africa II’’, une tournée visant à promouvoir un nouvel instrument financier destiné à soutenir l’entrepreneuriat et l’innovation sur le continent africain, a constaté l’APS.

    Papa Amadou Sarr, directeur exécutif de l’AFD en charge de la mobilisation et des partenaires financiers a notamment lancé la tournée officielle du programme en collaboration avec la Banque publique d’investissement (BPI) dans le cadre de la promotion de l’initiative dénommée ‘’Choose Africa II’’.

    ‘’Nous sommes aujourd’hui ici à Dakar pour le lancement officiel d’un programme qu’on appelle choose Africa II qui doit nous conduire dans une dizaine de pays africains’’, a-t-il souligné en s’adressant à des journalistes.

    L’étape sénégalaise de cette tournée (du 8 au 9 mai), est articulée autour de rencontres avec des officiels et décideurs avec l’objectif de préparer un sommet consacré au Nouveau pacte financier’’ prévu en juin et auquel l’AFD est associée de près.

    Le programme financé à hauteur de 3,5 milliards d’Euros prévoit de mettre en place un guichet permettant d’accompagner les petites et moyennes entreprises (PME), a rappelé M. Sarr en insistant sur le fait que l’objectif était de renforcer les partenariats entre les secteurs privés français et africain

    ‘’On met en place des systèmes de financement en prêt souverain où c’est l’Etat qui les rétrocède aux structures d’accompagnement des entrepreneurs. Il peut s’agir de banques d’investissement ou de PME’’, a-t-il précisé.

    Il a signalé que le projet était la continuation du programme ‘’Choose Africa I’’ qui avait été lancé en 2018 au Sénégal par le ministre français de l’Economie et des finances, Bruno Le Maire’’.

    Le responsable de l’AFD a fait savoir que les financements allaient de 1000 à 5 millions d’Euros suivant la taille des entreprises bénéficiaires.

    Papa Amadou Sarr a assuré que cette initiative traduisait la volonté du gouvernement français de mettre la jeunesse, les femmes, les entrepreneurs, le secteur privé, la société civile au cœur des relations franco-africaines.

    Outre le Sénégal, la tournée va conduire la mission de l’AFD et de BFI au Togo, au Bénin, à la Côte d’Ivoire, au Kenya, à l’Angola, en RDC, au Congo, au Ghana et au Cameroun, a dit M. Sarr non sans rappeler que la diaspora africaine de France était concernée par le programme.

    Les initiateurs de cette tournée veulent terminer leur périple d’ici au 22 et 23 juin afin de pour pouvoir lancer cette nouvelle dynamique entrepreneuriale.

    CS/AKS

     

     

  • AFRIQUE-CONFLIT / Soudan : 17 000 tonnes de nourriture dérobées des entrepôts du PAM après l’éclatement des violences, selon l’ONU

    AFRIQUE-CONFLIT / Soudan : 17 000 tonnes de nourriture dérobées des entrepôts du PAM après l’éclatement des violences, selon l’ONU

    Dakar, 9 mai (APS) – Au moins, 17 000 tonnes de nourriture d’une valeur de 13 millions de dollars ont été dérobées des entrepôts du Programme alimentaire mondial (PAM) à Khartoum dès les premiers jours du conflit armée qui secoue le Soudan depuis le 15 avril, a annoncé un porte-parole du chef de l’ONU.

    ‘’Quelque 17.000 tonnes de nourriture ont été emportées, principalement au cours des premiers jours des combats, d’une valeur d’au moins 13 millions de dollars, mais probablement bien plus que cela, une fois qu’un inventaire complet pourra être dressé’’, a notamment fait savoir lundi Farhan Haq. 

    Dans des propos rapportés par le site d’information des Nations Unies, le porte-parole adjoint du chef de l’ONU a précisé que la plupart, sinon la totalité, des agences des Nations Unies et de ses partenaires humanitaires avaient d’une manière générale été touchés par des pillages à grande échelle.

    M. Haq a par exemple signalé que du matériel de bureau et informatique a été volé ce week-end, par des pillards jusqu’ici non identifiés. 

    Il a assuré que le Programme alimentaire mondial (PAM) a repositionné environ 80.000 tonnes de céréales et d’autres denrées alimentaires avant le début des violences le 15 avril, soulignant que le pillage privait les civils d’une aide potentiellement vitale, selon ONU Info. 

    Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a de son côté condamné fermement le pillage des bureaux du PAM dans la capitale soudanaise, estimant qu’il s’agissait d’une violation d’installations humanitaires.

    Sur le terrain, les combats opposant l’armée régulière et un de ses groupes supplétifs continuent à Khartoum et dans d’autres localités du pays, alors que les négociations organisées dans le même temps dans la capitale saoudienne n’ont pas encore débouché sur des résultats concrets et positifs.

    Des centaines de personnes ont péri dans les combats qui ont également engendré plus de 700 000 déplacés rien qu’à l’intérieur du pays, a fait savoir l’ONU.

    AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La condamnation en appel de Sonko et ses conséquences en débat

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La condamnation en appel de Sonko et ses conséquences en débat

    Dakar, 9 mai (APS) – Les journaux épiloguent sur l’avenir politique d’Ousmane Sonko au lendemain de sa condamnation, en appel, à six mois de prison avec sursis, une peine qui compromet, en attendant un éventuel pourvoi en cassation, les chances de l’opposant de briguer la magistrature suprême en 2024.

    Le leader de Pastef-Les patriotes a été condamné lundi à six mois de prison avec sursis par la Cour d’appel de Dakar pour diffamation et injures publiques.

    L’opposant, arrivé troisième de la présidentielle de 2019, était jugé en appel pour diffamation dans une affaire l’opposant au ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La Cour d’appel a par ailleurs confirmé la condamnation de M. Sonko en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Avec cette condamnation ‘’l’éligibilité de Sonko est menacée’’, fait savoir Le Soleil. ‘’Si elle est maintenue, cette peine menace l’éligibilité de Sonko à l’élection présidentielle de 2024. Toutefois, le leader de Pastef peut se pourvoir en cassation dans six jours, autrement, il sera exclu des listes électorales’’, indique le journal.

    Même son de cloche du côté de Bès Bi le journal, lequel estime que ‘’Sonko (est) en danger’’. ‘’Cette fois-ci, la peine ne sauve pas Ousmane Sonko puisqu’il écope de 6 mois avec sursis et 200 millions de dommages et intérêts. Si elle n’est pas cassée éventuellement par la Cour suprême, le leader de Pastef pourrait être inéligible à la présidentielle de 2024’’, analyse la publication.

    ‘’Sonko dos au mur’’, affiche en Une le journal Enquête pour résumer la situation de l’opposant. Dans ses colonnes, la publication souligne que cette décision était attendue et que Sonko lui-même semblait s’y attendre. Il n’empêche que cela n’a pas atténué l’effet de la surprise. A l’instar du condamné à mort qui a la tête coincée dans la guillotine et qui ne voit jamais l’instant où le couperet lui sépare la tête du reste de son corps.

    Pour Walf Quotidien, l’avenir politique de Sonko s’inscrit désormais en pointillés. ‘’Après avoir été condamné à deux mois de prison assortis de sursis, Ousmane Sonko a perdu, hier, la deuxième manche du procès l’opposant à Mame Mbaye Niang’’, rappelle le journal.

    Il signale qu’au terme de l’audience, l’opposant a récolté six mois de prison assortis de sursis, une décision qui compromet sa participation à la prochaine élection présidentielle.

    Pour sa part Le Témoin va à l’encontre de l’opinion largement partagée par les quotidiens au sujet de l’éligibilité de l’opposant en s’exclamant en Une : ‘’Sonko touché, mais pas encore coulé’’.

    ‘’Bien que la Cour d’appel de Dakar ait porté hier sa peine à 6 mois avec sursis, le leader de Pastef reste encore éligible. Pour les réparations, le juge Mamadou Cissé Fall a confirmé les dommages et intérêts aux 200 millions infligés en 1ère instance’’, rapporte la publication.

    Pendant ce temps, Le Quotidien évoque les conséquences de cette décision de justice sur l’avenir de Yewwi Askan-wi (YAW) la principale coalition de l’opposition.

    Le journal fait par exemple remarquer que Barthélemy Diaz ne s’est pas gêné de répondre à Sonko qui avait déclaré que Macky Sall aurait confié à un leader de Yaw que le juge en première instance est du parti Pastef.

    ‘’Le maire de Dakar s’est attaqué à Sonko en lui rappelant ses positions d’hier qui sont contradictoires avec celles d’aujourd’hui. Il s’est expliqué sur sa rencontre avec le président de la République, s’est prononcé sur la 3e candidature de Macky Sall et s’est démarqué de ceux qui s’opposent au dialogue’’, écrit le journal.

    AKS/ASB

     

  • SENEGAL-JUSTICE / Deux ans de prison dont un ferme requis en appel contre Ousmane Sonko

    SENEGAL-JUSTICE / Deux ans de prison dont un ferme requis en appel contre Ousmane Sonko

    Dakar, 8 mai (APS) – Le ministère public a requis lundi une peine de deux ans dont un ferme à l’encontre d’Ousmane Sonko pour  »faux, usage de faux, diffamation et injures » dans le procès en appel l’opposant au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, a constaté l’APS.

    Le procureur a également demandé au juge d’ordonner l’arrestation immédiate de l’opposant absent de l’audience. Le verdict sera incessamment rendu.

    Le leader du parti Pastef avait été condamné à 2 mois de prison avec sursis et à payer 200 millions de francs au plaignant.

    M. Niang accuse le maire de Ziguinchor d’avoir dit qu’il a été épinglé par un rapport de la haute administration sénégalaise pour la gestion d’un fonds de 29 milliards de francs CFA du Programme des domaines agricoles communautaires, destiné à la création de milliers d’emplois.

     

    AMN/ABD/AKS