Auteur/autrice : Sokhna Bator Sall

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-NUMERIQUE / L’Anec mise sur la digitalisation de l’état civil pour offrir aux citoyens des services fiables et sécurisés (Dg)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-NUMERIQUE / L’Anec mise sur la digitalisation de l’état civil pour offrir aux citoyens des services fiables et sécurisés (Dg)

    Dakar, 24 nov (APS) – L’Agence nationale de l’état civil (Anec) compte digitaliser ses services, un objectif pour l’atteinte duquel elle prévoit un renforcement de capacités de ses agents et une révision des textes en vue de garantir un état civil fiable et sécurisé, a déclaré vendredi son directeur général, Aliou Ousmane Sall.

    ‘’Cette politique de digitalisation passe par une transformation des procédures pour permettre aux administrations de bien fonctionner, mais surtout de régler les problèmes d’accessibilité des citoyens aux services d’état civil aussi bien aux Sénégalais de l’extérieur que ceux à l’étranger’’, a-t-il dit.

    Il signait, vendredi, avec le directeur de la société Sénégal numérique Sa (Senum), une convention de partenariat visant à garantir la souveraineté des données d’état civil.

    Aliou Ousmane Sall juge qu’‘’il est important de mettre à niveau les acteurs car la gouvernance des données d’état civil est utile face aux fléaux comme la cybercriminalité’’.

    ‘’Ce sont des questions de gouvernance. C’est pourquoi il faut disposer d’un service dédié pour l’hébergement des données d’état civil collectées à travers les centres d’état civil’’, a-t-il argumenté.

    Il a rappelé qu’‘’après la cartographie de tous les centres’’ d’état civil, l’Anec a ‘’numérisé plus de 10 millions d’actes’’. ‘’Nous sommes à 7 millions d’actes indexés. Toutes ces données doivent être et seront dans vos services avec Senum’’, a expliqué Aliou Ousmane Sall.

     

    A cet égard, a-t-il fait part de la volonté de l’ANEC à collaborer de manière active, avec Senum au bénéfice du gouvernement mais aussi des Sénégalais.

    L’autre volet concerne l’hébergement des applications de gestion des actes d’état civil, mais également celles qui gèrent les statistiques.

    ‘’Nous avons aussi développé des applications qui gèrent l’auto formation en travaillant avec une plateforme des acteurs d’état civil et nous souhaitons que cela soit hébergé dans vos services’’.

    Il estime que pour atteindre les objectifs de modernisation du système d’état civil, il faut agir sur l’interconnexion des centres à travers l’intranet gouvernemental.

    ‘’Cela va nous permettre d’interconnecter les 596 centres que nous envisageons de digitaliser. Ce qui permettra à chaque Sénégalais d’avoir son acte d’état civil sans se déplacer. L’autre aspect est de disposer d’une souveraineté dans les flux d’informations des données des Sénégalais d’un centre à un autre’’, a expliqué le directeur général de l’Anec.

    A cet égard, il a souligné Senum est un support ‘’important’’ dans le processus.

    Il a signalé que l’Anec a développé une politique de sécurisation de l’état civil. ‘’Avec les supports, il est utile de prendre ces éléments en compte’’, a exhorté son directeur général.

    Cette signature s’inscrit dans le cadre du programme ‘’Nekkal’’ financé par l’Union européenne à hauteur de 18 milliards de francs CFA pour une période d’exécution de 40 mois, à compter de 2022. Il est mis en œuvre par Civipol, un projet d’appui au renforcement du système d’information de l’état civil et à la consolidation du fichier national d’identité biométrique au Sénégal.

     

    SBS/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-DECOUVERTE / La Grande Niaye de Pikine, un écosystème face aux défis multiples

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-DECOUVERTE / La Grande Niaye de Pikine, un écosystème face aux défis multiples

    Dakar, 22 nov (APS) – La réserve naturelle de la Grande Niaye de Pikine en banlieue dakaroise, un des derniers poumons vert de Dakar, est aujourd’hui confronté aux défis de l’urbanisation galopante et de la pollution.

