Auteur/autrice : Abdou Kogne SALL

  • SENEGAL-MEDIAS-GOUVERNANCE / SN APS : le nouveau PCA sera installé vendredi

    SENEGAL-MEDIAS-GOUVERNANCE / SN APS : le nouveau PCA sera installé vendredi

    Dakar, 28 nov (APS) – Le journaliste Sadikh Top, nommé le 23 octobre dernier, président du Conseil d’administration de l’Agence de presse sénégalaise (APS), va officiellement entrer en fonction, vendredi, a-t-on appris de source officielle.

    La cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, l’universitaire Moustapha Samb, est prévue à partir de 10 heures dans les locaux de la Maison de la presse, siège de l’Agence.

    AKS/OID

     

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Décès du directeur régional élu de l’OMS pour l’Afrique, Faustine Ndugulile

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Décès du directeur régional élu de l’OMS pour l’Afrique, Faustine Ndugulile

    Dakar, 27 nov (APS) – Le Tanzanien Faustine Ndugulile, élu directeur régional pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), est décédé dans la nuit de mardi à mercredi, a-t-on appris de plusieurs sources, dont le parlement de son pays.

    Le rappel à Dieu, à l’âge de 55 ans, du fonctionnaire de l’OMS a été annoncé par la présidente de l’Assemblée nationale de la Tanzanie, Tulia Ackson.

    Ndugulile est décédé dans la nuit de mardi à mercredi en Inde, où il se faisait soigner, rapporte RFI en citant Mme Ackson.

    Sur le réseau social X, le directeur général de l’OMS, l’Éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, a exprimé sa profonde tristesse et a présenté ses condoléances à la famille et aux amis du défunt, ainsi qu’au Parlement tanzanien.

    Le docteur Faustine Ndugulile a été vice-ministre de la Santé en Tanzanie. Il était, jusqu’à son décès, député d’une circonscription de la capitale économique tanzanienne, Dar es Salaam.

    Élu directeur régional de l’OMS pour l’Afrique en août dernier, il devait prendre fonctions en février prochain en remplacement de la Botswanaise Matshidiso Moeti.

    AKS/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MEMOIRE / Des députés français réclament une commission d’enquête sur le massacre de Thiaroye

    SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MEMOIRE / Des députés français réclament une commission d’enquête sur le massacre de Thiaroye

    Dakar, 26 nov (APS) – Cinq députés français ont déposé mardi une demande de constitution d’une commission d’enquête chargée de faire la lumière sur le massacre à Thiaroye, dans la banlieue de Dakar, par l’armée française de soldats africains ayant combattu sous ses ordres lors de la deuxieme guerre mondiale, a-t-on appris de source médiatique.

    Il s’agit de parlementaires de l’opposition de gauche, principalement de La France insoumise (LFI) et de quelques députés du camp présidentiel, a par exemple souligné le site d’information de Radio France internationale (RFI).

    Cette demande introduite cinq jours avant la commémoration du 80e anniversaire de cet épisode de l’histoire coloniale de la France en Afrique devra toutefois être approuvée par la commission compétente au sein du parlement français.

    La proposition de résolution visant à mettre en place une telle commission porte symboliquement le nom d’Ousmane Sembène, figure du cinéma et de la littérature sénégalaise et ancien Tirailleur.

    Des dizaines de soldats africains ayant combattu pour la France lors de la deuxième guerre mondiale ont péri dans le massacre de Thiaroye survenu le 1er décembre 1944.

    Ils ont été tués après avoir réclamé le paiement au même titre que les Français de souche de leur dû. 

    AKS/OID

  • SENEGAL-GAMBIE-SECURITE / Patrouilles sénégalo-gambiennes dans la zone frontalière

    SENEGAL-GAMBIE-SECURITE / Patrouilles sénégalo-gambiennes dans la zone frontalière

    Dakar, 26 nov (APS) – Les Armées sénégalaises et gambiennes ont organisé lundi des patrouilles mixtes le long des localités situées de part et d’autre de la frontière entre les deux pays, a appris l’APS de source sécuritaire, mardi.

