Auteur/autrice : Sokhna Bator Sall

  • AFRIQUE-MONDE-DEVELOPPEMENT / 10ème FRADD : le secrétaire exécutif de la CEA relève ‘’l’urgente » nécessité de se remettre sur la bonne voie pour atteindre les ODD

    AFRIQUE-MONDE-DEVELOPPEMENT / 10ème FRADD : le secrétaire exécutif de la CEA relève ‘’l’urgente » nécessité de se remettre sur la bonne voie pour atteindre les ODD

    De l’envoyée spéciale de l’APS: Sokhna Bator Sall

    Addis Abeba, 23 avr (APS) – Le secrétaire exécutif de la commission économique pour l’Afrique des Nations unies (UNCEA), Claver Gatete a insisté, mardi à Addis Abeba à l’ouverture officielle du Forum régional africain sur le développement durable (FRADD)  sur l »’urgente » nécessité  de se remettre sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) et de l’Agenda 2063.

    ‘’Le Forum régional africain est l’une des plateformes de développement les plus importantes, notamment en raison de l’urgente nécessité de se remettre sur la bonne voie pour atteindre les ODD et l’Agenda 2063’’ a dit M. Gatete.

    ‘’Notre thème +solutions durables, résilientes et innovantes qui renforcent la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et des ODD+, souligne l’urgence de relever les défis critiques auxquels l’Afrique est confrontée’’ a relevé  le secrétaire exécutif.

    Il a souligné que ‘’les triples crises alimentaire, énergétique et climatique soulignent encore davantage l’impératif d’une action transformatrice ».  »Nous ne pouvons pas faire comme si de rien n’était’’, a-t-il fait valoir.

    De fait, ‘’conscients de l’interdépendance des ODD, nous devons être sélectifs et nous concentrer sur les domaines qui déclencheront un effet domino en cascade et un impact maximal sur le terrain’’, a-t-il suggéré.

    Les Nations unies ont identifié six transitions comme voies d’investissement clés pour la réalisation des ODD : les systèmes alimentaires; l’accès abordable de l’énergie; la connectivité numérique; l’éducation; l’emploi et la protection sociale; et le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution.

     »Sur vingt et un pays en situation de surendettement élevé ou risquant de l’être, renseigne M.  Gatete, seulement deux pays bénéficient d’une notation de qualité investissement, de primes de risque élevées qui coûtent au continent africain jusqu’à 75 milliards de dollars et des défis climatiques qui réduisent les budgets jusqu’à 5 pour cent du PIB’’.

    Pourtant, a-t-il souligné, ‘’on estime que les besoins de l’Afrique en matière d’infrastructures et de lutte contre le changement climatique coûtent entre 68 et 108 milliards de dollars par an’’.

    Cependant malgré la résilience remarquable de l’Afrique, attestée par son statut de deuxième région à la croissance la plus rapide au monde, nous ne pouvons ignorer les dures réalités de la pauvreté, de la faim et des inégalités, a-t-il dit.

    ‘’Nos discussions d’aujourd’hui doivent se pencher sur les interventions stratégiques qui exploitent les vastes ressources naturelles de l’Afrique, en particulier les minéraux critiques, qui sont essentiels à la transition mondiale vers des économies vertes’’ a-t-il indiqué.

    Selon lui, l’augmentation prévue de la demande pour ces minéraux nécessite des mesures proactives pour exploiter le potentiel de création de richesse de l’Afrique.  »Et les énergies renouvelables constituent l’épine dorsale du développement durable, avec des opportunités inexploitées pour stimuler les investissements et promouvoir la sécurité énergétique sur tout le continent », a-t-il  précisé.

    En outre, soutient-il,  la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) offre une opportunité unique de stimuler l’agro-industrie et de renforcer la sécurité alimentaire, pierre angulaire de la résilience face à des défis multiformes.

     »Nous devons profiter de ces opportunités pour inverser la tendance des catastrophes climatiques vers la résilience climatique », a-t-il appelé estimant que  ‘’la collaboration reste primordiale, non seulement entre les agences des Nations unies mais également avec l’Union africaine, les organismes régionaux, les banques de développement et les initiatives locales’’.

    En outre, les cadres de partenariat de l’Union africaine et des Nations unies sur le développement, la paix, la sécurité et les questions humanitaires garantissent que la mise en œuvre des ODD va de pair avec l’Agenda 2063.

    Entre autres, a-t-il relevé, ‘’il est également important de noter que l’engagement du secteur privé est tout aussi essentiel pour catalyser un changement transformateur mais, nous devons leur faciliter la tâche’’.

    ‘’Cela nécessite des efforts intentionnels et collectifs pour renforcer les mécanismes de réduction des risques afin que le secteur privé puisse jouer son rôle dans le financement des interventions à grande échelle’’ selon Claver Gatete.