    Cette réserve naturelle urbaine de la Grande Niaye de Pikine de Dakar (RNUGNPD) a été créée en 2019 par décret, une mesure visant à gérer de manière rationnelle les écosystèmes mais aussi de maintenir les fonctions écologiques de cette zone humide.

    Un deuxième décret porte sur l’annulation de tous les baux et titres fonciers sur ce site agressée par les ordures, le remblaiement pour en faire du bâti.

    A cheval entre huit communes, Hann-Bel Air, Dalifort, La Patte D’Oie, Sam Notaire, Golf Sud, Pikine Nord, Pikine Ouest et Les Parcelles Assainies, la Grande Niaye, cette niche écologique s’érige sur une superficie de 650 hectares.

    ‘’Nous appelons à une appropriation du site par les populations mais également une implication des  collectivités territoriales environnantes pour pouvoir relever ces défis d’urbanisation et de pollution’’, plaide le conservateur du site, le lieutenant Abdoulaye Touré

    Face à ces agressions liées à la pollution du sol, de l’eau, l’urgence était de créer ces deux décrets pour protéger cette réserve dont la gestion est confiée  à la direction des Aires marines communautaires protégées (AMCP), a indiqué lieutenant Touré.

    Il s’adressait à des journalistes en visite sur le site, dans le cadre du programme de coopération CFI  de l’Agence française de développement en faveur des médias. Le but est de capaciter les médias à travers des sessions de formation sur  diverses problématiques environnementales.

    Quelque 239 espèces migratrices fréquentent ce milieu aquatique faunique. ‘’Chaque mois, nous faisons le décompte mensuel pour avoir une idée du potentiel aviaire au niveau du site. Cela permet de s’assurer d’une régression ou non’’, a expliqué le conservateur.

    Ainsi, face à une pluralité de défis notamment le déversement des déchets, l’accumulation de la pollution du lac, l’urbanisation galopante, l’impact de l’Autoroute à péage, la présence envahissante du Typha dans les eaux entre autres contraintes, les collectivités territoriales riveraines sont appelées à accompagner cette politique de conservation de ce poumon vert de la capitale dakaroise.

    A cela s’ajoute l’usage de pesticides toxiques non adaptés dans les aménagements maraîchers au sein de  cette zone agricole qui compte aujourd’hui près de 600 maraîchers, qui s’y activent depuis plusieurs années, avant même l’érection de la réserve en aire protégée.

    Par contre, s’est empressé de souligner le conservateur, les pêcheurs restent bien organisés.  »Ils sont regroupés en association et nous veillons à l’utilisation des mailles, une pratique de pêche non autorisée sur le site », a-t-il dit.

    Un effectif de 38 agents permet d’assurer la surveillance de cet espace écologique ceinturé par l’Autoroute à péage. ‘’L’appui des collectivités territoriales reste aujourd’hui une nécessité’’, estime Abdoulaye Touré.

    Papa Abdoulaye Fall, environnementaliste, enseignant chercheur à l’université de Thiès, rappelle que Dakar est une ville ‘’malheureusement’’ sous une urbanisation galopante.

    ‘’Aujourd’hui, 2 Sénégalais sur 5, vivent à Dakar (…) », a-t-il souligné, avant d’ajouter  »si on regarde Dakar, la Grande Niayes de Pikine appelée par abus Technopole, est le seul poumon vert ».

    Cette zone humide  »joue trois fonctions principales ».  »Elle est hydrologique, c’est un réceptacle qui permet de recueillir toutes les eaux en saison des pluies. Du fait de sa biodiversité, les microorganismes et les végétaux épurent ces eaux afin de les rendre une eau de qualité’’, a expliqué l’environnementaliste.

    Evoquant la fonction écologique du site, il a indiqué que  »la Grande Niayes est un habitat naturel pour une avifaune de renommée mondiale ».

    ‘’C’est un site qui aujourd’hui, doit aider les Sénégalais à mieux prendre connaissance des avantages de l’écologie. Elle fait face à beaucoup d’agressions anthropiques, des déchets solides, liquides traités ou pas, les maraîchers avec des produits chimiques entre autres effets de visiteurs qui peuvent y jeter des ordures’’, a regretté l’environnementaliste.