    Des unités de l’armée sénégalaise en service dans la zone militaire numéro 5, correspondant à la partie sud du pays, un peloton de l’escadron de surveillance et d’intervention de la gendarmerie et des éléments de l’armée gambienne ont participé à ces patrouilles, a indiqué la Direction de l’information et des relations publiques des armées.

    Les unités engagées dans ces patrouilles ont visité les localités de Bondali, Kampassa, Sintet, Kanilai, Darsilami, Dimbaya, Duwasu, Sohm, Omortoh, Kahlenge, Bulok et Situ sinjang dans la partie gambienne, a fait savoir la DIRPA dans un message publié sur le réseau social X.

    Dans la partie sénégalaise elles ont sillonné Kouram, Kabakel, Tambacounda, Séléty, Bourome, Dimbaya et Touba-tranquille.

    ‘’Ces activités de coopération opérationnelle entre les FDS gambiennes et sénégalaises et les interactions avec les populations visent à renforcer leur interopérabilité dans lutte contre la criminalité transfrontalière et à améliorer le climat de sécurité dans cette zone’’, a expliqué la DIRPA.

    AKS/OID

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Le général Birame Diop évoque l’importance d’une gestion transfrontalière de la sécurité

    SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Le général Birame Diop évoque l’importance d’une gestion transfrontalière de la sécurité

    Dakar, 26 nov (APS) – Le ministre sénégalais des Forces armées, le général Birame Diop, a souligné mardi à Dakar, la nécessité de promouvoir une gestion transfrontalière des questions sécuritaires face aux nouvelles menaces.

    ‘’Face aux menaces sécuritaires, nous ne pouvons pas agir isolément. La sécurité collective est aujourd’hui une impérieuse nécessité, un appel à transcender nos frontières pour une stabilité durable’’, a-t-il notamment déclaré.

    Le général Diop intervenait à l’ouverture d’un colloque international consacré au thème de la souveraineté et de la sécurité en Afrique de l’ouest et au Sahel. Cette rencontre internationale est à l’initiative du Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS).

    ‘’La région ouest-africaine connait une métastase de l’extrémisme violent, de la criminalité transfrontalière organisée, des phénomènes migratoires et environnementales’’, a rappelé le ministre des Forces armées.

    Il a insisté sur le fait que ces fléaux transnationaux ‘’qui se propagent du Sahel aux Etats côtiers, exploitent les faiblesses et divisions de nos états créant une instabilité persistante’’.

    ‘’L’action collective des Etats constitue la seule panacée face à la recrudescence des menaces sécuritaires’’, a martelé M. Diop.

    A l’en croire, les contraintes imposées par les réseaux d’échanges globaux, les enjeux de pouvoir des pays développés réduisent la marge de manœuvre des Etats de la sous-région et du Sahel.

    Il n’a pas manqué de s’élever contre une certaine dépendance des pays africains héritée en partie de structures économiques mondiale et souvent intensifiée sous l’effet de nouvelles réalités multilatérales.

    Pour le ministre des Forces armées, les influences extérieures, qu’elles soient politiques, économiques ou sécuritaires redéfinissent les priorités des Etats africains tout en fragilisant leurs économies.

    Toutes choses ayant amené le général Diop à préconiser une exploration de solutions audacieuses et innovantes en vue de renforcer les capacités collectives des Etats africains de la sous-région à faire face aux menaces sécuritaires sans sacrifier les aspirations souverainistes de ses peuples.

    Il a, à cet égard, salué la tenue de ce colloque à Dakar, affirmant qu’il sert de cadre pour le Sénégal de renouveler son engagement en faveur d’une souveraineté africaine solide reposant sur des décisions endogènes en adéquation avec les  réalités et aspirations des peuples africains.

