Auteur/autrice : Sokhna Bator Sall

  • SENEGAL-SOCIETE / Lancement d’un guide de la sécurité routière dédié aux enfants

    SENEGAL-SOCIETE / Lancement d’un guide de la sécurité routière dédié aux enfants

    Dakar, 19 déc (APS) – Un guide de la sécurité routière destiné aux enfants a été officiellement  lancé lundi à Daka, a constaté l’APS.Le document est élaboré par le comité de pilotage de l’initiative pour la sécurité routière (SEN-RSI) en partenariat avec le ministère de l’Education nationale et l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER).

     »L’objectif est de renforcer les connaissances des enfants et les acteurs éducatifs afin de faire en sorte que l’éducation à la sécurité routière soit intégrée dans les programmes scolaires’’, a expliqué le président du comité de pilotage de l’initiative pour la sécurité routière, Mactar Faye.

    Il s’agit à travers ce guide d’apprendre aux enfants les notions de voie publique, d’usagers, de panneaux de signalisation, les sens interdits et permettre d’asseoir une véritable culture de la sécurité routière, a laissé entendre M. Faye.

    Citant des données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il a rappelé que 186 300 enfants dans le monde meurent chaque année dans des accidents de la circulation.

     

    SBS/AKS

  • SENEGAL-TRANSPORT-PREVENTION / Plaidoyer pour une intégration de l’éducation routière dans les programmes scolaires

    SENEGAL-TRANSPORT-PREVENTION / Plaidoyer pour une intégration de l’éducation routière dans les programmes scolaires

    Dakar, 18 déc (APS) – Des acteurs de la sécurité routière, de concert avec des responsables socio-éducatifs, ont lancé lundi à Dakar un guide visant à renforcer les capacités des enfants en matière de sécurité routière, une manière de plaider pour l’intégration de l’éducation routière dans les programmes scolaires.

    Ce guide vise à renforcer les capacités des enfants, des acteurs et parties prenantes de la sécurité routière et de l’enseignement, voire des parents-usagers en matière de sécurité routière.

    Il devrait permettre à l’enfant d’être  »alerte » et d’être « informé sur les règles de base de la sécurité routière mais aussi et surtout de la manière de se comporter sur la voie publique », a indiqué Cheikh Oumar Gaye, directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER).

    S’exprimant lors de la cérémonie de lancement de ce guide, M. Gaye a assuré que  »tous les acteurs […] sont engagés pour amorcer les premiers pas vers cet objectif », en l’occurrence l’intégration de l’éducation routière dans les programmes scolaires.

     »Cette élaboration va constituer une opération pilote qui va permettre à l’Etat de généraliser le projet en l’insérant dans le curriculum de l’éducation de manière globale », a expliqué Cheikh Oumar Gaye, selon qui l’objectif recherché, c’est « d’arriver à ce que l’éducation routière soit intégrée » au programme éducatif.

    L’éducation à la sécurité routière suppose « le respect des lois et des règlements, le respect des agents et forces de l’ordre sur la voie publique ». Elle vise aussi à « inculquer aux enfants les valeurs de civisme et de citoyenneté telles que prônées par le projet ‘Initiative sur la sécurité routière au Sénégal’ [Senegal Road Safety Unitiative] », a-t-il précisé.

    Selon Cheikh Oumar Gaye, l’éducation à la sécurité routière devrait se traduite en premier lieu par « un changement de comportement pour que les enfants grandissent avec un réflexe de sécurité routière ».

    « Les enfants et les écoles sont très exposés. C’est pourquoi, avec la nouvelle loi portant Code de la route, l’Etat du Sénégal a adopté la limitation de la vitesse aux abords des écoles à 30km à l’heure. C’est un défi mondial que nous voulons relever », a expliqué le directeur général de l’ANASER.

    Ainsi au-delà de la protection des routes qui mènent vers l’école, relève-t-il, « nous avons les réflexes liés aux autres aspects liés à la sécurité comme les règles de priorité, les traversées ».

    « Il s’agit d’inculquer à l’enfant dès le bas-âge », les notions devant lui permettre « d’être de bons citoyens, conducteurs et usagers sur les routes et réduire drastiquement la fatalité routière », a indiqué Cheikh Oumar Gaye.