    Selon lui, ce site à travers la contribution déterminée au niveau national (CDN), peut contribuer l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre à travers la séquestration de carbone.

    Abordant les pistes de solutions pour protéger la Grande Niayes, il a exhorté à stopper le déversement des déchets polluant le lac et à faire un travail de dépollution des eaux. ‘’Nous n’avons pas une idée claire des produits qui sortent d’ici en termes de fruits et légumes et de poisson’’, s’est-il inquiété.

    Ainsi, plaide Papa Abdoulaye Fall, il faut arrêter les sources de pollution car la station de traitement de boue de vidange qui rejette ses déchets, les pompes d’eau qui se ravitaillent en gasoil peuvent aussi infecter le sol.

    Parmi les solutions déclinées, figurent une maîtrise de l’accès en érigeant un mur paysager permettant de voir ce qui se passe à l’intérieur du site afin de mieux le vendre, la sensibilisation en mettant en place des parcours avec l’installation des éco-lodges en faveur  de formations et d’excursions écologiques pour pouvoir drainer des retombées financières et résorber les contraintes financières.

    ‘’Il s’agit d’amener les Sénégalais à venir exploiter ce site moyennant un prix symbolique qui peut contribuer à son rayonnement mais aussi à développer des plantes médicinales au bénéfice des populations », a suggéré Papa Abdoulaye Fall.

    Selon lui,  »développer un projet de séquestration de carbone peut être une source additionnelle du Fonds vert climat (FVC) ».

    Un univers riche et varié

    Une visite guidée menant vers le bac aquacole a permis de traverser un sentier bordé de palissade de paille et d’arbustes qui s’étire sur près d’un kilomètre. Il est entrecoupé de plants de salades, poivron, courge, tomate et oseille arrosés par un système de goutte à goutte. De braves femmes s’affairent sous un chaud soleil, épluchant des tiges d’oseille.

    La station d’épuration accolée au site fournit des eaux usées traitées permettant, à travers des tuyaux convoyeurs, l’arrosage des plants par un système de goutte à goutte, une technique d’arrosage qui aide à la maîtrise de l’eau.

    Le bassin piscicole situé à l’autre bout de site, permet d’offrir 7 à 10 tonnes par campagne, selon Pape Diagne gérant du bassin et représentant de l’Union des organisations des producteurs de la vallée des Niayes.

    Aujourd’hui, dit-il, ‘’nous sommes 5000 dans ce bassin et nous sommes prêts à faire  7 à 10 tonnes de poissons pour une campagne qui doit durer six mois’’.

    Ce bac est alimenté par l’eau du mini forage pompée de la nappe souterraine, dont le renouvellement s’opère toutes les 72 heures, a fait savoir, M. Diagne qui invite les jeunes à venir se former et rester dans le pays pour y développer leurs propres activités.

    Revenant sur les contraintes liées à son activité, le technicien relève un manque d’aliments pour ces espèces. ‘’Nous avions une rupture d’aliments et la commande a été faite depuis l’Italie’’, a-t-il expliqué.

    Il a également plaidé pour l’installation d’un système d’oxygénation qui aidera le renouvellement à temps réel des eaux du bassin ainsi éviter les pertes.

    SBS/OID/ASB

  • SENEGAL-SOCIETE / Près de 200 enfants retirés de la rue et mis à la disposition du centre Ginddi, selon le ministère de la Femme

    SENEGAL-SOCIETE / Près de 200 enfants retirés de la rue et mis à la disposition du centre Ginddi, selon le ministère de la Femme

    Dakar, 11 nov (APS) – Le ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants déclare dans un communiqué avoir procédé au retrait de la rue de près de 200 enfants, qu’il a mis à la disposition du centre Ginddi, à Dakar.

    Le retrait des enfants a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi, selon la même source. Elle assure qu’une procédure a été entamée en vue de leur retour dans leur famille.

