Auteur/autrice : Sokhna Bator Sall

  • MONDE-ETATS-UNIS-CLIMAT / Donald Trump, un climatosceptique de retour à la Maison blanche à l’approche de la COP 29

    MONDE-ETATS-UNIS-CLIMAT / Donald Trump, un climatosceptique de retour à la Maison blanche à l’approche de la COP 29

    Par Sokhna Bator Sall

    Dakar, 7 nov (APS) – L’élection de Donald Trump, mardi, face à Kamala Haris marque le retour d’un climato-sceptique à la Maison Blanche, une inquiétude pour les défenseurs du climat à l’approche de l’ouverture de la 29ème édition de la Conférence des parties sur les changements climatiques de la Convention cadre des Nations unies (CNUCC), prévue à Bakou en Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre. 

    Lors de son premier mandat (2016-2020), les Etats-Unis s’étaient retirés de l’Accord de Paris sur le climat.

    En 2021, quelques heures après sa prise de fonction, son successeur, le président Joe Biden signait une série de décrets dont l’un portant sur le retour des États-Unis dans l’accord de Paris sur le climat.

    Donald Trump signe son retour sur la scène internationale au moment où des efforts se font sentir à travers des engagements internationaux relatifs à une réduction de 2 à 1,5 degrés Celsius des émissions de gaz à effet de serre (GES) mais également, des politiques d’adaptation pour les pays en développement, comme le Sénégal.

    Le 1er juin 2017, juste après la COP 22 de Marrakech, le président américain Donald Trump annonçait le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat signé par 195 pays.

    Le président français Emmanuel Macron et la chancelière d’Allemagne Angela Merkel avaient critiqué cette décision. La Chine, de son côté, réaffirmait son intention de respecter l’Accord de Paris.

    Le retour de Trump au pouvoir va planer sur les négociations à venir d’autant plus que les enjeux environnementaux ont été peu présents dans la campagne électorale des camps, démocrates et républicains.

    Les Etats-Unis sont le deuxième pays le plus gros émetteur de gaz à effet de serre (11% en 2022) derrière la Chine (22%).

    L’action climatique des États doit faire un  »bond en avant » dans les prochains mois, alerte l’ONU dans un rapport publié jeudi 24 octobre, sans quoi, l’espoir de maintenir le réchauffement planétaire à moins de 1,5 ’’sera bientôt mort’’.

    Deux semaines avant la COP 29 en Azerbaïdjan, le programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) pointe l’absence de progrès significatifs depuis un an et estime le réchauffement à 3,1 °C si aucun changement radical de politique n’intervient.

    Les Etats-Unis vont-ils à nouveau se désengager du multilatéralisme climatique ou montrer peu d’intérêt pour l’action climatique? Voilà autant d’inquiétudes pour les défenseurs de l’environnement alors que le monde connait des épisodes de chaleurs de plus en plus intenses, conséquence de la dégradation du climat.

    SBS/OID/AB

     

     

     

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-PREVISIONS / Un temps stable sans pluies annoncé sur le pays en novembre

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-PREVISIONS / Un temps stable sans pluies annoncé sur le pays en novembre

    Dakar, 6 nov (APS) – La première quinzaine de novembre devrait être marquée par un temps stable et sans pluies sur l’ensemble du territoire sénégalais qui va toutefois enregistrer par moment des nuages « assez denses » dans la zone sud, a-t-on appris des services de la météorologie.

    Cette situation persistera sur le territoire national en raison de la fin de l’hivernage, selon une présentation que les services concernés ont faite de la situation pluviométrique, mercredi, au cours d’une réunion élargie du groupe de travail pluridisciplinaire (GTP) placée sous la tutelle de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    Les températures minimales vont progressivement tendre à la baisse au cours de cette période, ce qui devrait engendrer « des nuits relativement froides », surtout dans les régions de l’intérieur du pays, à savoir Tambacounda, Kédougou, Kolda, Kaffrine, Fatick, Kaolack et Matam.

    Dans ces régions, « les minimas atteindront par moments 18° à 23° C au courant du mois de novembre », précisent les prévisionnistes météo.

    Ils disent avoir relevé « un début précoce par rapport à la normale de la saison culturale 2024 dans la plupart des stations et postes suivis ».

    La situation hydrologique, en ce qui la concerne, « est marquée par une tendance à la baisse dans le bassin du fleuve Sénégal aux stations hydrologiques de Bakel, Matam et de Kidira sur la Falémé ».

    Ils notent qu’à la station de Podor en revanche, la tendance est à la hausse, pendant que la même situation de la baisse est notée dans le bassin du fleuve Gambie, sauf à la station de Gouloumbou, où la cote d’alerte est toujours dépassée, signalent les services de la météo.