    SBS/ADL/BK

  • SENEGAL-SOCIAL / Vers la célébration des 10 ans du Programme national de bourses de sécurité familiale

    SENEGAL-SOCIAL / Vers la célébration des 10 ans du Programme national de bourses de sécurité familiale

    Dakar, 12 déc (APS) – La Délégation générale à la protection sociale et à la Solidarité nationale (DGPSN) a décidé de célébrer prochainement les 10 ans du Programme national de bourses de sécurité familiale dans une dynamique inclusive et participative, a appris l’APS.

    L’annonce a été faite, mardi, par la Déléguée générale Aminata Sow, lors d’une rencontre avec la presse en prélude de cet évènement.

     »La DGPSN compte célébrer dans une dynamique inclusive et participative les 10 ans du Programme national de bourses de sécurité familiale (PNBSF). Une célébration qui sera centrée sur la réflexion scientifique et la revue technique pour mieux apprécier les réussites, les leçons apprises, les difficultés et les perspectives du programme », a déclaré Mme Sow.

    Il s’agira à cette occasion d’informer et d’échanger sur les résultats du Programme national de bourses de sécurité familiale après dix ans d’existence, de présenter quelques  »suces stories » du Programme.

    Mme Sow a annoncé l’organisation d’une exposition sur les activités économiques des  »suces stories », de présenter les projets de protection sociale adaptative pour une autonomisation économique des ménages bénéficiaires du PNBSF.

    En outre un cadre de réflexion et d’échanges va être instauré sur la problématique de la protection sociale, a t-elle ajouté.

    Entre autres activités durant cette célébration, figurent le financement des programmes et projets de protection sociale auprès des partenaires et la capitalisation du PNBSF après dix ans d’existence.

    Pour la Déléguée générale, ‘’célébrer les 10 ans de ce programme est une occasion pour revenir sur sa vie, ses impacts, ses points forts et ses faiblesses d’une part mais aussi, explorer les stratégies d’extension de la protection sociale, afin de renforcer les capacités de résilience du système face à des chocs tels que la pandémie de la Covid-19, l’inflation,  en sus des chocs classiques notamment la sécheresse, les inondations et incendies entre autres ».

    Au plan scientifique, trois thèmes ont été identifiés en raison de leur intérêt grandissant pour les différentes catégories d’acteurs en particulier l’administration, les partenaires au développement, la société civile et le secteur privé, a indiqué Mme Sow.

    Il s’agit de  »la stratégie nationale de la protection sociale et ses composantes »,  »le financement durable de la protection sociale » et  »le PNBSF comme moteur résilience ».

    Ainsi, a-t-elle ajouté, des panels seront organisés autour de ces thèmes pour échanger sur les enjeux et défis y afférents.

    Aminata Sow a invité toutes les régions à venir massivement échanger avec les autorités et présenter leurs  »suces stories » car, ‘’nous voulons aussi que cet évènement revête une dimension nationale’’, a t-elle déclaré.

    Elle estime qu’en plus d’avoir ainsi enrichi l’armature institutionnelle de la protection sociale, le président de la République a ‘’suffisamment’’ armé la DGPSN pour bien l’engager dans la lutte contre la vulnérabilité et pour la résilience.

    ‘’Parmi ces armes de lutte contre l’exclusion sociale et la vulnérabilité, figure en bonne place le Registre national unique (RNU) qui est l’outil unique de ciblage des programmes et projets sociaux destinés aux ménages pauvres et/ou vulnérables’’, a expliqué la Déléguée générale.

    SBS/OID

     

  • SENEGAL-JUSTICE-ENFANCE / Une réflexion engagée pour une approche spécifique et protectrice des mineurs durant les manifestations

    SENEGAL-JUSTICE-ENFANCE / Une réflexion engagée pour une approche spécifique et protectrice des mineurs durant les manifestations

    Dakar, 12 déc (APS) – La Direction de la Protection judiciaire et sociale au ministère de la Justice a engagé une réflexion pour une approche spécifique et protectrice des mineurs durant les manifestations, a appris l’APS.

    Elle a réuni en effet des acteurs de la justice, travailleurs sociaux, personnels sanitaires, éducateurs sociaux, sociologues, forces de défense et de sécurité pour définir une ligne directrice permettant une prise en charge correcte et protectrice des mineurs sur le terrain durant les manifestations.