    Le ministère affirme avoir déployé, depuis jeudi, avec l’aide de partenaires, un ‘’dispositif pilote de surveillance’’ et de ‘’retrait’’ des enfants errant dans les rues du département de Dakar.

    Cette initiative a été prise dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de protection des enfants contre les abus et la maltraitance, selon le communiqué.

    Après la phase pilote, le dispositif sera déployé en dehors du département de Dakar, promet le ministère.

    Il s’engage à apporter aux enfants vivant dans la rue le soutien psychosocial et matériel dont ils ont besoin.

    Le ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants invite les populations à ‘’une prise en charge optimale des préoccupations de nos enfants [vivant dans la] rue’’.

    Il leur demande d’appeler le 116 pour signaler toute situation pouvant porter atteinte à l’‘’intégrité physique ou morale’’ de ces enfants.

    SBS/ESF

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-ENERGIE / Le président de la CRSE décline sa feuille de route

    SENEGAL-ENERGIE / Le président de la CRSE décline sa feuille de route

    Dakar, 2 nov (APS) – Le nouveau président de la Commission de régulation du secteur de l’énergie, (CRSE) Ibrahima Niane, a décliné jeudi sa feuille de route, soulignant son ambition de rendre opérationnelle ladite structure, à travers un partenariat plus renforcé avec les associations de défense des consommateurs.

    ‘’La CRSE fusionne avec l’ancienne commission de régulation du secteur de l’électricité et le comité national des hydrocarbures avec des missions et des attributions renforcées mais également des innovations majeures au niveau de l’organisation et du fonctionnement’’, a-t-il rappelé, lors d’une réunion de prise de contact avec les associations de défense des consommateurs.

    Il a évoqué la mise en place, en dehors du conseil de régulation, d’un secrétariat exécutif qui sera le bras opérationnel de la commission mais aussi celle d’un comité de règlement des différends qui sera présidé par un magistrat désigné par le ministre de la Justice.

    Parallèlement, dit-il, des comités consultatifs seront mis en place au niveau de l’administration, des associations de consommateurs et des opérateurs. Selon lui, ‘’c’est un axe fort dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance qui demande que tous ces organes soient en place’’.

    Il est aussi prévu le renforcement, avec les parties prenantes, du partenariat et de la collaboration dans la communication. Dans ce cadre, les associations de consommateurs auront un rôle à jouer en relation avec la CRSE, mais aussi le collectif des journalistes économiques (COJES), a-t-il souligné.

    Des sessions de renforcement seront tenues à l’intention des membres de la Commission de régulation du secteur de l’énergie.

    Le président de la CRSE a reconnu la nécessité de protéger le droit du consommateur, en renforçant les capacités des associations de défense des consommateurs mais aussi des journalistes, afin que ces derniers soient mieux outillés.

    ‘’Nous avons l’ambition d’avoir un plan stratégique qui va couvrir les cinq prochaines années, pour dégager les axes forts qui vont permettre d’avoir une commission de régulation forte’’, a-t-il poursuivi.

    ‘’Au-delà de la régulation économique que nous faisons, nous devons avoir une régulation technique compte tenu du retour que nous avons des acteurs, pour bien relever le défi’’, a-t-il suggéré.

    Il a promis de mieux rendre visible la CRSE, pour qu’elle soit mieux connue du public, en vue de porter les attentes des populations et des consommateurs.

    Le président de l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen), Momar Ndao, a prié pour la réussite du CRSE. ‘’Nous leur souhaitons une réussite exemplaire, car les consommateurs (…) seront bien protégés’’, a dit M. Ndao. Le respect du droit des consommateurs est la raison d’être même de la commission, a-t-il rappelé.

    ‘’Elle [la commission] est un partenaire et nous pensons qu’avec cette nouvelle équipe qui a entre autres des commissaires et d’autres structures dans lesquelles les consommateurs seront représentés, la prise en charge des problèmes que nous posent les consommateurs sera beaucoup plus effective’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Nous avons bien apprécié cette séance de prise de contact en attendant la réunion technique relative à la cherté des factures d’électricité’’, a-t-il conclu.