    De son côté, le général Jean Diémé, directeur général du CHEDS, a estimé que la rencontre offre aux participants l’opportunité d’aborder la lancinante question de la souveraineté et de la sécurité dans une sous-région en proie à dissémination de menaces multiformes.

    KM/AKS/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-COMMERCIALISATION / Arachide : le prix du kilogramme fixé à 305 francs CFA, selon le Premier ministre

    SENEGAL-AGRICULTURE-COMMERCIALISATION / Arachide : le prix du kilogramme fixé à 305 francs CFA, selon le Premier ministre

    Dakar, 26 nov (APS) – Le gouvernement a fixé à 305 francs CFA le prix du kilogramme d’arachide pour la nouvelle campagne de commercialisation dudit produit agricole, a annoncé, mardi, à Dakar, le Premier ministre, Ousmane Sonko.

    Le prix de l’arachide au kilogramme connaît une hausse de 25 francs en comparaison de son niveau au cours de la précédente campagne de commercialisation des récoltes. Il était de 280 francs CFA.

    Intervenant à un conseil interministériel consacré à la nouvelle campagne de commercialisation des produits agricoles (2024-2025), le Premier ministre assure que l’État du Sénégal est allé au-delà de la proposition faite par le Comité national interprofessionnel de l’arachide (CNIA).

    Le CNIA, qui réunit des producteurs d’arachide, avait proposé au gouvernement de fixer le prix du kilogramme à 290 francs CFA, selon Ousmane Sonko.

    ‘’Nous avons été obligés de procéder à un arbitrage en tenant compte des intérêts des producteurs et des huiliers’’, a-t-il dit.

    Selon le Premier ministre, le gouvernement envisage de fixer à 500 francs CFA le prix du kilogramme d’arachide, dans les prochaines années.

    Il signale que ‘’le mode de calcul du prix plancher de l’arachide est basé sur des variables plus représentatives des réalités économiques actuelles’’.

    Le secrétaire général du gouvernement, les ministres de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, des Finances et du Budget, de l’Économie, du Plan et de la Coopération, de l’Industrie et du Commerce, de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire ont pris part au conseil interministériel.

    Des organisations paysannes, des structures d’encadrement des producteurs, des institutions financières, des exportateurs, des industriels et d’autres acteurs de la filière arachide ont participé à la réunion.

    Après avoir pris note de leurs préoccupations, le Premier ministre a pris plusieurs mesures en vue d’un bon déroulement de la campagne de commercialisation des produits agricoles, qui démarre officiellement le 5 décembre prochain.

    Ousmane Sonko a demandé aux ministres concernés de mettre en place un ‘’dispositif privilégiant la collecte des graines par les opérateurs et les huiliers [locaux] sur toute autorisation à l’exportation’’.

    Il a insisté sur la nécessité de ‘’renforcer la surveillance de nos frontières, pour éviter la fuite des graines d’arachide vers les pays limitrophes’’.

    Le gouvernement préconise aussi l’identification et la réhabilitation ‘’en urgence’’ des points de collecte prioritaires, pour une bonne commercialisation des graines d’arachide.

    Le chef du gouvernement a préconisé la facilitation de la dotation à crédit de 750 appareils de cribles pour les points de collecte, afin d’assurer leur bon fonctionnement, avant le démarrage de la campagne.

    Des mesures ont été prises par le gouvernement, pour la commercialisation d’autres produits agricoles.

    ‘’Le gouvernement va accompagner les riziculteurs de la vallée du fleuve (dans le nord du pays)’’, a assuré M. Sonko.

    La lutte contre les oiseaux granivores, le renforcement des moyens de la direction de la protection des végétaux, la collecte et la sécurisation des semences, ainsi que l’approvisionnement correct des huiliers en graines d’arachide font partie des mesures prises.

    Ousmane Sonko a ordonné une ‘’interdiction de l’exportation des graines ayant une valeur semencière’’.