    Selon Amadou Ndiaye, directeur de la Protection judiciaire et sociale au ministère de la Justice, ‘’le constat est que durant les dernières manifestations, un grand nombre d’enfants était dans la rue en même temps que les majeurs en contact direct avec les forces de défense et de sécurité’’.

    M. Ndiaye s’entretenait, mardi, avec l’APS, en marge d’un atelier de renforcement de capacités des acteurs judiciaires du ressort de la cour d’Appel de Dakar sur la prévention de la violence chez les mineurs.

    Il s’agit, a précisé M. Ndiaye, d’un atelier de renforcement des acteurs de la chaîne pénale mais également ceux de la protection sociale et médicale pour l’évaluation, la prévention et la prise en charge de la participation des enfants aux manifestations.

    Lors des dernières manifestations, beaucoup d’entre eux ont été arrêtés, déférés au niveau des parquets ou blessés. ‘’Nous avons même entendu des cas d’enfants manifestants tués’’, a-t-il avancé.

     »C’est juste une session pour prévenir et faire l’état des lieux en tirer des enseignements, que nous avons réuni les acteurs pour discuter sur la sensibilité et la spécificité de l’enfance et voir quels voies et moyens identifiés pour une prise en charge spécifique des enfants durant ces manifestations mais également partager des expériences’’, a t-il expliqué.

     »Nous espérons tirer des leçons, des apprentissages et des protocoles qui pourront être utiles aussi bien aux policiers, magistrats, éducateurs spécialisés, médecins, pour prendre en charge et aborder cette cible juvénile utilisée lors des manifestations », a-t-il indiqué.

    Les organisateurs de l’atelier comptent  »capitaliser sur ces ateliers pour faire en sorte que dans l’avenir, si de telles manifestations se produisent, les acteurs sauront comment aborder les jeunes, les prendre en charge, et comment faire face et les prévenir que leur place n’est pas dans la rue », a expliqué Amadou Ndiaye.

    Toutefois, il a préconisé de trouver des points d’ancrage, avec les différentes institutions, entre les méthodes de la police, la gendarmerie, les travailleurs sociaux, des magistrats, ceux des personnels sanitaires pour qu’effectivement ensemble, ils identifient des protocoles unanimes harmonisés qui leur permettront de savoir qu’ils sont en face de mineurs manifestants.

    ‘’Ce sont ces outils que nous sommes en train de chercher grâce aux experts identifiés’’, a fait observer, M. Ndiaye.

    Ainsi, a-t-il insisté,  »nous aimerions avoir des lignes directrices entre magistrats, travailleurs sociaux, personnels sanitaires, entre autres, qui seront appliquées sur le terrain pour prise en charge correcte et protectrice de ces enfants qui doivent être considérés non pas comme des auteurs des manifestants mais comme des victimes ».

    Selon lui, il a été constaté ‘’une augmentation de la violence sur toutes ces formes surtout chez les jeunes et les mineurs mais également, l’instrumentalisation de la jeunesse par des acteurs politiques pour atteindre des objectifs non avoués’’.

     »C’est cela que nous voulons éviter, en conscientisant les jeunes mais aussi en formant les forces de défense et de sécurité et les acteurs afin qu’ils comprennent que les jeunes en face d’eux ne sont pas souvent leurs vrais interlocuteurs et que cette frange doit avoir une prise en charge à la fois spécifique, protectrice de leurs droits qui n’est pas similaire à celle que l’on pourrait avoir à l’égard des majeurs », a défendu le directeur de la Protection judiciaire et sociale.

    Par ailleurs, a-t-il rappelé, des actions  »très positives » ont été initiées et ont permis la libération de tous les jeunes arrêtés à l’exception de  »quelques-uns » lors des dernières manifestations.

    SBS/OID

  • SENEGAL-ETATSUNIS-VOLONTARIAT / Prestation de serment de trente nouveaux volontaires du corps de la Paix américain

    SENEGAL-ETATSUNIS-VOLONTARIAT / Prestation de serment de trente nouveaux volontaires du corps de la Paix américain

    Dakar, 11 déc (APS) – Un groupe de trente nouveaux volontaires du Corps de la Paix américain ont prêté serment après avoir accompli une formation linguistique, technique et culturelle de onze semaines au centre régional de formation de Thiès, a t-on appris, lundi.

