Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • SENEGAL-JUSTICE / Procès de Sonko pour diffamation : les abords du tribunal sous haute surveillance policière

    SENEGAL-JUSTICE / Procès de Sonko pour diffamation : les abords du tribunal sous haute surveillance policière

    Dakar, 8 mai (APS) – Un calme plat règne aux abords du Palais de justice de Dakar quadrillés par la police alors que doit démarrer le procès en appel de l’opposant Ousmane Sonko pour diffamation, a constaté l’APS.

    Les différentes voies menant au Palais de justice de Dakar sont en ce lundi 8 mai sous forte surveillance policière. Déployés en nombre, les policiers veillent au grain certains à bord de pick-up ou de véhicules blindés.

    Chaque ruelle menant au tribunal est contrôlée par au moins une dizaine de policiers alors que les éléments de la gendarmerie se chargent de l’accès et de la sécurité à l’intérieur de l’édifice situé à Rebeuss, un quartier de la capitale.

    Dimanche dans la soirée, le leader du parti Pestef a fait part de sa décision de ne pas participer à l’audience de ce lundi au tribunal de Dakar et appelé ses partisans à la mobilisation.

    Faisant part de sa décision de ne plus collaborer avec la justice sénégalaise, l’opposant estime avoir fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal.

    Il rappelé plusieurs incidents survenus au cours des audiences du procès en diffamation que lui a intenté le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, un militant de premier plan de l’APR, le parti politique du président de la République.

    L’opposant a été condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis et à 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts, le 30 mars dernier.

    Le plaignant et le parquet avait aussitôt fait appel de ce jugement en première instance.

    Jusque-là, toutes les convocations du maire de Ziguinchor ont été émaillées d’incidents opposant les forces de l’ordre à ses partisans.

    ABD/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le jugement en deuxième instance d’Ousmane Sonko pour diffamation au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le jugement en deuxième instance d’Ousmane Sonko pour diffamation au menu

    Dakar, 8 mai (APS) – Le jugement en appel de l’affaire de diffamation opposant le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, au leader de Pastef, Ousmane Sonko, est le centre d’intérêt principal des journaux du lundi qui évoquent notamment la décision de l’opposant de ne plus collaborer avec la justice sénégalaise.

    Alors que le procès en appel de cette affaire de diffamation doit se tenir ce lundi, Ousmane Sonko, a, la veille au soir, dans un message vidéo diffusé en direct à partir de Ziguinchor, grande ville du sud du pays dont il est le maire, annoncé sa décision de ‘’ne plus collaborer avec la justice’’ sénégalaise.

    ‘’J’ai même fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal. C’est pourquoi j’ai pris la décision […] de ne plus collaborer avec cette justice’’, a soutenu M. Sonko.

    Il rappelé plusieurs incidents survenus au cours des audiences du procès en diffamation que lui a intenté le ministre Mame Mbaye Niang, un militant de premier plan de l’APR, le parti politique du président de la République.

    ‘’Si l’Etat ne peut pas me garantir le minimum de sécurité, ce qui devait être ordinaire, je ne me présenterai plus devant cette justice pour répondre à quoi que ce soit’’, a insisté le chef de l’opposition et maire de Ziguinchor (sud).

    M. Niang accuse le maire de Ziguinchor d’avoir dit qu’il a été épinglé par un rapport de la haute administration sénégalaise pour la gestion d’un fonds de 29 milliards de francs CFA du Programme des domaines agricoles communautaires, destiné à la création de milliers d’emplois. L’opposant a été condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis et à 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts, le 30 mars dernier.

    ‘’Sonko boycotte l’appel !’’, s’exclame Le Quotidien qui assure que l’opposant n’ira pas au tribunal.

    ‘’Les compteurs sont remis à zéro. Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, accusé de diffamation par le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang qui avait gagné en première instance, va faire face à son destin. Le procès en deuxième instance va s’ouvrir aujourd’hui, mais le maire de Zigunchor; a décidé de boycotter l’audience’’, souligne la publication.