    Il  a souligné que des mécanismes de financement innovants, associés à des réformes de l’architecture financière mondiale, peuvent ouvrir de nouvelles voies pour un investissement durable et une croissance inclusive.

    ‘’Je réaffirme notre détermination collective à placer l’Afrique à l’avant-garde du développement durable. Nos actions d’aujourd’hui définiront la trajectoire de l’avenir de notre continent, en veillant à ce que personne ne soit laissé de côté sur le chemin de la prospérité et de la résilience’’ a assuré le secrétaire exécutif de la CEA.

    Il a soutenu que la proposition du secrétaire général d’un plan de relance de 500 milliards de dollars par an pour les ODD a signalé au monde que l’architecture financière mondiale doit être repensée pour ne laisser personne de côté.

     »Le Pacte numérique mondial offre à l’Afrique la possibilité d’égaliser les règles du jeu en matière de concentration des puissances économiques », a-t-il ajouté indiquant que ’le début du deuxième plan décennal de mise en œuvre de l’Agenda 2063 et le mi-parcours des ODD offrent à l’Union africaine et aux Nations unies des opportunités uniques d’étendre la mise en œuvre conjointe’’

    Par conséquent, » la forme que prendra la Déclaration d’Addis-Abeba sera importante. La tâche qui nous attend est de démontrer qu’il n’existe pas de solutions mondiales durables sans l’Afrique au centre », a-t-il laissé entendre.

    ‘’Le Pacte pour l’avenir est un pacte avec l’Afrique. Et l’ensemble du système des Nations unies reste à être déterminer avec vous pour tenir la promesse de ne laisser personne de côté’’ a assuré le secrétaire exécutif de la CEA.

    SBS/AB

  • AFRIQUE-MONDE-DEVELOPPEMENT / Le 10 ème FRADD offre une nouvelle opportunité aux pays africains (officiel)

    AFRIQUE-MONDE-DEVELOPPEMENT / Le 10 ème FRADD offre une nouvelle opportunité aux pays africains (officiel)

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Bator Sall

    Addis Abeba, 23 avr (APS) – Le dixième Forum régional africain sur le développement durable (FRADD), ouvert mardi à Addis Abeba, en Ethiopie, offre une nouvelle opportunité aux pays africains de réaffirmer leur engagement collectif à transformer, à partir des objectifs de développement durable (ODD), le continent au bénéfice des générations actuelles et futures, a indiqué Abdoulaye Mazaima, président de la 9ème édition dudit forum.

    ‘’Nous sommes à un moment crucial et notre continent est aujourd’hui confronté à de multiples défis. Les progrès vers la réalisation des objectifs du développement durable et de l’Agenda 63 restent inégaux et révèlent des disparités entre les régions, les pays et les zones rurales urbaines », a-t-il relevé.

    Il s’exprimait à l’ouverture officielle du 10ème Forum régional africain sur le développement durable. Une édition axée sur le thème  »Renforcer le programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 et éradiquer la pauvreté en période de crises multiples : la mise en œuvre efficace de solutions durables, résilientes et innovantes’’.

    ‘’L’économie mondiale est marquée par l’incertitude et la vulnérabilité en particulier pour les pays en développement. Nous devons redoubler d’efforts pour atteindre nos objectifs communs’’, a insisté M. Mazaima, par ailleurs ministre nigérien de l’Hydraulique, de la Santé et de l’Environnement.

    Il a invité les pays africains à  »consacrer leurs efforts à cinq priorités essentielles », en accélérant  les luttes contre les changements climatiques et la promotion de la transition verte et en adoptant des approches novatrices pour mobiliser des ressources nationales et externes pour relever le défi de financement.

    Il a aussi exhorté les pays développés à augmenter leurs engagements financiers pour aider les pays en développement à faire face aux impacts climatiques et à mettre l’accent sur l’égalité hommes-femmes.

    Le président du 9ème Forum est revenu également sur les diverses réalisations ‘’significatives’’ obtenues par les membres du bureau sortant grâce à leurs efforts qui ont permis de faire  »avancer les agendas 2030 et 2063 ».

    Selon lui, le bureau, en plus du plaidoyer, a eu à mener des actions de sensibilisation, et a réalisé des avancées dans les chaînes de valeur régionales, de l’initiative de la grande muraille, et  dans la promotion d’une économie verte et durable.

     »Nous avons avancé dans des domaines clés tels que la promotion de la chaîne de valeur régionale des minerais pour les batteries des véhicules électriques, de l’initiative de la grande muraille verte bleue, de la Coalition pour la dette durable et des obligations vertes durables et de développement durable », s’est félicité Abdoulaye Mazaima.