    La cérémonie de prestation de serment s’est déroulée vendredi en présence de l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Michael Raynor, de la directrice/pays du Corps de la Paix américain au Sénégal, Jo Anne Yeager Sallah, et du Secrétaire général du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, indique un communiqué reçu de la représentation diplomatique américaine à Dakar.

    Dans les prochains jours, le nouveau groupe de 30 volontaires qui vient de compléter une formation linguistique, technique et culturelle de onze semaines au centre régional de formation de Thiès, prendra officiellement service auprès de leurs homologues sénégalais, ajoute la même source.

    Elle signale que seize (16) parmi eux travailleront dans le programme agriculture et les quatorze (14) autres dans le programme environnement.

    Le communiqué souligne que depuis l’arrivée des premiers volontaires américains au Sénégal, il y a exactement 60 années, plus de 4.200 volontaires ont servi dans les différentes régions du pays dans les domaines de l’agriculture, de l’environnement, du développement économique communautaire et de la santé.

    Le document rappelle que les autorités sénégalaises et américaines ont signé en 1963 le protocole d’accord autorisant le Corps de la Paix américain à intervenir au Sénégal. Depuis lors, le Sénégal accueille des volontaires qui viennent apporter leur concours au développement du pays.

    Ainsi, précise le texte, ‘’le choix des domaines d’intervention est opéré sur la base des besoins exprimés par le gouvernement du Sénégal, tandis que les affectations dans les villages et villes sont effectuées de concert avec les services techniques de tutelle’’.

    Les volontaires du Corps de la Paix américain sont présents et travaillent dans 10 des 14 régions du Sénégal.

    SBS/OID

     

  • SENEGAL-BUDGET-COLLECTIVITES / Modou Diagne Fada espère une solution définitive à la grève de l’intersyndicale

    SENEGAL-BUDGET-COLLECTIVITES / Modou Diagne Fada espère une solution définitive à la grève de l’intersyndicale

    Dakar, 29 nov (APS) – Le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, Modou Diagne Fada a déclaré, mercredi, que son département en est négociation avec l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales et qu’il espérait  »une solution définitive dans les prochains jours ».

     »Nous sommes en discussion depuis deux semaines et la grève a été suspendue’’, a dit le ministre devant les députés lors du vote du budget 2024 de son département.

    Cette grève a eu un impact sur le fonctionnement de certains établissements de santé, a déploré Modou Diagne Fada.

    Néanmoins, s’est-il empressé de lancer:  »nous sommes en négociation avec l’intersyndicale et depuis deux semaines, il n’y a plus de mouvement d’humeur. Nous pouvons espérer trouver une solution définitive dans les prochains jours’’.

    Concernant l’augmentation des salaires réclamée par ces travailleurs, le ministre a estimé que certaines collectivités disposent de plus de ressources que d’autres et qu’elles sont dans des dispositions de payer les salaires de leurs agents. Elles sont au nombre de 228 communes, selon lui.

    Pour celles qui ne sont pas dans les dispositions de payer ce plus, l’Etat à travers des mécanismes va voir comment faire pour les accompagner, a indiqué le ministre.

    Il a souligné que ce personnel tourne autour de 15 mille personnes dont 4021 personnes  »sont valables », 3000  »ne le sont pas » et 8000  »entre les deux ».

    Le ministre a annoncé qu’une étude  »est en vue pour clarifier les agents des collectivités territoriales », préconisant une rationalisation du secteur pour éviter de telle situation.

    Sur le statut de l’élu local, Modou Diagne Fada a confié que des discussions sont en cours sur ce sujet, ajoutant qu’une proposition qui en sortira sera transmise au chef de l’Etat dans le but de disposer d’une loi avec des décrets d’application.

    Cette loi couvrira les indemnités à allouer aux collectivités territoriales, la protection sociale, la retraite entre autres avantages que devra procurer le statut de l’élu.

    Dans le même ordre, il a précisé que la fonction de conseiller municipal est du bénévolat.

    Concernant la coopération décentralisation, le ministre a conseillé de développer des ententes départementales pour y arriver.