    Les niveaux d’eau des fleuves Sénégal et Gambie sont en baisse par rapport aux cotes d’alerte, sauf pour les parties aval (avec Podor-Saint-Louis pour le Sénégal et Gouloumbou partie maritime pour la Gambie), apprend-on de même source.

    La situation culturale affiche globalement de « belles perspectives pour les différentes spéculations, même si les dernières pluies enregistrées retardent dans beaucoup de localités les récoltes de mil ».

    S’agissant du retard de la campagne agricole, il est spécifique aux régions de Louga et Saint-Louis, dû au stress hydrique noté dans ces zones et qui impacte certains semis de mil et d’arachide, notent les mêmes services.

    La direction de la protection des végétaux (DPV) fait état d’une « situation calme dans la plupart des zones prospectées », les pâturages restant abondants et constitués d’une large variété de graminées et de légumineuses en phase de fin de maturation dans les régions sud, sud-est du pays et centre.

    Les pâturages restent toutefois « moyennement fournis en paille de brousse avec des disparités éco-géographiques conséquentes dans les régions de Fatick, Diourbel et Thiès, et peu fournis dans la région de Saint-Louis ».

    Le commissariat à la sécurité alimentaire et à la résilience (CSAR) table pour sa part sur une amélioration de la présence sur le marché des premières récoltes d’arachide et de mil dans certaines zones.

    L’affluence dans les marchés ruraux devrait s’affaiblir avec l’épuisement des stocks des producteurs et les activités de récolte en cours. « Conséquemment, les prix des produits agricoles locaux (céréales, légumineuses) vont connaître de légères baisses ». Il soutient que dans le même temps, la présence sur le marché des premières récoltes humides du maïs, de l’arachide et du niébé va s’améliorer de plus en plus.

    SBS/BK/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-GENRE / Un rapport de la CNULCD met en exergue l’apport des femmes dans la résilience contre la sécheresse

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-GENRE / Un rapport de la CNULCD met en exergue l’apport des femmes dans la résilience contre la sécheresse

    Dakar, 26 oct (APS) – Les femmes produisent 80 % des aliments des pays en développement alors qu’elles représentent moins de 20 % des propriétaires terriens à l’échelle mondiale, indique un rapport de la Convention-cadre des Nations unies sur la lutte contre la sécheresse (CNULCD), relevant leur capacité à trouver des solutions innovantes permettant de s’adapter aux conditions environnementales de plus en plus sévères.

    Les femmes produisent ‘’jusqu’à 80 % des aliments dans les pays en développement, mais elles possèdent moins de 20 % des terres à l’échelle mondiale’’, lit-on dans ce document publié par la CNULCD et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.

    ‘’Cette disparité limite leur accès aux ressources, dont le crédit et la formation, ainsi que leur capacité à se préparer et à se remettre des sécheresses, exacerbant ainsi leur vulnérabilité au changement climatique’’, signalent les auteurs du document.

    Intitulé ‘’Solutions dirigées par des femmes pour la résilience face à la sécheresse’’, ce rapport a été rendu public à l’occasion de la Journée internationale des femmes rurales, célébrée le 15 octobre de chaque année.

    En dépit des ‘’obstacles systémiques’’ qu’elles doivent surmonter, liés par exemple aux droits fonciers limités, ‘’les femmes développent des solutions innovantes permettent à leurs communautés de s’adapter aux conditions environnementales de plus en plus sévères’’, indique le rapport.

    Il relève que malgré les ‘’difficultés accrues’’ auxquelles les femmes sont confrontées dans ce domaine, elles font preuve d’un ‘’leadership remarquable’’ face à la sécheresse.

    Aussi le rapport préconise-t-il le soutien accru aux efforts menés par les femmes pour protéger les communautés vulnérables des effets dévastateurs de la sécheresse, en faisant valoir que les droits fonciers des femmes sont essentiels à la sécurité alimentaire.

    ‘’Les femmes ont longtemps été perçues comme les plus vulnérables face à la sécheresse, mais, comme le révèle ce rapport, elles sont aussi les plus résilientes, ouvrant la voie à des solutions face à l’un des défis mondiaux les plus pressants’’, a déclaré Ibrahim Thiaw, le secrétaire exécutif de la CNULCD.

    ‘’L’ingéniosité et la débrouillardise des femmes qui luttent contre la sécheresse dans le monde sont sans limites. Que ce soit dans la région du Sahel, en Afrique, dans le nord du Kenya, en Iran, au Pérou ou au Maroc, les femmes ont prouvé leur résilience et leur capacité à surmonter des conditions inextricables pour faire prospérer leurs familles’’, affirme le rapport en citant M. Thiaw.