    SBS/ASG/OID

  • SENEGAL-ENERGIE-SOCIAL / La Crse va mener une enquête sur le système de facturation de Senelec (président)

    SENEGAL-ENERGIE-SOCIAL / La Crse va mener une enquête sur le système de facturation de Senelec (président)

    Dakar, 2 nov (APS) – La Commission de régulation du secteur de l’énergie (Crse) va prochainement mener une enquête sur le système de facturation de Senelec, a annoncé, son président Ibrahima Niane

    ‘’Cela fait suite à une demande des initiateurs de la pétition sur la facturation de Senelec qui nous ont remis un mémorandum où, figure un point  qui concerne le système de facturation. En tant que  régulateur, dans de pareille situation, on s’autosaisit’’, a signalé M. Niane qui intervenait, jeudi, à Dakar, en marge d’une réunion de prise de contact avec des associations de consommateurs.

    Dans ce cadre, a-t-il poursuivi, ‘’nous avons pris l’initiative de mener une enquête avec l’ensemble des parties prenantes y compris les consommateurs, Senelec et le ministère en charge de l’Energie pour voir où se situe le problème’’.

    ‘’Nos équipes sont en train de préparer les termes de références pour qu’ils soient bien définis afin de mieux cerner les résultats attendus et le calendrier. D’ici la semaine prochaine, nous allons inviter toutes les parties prenantes pour leur présenter les termes de références ainsi avoir leur retour’’, a fait savoir le président de la Crse.

    A la suite de cela, a-t-il expliqué, ‘’nous allons définir les méthodologies pour voir comment mener l’enquête, aller sur le terrain, produire un rapport, le partager avec les parties prenantes ».

     »Ainsi, les recommandations qui y seront issues vont aller vers l’amélioration  du système de facturation de Senelec. Ce qui intéresse le consommateur est de disposer de l’électricité en quantité et à moindre coût’’, a t-il souligné.

    Selon lui,  »l’enquête nous édifiera clairement sur ce qui en est de ce système de facturation ».

    Pour Momar Ndao, président de l’association des consommateurs du Sénégal (Ascosen),  »les commissaires doivent avoir une idée exacte des efforts à faire pour une meilleure compréhension et un meilleur échange ou une meilleure prise en compte des réclamations et anticipations par rapport à la satisfaction des besoins des populations ».

    La journaliste Oumy Ndour a remis, le 20 octobre dernier, à la Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE), au nom de milliers d’abonnés de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), un mémorandum dénonçant ‘’la hausse abusive’’ des tarifs du courant électrique

    SBS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / ODD : le Congad veut mettre en place une plateforme numérique des OSC

    SENEGAL-SOCIETE / ODD : le Congad veut mettre en place une plateforme numérique des OSC

    Dakar, 31 oct (APS) – Le conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement (CONGAD) travaille à mettre en place une plateforme numérique des Organisations de la société civile (OSC) impliquées dans la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) au Sénégal.

    Pour y arriver, une série de consultations régionales (huit tables ronde) ont été organisées à travers le pays pour cartographier les organisations de la société civile actives sur les objectifs de développement durable.

    Seydou Ndiaye, coordonnateur du projet, membre du Congad, a précisé que cette cartographie consiste à inventorier les OSC, ONG et Organisations communautaires de base OCB actives dans la mise en œuvre des ODD, à travers une approche méthodologique.

    ‘’Il s’agit de faire un inventaire préliminaire pour identifier les organisations, organiser ces tables rondes pour faire la vérification de cet inventaire et accompagner les OSC à aligner leurs interventions sur les 17 objectifs des ODD et les 169 cibles’’ a-t-il ajouté, mardi, lors de la dernière table ronde organisée au profit des OSC de Dakar.

    Cette rencontre, a-t-il insisté, s’inscrit dans la mise en œuvre de la cartographie des organisations de la société civile (OSC) que le Congad compte réaliser avec l’appui technique et financier de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) par le biais de l’Institut de la francophonie pour le développement durable (IFDD) et d’autres partenaires.