    En prenant une telle décision, Sonko teste ‘’l’équilibre de la terreur’’, croit savoir Vox Populi qui relaie la demande faite à Macky Sall par l’opposant ‘’d’éviter un bain de sang inutile’’.

    De son côté, Sud Quotidien évoque un 8 mai décisif pour l’avenir politique du candidat arrivé troisième à l’élection présidentielle de février 2019.

    Selon le journal, l’affaire de diffamation opposant le maire de Ziguinchor au ministre du Tourisme pourrait connaître dès ce lundi un dénouement à la Cour d’appel de Dakar. C’est ce jour que la Chambre correctionnelle examine ce dossier en appel, après un renvoi acté le 17 avril dernier.

    ‘’Le verdict en première instance n’avait apparemment pas satisfait la partie civile et le parquet qui avait interjeté appel. Histoire de corrompre l’éligibilité d’Ousmane Sonko, selon ses partisans et certains acteurs de la scène politique’’, rappelle le journal du groupe Sud Communication.

    En tout état de cause, Bes Bi, signale qu’une sécurité maximale sera de mise dans le cadre de ce procès et du rassemblement prévu vendredi à Dakar par des partis politiques et structures de la société civile regroupés au sein d’un mouvement dénommé F24 dont l’objectif est entre autres de combattre une éventuelle candidature du président Macky Sall pour un nouveau mandat à la tête du pays.

    ‘’Sonko fera face à Adji Sarr le 16 mai, mais déjà, les forces de défense et de sécurité vont tâter le pouls de la journée avec son procès en appel pour diffamation. Et pour une semaine, Dakar sentira l’atmosphère qui avait prévalu à la veille de sa convocation en novembre 2022.  »La police et la gendarmerie surveillent les faits et gestes des partisans de l’opposant’’, indique le journal dans ses colonnes.

    Pendant ce temps, Le Soleil revient sur la Journée de partage des résultats du programme d’emplois pour les jeunes dénommé ‘’Xëyu Ndaw Ni’’ présidée par le Premier ministre Amadou Ba, lequel a assuré que partant d’un objectif de 65 000 emplois, 66243 ont été créés.

    Venu présider au stade municipal des Parcelles Assainies, la manifestation, le Premier ministre a rappelé la mission de l’Etat pour les jeunes : ‘’travailler à apporter des solutions au chômage des jeunes’’.

    La même information trône quasiment à la Une de l’AS qui estime que le Premier ministre galvanise les jeunes.

    AKS/AB

  • SENEGAL-SOUDAN-POLITIQUE / Soudan : le Sénégal rapatrie douze de ses ressortissants et neuf Bissau-guinéens

    SENEGAL-SOUDAN-POLITIQUE / Soudan : le Sénégal rapatrie douze de ses ressortissants et neuf Bissau-guinéens

    Dakar, 3 mai (APS) – Le Sénégal a procédé mardi au rapatriement du Soudan de douze de ses ressortissants et neuf Bissau-guinéens, a appris l’APS du ministère des Affaires étrangères.

    Ces candidats au retour ont été convoyés de Khartoum au Caire, puis rapatriés à Dakar, sous la coordination de l’ambassade du Sénégal en Egypte, indique le ministère dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Le ministère des Affaires étrangères signale que les candidats au retour ont été pris en charge à leur arrivée à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD), par les services compétents de l’Etat, conformément aux procédures habituelles mises en place en pareilles situations.

    Le Soudan est plongé dans le chaos après le déclenchement depuis plus de deux semaines d’une guerre pour le contrôle du pouvoir mettant aux prises l’armée régulière et un groupe de paramilitaires.

    Plusieurs centaines de personnes ont péri dans les combats y compris de nombreux civils. Plusieurs pays ont lancé des opérations d’évacuations de leurs ressortissants dans le pays.

    AKS/ASG

  • SÉNÉGAL- TRANSPORT- INFRASTRUCTURE / La gare des gros porteurs de Diamniadio est une réponse au stationnement anarchique (directeur)

    SÉNÉGAL- TRANSPORT- INFRASTRUCTURE / La gare des gros porteurs de Diamniadio est une réponse au stationnement anarchique (directeur)

    Dakar, 27 avr (APS) – L’érection d’une gare dédiée aux gros porteurs à Diamniadio constitue ‘’une réponse au stationnements anarchique à Dakar’’, a souligné son directeur général, Mahamadou Abdoulaye Mbaye.