    SBS/AB/ASB//ASG

  • AFRIQUE-MONDE-DEVELOPPEMENT / Financements privés : une harmonisation des actions UA-ONU préconisée

    AFRIQUE-MONDE-DEVELOPPEMENT / Financements privés : une harmonisation des actions UA-ONU préconisée

    De l’Envoyée spéciale de l’APS: Sokhna Bator Sall

    Addis Abeba, 23 avr (APS) – Les Nations Unies et l’Union africaine doivent harmoniser leurs actions pour attirer plus d’investissements privés en faveur des pays africains, a estimé, mardi, Monique Nsanzabaganwa, vice-présidente de la Commission de l’Union africaine (UA).

     »(….) nous devons harmoniser nos actions pour que nous puissions tirer des investissements privés », a-t-elle affirmé lors de la cérémonie officielle d’ouverture de la dixième session du Forum régional africain (FRADD).

    “Renforcer le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 : l’Afrique que nous voulons de l’Union africaine et éliminer la pauvreté en période de crises multiples : mise en œuvre efficace de solutions durables, résilientes et innovantes”, est le thème de cette rencontre.

    Evoquant la question du développement durable, Monique Nsanzabaganw a invité à  »mettre l’accent sur le capital humain, le secteur privé, la jeunesse, les femmes, les ressources naturelles ».

    ‘’Nous devons attaquer ces défis que sont la réduction de la pauvreté, le renforcement du programme 2030 de développement durable et l’Agenda 2063, car nous avons un devoir de sortir 1 million de frères et sœurs qui vivent dans la pauvreté’’, a soutenu la vice-présidente de la Commission de l’UA.

    Dans cette dynamique, il faut toutefois sortir des  sentiers battus, estime t-elle, soulignant que le développement durable doit se faire par les Africains.

     »Nous avons besoin de faire marcher le partenariat, essayer de connaître ce que veulent les citoyens. Pour cela, les gouvernements sont en face de très grands défis. C’est le moment de corriger les erreurs. C’est en ce sens que les Nations unies et l’UA doivent être ensemble pour renforcer la collaboration pour que les financements soient libérés »,  a-t-elle dit.

    La dixième session du FRADD prend fin jeudi.

    SBS/OID/ASG

  • ETHIOPIE-AFRIQUE-CLIMAT / Changement climatique : les CDN doivent être davantage prises en compte, selon des chercheurs

    ETHIOPIE-AFRIQUE-CLIMAT / Changement climatique : les CDN doivent être davantage prises en compte, selon des chercheurs

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Bator Sall

    Addis-Abeba, 22 avr (APS) – Des chercheurs et acteurs de développement ont plaidé, lundi, à Addis-Abeba, pour des contributions déterminées au niveau national (CDN) beaucoup plus pertinentes, en vue de solutions globales à la problématique du changement climatique.

    Ils participaient à un panel organisé dans la capitale éthiopienne, sur le thème « Cinquièmes pourparlers sur le climat et le développement en Afrique : une enquête critique sur les contributions déterminées au niveau national de troisième génération et les transitions justes pour l’Afrique ».

    Ce panel a été organisé en prélude de la dixième session du Forum régional africain sur le développement durable (FRADD), dont l’ouverture officielle est prévue mardi à Addis-Abeba.

    Les CDN font référence aux engagements climatiques nationaux définis par les États dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat.

    Ces initiatives peuvent aider les pays africains à respecter leurs engagements à travers des mesures de protection des ressources naturelles, selon ces acteurs du développement, les 

    Ils soutiennent que certains projets financés « ne sont pas opportuns ».

    De même estiment-ils que les contributions déterminées au niveau national doivent être davantage prises au sérieux dans les négociations, les politiques d’adaptation au changement climatique devant être considérées comme une priorité.

    Selon Achil Yamen, chercheur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, les questions relatives aux négociations sur le climat ont évolué au fur et à mesure des conférences des parties sur le climat (COP) mais n’ont pas pris en compte les réalités africaines.

    « L’idée de ces pourparlers est de recueillir les avis de tous ces acteurs qui n’ont pas pu participer aux COPS », a précisé M. Yamen.

    Il a fait observer que ce sont surtout « des experts consultants occidentaux qui étaient auteurs de ces outils comme la CDN, laquelle est déterminante pour évaluer l’objectif de 1,5 °C des émissions, alors que l’Afrique est loin des contributeurs de ces émissions de gaz à effet de serre ».

    « Il faut compter sur d’autres sources d’énergie »

    « Nous allons essayer de voir avec cette troisième génération de CDN comment prendre en compte la position de l’Afrique, faire en sorte qu’elle réussisse à s’adapter aux défis de son développement », a assuré le chercheur.

    Il considère que « l’Afrique doit compter sur ses ressources propres, car elle dispose de grands bassins d’eau électrique à valoriser pour faire les investissements nécessaires ».

    De cette manière, « la réduction de la pauvreté passera par l’amélioration de l’offre énergétique verte », afin de voir « dans quelle mesure mettre en place des outils permettant d’évaluer notre niveau d’émission et éviter que d’autres le fassent à notre place », a poursuivi Achil Yamen.