    De plus, il s’agit de renseigner les interventions de ces organisations sur une fiche pour consolider le tout sur une plateforme numérique par la francophonie à travers ce projet qui se met en œuvre dans sept pays africains.

    Le but est rendre visible  ‘’l’excellent’’ travail que les osc sont en train de faire dans la mise en œuvre des ODD et permettre aux acteurs de les valoriser dans le suivi et le rapportage de la mise en œuvre de l’Agenda 2030 mais surtout, créer des thématiques, des relations de collaboration entre les OSC qui font à peu près le même travail ou qui sont actives sur les mêmes ODD et cibles.

    Il a relevé que  »les osc font beaucoup de choses sur le terrain en termes de réalisation ou transformation des conditions de vie des populations qui rentrent dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda mais cette contribution, manque de visibilité.

    ‘’C’est ce défi que le Congad veut relever pour aider les OSC à disposer d’une plateforme numérique à travers laquelle, on peut visiter, regarder et prendre connaissance des interventions, actions et réalisations d’un échantillon d’organisations de la société civile au Sénégal’’ a déclaré le consultant.

    Cette table ronde organisée à Dakar est la dernière d’une série de huit consultations régionales à travers le pays.

    ‘’(….) l’échantillon d’organisations consultées (…) est assez représentatif de la dynamique des OSC au Sénégal », selon Seydou Ndiaye.

    SBS/OID/AB

  • SENEGAL-TUNISIE-MEDIAS / Thierno Ahmadou Sy souhaite la redynamisation de la coopération entre l’APS et la TAP

    SENEGAL-TUNISIE-MEDIAS / Thierno Ahmadou Sy souhaite la redynamisation de la coopération entre l’APS et la TAP

    Dakar, 27 oct (APS) – Le directeur général de la Société nationale-Agence de presse sénégalaise (SN-APS), Thierno Ahmadou Sy, a magnifié l’‘’amitié ancienne’’ liant le Sénégal et la Tunisie, souhaitant que la convention liant l’APS et son homologue tunisienne, l’agence Tunis Afrique Presse (TAP), soit ‘’redynamisée et renforcée’’.

    Il recevait, vendredi, le nouvel ambassadeur tunisien à Dakar, Rachid Saidani, qui rendait une visite de courtoisie à l’Agence de presse sénégalaise.

    ‘’Nous sommes disposés à revoir ou renforcer cette coopération ou la redynamiser, parce qu’il y a beaucoup de changements entre temps. L’APS est dans une nouvelle dynamique en initiant beaucoup de chantiers de repositionnement, de renforcement et de diversification de ses supports’’, a fait valoir Thierno Ahmadou Sy.

    Parmi les plus importants jalons posés depuis son arrivée à la tête de la doyenne des agences de presse de l’Afrique francophone, il a cité le renforcement des équipes et des équipements, la réorganisation des services et la révision de l’organigramme.

    Il s’est appesanti sur les innovations introduites au sein de ce média de service public dans le domaine de la digitalisation à travers la création d’un service infographie et d’un département chargé de l’audiovisuel.

    ‘’Depuis huit mois, nous avons renforcé ce service avec quatre ou cinq unités audiovisuelles avec des journalistes spécialisés en la matière’’, a-t-il expliqué, se félicitant que, présentement, l’APS fabrique ses propres contenus digitaux.

    ‘’Nous voulons continuer sur cette dynamique pour maintenir notre position au Sénégal, en Afrique de l’Ouest et francophone où nous étions la première agence’’.

    Rachid Saidani a salué l’opportunité qui lui est offerte de visiter l’APS vu l’importance du secteur. Le Sénégal est un grand ami et un grand partenaire et ‘’nous sommes reconnaissants de l’appui du Sénégal et de son président’’, a-t-il souligné.

    Le diplomate a exhorté les agences de presse sénégalaise et tunisienne à s’y mettre pour la relance du partenariat qui les lie depuis 2006.

    Saidani est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire au Sénégal, en Gambie, au Cabo Verde et en Guinée Bissau avec un siége dans la capitale sénégalaise.