    Le secrétaire exécutif de la CNULCD considère que ‘’combattre les inégalités liées au genre n’est pas seulement une question de justice, c’est aussi une opportunité de libérer un potentiel inexploité dans la lutte contre le changement climatique’’.

    Inégalités de genre et impacts disproportionnés

    Le rapport relève que ‘’les femmes et les filles sont disproportionnellement touchées par la sécheresse en raison des inégalités structurelles persistantes qui limitent leur accès à des ressources essentielles telles que la terre, l’eau et les services financiers’’.

    Ces inégalités augmentent également leurs charges de travail, indique le document, rappelant que les femmes, dans de nombreuses zones touchées par la sécheresse, sont principalement responsables de la collecte de l’eau, parcourant souvent de longues distances au péril de leur santé et de leur sécurité.

    En plus, les femmes ‘’gèrent le travail de soin non rémunéré, comme s’occuper des enfants et des personnes âgées, ce qui complique leur capacité à faire face à la sécheresse et souligne la nécessité d’intégrer ces défis spécifiques dans les plans de gestion de la sécheresse’’.

    Le rapport insiste sur ce point en soulignant que les sécheresses ‘’entrainent 15 % des pertes économiques liées aux catastrophes dans le monde et sont responsables de 85,8 % des décès de bétail’’.

    Dans les régions agricoles pluviales, la sécheresse menace les moyens de subsistance des femmes, qui représentent une grande partie de la main-d’œuvre agricole, indique le rapport. Ses auteurs constatent que 40 % des terres mondiales sont dégradées, ce qui affecte plus de 3,2 milliards de personnes.

    Le rapport signale que de nombreuses femmes, en raison de la dégradation des terres et de la sécheresse, sont contraintes de parcourir de plus longues distances pour accéder à l’eau potable et ramasser du bois de chauffage pour leur famille.

    Or, ‘’des recherches montrent que garantir les droits fonciers des femmes améliore la nutrition des ménages, augmente les dépenses en matière d’éducation des enfants et renforce les conditions économiques globales’’, affirme le document.

    Il présente 35 études de cas en Afrique, en Asie et en Amérique latine en mettant en lumière le leadership des femmes dans la résilience face à la sécheresse. Ces exemples montrent comment les femmes favorisent le progrès et renforcent la résilience face à la sécheresse, selon le rapport.

    S’assurer que le genre soit au cœur de la résilience face à la sécheresse

    Au Pérou, les femmes pasteurs combinent des savoirs traditionnels et modernes pour gérer les ressources en eau grâce au suivi éco-hydrologique, garantissant une végétation tout au long de l’année, pour soutenir le bétail et atténuer les crises de sécheresse, selon le texte.

    En Inde, lit-on dans le document, des femmes ont mis au point des techniques de collecte des eaux de pluie pendant les moussons. Elles conservent ainsi l’eau, pour les cultures en période de sécheresse, et protègent la production alimentaire.

    Le rapport donne enfin l’exemple de femmes qui restaurent des terres dégradées au Kirghizistan en cultivant des plantes médicinales et créant à la fois une récupération environnementale et des sources de revenus durables.

    Les conclusions du rapport devraient alimenter les discussions de la 16ᵉ conférence des parties de la CNULCD (COP16) à Riyad, en Arabie Saoudite, du 2 au 13 décembre 2024.

    L’un des axes clés de la COP16, y compris le Caucus du genre, sera de renforcer les initiatives dirigées par les femmes et de s’assurer que les stratégies sensibles au genre soient au cœur des efforts mondiaux pour la résilience face à la sécheresse.

    Il est admis que l’investissement accru dans ces stratégies sera crucial pour soutenir les communautés face aux défis environnementaux croissants liés à la désertification, à la dégradation des terres et à la sécheresse à travers le monde.

    Selon ses auteurs, le rapport de la Convention-cadre des Nations unies sur la lutte contre la sécheresse bénéficie du soutien de l’Alliance internationale pour la résilience face à la sécheresse, du gouvernement du Canada et de la GIZ, l’agence gouvernementale allemande chargée de la coopération internationale et du développement.

    La CNULCD est un accord international portant sur la gestion durable des terres.

    Elle aide les populations, les communautés et les pays à créer des richesses, à développer leurs économies et à garantir un accès suffisant à la nourriture, à l’eau potable et à l’énergie en assurant aux utilisateurs des terres un environnement propice à la gestion durable des terres.

    Par le biais de partenariats, les 197 parties à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification mettent en place des systèmes robustes pour gérer la sécheresse rapidement et efficacement.