    Le chercheur note en outre que « la tendance mondiale est pour un mix énergétique, et il serait difficile pour l’Afrique d’y échapper ».

    « Compte tenu de la variation des débits des barrages pour la production de l’énergie hydroélectrique en période d’étiage, il faut compter sur d’autres sources d’énergie telles que le gaz et l’énergie thermique, en y associant le solaire, l’éolien, voire le nucléaire », a fait valoir M. Yamen.

    Il a fait part, en plus, d’une « réelle volonté politique des États, pour que nous puissions réussir à nous prendre en main pour définir des stratégies reposant d’abord sur nous-mêmes ».

    « C’est pourquoi nous parlons aujourd’hui de CDN de troisième génération, montées par les Africains », a insisté M. Yamen.

    Il appelle les pays concernés à « rester réalistes en s’inspirant de ce qui marche ailleurs pour prendre de l’envol ».

    SBS/BK/ESF

  • AFRIQUE-MONDE-SOCIETE / Des solutions innovantes attendues du forum régional africain sur les développement durable

    AFRIQUE-MONDE-SOCIETE / Des solutions innovantes attendues du forum régional africain sur les développement durable

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Bator Sall

    Addis Abeba, 22 avr (APS) – La dixième session du forum régional africain sur le développement durable, qui s’ouvre mardi à Addis Abeba, en Ethiopie, devrait mettre en exergue « l’importance capitale » des efforts visant à assurer la mise en œuvre intégrée du Programme 2030 des Nations unies et l’Agenda 2063 de l’Union africaine, compte tenu des synergies existant entre ces deux programmes développement, a-t-on appris des organisateurs.

    « Renforcer le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 : l’Afrique que nous voulons de l’Union africaine et éliminer la pauvreté en période de crises multiples : mise en œuvre efficace de solutions durables, résilientes et innovantes », est le thème de cette rencontre.

    Le programme 2030 des nations unies vise à assurer une croissance économique durable et inclusive ainsi que l’inclusion sociale et la protection
    de l’environnement, dans un esprit de partenariat et de paix. Il constitue le plan d’action « le plus complet », à ce jour, pour éliminer l’extrême pauvreté, réduire les inégalités et protéger la planète, selon les Nations unies. 

    L’Agenda 2063 des Nations unies, en ce qui le concerne, est axé sur des projets dits phares dans des domaines tels que les infrastructures, l’éducation, la science, la technologie, les arts et la culture, programmes identifiés comme essentiels pour accélérer la croissance économique et le développement de l’Afrique, mais aussi pour garantir la paix sur le continent.

    Selon les organisateurs, ce forum régional africain sur le développement durable se veut aussi un lieu de renforcement mutuel, aménageant ainsi un cadre pour un développement durable et porteur de transformation sur le continent.

    L’objectif global de la dixième session du forum régional africain est de procéder à un suivi et à un examen au niveau régional des progrès accomplis, de faciliter l’apprentissage par les pairs et de proposer des solutions et des mesures innovantes et porteuses de transformation, afin d’accélérer la réalisation des objectifs de développement durable et des aspirations, buts et cibles de l’Agenda 2063.

    Pour les objectifs spécifiques, il s’agit de passer en revue les progrès accomplis, les difficultés qui se posent et les potentialités qui s’offrent dans la mise en œuvre du Programme 2030 et de l’Agenda 2063. 

    Il s’agit également de procéder à « un examen approfondi » de la réalisation, en Afrique, des objectifs de développement durable, dans l’esprit du forum politique de haut niveau pour le développement durable de 2024, prévu en juillet prochain.

    Deux tables rondes de haut niveau sont inscrites à l’agenda de ce forum, la première étant attendue pour donner le ton de la rencontre « en fournissant des orientations de haut niveau sur les priorités et les actions à mener pour éliminer la pauvreté et sauver les objectifs de développement durable, notamment en accélérant la mise en œuvre du Programme 2030 parallèlement au deuxième Plan décennal de mise en œuvre de l’Agenda 2063 ».

    La seconde table ronde va porter sur « la manière de tirer parti du Sommet de l’avenir pour se remettre sur la voie de la réalisation des objectifs de développement durable ».

    Les participants au forum sont appelés à « dégager des mesures adaptées pour atténuer les incidences des crises multiples et accélérer la mise en œuvre des deux programmes de développement ».

    Ils vont aussi plancher sur les interconnexions entre les différents objectifs de développement durable, définir et favoriser « une action intégrée pour réaliser des objectifs multiples de manière cohérente, tout en veillant à ce qu’il n’y ait pas de laissés pour compte ».

    Les délibérations seront éclairées par un rapport analytique concis portant sur chacun des sous-thèmes.

    Des présentations et débats sont au menu de la rencontre, en présence des membres de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), des coordonnateurs résidents des Nations unies, ainsi que des représentants des grands groupes et autres parties prenantes.