    Il a recommandé aux acteurs de la filière arachide de ‘’donner la priorité aux semenciers dans l’utilisation des seccos métalliques, pour le stockage des semences’’.

    Le Premier ministre a invité les ministres concernés à veiller à la participation des autres banques au financement de la campagne de commercialisation des produits agricoles, aux côtés de La Banque agricole (LBA) et de la Banque nationale pour le développement économique (BNDE).

    Il souhaite que les autres banques – celles différentes de LBA la BNDE – puissent apporter un montant additionnel de 5 milliards de francs CFA au financement de la campagne de commercialisation de l’anacarde.

    MTN/AKS/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Présidence de la Commission de l’UA : Raila Odinga en quête de soutien à Dakar

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Présidence de la Commission de l’UA : Raila Odinga en quête de soutien à Dakar

    Dakar, 26 nov (APS) – L’ancien Premier ministre Kenyan, Raila Odinga, candidat déclaré à la succession du Tchadien, Moussa Faki Mahamat, à la tête de la Commission de l’Union africaine (UA), a rencontré lundi, à Dakar, le président de la République Bassirou Diomaye Faye, dans le cadre d’une tournée destinée à attirer des soutiens à sa candidature.

    Il a entamé une tournée sous régionale qui l’a déjà mené au Togo, au Bénin et au Ghana.

    ‘’Je remercie le président Bassirou Diomaye Faye pour son accueil chaleureux à Dakar. Ce fut un honneur de discuter avec lui à propos de ma candidature pour la présidence de la commission de l’UA et de la vision que j’ai pour le continent. J’ai été ravi d’entendre ses idées sur comment construire une Afrique unie, paisible et prospère’’, a confirmé Raila Ondinga dans un message publié sur le réseau social X.

    Avant l’étape du Sénégal, l’ancien Premier ministre Kenyan dont la candidature est soutenue par son rival politique, l’actuel président William Ruto, s’était brièvement rendu en Gambie où il s’est entretenu avec le vice-président Muhammad Jallow, avant d’échanger au téléphone avec le chef de l’Etat Adama Barrow.

    Raila Odinga est en lice pour la succession de Moussa Faki Mahamat à la tête de la Commission de l’Union africaine. Le ministre djiboutien des Affaires étrangères Mahamoud Ali Youssouf est également candidat à ce poste.

    KM/AKS/SMD

  • SENEGAL-ETATS-UNIS-MIGRATION / La hantise d’un retour forcé au bercail après l’élection de Donald Trump

    SENEGAL-ETATS-UNIS-MIGRATION / La hantise d’un retour forcé au bercail après l’élection de Donald Trump

    +++Par Khadidiatou Mendy de l’APS+++

    Dakar, 26 nov (APS) – Des migrants sénégalais, en situation irrégulière aux Etats-Unis d’Amérique ont exprimé leur inquiétude au sujet d’une éventuelle application de la mesure d’expulsion des migrants illégaux promise par le nouveau président américain, Donald Trump.

    Le 47e président des Etats Unis d’Amérique doit officiellement entrer en fonction le 20 janvier prochain, mais l’évocation de cette date suscite déjà l’inquiétude et peut sonner comme un compte à rebours pour bon nombre de migrants illégaux dans le pays de l’Oncle Sam.

    D’autant qu’au plus fort de la campagne électorale pour la récente élection présidentielle, Donald Trump, a sans cesse répété son intention de mettre en œuvre un ‘’projet historique de déportation massive de migrants qui se sont introduits sur le sol américain par des voies non conventionnelles ».

    Un telle mesure signifiant le retour au bercail provoque naturellement un sentiment d’inquiétude chez des Sénégalais en situation irrégulière aux Etats Unis d’Amérique.

    ‘’Aucun de ceux que je connais n’aurait souhaité son retour. C’est un homme (Donald Trump) qui, ouvertement, a exprimé ses intentions. Et son hostilité envers les migrants est un secret de polichinelle’’, a témoigné via un entretien avec l’APS sur les réseau sociaux  Cheikh Ibra Sarr, un natif de Tivaouane (région de Thiès) établi à New York.