    SBS/ASG/ADL/MTN

  • SENEGAL-TRANSPORT-MOUVEMENT / Le SUTTAAAS annonce un arrêt de travail les 1er et 2 novembre prochains

    SENEGAL-TRANSPORT-MOUVEMENT / Le SUTTAAAS annonce un arrêt de travail les 1er et 2 novembre prochains

    Dakar, 25 oct (APS) – Le syndicat unique des travailleurs du transport aérien et des activités annexes du Sénégal (SUTTAAAS) annonce un arrêt de travail le 1er et 2 novembre prochain, a appris l’APS, mercredi.

    Dans une note déclarative dont l’APS a eu copie, les travailleurs rappellent « la nécessité de la tenue des engagements, tout en informant la direction de 2 AS (aéroport international Blaise Diagne assistance service) et le ministère tutelle, les compagnies aériennes et qui de droit, d’un arrêt de travail le 1er et 2 novembre 2023, pour faire front contre la privation de nos droits et le non-respect des accords signés ».

    Une rencontre avec la direction de 2 AS à la date du mercredi 18 octobre 2023, rapporte la même source, ajoutant que plusieurs points ont été portés à la connaissance des travailleurs.

    Selon elle, « en dépit de la mesure de hausse généralisée des salaires dans le privé en vigueur depuis le 1er juillet et de l’arrêté d’extension, la direction s’arroge le droit d’un refus catégorique. Sa justification repose sur l’avis personnel de l’inspecteur régional du travail de Thiès ».

    Toutefois, déplore le collège des délégués, « ce dernier n’a pas qualité et compétence d’un juge du travail pour trancher un différend de cette nature. Il exprime un simple avis. Nous nous opposons fermement à cette décision qui remet en cause la mesure d’extension signé par le ministre du Travail’’.

    D’autre part, rappelle-t-il dans le texte, « en prélude à la levée de notre préavis de grève des 7 et 8 juillet 2023, un accord avait été convenu et signé avec le ministre de tutelle, ne souffrant d’aucune ambiguïté dans son contenu ».

    Parmi ces revendications, figurent « la confirmation de 95 agents en CDI (contrat à durée indéterminée), le recrutement de 68 autres ainsi que l’effectivité de l’indemnité de logement, fixés au 1er octobre 2023 ».

    « La direction renvoie la responsabilité de la décision au ministère des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires à qui, l’incidence financière a été transmise depuis le 04 octobre 2023 », renseignent les délégués.

    « Il apparaît clair que l’on refuse d’ouvrir les yeux sur la réalité de l’entreprise et de ses employés. Celle qui consiste à faire appliquer la loi et respecter un accord signé rudement obtenu. C’est le préalable à tout climat social apaisé », estiment-ils.

    Selon eux, « quand il y a l’ambivalence du rejet ou de l’acceptation, il n’est pas concevable de toujours faire face à un obstacle majeur ».

    SBS/ASB

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-TURQUIE-EDUCATION-DISTINCTIONS  / L’Institut islamique de Dakar récompense ses meilleurs élèves

    SENEGAL-TURQUIE-EDUCATION-DISTINCTIONS  / L’Institut islamique de Dakar récompense ses meilleurs élèves

    Dakar, 19 oct (APS) – Au total, 36 élèves de l’Institut islamique de Dakar ont été récompensés jeudi, pour leurs brillants résultats, lors de la première édition d’une cérémonie de remise de prix organisée en partenariat avec l’ONG turque « La voix de la charité ».

    ‘’Pour la première fois, l’Institut islamique de Dakar récompense ses élèves les plus méritants selon des critères d’excellence issus des résultats du baccalauréat mais également les différentes évaluations qui ont été effectuées’’, a précisé son secrétaire général, Ahmed Sakhir Mbaye.

    Cela démontre ‘’le travail fourni, la persévérance, et la progression durant tout leur cursus scolaire’’, a ajouté M. Mbaye qui intervenait lors de cette cérémonie de remise de prix.