    Les discussions seront axées « sur des trajectoires transformatrices et des mesures ambitieuses pour une mise en œuvre accélérée des deux programmes de développement […] ».

    L’ouverture de la session de la dixième édition du forum sera marquée par la présence de nombreuses personnalités, dont la présidente de l’Éthiopie, la vice-secrétaire générale de l’ONU, le président de la Commission de l’Union africaine.

    Le président de la Banque africaine de développement, ainsi que le secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique, entre autres personnalités, sont attendus à cette rencontre.

    SBS/ASB/BK

  • AFRIQUE-MONDE-DEVELOPPEMENT / L’Afrique invitée à trouver des solutions pour réaliser les ODD

    AFRIQUE-MONDE-DEVELOPPEMENT / L’Afrique invitée à trouver des solutions pour réaliser les ODD

    De l’Envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Bator Sall

    Addis Abeba, 22 avr (APS) – La commission économique pour l’Afrique des Nations unies (UNCEA) a souligné la nécessité pour le continent africain de prendre des mesures et de trouver des solutions pour réaliser le Programme 2030 et de l’Agenda 2063, dans le cadre des objectifs de développement durable (ODD), a appris l’APS de source officielle. 

    La commission souligne que  »les États doivent saisir cette occasion et considérer la seconde moitié de la période couverte par le Programme 2030 comme une chance de préserver les objectifs de développement durable grâce à des mesures audacieuses, innovantes et transformatrices, conformément aux ambitions et aux échéances du Programme 2030, de l’Agenda 2063, de l’Accord de Paris et d’autres cadres mondiaux et régionaux’’, indique une note parvenue à l’APS dans le cadre de la dixième session du Forum régional africain sur le développement durable dont l’ouverture est prévue mardi.

    Elle estime que la dixième session du Forum régional africain est ‘’une excellente occasion de remédier aux lacunes et de tirer parti des potentialités nouvelles pour assurer une mise en œuvre robuste, accélérée et rapide du Programme 2030 et de l’Agenda 2063, en plaçant un accent particulier sur le deuxième plan décennal de mise en œuvre de ce dernier’’.

    ‘’L’action et l’appropriation par l’Afrique de son paradigme de développement et des solutions qu’elle élabore avec ses partenaires mondiaux sous-tendront la création de retombées positives et la réalisation d’objectifs communs qui bénéficieront à l’Afrique comme au reste du monde’’, souligne la commission.

    Selon l’indice de réalisation des objectifs de développement durable, calculé tous les ans, ‘’le taux de réalisation des objectifs au niveau mondial n’a que légèrement augmenté, passant de 64 % en 2015 à 66 % en 2019. Ce qui est beaucoup trop lent pour réaliser les objectifs avant 2030, et les progrès sont très inégaux au sein des pays et entre eux’’.

    A cet égard, la nécessité de redoubler d’efforts pour rétablir la confiance dans le multilatéralisme et sauvegarder la planète terre et ses habitants, est un facteur de réussite incontournable.

    D’autre part, il est aussi impératif d’adopter des trajectoires de développement durable à long terme qui fournissent une approche progressive et à moyen-long terme pour guider les politiques de développement durable non seulement jusqu’en 2030 mais aussi jusqu’en 2050, en mettant particulièrement l’accent sur l’égalité des sexes, l’inclusion sociale et le principe de ne pas faire de laissés pour compte

    À mi-parcours du Programme 2030, relève le document, ‘’tous les pays africains doivent de toute urgence accélérer les mesures de lutte contre le changement climatique et les transitions vertes afin de stimuler le développement résilient, inclusif et durable du continent’’.

    Il est donc essentiel que le monde renforce d’urgence ses engagements dans le domaine du climat, notamment en augmentant le financement de la lutte contre le changement climatique, qui reste terriblement insuffisant.

    Malgré ces nouvelles inquiétantes, il est encore possible de mettre les bouchées doubles et de réaliser les objectifs de développement durable.

    En Afrique en particulier, les progrès dans la réalisation des objectifs de développement durable et des objectifs de l’Agenda 2063 ont été inégaux, avec des différences significatives entre les sous-régions, entre les pays et entre les zones rurales et urbaines.

    Si les tendances actuelles se maintiennent, l’écart entre les pays à revenu élevé et les pays à faible revenu en ce qui concerne les résultats liés aux objectifs, risque d’être plus important en 2030 (29 points) qu’en 2015 (28 points).

    Des progrès constants ont été réalisés sur des cibles clés des objectifs, notamment en ce qui concerne la couverture du réseau mobile 4G, l’accès à l’eau potable et les taux d’électrification

    Néanmoins, relève la CEA, à mi-parcours de la mise en œuvre du Programme 2030, ‘’l’économie mondiale reste vulnérable, naviguant dans un environnement mondial incertain caractérisé par une croissance mondiale modérée, des conditions de financement précaires, des perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales et des crises climatiques qui se déclenchent rapidement’’.