    Cette stratégie part du principe selon lequel une bonne gestion des terres, fondée sur des politiques solides et des données scientifiques, aide à accélérer la réalisation des objectifs de développement durable, renforce la résilience face au changement climatique et prévient la perte de biodiversité.

    SBS/BK/ESF

  • SENEGAL-ENERGIE / AEME: des bonds d’économies d’énergie de 17 milliards FCFA réalisés (DG)

    SENEGAL-ENERGIE / AEME: des bonds d’économies d’énergie de 17 milliards FCFA réalisés (DG)

    Dakar, 4 oct (APS) – Des actions menées à l’échelle pilote par l’Agence pour l’économie la maîtrise de l’énergie (AEME) ont permis de réaliser des économies financières de près de 17 milliards de francs CFA, dont 8,527 milliards de FCFA sur la facture d’électricité de l’Administration, a indiqué vendredi à Dakar, sa Directrice générale, Mame Coumba Ndiaye.

     »La facture d’électricité de l’Administration a été également réduite de 8,527 milliards de FCFA, soit des économies financières totales de près de 17 milliards de francs CFA », a-t-elle déclaré.

    Madame Ndiaye intervenait ainsi au cours d’une session de sensibilisation au profit du collectif des journalistes économiques (Cojes) et environnementalistes sur l’économie d’énergie.

    Afin de réduire plus amplement les consommations énergétiques des populations et de tous les acteurs économiques et les accompagner á baisser leurs dépenses d’électricité, il urge de mettre á l’échelle, les différents programmes dans ce sens, en cours de développement par l’AEME), accompagnés d’une grande communication et sensibilisation, a-t-elle préconisé.

     »Le secteur de l’énergie fondement pour le développement économique et social, est un levier indiscutable de l’émergence du pays », estime la DG de l’AEME, évoquant le problème de la maîtrise des coûts de l’énergie qui restent élevés malgré les efforts déployés, en plus de la subvention tarifaire.

    Le secteur reste caractérisé par des consommations croissantes du fait de la dynamique démographique et de développement économique. Entre 2022 et 2023, celles-ci ont augmenté de 583,29 Gwh, a-t-elle informé.

    Cependant, a-t-elle poursuivi,  »il est très possible de contenir ces tendances à des niveaux beaucoup plus bas avec le déploiement plus rapide des programmes d’envergure dans le domaine de la maitrise de l’énergie’’.

    ‘’Le potentiel national d’économie d’énergie est évalué á 36% rien que pour le sous-secteur de l’électricité. Pour les ménages, le potentiel de réduction des consommations est évalué á plus de 30% avec les mesures d’efficacité et de gestion énergétique », a-t-elle détaillé.

    Mame Coumba Ndiaye est revenue sur la réunion interministérielle sur l’économie d’énergie du vendredi 30 aout 2024 sous la présidence du Premier ministre. Sur les 17 mesures émises, plusieurs portaient sur la communication et la sensibilisation, a-t-elle rappelé.

     »L’atelier de ce jour s’inscrit dans la dynamique d’application de ces décisions mais aussi, de renforcement des interventions que l’AEME a jadis eu au niveau national, pour partager les différentes possibilités technologiques, comportementales, de diversification et de gestion énergétique qu’offre la maîtrise de l’énergie pour accompagner les différents acteurs », a-t-elle laissé entendre.

    D’après elle, au sortir de cet atelier, les journalistes économiques, seront  »pleinement outillés par l‘Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie pour vulgariser l’économie d’énergie mais aussi analyser et diffuser l’information á cet effet au niveau des plateformes dédiées ».

     »Ceci sera également facilité par les différents programmes et mesures d’accompagnement développés par l’AEME tels que la mise á niveau énergétique et la solarisation, l’optimisation de la facturation, les points et desks d’informations territorialisés sur la maîtrise de l’énergie, l’éclairage efficace des bâtiments », a indiqué Mme Ndiaye.

    SBS/ASB/MK

     

     

  • SENEGAL-ENERGIE-MEDIAS / Des journalistes sensibilisés sur l’importance de la maitrise de l’économie d’énergie

    SENEGAL-ENERGIE-MEDIAS / Des journalistes sensibilisés sur l’importance de la maitrise de l’économie d’énergie

    Dakar, 4 oct (APS) – L’Agence pour l’économie  et la maitrise de l’énergie (AEME) a organisé, vendredi, un atelier pour sensibiliser les membres du Collectif des journalistes économiques (Cojes) et environnementalistes aux bonnes pratiques de l’économie d’énergie.