    ‘’Avec l’extension prochaine du périmètre de la gare, les gros porteurs qui stationnent sur les routes, à hauteur des marchés et autres endroits de Dakar pourront se limiter à Diamniadio’’, a-t-il notamment déclaré.

    Le directeur général de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de Gare des gros porteurs de Diamniadio en a donné l’assurance lors d’un entretien avec des journalistes de l’Agence de presse sénégalaise.

    Diamniadio est une zone ‘’plus que stratégique’’ pour les gros porteurs en raison de sa proximité avec l’aéroport Blaise Diagne de Diass, le futur  Port multifonctions de Ndayane, l’autoroute à péage et la zone des Niayes, a fait valoir M. Mbaye.

    La localité située dans le département de Rufisque n’est pas non plus éloignée des marchés classiques de la zone, a ajouté Mouhamedoun Mbaye.

    La gare des gros porteurs est construite sur neuf hectares. Elle a une capacité d’accueil de 200 véhicules. M Mbaye a assuré que l’infrastructure était déjà opérationnelle et recevait des centaines de camions dans le cadre de leurs activités dans le Marché d’intérêt national de Diamniadio.

    ‘’C’est un endroit moderne où toutes les commodités sont réunies pour permettre aux conducteurs des gros porteurs de bien se reposer avant de reprendre la route’’, a-t-il signalé non sans préciser que l’infrastructure était dotée d’une station à essence, d’un atelier de maintenance, d’un restaurant, et des lieux de prières, et aires de repos entre autres.

    Mbaye invite les gros porteurs à fréquenter cette gare car, ‘’en plus de toutes les commodités réunies pour leur permettre de bien se reposer, ils seront dans un confort sécuritaire’’.

    La gare des gros porteurs a été construite pour faciliter les activités du marché d’intérêt national dont l’objectif est de ‘’contribuer à booster le volume des exportations à travers une meilleure commercialisation des productions agricoles et horticoles’’, a rappelé son directeur.

    CS/AKS

  • SENEGAL-NECROLOGIE-REACTION / Malick Ndiaye était  »un intellectuel engagé et multidimensionnel’’ (Macky Sall)

    SENEGAL-NECROLOGIE-REACTION / Malick Ndiaye était  »un intellectuel engagé et multidimensionnel’’ (Macky Sall)

    Dakar, 26 avr (APS) – Le président Macky Sall, a exprimé, mercredi, sa tristesse après le rappel à Dieu, la veille au soir, du sociologue Malick Ndiaye, estimant que le Sénégal avait perdu un intellectuel engagé qui avait apporté sa contribution au développement du pays.

    ‘’J’ai appris avec tristesse le décès du sociologue, Malick Ndiaye. Le Sénégal perd un intellectuel engagé et multidimensionnel qui, au-delà de son statut d’universitaire, a apporté, à mes côtés, en tant que ministre conseiller, sa contribution au développement de notre pays’’, a notamment tweeté Makcy Sall.

    Le défunt enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Pr Ndiaye s’était beaucoup distingué par ses sorties très critiques envers les régimes des présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall.

    Très présent sur la scène médiatique, il n’hésitait pas à s’emparer des sujets les plus brûlants pour des avis tranchés et des analyses sans langue de bois.

    Le sociologue, qui semblait avoir une prédilection pour les sujets politiques, a écrit plusieurs ouvrages. « Sénégal, où va la République : Approche critique, autocritique et prospective de la Seconde Alternance » compte parmi ses livres les plus emblématiques. Il avait été publié deux ans après la seconde alternance politique au Sénégal, marquée par l’arrivée au pouvoir du président Macky Sall.

    Ce livre a été suivi de la publication en 2015 de  « La seconde alternance sénégalaise à l’épreuve de l’impunité, équations Karim Wade et Hissène Habré / CREI et CAE ».