    Ces chocs déstabilisants multiples ont particulièrement pesé sur la dynamique de croissance socio-économique des économies en développement, en particulier des pays vulnérables et à faible revenu, rendant encore plus difficile un relèvement complet après les pertes dues aux pandémies.

    Toutefois, le Forum est l’un des trois mécanismes chargés de suivre, d’examiner et de catalyser les actions visant à réaliser les objectifs de développement durable et les objectifs de l’Agenda 2063.

    Les autres mécanismes sont les examens nationaux volontaires et au niveau mondial, le forum politique de haut niveau pour le développement durable.

    Par ailleurs, le Forum régional africain pour le développement durable est une plateforme annuelle intergouvernementale et multipartite mandatée par l’Assemblée générale des Nations unies.

    Il est organisé par la Commission économique pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec la Commission de l’Union africaine, la Banque africaine de développement (BAD) et diverses entités du système des Nations unies.

    ‘’Renforcer le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 : l’Afrique que nous voulons, de l’Union africaine et éliminer la pauvreté en période de crises multiples : mise en œuvre efficace de solutions durables, résilientes et innovantes’’, est le thème retenu pour la dixième session du forum régional africain.

    Il réunira des ministres, des hauts fonctionnaires, des experts et des praticiens des membres de la CEA, du secteur privé, de la société civile, des institutions universitaires et des entités des Nations unies.

    SBS/ASB/ AB                             

  • SENEGAL-MONDE-FINANCES / Les Émirats arabes unis font de la lutte contre les crimes financiers ‘’une priorité absolue’’

    SENEGAL-MONDE-FINANCES / Les Émirats arabes unis font de la lutte contre les crimes financiers ‘’une priorité absolue’’

    Dakar, 28 fév (APS) – Les Émirats arabes unis, décidés à faire de la lutte contre la criminalité financière ‘’une priorité absolue’’, comptent batailler à tous les niveaux pour pérenniser les acquis dans les années à venir, assure un communiqué reçu de l’ambassade de ce pays du golfe Persique à Dakar.

    ‘’Les Émirats s’engagent de façon plus accrue à lutter contre les crimes financiers, par l’adoption des normes internationales les plus élevées, en matière de contrôle et de transparence financière, conformément à une approche intégrée, qui soutient la position des [pays] en tant que hub financier mondial’’, lit-on dans un communiqué.

    Cette perspective inclut ‘’l’achèvement de l’évaluation nationale des risques, l’élaboration de la prochaine stratégie nationale, le renforcement des capacités nationales dans les secteurs public et privé’’, ainsi que l’élargissement des partenariats régionaux et internationaux.

    ‘’Tout ça, dans le sens de renforcer la sécurité économique et financière du pays, son cadre règlementaire et sa présence internationale en tant qu’acteur international actif dans la lutte contre la criminalité financière’’, note le communiqué.

    Les Émirats arabes unis assurent qu’ils ‘’resteront engagés à prendre toutes les dispositions nécessaires dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme afin de préserver le système financier national et garantir la sécurité et la transparence financières’’.

    Quinze recommandations

    Selon le communiqué, ils ont rendu publique cette position à l’issue de l’assemblée générale du Groupe d’action financière (GAFI), un organisme intergouvernemental de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, tenue du 19 au 23 février à Paris.

    À cette occasion, les Émirats arabes unis ont annoncé avoir fini de mettre en œuvre les 15 recommandations soumises aux pays membres du GAFI, dans le cadre de son plan d’action national relatif à la lutte contre la criminalité financière.

    Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Sheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan, également président du Haut Comité de supervision de la stratégie nationale de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, a salué ce ‘’succès’’.

    Ce résultat, dit-il, est ‘’le fruit des efforts soutenus et combinés, fournis par les ministères et les institutions gouvernementales, tant au niveau fédéral que local, pour achever le plan d’action national dans les meilleurs délais’’.

    ‘’Les Émirats arabes unis continueront de travailler en parfaite intelligence avec les partenaires internationaux et les autres organismes spécialisés’’, pour ‘’asseoir davantage [leur] position au sein du système financier mondial, par le renforcement du système de contrôle et l’amélioration du cadre législatif et juridique, tant au plan national qu’au niveau international’’, a-t-il insisté dans des propos rapportés par le communiqué.

    SBS/BK/ESF

  • SENEGAL-FORMATION / Cent douze marins sénégalais reçoivent leur titre Stcw, à l’Ecole nationale de formation maritime

    SENEGAL-FORMATION / Cent douze marins sénégalais reçoivent leur titre Stcw, à l’Ecole nationale de formation maritime

    Dakar, 27 déc (APS) – Cent douze marins sénégalais ont reçu mercredi, à Dakar, leur titre de fin de formation Stcw (convention internationale sur les normes de formation des gens de mer, de délivrance des brevets et de veille), leur permettant d’embarquer à bord d’unités opérant dans les activités pétrolières et gazières offshore, a constaté l’APS.