    S’exprimant par le biais de ce même canal, Aliou Lo qui vit et travaille dans l’Etat du Minnesota, jure avoir un nœud dans la gorge. Il déclare s’être fait débouter une première fois de sa demande de permis de travail. Il dit en même temps ne pas placer beaucoup d’espoir pour sa seconde requête.

    Loin de cet état d’effarement généré par des annonces et commentaires tous azimuts, d’autres compatriotes brandissent la carte de la foi et de la résilience.

    ‘’Les déportations de masse annoncées par le président Trump ne concerneront que les criminels, les fraudeurs, ceux qui n’ont pas encore procédé à une demande d’asile’’, croit savoir de son côté Alioune Badara Sarr, expatrié sénégalais résidant à Baltimore dans le Maryland.

    ‘’Nous n’avons certes pas attendu la délivrance de visa d’entrée pour fouler le sol américain mais nous apportons, par nos activités, une plus-value à l’économie de ce pays. Nous sommes respectueux des normes publiques et menons une vie saine sans turbulence’’, martèle-t-il sans pour autant redouter une éventuelle application de la mesure d’expulsion.

    D’autres migrants tentent de leur côté de se convaincre de vivre sans angoisse apparente. A l’image d’Aliou Diop qui évoque l’effet amplificateur des réseaux sociaux au sujet de ce projet d’expulsion en masse de migrants illégaux des Etats-Unis d’Amérique.

    ‘’Je trouve que les Sénégalais versent un peu dans l’exagération. Ils sont d’ailleurs les plus nombreux à aborder ce sujet et à créer une peur inutile auprès des leurs’’, fait-il valoir. Le natif de Mboro affirme, sans doute fataliste :  ‘’Rien ne peut arriver en dehors de ce que Dieu a prévu pour nous’’.

    ‘’Personnellement, je ne me joins pas à cette terreur populaire. Ce pays est un pays de droit, tout est structuré et procédural. Lorsque je suis venu, avec l’appui de mon employeur, on m’a délivré un permis de travail et une sécurité sociale pour exercer une activité’’, rappelle pour sa part Khadim Bamba Guèye.

    Le jeune homme originaire de Guédiawaye dans la banlieue de Dakar dit s’être engagé très tôt dans ces procédures pour pouvoir régulariser sa situation.

    A Michigan, où il s’est réfugié pour sortir du viseur des autorités américaines qui ciblent souvent l’Etat de New York, il dit ne rien craindre pour le moment.

    ‘’Nous ne connaissons pas avec exactitude les termes de son projet de déportation mais espérons avec l’aide de Dieu que si nos demandes d’asile sont acceptées nous ne serons pas concernés’’, a-t-il fait savoir.

    A la décharge du président Trump, Cheikh Ibra Sarr invite tout le monde à être honnête avec soi. ‘’Le nouveau président américain veut juste protéger sa nation. Il aime son pays, force est de le lui reconnaitre’’, a-t-il dit.

    C’est bien de vivre ici, ‘’mais je n’ai pas peur de retourner au Sénégal. En fin de compte j’y retrouverai les miens. Simplement à partir d’ici, je pourrais contribuer à améliorer leurs conditions de vie’’, souligne-t-il.

    Dans une publication sur son propre réseau social ‘’TRUTH’’, le président Trump a récemment confirmé les dires d’un activiste conservateur selon lesquels des millions de migrants sans-papiers seront ramenés chez eux, ce avec l’aide de l’armée américaine.

    KM/AKS/OID/SMD

  • SENEGAL-MONDE-JUSTICE / La CPI émet des mandats d’arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif

    SENEGAL-MONDE-JUSTICE / La CPI émet des mandats d’arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif

    Dakar, 21 nov (APS) – La Cour pénale internationale (CPI) a émis, jeudi, des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, et le chef de la branche armée du Hamas, Mohamed Deif pour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

    L’annonce émane d’un communiqué de la chambre préliminaire de la CPI rendu public le même jour à la Haye, aux Pays-Bas.