    Il fut membre de la coalition qui a porté le président Macky Sall au pouvoir, ce qui lui avait valu d’être nommé ministre-conseiller à la présidence de la République, avant d’être démis de ses fonctions en août 2014 après la sortie de ses deux livres.

    La cérémonie de levée du corps est prévue ce mercredi à 14 heures, à la mosquée de Mermoz, suivie de l’enterrement à Touba.

    AKS/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Soudan : plusieurs opérations d’évacuation d’étrangers lancées

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Soudan : plusieurs opérations d’évacuation d’étrangers lancées

    Dakar, 24 avr (APS) – Les opérations d’évacuation du Soudan de ressortissants d’autres pays se sont poursuivies lundi, en même temps que s’intensifiaient les combats entre l’armée régulière et les Forces de soutien rapide (FSR), un groupe paramilitaire, ont rapporté plusieurs sources.

    Après les Etats-Unis, la France et d’autres pays occidentaux, plusieurs Etats ont procédé le même jour au rapatriement de leurs citoyens vivant au Soudan.

    C’est le cas de l’Arabie Saoudite, dont le ministère des Affaires étrangères a annoncé le début de l’évacuation de ses citoyens.

    Dans un communiqué parvenu à l’Agence de presse sénégalaise, le ministère saoudien des Affaires étrangères a affirmé qu’en tout 356 personnes ont été évacuées du Soudan lundi dans la soirée, parmi lesquelles 255 ressortissants étrangers de 26 nationalités.

    Auparavant, l’ambassade saoudienne au Sénégal avait fait état du rapatriement d’un premier groupe de 91 citoyens du royaume et de 66 ressortissants d’autres pays ‘’frères et amis’’.

    ‘’Toutes les dispositions nécessaires ont été prises par les autorités saoudiennes compétentes pour faciliter le retour de ces citoyens étrangers vers leurs pays respectifs’’, avait assuré l’ambassade.

    De son côté, l’UNITAMS, la Mission intégrée d’assistance à la transition des Nations unies au Soudan, assure qu’environ 700 membres de son personnel, des employés d’organisations non gouvernementales internationales et d’ambassades ont été transférés à Port-Soudan (près de 700 kilomètres de Khartoum, la capitale) par la route.

    Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a salué la réinstallation temporaire en toute sécurité de centaines de membres du personnel des Nations unies et des personnes à leur charge, de Khartoum et d’autres endroits au Soudan.

    Selon ONU Info, le site d’information des Nations unies, M. Guterres a loué la coopération de toutes les parties au Soudan, pour permettre à l’opération de se dérouler sans incident.

    Quinze jours après le déclenchement des hostilités, de violents combats se déroulent notamment dans la capitale. Plusieurs centaines de personnes, dont de nombreux civils, ont péri dans les affrontements entre l’armée régulière et les FSR, que dirige le général Mohamed Hamdan Dagalo, dit Hemetti.

    Le chef de l’ONU a condamné ‘’le bombardement aveugle de zones civiles, y compris les établissements de santé’’. Il a appelé les belligérants à ‘’cesser les opérations de combat dans les zones densément peuplées’’ et à ‘’autoriser sans entrave les opérations d’aide humanitaire’’, selon ONU Info.

    Aucune des trêves annoncées n’a pour l’heure été respectée par les belligérants.

    Le Soudan est en proie à une instabilité politique depuis la révolution populaire qui a éjecté du pouvoir, en avril 2019, le président Omar el-Bechir. Il dirigeait le pays depuis trente ans.

    Le Soudan est par la suite tombé entre les mains d’une junte dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan.

    AKS/ESF

  • Des consultations intergouvernementales sénégalo-allemandes, mardi, à Dakar

    Des consultations intergouvernementales sénégalo-allemandes, mardi, à Dakar

    Dakar, 24 avr (APS) – La ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, et l’ambassadeur d’Allemagne au Sénégal, Siemon Sönke, vont coprésider des consultations intergouvernementales sénégalo-allemandes, mardi à 8 h 30, à l’hôtel Axil, à Dakar, selon un communiqué transmis à l’APS.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Abdoulaye Daouda Diallo nommé président du Conseil économique, social et environnemental

    SENEGAL-POLITIQUE / Abdoulaye Daouda Diallo nommé président du Conseil économique, social et environnemental

    Dakar, 24 avr (APS) – Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre, directeur de cabinet du président de la République, a été nommé président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a déclaré lundi la présidence sénégalaise.