     »Le déploiement de solutions d’efficacité énergétique dans le bâtiment, de technologies et équipements performants, de systèmes de gestion intelligente des équipements avec la digitalisation, d’installations solaires ainsi que des pratiques de sobriété énergétique permettra de réduire considérablement les dépenses énergétiques de tout un chacun », a expliqué la directrice générale de l’AEME, Mame Coumba Ndiaye.

    Mme Ndiaye s’exprimait, vendredi, au cours d’une session de sensibilisation des membres du Cojes et d’autres associations de journalistes.

    Elle a souligné la nécessité de mettre à la disposition des journalistes, l’ensemble des outils et informations utiles pour la mise en œuvre concrète des solutions d’efficacité énergétique ou de maitrise de l’énergie de manière beaucoup plus large.

     »Nous voulons que vous ayez une meilleure connaissance des programmes de l’AEME en rapport avec la maitrise de l’énergie car, quand on parle de ce volet, on pense aux bonnes pratiques d’économie d’énergie, au bon comportement pour réduire la consommation d’énergie avec de bons gestes », a-t-elle encore souligné.

    La maitrise de l’énergie; dépasse les aspects comportementaux, a-t-elle indiqué, relevant que ce sont des solutions techniques, technologiques, de digitalisation dans les  ménages, d’administration entre autres.

     »Cette session, c’est un premier pas pour mieux faire connaître l’étendue des interventions de l’AEME à travers sa mission », a avancé la directrice générale.

    Le deuxième élément consistera à partager avec les acteurs qui sont dans le domaine, les solutions concrètes qui peuvent être appliquées à tous les niveaux pour faire des économies d’énergie, a-t-elle ajouté.

    Le troisième aspect est de continuer à les outiller les journalistes pour mieux traiter et diffuser l’information, à travers les différents réseaux de l’information relative à la maitrise de l’économie d’énergie au niveau national.

    SBS/OID/AB

  • SENEGAL-PREVISIONS-DEVELOPPEMENT / Un épisode pluvio-orageux sur la quasi-totalité du pays à partir de lundi

    SENEGAL-PREVISIONS-DEVELOPPEMENT / Un épisode pluvio-orageux sur la quasi-totalité du pays à partir de lundi

    Dakar, 2 oct (APS) – Un épisode pluvio-orageux est attendu sur la période allant du 7 au 9 octobre prochain dans les localités est du pays et évoluera progressivement sur la quasi-totalité du pays occasionnant sur son parcours des pluies modérées à faibles, a appris l’APS, mercredi 

    Par contre, il y aura  »une accalmie au courant de la période du 1er au 6 octobre sur l’ensemble du territoire à l’exception de la zone sud (Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Kédougou), où des pluies sont attendues par endroit », rapporte un document synthétique issu de la réunion élargie du groupe de travail pluridisciplinaire (GTP), à l’initiative de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim).

     »Le cumul saisonnier au 30 septembre varie ente 112,5 mm à Saint- Louis et 1883, 7mm au Cap Skiring », note le texte, indiquant que la carte de comparaison montre une situation quasi normale à légèrement excédentaire sur plusieurs localités nord, centre et sud du pays.  »De légers déficits sont notés au niveau de Saint Louis, Sémmé, Guédiawaye, Méouane, Mérina Dakhar, Diourbel, Bambey, Wack Ngouna, Médina Yoro Foula ».

    Quant à la situation hydrologique, elle est marquée par deux tendances dans les bassins des fleuves Sénégal et Gambie avec une baisse en amont à Bakel et Kidira et une hausse en aval à Matam et Podor et Gouloumbou pour la Gambie.

    Le texte signale un troisième dépassement de la côte d’alerte du fleuve Sénégal à Bakel et une accentuation de la crue à Matam et Podor avec des hauteurs d’eau plus importantes, en plus d’ un risque de débordement du fleuve Gambie sur l’axe Simenti-Gouloumbou.

    La direction de l’agriculture annonce de son côté une situation des cultures  »très avancée et normale ».  »La première vague de semis passe à la phase de récolte pour les spéculations comme le mil, le maïs, le sorgho, l’arachide. Globalement, c’est la phase de récolte et de maturation des cultures », indique le texte.

    D’autre part, la troisième décade du mois de septembre présente une situation phytosanitaire marquée par des infestations de la chenille légionnaire d’automne sur le maïs, de la chenille mineuse de l’épi de mil et de coléoptères sur le mil principalement dans les régions de Kaffrine, Thiès et Sédhiou.

    A ce propos, les traitements phytosanitaires se poursuivent avec le déploiement des unités de protection des végétaux (UPV) sur les sites concernés. Elles sont appuyées par les comités de lutte villageoise (CLV) équipés de pulvérisateurs manuels et d’atomiseurs.