    « Cette remise de diplômes consacre la fin d’une formation qui vient à son heure parce que le Sénégal va entrer dans une nouvelle ère de production de gaz et de pétrole et les gens de mer, qui, autrefois avaient toutes les compétences requises en matière de pêche doivent migrer vers cette nouvelle activité offshore qui demande une formation en adéquation avec le caractère complexe de l’activité », a dit le ministre des Pêches et de l’Economie maritime.

    Selon le ministre, l’Anam, en partenariat avec le Fonds de financement de la formation professionnelle (3FPT), a dispensé cette formation requise à ces gens de mer dont 57 sont des matelots de quart à la passerelle et 55 des mécaniciens de quart à la machine.

    Cette formation s’inscrit dans le cadre du programme de renforcement des capacités des marins sénégalais, sous l’égide de l’Anam qui a offert des bourses de formation à 112 marins sénégalais, pour l’obtention de titres Stcw, généralement requis pour embarquer à bord d’unités opérant dans les activités pétrolières et gazières offshore.

    “Aujourd’hui, le potentiel de travailleurs outillés existe pour participer à l’exploitation des ressources pétrolières et gazières », a déclaré le ministre de l’Economie maritime.

    Gora Lô, membre du secrétariat technique de suivi du contenu local au ministère du Pétrole et des Energies, déclare que « cette formation entre en droite ligne avec les objectifs fixés par le président Macky Sall selon lesquels le Sénégal va atteindre 50% du contenu local dans le secteur du pétrole et du gaz à l’horizon 2030 ».

    BB/PD/SBS/ASG

  • SENEGAL-ENERGIE-REGULATION / De nouvelles conditions tarifaires de Senelec annoncées pour 2023-2027

    SENEGAL-ENERGIE-REGULATION / De nouvelles conditions tarifaires de Senelec annoncées pour 2023-2027

    Dakar, 21 déc (APS) – La Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE), partant d’une « démarche inclusive et participative », compte finaliser, « avant le 31 décembre 2023 », le processus de définition des conditions tarifaires de Senelec, la société nationale d’électricité, pour la période 2023-2027, a-t-on appris de son président, Ibrahima Niane.

    M. Niane a fait cette annonce, mercredi, au cours d’une réunion d’échanges avec des représentants des consommateurs et d’autres acteurs du secteur.

    « La CRSE sera particulièrement attentive à vos observations, commentaires et recommandations qui contribueront à la finalisation du processus de définition des conditions tarifaires de Senelec pour la période 2023-2027 avant le 31 décembre 2023 », leur a-t-il lancé.

    « Nous nous inscrivons dans une démarche inclusive et de transparence conformément aux principes de base de la régulation. Elle vise à faciliter la participation de l’ensemble des acteurs sur des questions hautement importantes », a dit le président de la Commission de régulation du secteur de l’énergie.

    Selon lui, ces questions concernent les investissements nécessaires au développement des infrastructures de production, le transport et la distribution de l’électricité ainsi que les charges d’exploitation et de maintenance qui fondent le coût de l’électricité.

    « La dynamique de réformes devra être maintenue sur la période tarifaire 2023-2027 qui va durer cinq ans au lieu de trois comme précédemment prévu », a dit Ibrahima Niane, rappelant que la période tarifaire 2022 a marqué un tournant vers une nouvelle configuration du secteur avec l’adoption du Code de l’électricité, la loi et le décret sur la Commission de régularisation du secteur.

    Elle a aussi coïncidé avec la préparation de l’accès des tiers aux réseaux qui requiert la séparation comptable des activités de Senelec, sa mutation en une holding et trois filiales (production, transport et distribution-vente), mais aussi la mise en œuvre de la stratégie visant l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025.

    « Des avancées importantes ont été notées sur ces différents points », a estimé le président de la Commission de régulation du secteur de l’électricité.

    En plus des évolutions institutionnelles et méthodologiques, a-t-il relevé, la période tarifaire 2023-2027 sera marquée par une augmentation de la demande plus forte que par le passé.

    « La consommation d’électricité devrait se multiplier par deux en 2027, par rapport à son niveau de 2022, avec une croissance annuelle moyenne de 15%, a-t-il indiqué, en signalant que sur les périodes précédentes, la croissance annuelle de la demande a varié entre huit et dix pour cent.

    De plus, les investissements seront également importants dans les activités de transport et de distribution de l’électricité, a-t-il dit, ajoutant que pour la production, le recours à des capacités supplémentaires et aux importations d’électricité serait nécessaire pour satisfaire la demande.