    M. Diallo remplace Idrissa Seck, dont les deux camarades de parti, Yankhoba Diatara et Aly Saleh Diop, quittent en même temps le gouvernement, selon la même source.

    Le Premier ministre, Amadou Ba, dirige désormais les ministères des Sports et de l’Elevage, qu’il cumule avec ses fonctions de chef de gouvernement.

    Yankhoba Diatara et Aly Saleh Diop géraient respectivement ces deux départements ministériels.

    Abdoulaye Daouda Diallo, inspecteur des impôts et domaines, a dirigé plusieurs ministères, notamment ceux des Finances et du Budget, de l’Intérieur, des Infrastructures et du Désenclavement.

    Le président de la République, Macky Sall, et Idrissa Seck ont déclaré samedi avoir mis fin à leur collaboration, après que le second a fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Des membres du CESE ont empêché la tenue d’une session de ladite institution, la semaine dernière.

    De cette manière, ils entendaient faire payer à M. Seck le fait d’avoir annoncé sa candidature sans tenir compte des avis des autres leaders de Benno Bokk Yaakaar, la coalition de la majorité présidentielle.

    Ils lui reprochaient également d’avoir affirmé que Macky Sall n’a pas le droit d’être candidat en 2024.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le nouvel appel au dialogue de Macky Sall et la fin de son compagnonnage avec Idrissa Seck au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le nouvel appel au dialogue de Macky Sall et la fin de son compagnonnage avec Idrissa Seck au menu

    Dakar, 24 avr (APS) – La politique continue de dicter sa loi aux quotidiens qui s’intéressent, entre autres, dans leur livraison de lundi, au nouvel appel au dialogue lancé par le président Macky Sall en marge des célébrations de la Korité et aux aspects de l’actualité s’inscrivant en perspective de l’élection présidentielle de 2024.

    Le chef de l’Etat a notamment abordé plusieurs sujets liés à la vie de la nation lors d’un entretien accordé à la Radio futurs médias (RFM) et diffusé le jour de la Korité.

    Pour le quotidien L’AS, le président Macky Sall a remis les pendules à l’heure à l’occasion de sa sortie médiatique, évoquant notamment sa vision d’un dialogue politique, tout en réagissant à la déclaration de candidature d’Idrissa Seck.

    Il n’a pas non plus occulté les déboires judiciaires d’Ousmane Sonko et l’amnistie des faits ayant débouché sur l’exclusion de Karim Wade et de Khalifa Ababacar Sall du jeu électoral, souligne le journal.

    ‘’Macky Sall dialogue seul’’, indique de son côté, L’Evidence en expliquant qu’à la suite de cet appel, l’opposition regroupée au sein du Mouvement des forces vives du Sénégal (F24) a apporté une réponse assortie de conditions, alors que l’ancien Premier ministre, Aminata Touré, évoque une tentative visant à diviser l’opposition.

    ‘’Invité de lémission Yoon-wi de la RFM, diffusée peu après la sortie de son ex-allié, Idrissa Seck, le chef de l’Etat a confirmé la fin de son compagnonage avec le,leader de Rewmi en précisant que la déclaration de candidature de ce dernier était l’une des conséquences de ce divorce’’, résume Sud Quotidien non sans signaler que Macky Sall continue de maintenir le suspense au sujet d’une éventuelle candidature à la présidentielle de 2024.

    S’intéressant à la sortie médiatique de Macky Sall et aux développements en lien avec la préparation des états-majors politiques à la présidentielle de 2024, Le Quotidien estime que ‘’le Sénégal (est) en salle d’attente’’.

    ‘’Lors de la prière de la Korité à la Grande mosquée de Dakar, le chef de l’Etat a renouvelé son appel au dialogue aux forces vives de la nation dans le respect de l’Etat de droit’’, a ainsi souligné la publication.

    Elle évoque dans le même temps la rupture consommée entre le président Macky Sall et le démissionnaire président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Idrissa Seck.