    La réunion élargie du groupe de travail pluridisciplinaire (GTP) recommande d’intensifier les prospections pour une alerte précoce mais aussi de redynamiser les comités de lutte villageois.

    La direction de l’élevage fait conster un pâturage pas très fourni dans les régions de Louga et Saint-Louis dû à des irrégularités de la pluviométrie au nord. Toutefois dans d’autres zones,  les mares et marigots sont remplis pour l’abreuvement du cheptel.

    Selon le Centre de suivi écologique (Cse), la situation de la troisième décade de septembre a présenté une végétation bien installée sur l’étendue du territoire national.

    L’Agence nationale du conseil agricole et rural (Ancar), pour sa part, conseille aux producteurs de surveiller les oiseaux granivores et de récolter et sécher au soleil au moins 48 heures, préparer les meules, prévenir les moisissures en épandant des fongicides homologués pour le mil et le sorgho. Des recommandations ont été aussi émises pour les autres cultures.

    Le Commissariat à la sécurité alimentaire et la résilience (CSAR) a informé que les offres en céréales locales sèches (mil, sorgho maïs), s’affaiblissent avec l’épuisement des stocks de la campagne agricole précédente.  »Les disponibilités des légumineuses (arachide, niébé), ont nettement baissé dans les marchés de collecte ».

    Le GTP regroupe plusieurs structures de l’Etat et tient des réunions périodiques décadaires pour faire le suivi de la campagne agricole.

    SBS/AB/SKS/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-DEVELOPPEMENT / Des épisodes pluvieux accompagnés d’orages durant la deuxième décade du mois de septembre

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-DEVELOPPEMENT / Des épisodes pluvieux accompagnés d’orages durant la deuxième décade du mois de septembre

    Ziguinchor, 13 sept (APS) – Les prévisions météorologiques annoncent des épisodes pluvieux accompagnés d’orages sur l’ensemble du territoire durant la deuxième décade du mois de septembre, avec une intensité plus accentuée au sud, au centre et sur le littoral.

     »A la suite d’une pause, les activités pluvio-orageuses reprendront sur tout le territoire national durant la période du 14 au 16, avec des épisodes plus intenses au Sud, au Centre et sur le littoral », a indiqué Youssouf Mandiang, observateur à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim).

    Il s’exprimait, jeudi, lors d’une réunion du Groupe de travail pluridisciplinaire (GTP) national, en mission de terrain avec les points focaux de Ziguinchor sur les activités agrométéorologiques.

    A Ziguinchor, l’arachide est en gynophorisation, le maïs en début d’épiaison, le mil-sorgho et le riz de plateau en montaison, le riz de bas-fond en pleine reprise, le niébé et la patate douce au stade de pleine ramification, et le manioc en bourgeonnement.

    La situation phytosanitaire renseigne que 250 hectares  sont prospectés durant cette première décade de septembre dans la commune de Adéane, plus précisément à Baghagha et sur l’axe Ziguinchor-Mpack, dans les villages de Faghote et Mandina Thierno.

     »Aucune nouvelle infestation n’a été observée. Nous suivons toujours l’évolution du criquet puant (zonocerus variegatus) dans les villages de Fanghote et de Mandina Thierno », a assuré Maty Thiam, du service de l’élevage. Elle signale que les conditions sont toujours favorables aux foreurs de tiges et demande aux producteurs de rester vigilants.

    Le représentant du Commissariat à la sécurité alimentaire a indiqué qu’au cours de la première décade du mois de septembre, les prix des différentes spéculations n’ont pas subi de variation notable. En termes de disponibilité, le marché affiche un bon niveau d’approvisionnement des stocks.

    Les Eaux et Forêts ne sont pas en reste, car  »les activité de reboisement se poursuivent dans les communes de Ziguinchor et de Enampore avec la réalisation de plantations massives au niveau des écoles, des quartiers et d’autres services publics et des plantations linéaires au niveau des axes routiers’’.

    Pour le secteur de la pêche, les collectes de données sur les débarquements indiquent que 166 360 kg de poissons sont débarqués pour une valeur commerciale estimée à 111 597 450 francs Cfa. Les espèces dominantes sont l’ethmalose, le barracuda et la sole longue.

    Selon les mêmes statistiques, 12 252 kg de crustacés ont été débarqués pour une valeur commerciale estimée à 32 672 300 francs Cfa.

    Le service de la pêche mène un suivi du programme de renouvellement annuel des permis de pêche artisanale.

    Le GTP regroupe plusieurs secteurs d’activités, notamment les services de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, du Commissariat à la sécurité alimentaire (CSA), l’hydraulique, la santé, l’Agence nationale de conseil agricole et rural (Ancar), la presse, le Centre de suivi écologique (CSE), entre autres.