    ‘’La Chambre a émis des mandats d’arrêt contre deux individus, M. Benyamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu’au 20 mai 2024 au moins, jour où l’accusation a déposé les demandes de mandats d’arrêt’’, a souligné la CPI dans le communiqué.

     

    La Chambre préliminaire de la CPI a également émis un mandat d’arrêt à l’encontre du leader de la branche armée du mouvement islamique de la résistance palestinienne (Hamas) Mohammed Deif, que l’armée israélienne a déclaré avoir tué dans la bande de Gaza.

    En mai dernier, le procureur de la CPI, Karim Khan, avait requis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, convaincu de leurs responsabilités dans des faits de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité perpétrés dans l’enclave palestinienne de Gaza.

    Les faits visés portent sur des massacres et autres atrocités qu’aurait commis l’armée israélienne dans sa riposte à une attaque meurtrière revendiquée le 7 octobre 2023 par le mouvement de la résistance palestinienne, Hamas.

    Quelque 1200 Israéliens avaient péri dans cette attaque perpétrée en territoire israélien. Des dizaines d’otages israéliens sont également entre les mains des combattants palestiniens.

    Le bureau du procureur de la CPI avait, dans la foulée, demandé à ce que des mandats d’arrêt soient émis contre trois dirigeants palestinien, Yahya Sinwar, Mohammed Dian Ibrahim Al-Masri et Ismail Haniyeh.

    Yahya Sinwar, ancien chef du Hamas, et Hanieyeh, le chef politique du mouvement depuis a été tué par Israël.

    L’armée Israélienne a assuré avoir également éliminé le chef de la branche militaire du Hamas dans un bombardement.

    Sinwar, nommé à la tête du Hamas après l’assassinat d’Ismael Haniyeh est mort au combat dans la bande de Gaza.

    La CPI a émis un mandat d’arrêt contre le chef de la branche militaire du Hamas en l’absence de preuves de sa mort.

    Plus de 45. 000 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants ont perdu la vie depuis le déclenchement de l’intervention de l’armée israélienne dans la bande de Gaza.

    La quasi-totalité des infrastructures hospitalières, universitaires et scolaires ont été détruites dans l’enclave palestinienne.

    AKS/OID

  • SENEGAL-LEGISLATIVES-RÉSULTATS / Les résultats officiels provisoires proclamés ce jeudi à 16 h

    SENEGAL-LEGISLATIVES-RÉSULTATS / Les résultats officiels provisoires proclamés ce jeudi à 16 h

    Dakar, 21 nov (APS) – La commission nationale de recensement des votes procède ce jeudi à partir de 16 heures à la proclamation officielle des résultats provisoires des élections législatives anticipées de dimanche, a-t-on appris de source officielle.

    La rencontre est prévue à la salle 4 du Palais de justice de Dakar.

    Quelque 7 300 000 Sénégalais étaient appelés aux urnes dimanche pour élire 165 députés, dont 15 chargés de représenter les citoyens du pays vivant à l’étranger.

    Quarante et une listes de partis ou coalitions de partis ont pris part à ce scrutin législatif anticipé.

    Cent douze sièges sont pourvus au scrutin de liste majoritaire. La liste arrivée en tête dans chacun des 46 départements du pays obtient l’ensemble des sièges en jeu, soit un total de 112 sièges répartis suivant la démographie et le poids économique de chaque circonscription électorale.

    Cinquante-trois sièges sont pourvus au scrutin proportionnel.

    La liste de Pastef, dirigée par le Premier ministre Ousmane Sonko, a obtenu une large majorité de sièges à l’Assemblée nationale, selon les résultats publiés par les commissions départementales de recensement des votes.

    AKS/OID