    SBS/OID/ADL/ASB

  • SENEGAL-BUDGET-COLECTIVITES / Les acquis de l’Acte III de la décentralisation seront renforcés et les dysfonctionnements corrigés, promet Modou Diagne Fada

    SENEGAL-BUDGET-COLECTIVITES / Les acquis de l’Acte III de la décentralisation seront renforcés et les dysfonctionnements corrigés, promet Modou Diagne Fada

    Dakar, 29 nov (APS) – Le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, Modou Diagne Fada, a assuré, mercredi, que les acquis de l’Acte III de la décentralisation seront renforcés et des correctifs apportés sur les imperfections notées dans la mise en oeuvre.

    M. Diagne a souligné que la réforme de la décentralisation  »a permis aux collectivités territoriales et aux maires d’administrer librement et de se mettre au service des citoyens’’.

    ‘’L’acte III de la décentralisation a été un acte majeur et a permis à la communalisation intégrale et la création de département’’, a-t-il soutenu devant les députés, lors du vote du budget de son département qui s’élève à plus de 139 756 142 483 milliards de francs Cfa.

    Cet acte entré en vigueur en 2014 a permis de renforcer la solidarité entre les territoires. ‘’Il s’agit aujourd’hui, de consolider les acquis et corriger les imperfections notées’’, a-t-il insisté.

    Toujours à ce propos, a indiqué le ministre, le gouvernement est dans un processus d’évaluation de l’acte III de la décentralisation qui a déjà permis la mise en route du Pacasen rural (programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal) et du Pacasen urbain.

    Il a ajouté que la fonction publique locale en train de devenir une réalité grâce au centre national de gestion de la fonction publique locale et de la formation.

    Interpellé par les députés sur les dysfonctionnements observés sur la délimitation des communes, le ministre Modou Diagne a précisé que le découpage administratif est du ressort du ministère de l’Intérieur.

    Réagissant à l’interpellation des députés relative au retard de versement de la contribution économique locale (Cel), il a soutenu qu’elle constitue un mécanisme financier innovant qui renforce la politique nationale de l’équité territoriale, à l’initiative du chef de l »Etat. Ce retard est dû au fait que le guichet stabilisation était arrivé à expiration.

    Toutefois, a rassuré le ministre des Collectivités territoriales, ce guichet sera prorogé par arrêté pour permettre aux communes de recevoir leur part de la Cel.

    Le ministre a salué la vision du chef de l’Etat à travers cet Acte III de la décentralisation qui est  »un élément fondamental » pour l’équité territoriale et la solidarité entre territoires et collectivités territoriales.

    SBS/OID

  • SENEGAL-BUDGET-COLLECTIVITES / Plusieurs doléances soulevées par les députés devant le ministre des Collectivités territoriales

    SENEGAL-BUDGET-COLLECTIVITES / Plusieurs doléances soulevées par les députés devant le ministre des Collectivités territoriales

    Dakar, 29 nov (APS) – La cohérence territoriale, la faible rémunération des adjoints aux maires, le statut de l’élu local, la problématique de la délimitation des communes du Sénégal entre autres, ont été, entre autres préoccupations soulevées par les députés, mercredi, lors de la séance plénière consacrée au vote du budget du ministère des Collectivités territoriales.

    Pour l’année 2024, le budget de ce département s’élève à plus de 139 milliards 756 142 483 francs Cfa.

    Les députés ont déploré la situation des adjoints aux maires dont les émoluments nécessitent une révision, soulignant qu’ils ont même parfois des difficultés pour se déplacer alors qu’ils assurent l’intérim le plus souvent quand le maire est absent. Et ils perçoivent moins, à l’image des présidents de commissions dans les mairies.

    Parmi ces préoccupations figurent également la concrétisation de la deuxième phase de l’Acte  III de la décentralisation pour pouvoir développer la coopération décentralisée, l’érection en programme national du Projet cadastre et sécurisation foncière (PROCASEF).

    Selon les parlementaires,  »le problème fondamental des maires reste le foncier ».

    Les députés ont soulevé le problème du retard du versement de la Contribution économique locale (CEL).

    De plus, ils ont demandé à ce que cette contribution soit octroyée aux Conseils départementaux.

    Des élus ont salué le travail du Programme national de développement local (Pndl) avant de plaider pour son renforcement car étant le ‘’meilleur’’ outil pour asseoir l’équité territoriale.