    Par ailleurs a-t-il  souligné, ‘’cette cérémonie est une occasion pour l’Institut de célébrer les lauréats, l’esprit de l’excellence et de qualité (…) mais aussi, des invités d’honneurs dont le parcours pour chacun d’entre eux, constitue un modèle et une référence pour nos élèves’’.

    « Les élèves qui sont présents aujourd’hui sont les témoins de ce que l’Institut islamique de Dakar peut apporter. L’école doit permettre aux élèves d’atteindre l’excellence en leur offrant un cadre à la fois rigoureux, exigeant et bienveillant afin qu’ils puissent utiliser correctement les potentialités dont ils disposent’’, a dit le secrétaire général.

    Il a rendu un vibrant hommage à l’ensemble des équipes enseignantes, éducatives et administratives pour le travail abattu tout au long de ces années.

    Pour le président de l’ONG turque ‘’ La voix de la charité’’, Abdallah Akgul,  ‘’cette cérémonie constitue une réussite pour la collaboration entre l’Institut islamique de Dakar et son ONG, qui date depuis plusieurs années.

    Selon lui, la formation dispensée aux élèves va leur permettre non seulement d’avoir une bonne éducation mais également et surtout de mieux représenter leur pays partout dans le monde.

    M. Akgul a demandé aux élèves de redoubler d’efforts afin de rendre fiers leurs parents en réussissant dans les études mais aussi aider les générations futures.

    Khadidiatou Diallo, représentante du ministre de l’Education nationale, a promis de porter les doléances des responsables de l’établissement auprès de la haute autorité de l’Etat pour réparer ce manquement. D’après elle,  »quand on a de la bonne graine, il faut la mettre dans de bonnes conditions ».

    Elle s’est dit  »étonnée de constater les excellents résultats du baccalauréat que l’Institut a obtenus sachant que l’école n’a pas de matériels scientifiques ni de laboratoires… ».

    CN/SBS/ASB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Le Sénégal va célébrer la Journée mondiale de la normalisation, mardi

    SENEGAL-SOCIETE / Le Sénégal va célébrer la Journée mondiale de la normalisation, mardi

    Dakar, 13 oct (APS) – L’Association sénégalaise de normalisation (ASN) va célébrer la 54e édition de la Journée mondiale de la normalisation, mardi prochain, annonce un communiqué reçu à l’APS.

    ‘’Cette célébration va permettre de rendre hommage aux centaines d’experts et aux membres des comités techniques de normalisation, pour les efforts fournis dans l’élaboration des normes nationales’’, affirme le communiqué.

    ‘’Une vision commune pour un monde meilleur’’ est le thème des activités prévues pour la célébration de la Journée mondiale de la normalisation 2023.

    À cette occasion, l’ASN va ‘’distinguer des personnalités’’ dont le travail a ‘’eu un impact positif sur le développement de la normalisation du Sénégal’’, annonce le communiqué, soulignant que ‘’l’importance de la normalisation dans le développement économique, social, sanitaire et environnemental du Sénégal n’est plus à démontrer’’.

    C’est pour cette raison que les pouvoirs publics sénégalais ont adopté une politique nationale de la qualité avec le décret numéro 2017-461 du 21 mars 2017, lequel s’accompagne d’un ‘’ambitieux’’ plan d’action, selon l’Association sénégalaise de normalisation.

    ‘’Les normes touchent presque tous les aspects de notre vie quotidienne’’

    ‘’Les normes touchent presque tous les aspects de notre vie quotidienne. Elles sont essentielles pour […] créer un monde plus juste et plus durable’’, souligne l’ASN.

    Elle précise ‘’la mise en œuvre du plan d’action de la politique nationale de la qualité [nécessite] une meilleure compréhension, par toutes les parties’’ concernées, ‘’notamment l’administration, le secteur privé, les associations de consommateurs, les laboratoires et les universités, de l’importance de la normalisation pour le développement du Sénégal’’.

    L’année 2021 marque, pour les organisations internationales de normalisation, le début d’une campagne pluriannuelle visant à faire comprendre comment les normes internationales contribuent à la réalisation des objectifs de développement durable, rappelle le communiqué.

    SBS/AB/ESF