    Il a dans le même temps évoqué la nécessité d’accélérer les projets devant faciliter l’utilisation du gaz pour la production de l’électricité.

    Selon son président, les premières conclusions de la CRSE concilient les objectifs de préservation de la viabilité de l’entreprise et de garantie des droits des consommateurs, notamment en matière de qualité de service et d’accès à l’électricité.

    Elles font de même ressortir des revenus régulés requis de référence de Senelec sur la période tarifaire 2023-2027, lesquels progressent au même titre que l’activité, dit-il, en précisant : « Ils passent de 942,722 milliards de FCFA en 2022 à 1 508,322 milliards de FCFA en 2027, soit un taux de croissance annuel moyen de 11,6% ».

    À ce sujet, Ibrahima Niane note que « cette tendance est soutenue par l’augmentation des ventes qui passent de 4 672 Gwh en 2023 à 9 472 GWh en 2027, correspondant à une croissance annuelle de 15,2% ».

    Intervenant au nom de ses pairs, Souleymane Ndiaye, président de Eco citoyen, a rappelé la nécessité d’un « accès à une électricité fiable et abordable pour le bien des consommateurs en vue de stimuler l’activité économique et garantir un niveau de vie décent à nos concitoyens ».

    Cette réunion de partage démontre à ses yeux l’engagement de la CRSE à l’égard de la transparence et de la participation citoyenne dans les processus de prise de décision.

    En réunissant les associations de consommateurs, Senelec et les autres parties prenantes, l’État du Sénégal, dans le cadre de sa politique d’inclusion, reconnaît selon lui l’importance des opinions et des préoccupations des utilisateurs finaux dans le processus de fixation des tarifs.

    « Les associations de consommateurs auront ainsi l’opportunité d’acquérir une compréhension approfondie des enjeux, ce qui facilitera un dialogue informé et constructif. Elles contribuent à équilibrer les intérêts des parties prenantes et à garantir des tarifs justes et accessibles », a dit M. Ndiaye.

    Selon lui, les associations de consommateurs « militent activement pour une énergie de qualité, disponible, accessible et financièrement soutenable pour chaque Sénégalais dans un esprit de partenariat citoyen avec tous les acteurs ».

    SBS/BK/MTN

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-REALISATIONS / Modou Diagne Fada salue les résultats à mi-parcours du PDZP/PNDL

    SENEGAL-COLLECTIVITES-REALISATIONS / Modou Diagne Fada salue les résultats à mi-parcours du PDZP/PNDL

    Dakar, 20 déc (APS) – Le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, Modou Diagne Fada s’est félicité des résultats à mi-parcours des activités du projet de désenclavement des zones de production en appui au programme national de développement local (PNDL).

    Ce projet apparaît comme  »un moyen pertinent de réalisation d’un paquet d’infrastructures et de services de soutien à l’économie locale autour de la piste rurale et d’une promotion d’une approche synergique des outils et instruments de travail au sein des collectivités territoriales », a souligné le ministre.

    Il présidait, mardi à Dakar, une réunion de présentation de la revue à mi-parcours du dit projet. Parmi les acquis, il a cité 412 kms de pistes déjà réalisés sur des contrats signés d’un montant de 23,5 milliards, correspondant à un linéaire de 624 km, améliorant ainsi, la mobilité de 386 752 personnes des 865 villages polarisés.

    A cela s’ajoutent 340 poulaillers et 175 bergeries construits avec la mise à disposition de 640 coqs raceurs, 130 géniteurs ‘’ladoum’’ (mouton de race) et un lot de petit matériel d’élevage (abreuvoirs et mangeoires) pour un montant global de 232.870.036 FCFA.

    Selon Modou Diagne Fada, le rapport d’évaluation à mi-parcours a montré que ‘’la réalisation des pistes ainsi que la réalisation d’infrastructures de soutien à l’économie locale ont produit des impacts positifs substantiels dans le domaine du transport, en santé, agriculture, éducation, la parité hommes-femmes, entre autres services ».

    ‘’La revue à mi-parcours des activités du projet de désenclavement des zones de production en appui au Pndl est attendue par tous les acteurs », a lancé le ministre.

    Il a rappelé que dans le cadre de la mise en œuvre de l’Acte 3 de la décentralisation, le chef de l’Etat invite à une territorialisation des politiques publiques, à travers une recherche d’une plus grande cohérence territoriale, une lisibilité des échelles de gouvernance et des mécanismes budgétaires appropriés et adaptés au profil des collectivités territoriales fortes et durables.

    Pour le ministre, c’est un gisement à partir duquel s’appuie le PDZP/PNDL pour dérouler ses activités.

    Il a souligné que nonobstant son rôle primordial dans la chaîne du transport des biens et services, la piste demeure au Sénégal le principal mode de mobilité de 90% des Sénégalais et du transport des trois quarts des flux de marchandises en milieu rural.SBS/OID