    La mise en œuvre du Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (Pacasen) rural était au coeur des préoccupations des députés qui ont aussi plaidé pour une fiscalité locale ‘’forte’’ et élargie aux Conseils départementaux.

    SBS/ADL/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-BUDGET / Un budget de plus de 139 milliards de francs alloué au ministère des Collectivités territoriales

    SENEGAL-COLLECTIVITES-BUDGET / Un budget de plus de 139 milliards de francs alloué au ministère des Collectivités territoriales

    Dakar, 29 nov (APS) – Le projet de budget du ministère des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, soumis à l’examen des députés ce mercredi, s’élève à 139 milliards 756 millions 142 mille 483 francs Cfa en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement.

    Ce montant a connu une augmentation de 10 milliards 560 millions de francs Cfa par rapport à l’exercice budgétaire 2023, en raison principalement de la hausse des fonds transférés aux collectivités territoriales.

    Pour 2024, les crédits qui seront alloués au ministère des Collectivités territoriales sont répartis entre quatre programmes. L’un d’eux est relatif au pilotage, à la coordination et la gestion administrative. Un autre programme porte sur la cohérence territoriale. Les deux sont respectivement la gouvernance territoriale et le financement du développement territorial.

    Dans son rapport, la Commission des Finances souligne que le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, Modou Diagne Fada, a manifesté sa volonté d’échanger avec les députés  sur plusieurs questions relevant  de son département, notamment  le renforcement des moyens des collectivités territoriales.

    Il a informé que le gouvernement a décidé d’augmenter concomitamment les compétences transférées et les moyens financiers adéquats devant permettre l’effectivité de leur exercice.

    Il a ainsi réitéré que ‘’le développement du Sénégal passera nécessairement par l’émergence des collectivités territoriales’’.

    Le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, et son collègue du Travail,  du Dialogue social et des Relations avec les instituions, Samba Sy, prennent part à  la séance plénière sur le budget du ministère des Collectivités territoriales.

    SBS/ASG

     

  • SENEGAL-NUMERIQUE-COLLECTIVITES / SENUM et ANEC scellent un partenariat ouvrant la voie à la digitalisation de l’état civil

    SENEGAL-NUMERIQUE-COLLECTIVITES / SENUM et ANEC scellent un partenariat ouvrant la voie à la digitalisation de l’état civil

    Dakar, 25 nov (APS) – Agence nationale de l’état civil (ANEC) a signé vendredi à Dakar avec la structure publique Sénégal Numérique (SENUM) une convention de partenariat dans le cadre de la numérisation de l’état civil, a constaté l’APS.

    Le directeur général de SENUM, Cheikh Bakhoum et celui de l’ANEC, Aliou Ousmane Sall, ont signé les documents matérialisant cette convention au cours d’une cérémonie organisée à Dakar.

    Le responsable de SENUM a salué la signature d’une telle convention qui ouvre la voie à la digitalisation de l’état civil à l’échelle nationale.

    ‘’Beaucoup de sénégalais attendent ce projet plein de défis à relever sur le plan national. Nous serons au côté de l’ANEC pour que cela soit une réussite’’, a fait savoir Cheikh Bakhoum qui souligne que SENUM va se positionner comme un support pour l’ANEC afin de permettre de remplir la mission de numérisation de l’état civil dans les meilleurs délais.

    L’hébergement des données, l’interconnexion des centres d’état civil, la connexion du siège de l’ANEC à l’intranet administratif, la mise à disposition d’un certain nombre d’outils de logiciel-métier notamment la plateforme de gestion du courrier mais aussi, toutes les solutions et outils qui permettront de rendre efficace, le travail au sein de l’ANEC figurent parmi les services que SENUM va aider à rendre effective dans le cadre de ce partenariat, a-t-on appris des parties prenantes.

    Le directeur de SENUM a assuré que des sessions de formation à travers +Sénégal digital academy+ avec un important volet destiné aux agents d’état civil à travers le territoire national vont être lancées.

    ‘’Nous sommes contents de ce choix et espérons qu’à travers cette signature, nous allons davantage faire des activités ensemble pour permettre à ce service d’être disponible partout sur le territoire national et au-delà, afin que les sénégalais qui se trouvent dans la diaspora puissent en disposer’’, a souligné M. Bakhoum.

    SBS/AKS