    SBS/OID/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Un bon comportement des cultures dans la région de Sédhiou, malgré les attaques phytosanitaires

    SENEGAL-AGRICULTURE / Un bon comportement des cultures dans la région de Sédhiou, malgré les attaques phytosanitaires

    Sédhiou, 11 sept (APS) – La région de Sédhiou (sud) a connu une pluviométrie suffisante et un bon comportement des cultures, malgré les attaques phytosanitaires signalées dans plusieurs endroits, a-t-on appris, mercredi, du directeur régional du développement rural, Casimir Adrien Sambou.

    ‘’Sédhiou est l’une des régions les plus arrosées, avec une pause pluviométrique de huit jours seulement, sans incidence majeure’’, a dit M. Sambou aux journalistes membres du groupe de travail pluridisciplinaire (GTP) de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    ‘’Dans l’ensemble, nous avons une bonne pluviométrie et un bon comportement des cultures’’, a-t-il assuré.

    En ce qui concerne le volet phytosanitaire, la variété locale de l’arachide a été agressée par un champignon, l’aspergille, a signalé Casimir Adrien Sambou.

    Il assure que les agents de la direction de la protection des végétaux ont vite repoussé cette invasion d’insectes.

    Dans la région de Sédhiou, des insectes ravageurs ont envahi certaines cultures, dont le maïs, selon le directeur régional du développement rural. ‘’C’était une attaque menée par la chenille légionnaire d’automne, pendant la pause pluviométrique. C’était par endroits, surtout dans la zone de Séfa. Mais les services phytosanitaires sont intervenus.’’

    Dans le département de Bounkiling, les cultures de mil ont subi l’assaut des cantharides durant leur stade d’épiaison, selon M. Sambou.

    Malgré les attaques phytosanitaires, ‘’nous avons globalement, dans la région de Sédhiou, une campagne agricole normale’’, s’est-il réjoui.

    ‘’Il y a eu un bon taux de distribution des semences dans la région de Sédhiou’’, a dit aux journalistes le chef du service départemental du développement rural de Sédhiou et représentant du GTP de l’ANACIM dans la région, Massiré Badji.

    ‘’Nous avons observé un retard de l’arachide’’, a-t-il signalé, assurant qu’il n’y a eu toutefois ‘’aucune incidence’’ sur l’évolution des cultures d’arachide.

    L’ingénieur agro météorologue  Diabel Ndiaye, membre du GTP, a conseillé à ses collègues chargés du développement rural de nouer des partenariats avec les agriculteurs locaux en vue d’un bon suivi des cultures.

    SBS/ADL/ESF

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-AGRICULTURE / Thiès: le DRDR salue l’apport de l’information climatique dans le suivi de la campagne agricole et la pluviométrie

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-AGRICULTURE / Thiès: le DRDR salue l’apport de l’information climatique dans le suivi de la campagne agricole et la pluviométrie

    Thiès, 11 sept (APS) – Le Directeur régional du développement rural (DRDR) de Thiès, Abiboulahi Sidibé, a souligné l’importance de l’information climatique dans le suivi de la campagne agricole et de la pluviométrie.

    ‘’Aujourd’hui, on n’a pas le droit de faire l’agriculture sans tenir compte de l’information climatique. C’est une nécessité dans nos régions et nous les félicitons pour le travail de partage de l’information qu’ils font pour un suivi correct de l’hivernage et de la campagne agricole dans les différentes régions du Sénégal’’, a soutenu Abiboulahi Sidibé.

    Il s’adressait à des journalistes points focaux du Groupe de travail pluridisciplinaire (GTP) en mission de terrain. Le GTP est une entité regroupant divers acteurs de secteurs d’activités, à l’initiative de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim).

    Abiboulahi Sidibé a d’ailleurs magnifié le rôle de l’Anacim et des GTP dans le suivi de la campagne agricole.

    ‘’Pour le suivi de la campagne agricole 2024-2025, l’on constate un démarrage tardif relativement par rapport à la normale saisonnière parce que généralement c’est à la première décade du mois de juillet que nous recevions les premières pluies mais cette année cela s’est décalé’’, a laissé entendre Dr Sidibé.

    Un peu après ce démarrage pluviométrique, une pause a été observée dans les départements de Thiès et Tivaouane.

     »Il y a eu une bonne reprise au début du mois d’août. Ainsi, cette pause observée a permis le développement des ravageurs comme la chenille et les sauteriaux, notamment dans les communes de Taïba Ndiaye, Méouane. Cela a été circonscrit par la direction de la protection des végétaux (DPV) (…) », a-t-il dit.