    ‘’Un divorce à l’amiable !’’, s’exclame le journal Enquête en expliquant qu’en dépit de leur séparation, les deux leaders continuent de se parler et de filer la parfaite entente, ce qui pousse certains à croire en une volonté de casser la bipolarisation avec Ousmane Sonko, toutefois quelques nuages subsistent sur les conséquences de ce divorce, croit savoir le journal.

    Au sujet des rapports politiques entre les deux hommes, Walf Quotidien parle d’un ‘’duel presque parfait’’ et évoque une coïncidence suspecte analysant l’échange de civilités et le timing des deux interventions médiatiques. ‘’Malgré leur dénégation réciproque ; le président de la République, Macky Sall et Idrissa Seck semblent avoir accordé leur violon, certains diront leur combine, croit savoir le journal.

    Pendant ce temps, Le Soleil relaie l’appel à la paix et à la concorde des Imams lors de la prière de la Korité en s’intéressant entre autres au sermon de l’imam El Hadji Moussa Samb, de la Grande mosquée de Dakar. Le religieux a notamment invité les fidèles et les jeunes en particulier à s’inspirer des valeurs islamiques et à respecter et écouter les parents afin de ne pas verser dans la violence physique.

    AKS

  • AFRIQUE-SOCIETE / Sahel : 45 000 personnes menacées de famine au Burkina Faso et au Mali

    AFRIQUE-SOCIETE / Sahel : 45 000 personnes menacées de famine au Burkina Faso et au Mali

    Dakar, 18 avr (APS) – Au moins 45.000 personnes localisées principalement au Burkina Faso et au Mali connaîtront cette année des niveaux de faim proches de la famine, une première au Sahel depuis 10 ans, a indiqué l’ONU dans un rapport rendu public mardi à New York.

    Pour la première fois au Sahel, 45.000 personnes connaîtront des niveaux de faim catastrophiques, à un pas de la famine, 42.000 au Burkina Faso et 2.500 au Mali, signale l’organisation en s’appuyant sur l’analyse de la sécurité alimentaire du Cadre harmonisé de mars 2023.

    Dans cette étude, les Nations Unies soulignent que les effets combinés des conflits, des chocs climatiques, de la pandémie de Covid-19 et des prix élevés des denrées alimentaires continuent d’aggraver la faim et la malnutrition dans la région.

    Le rapport indique dans le même temps que le nombre de personnes n’ayant pas un accès régulier à des aliments sains et nutritifs devrait atteindre 48 millions pendant la période de soudure de juin à août 2023, soit un quadruplement au cours des cinq dernières années.

    Les résultats confirment également une tendance à long terme vers une expansion géographique de l’insécurité alimentaire dans la région, fait-on savoir.

    ‘’L’aggravation de la situation de la sécurité alimentaire et de la nutrition en Afrique de l’Ouest est tout simplement déchirante. Il est donc crucial d’investir massivement dans le renforcement des capacités des communautés et des individus à résister aux chocs, tout en donnant la priorité aux solutions locales et à long terme en matière de production alimentaire, de transformation et d’accès pour les groupes vulnérables’’, a réagi Chris Nikoi, le directeur régional du PAM pour l’Afrique de l’ouest dans des propos rapportés par ONU Info.

    Le rapport fait état d’une dégradation de la situation nutritionnelle déjà difficile des communautés de la région.

    ‘’En tout, 16,5 millions d’enfants de moins de 5 ans seront confrontés à la malnutrition aiguë en 2023, dont 4,8 millions d’enfants souffriront de la forme sévère débilitante. Il s’agit d’une augmentation de 83% de la malnutrition aiguë globale par rapport à la moyenne de la période 2015-2022’’, mentionne la source.

    De manière globale, les Nations Unies estiment que l’insécurité alimentaire aiguë est en passe d’atteindre son niveau le plus élevé depuis 10 ans en Afrique de l’Ouest et du Centre avec une possible expansion inquiétante d’ici à juin dans les pays côtiers et les zones touchées par des conflits, notamment au Mali et au Burkina Faso.

    AKS/OID