     »Ces fortes pluies ont entrainé une forte diminution de cette pression parasitaire », a-t-il ajouté, notant que  »cela a été bénéfique même si la vigilance doit être de rigueur ».

    Toutefois, la pause pluviométrique n’a pas eu d’impact sur le développement végétatif des cultures, a laissé entendre le DRDR.

    Par rapport à la normale saisonnière, il a relevé que sur les 22 postes suivis,  »les quatre sont excédentaires même si nous souhaitons que les pluies reprennent ».

    Concernant le partage d’information sur le suivi de la campagne, Maloda Sèye Ndao, la cheffe du service départemental de l’agriculture de Thiès a salué la collaboration avec les différents services décentralisés.

    ‘’Les producteurs sont sensibilisés sur l’utilisation des données météorologiques mais aussi toutes les activités de suivi de la campagne agricole », a indiqué Mme Ndao qui précise que les rapports des réunions décadaires sont transmis à l’Anacim.

    S’agissant du GTP local, son rôle est d’abord d’avoir des informations à partager avec les autorités administratives locales, entre autres services décentralisés.

    Selon Diabel Ndiaye, chef du service climatologie, ces informations seront affinées lors d’une réunion du GTP national.

    A Tivaouane, le chef du service départemental de développement rural, Abdou Aziz Diop, a fait le point sur la campagne agricole.

     »Pour les engrais, nous sommes à 29% de plus que l’année dernière tout type d’engrais, solide, liquide, solide bio. Pour les semences, l’augmentation est légèrement moins importante avec 12%’’, a-t-il indiqué.

    Au niveau des prix,  »l’Etat a fait des efforts », a-t-il salué. Par rapport à l’année dernière,  »nous sommes à 18% sur les coûts de manière globale. Par exemple l’arachide qui coûtait 500 francs à la même période, on est à 400 francs CFA », a expliqué le technicien.

    M. Diop a assuré qu’il n’y avait pas de pause pluviométrique alarmante à ce jour.

    La mission du GTP se rendra aussi à Fatick, Kaolack, Sédhiou et Ziguinchor pour rencontrer ses démembrements locaux.

    SBS/ADL/OID/ASB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-AGRICULTURE / Guniguinéo: une situation pluviométrique déficitaire (responsable)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-AGRICULTURE / Guniguinéo: une situation pluviométrique déficitaire (responsable)

    Guinguinéo (Kaolack), 11 sept (APS) – Le département de Guinguinéo (centre) présente une situation pluviométrique déficitaire, a déploré El Hadj Djimé Cissokho, chef du bureau des semences au service départemental du développement rural (SDDR), soulignant que sur sept postes pluviométriques, un seul a dépassé la barre de la moyenne.

    ‘’La localité de Wardiakhal est la seule commune qui a dépassé la moyenne pluviométrique comparée aux 30 dernières années’’, a souligné M. Cissokho, interrogé par des journalistes du Groupe de travail pluridisciplinaire (GTP) national, en mission de terrain pour le suivi de la campagne agricole et de la pluviométrie.

    Par rapport à la situation des trente dernières années, il y a un déficit pluviométrique un peu partout dans le département, a signalé le technicien.

    ‘’La moyenne est de 396,9 millimètres durant ces trente dernières années. A Wardiakhal, nous avons 397,5 mm C’est là-bas seulement où, nous avons dépassé la moyenne’’, a précisé El Hadj Djimé Cissokho,

    Le poste de Mboss, selon M. Cissokho, a enregistré la plus faible quantité de pluie avec 213,1mm. ‘’Mais, comme la répartition est bonne, nous ne nous plaignons pas’’, a avancé le chef du service des semences.

    Les cultures se comportent bien notamment la répartition dans le temps et l’espace, a-t-il assuré.

    ‘’Au début, nous avions connu une pause pluviométrique de dix-sept jours », a-t-il relevé, ajoutant que ceux qui avaient semé des variétés comme le mil ont dû procédé à de nouveaux semis.

    Pour l’arachide, ‘’elle est à l’état floraison, une gynophorisation et formation de gousse pour les premiers semis. Pour le mil, on est au stade pleine floraison et formation de grains laiteux’’, a dit M. Cissokho, soulignant que pour la deuxième vague de semis aussi, la floraison a débuté.

    Selon lui, les cultures notamment le sorgho, le maïs et les autres espèces diverses,  »se portent bien ».

    Concernant la situation phytosanitaire, il a été observé la présence de sauteriaux qui ont été maîtrisés et les points focaux n’ont pas signalé d’attaque, a indiqué El Hadj Djimé Cissokho.

    SBS/ADL/OID/ASB