Auteur/autrice : Sokhna Bator Sall

  • SENEGAL-AFRIQUE-DEVELOPPEMENT-PUBLICATION / Rapport mondial 2023 sur le développement durable : diverses recommandations en exergue

    SENEGAL-AFRIQUE-DEVELOPPEMENT-PUBLICATION / Rapport mondial 2023 sur le développement durable : diverses recommandations en exergue

    Dakar, 18 juil (APS) – L’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR), en partenariat avec le Réseau sénégalais des ‘’think tanks’’ et le Rapport alternatif sur l’Afrique (Rasa), a organisé mardi un webinaire de partage et de réflexion sur la prise en compte des diverses recommandations du rapport quadriennal mondial sur le développement durable 2023 au Sénégal et en Afrique de l’Ouest, a constaté l’APS.

    Le secrétariat général des Nations unis a choisi un groupe de 15 experts scientifiques pour éclairer l’humanité sur la prise en charge de 17 objectifs de développement durable (ODD).

    ‘’C’est un honneur pour la communauté nationale, régionale et internationale, la société civile. Ce sont des personnalités scientifiques fortes, pluridisciplinaires, une équipe qui a opté pour une approche participative et itérative impliquant les Etats et les acteurs en essayant  de comprendre la matérialisation des ODD’’, a expliqué l’ancien ministre et ambassadeur Papa Abdoulaye Seck.

    Selon lui,  ‘’ce n’est pas un rapport que l’on doit négocier mais qu’on enrichit si ce qu’on dit est en harmonie avec les convictions profondes des scientifiques. C’est cela qui fait la force de ce rapport, son indépendance’’.

    Il confie que ses rédacteurs pensent qu’il ne faut pas considérer les ODD comme des entités séparées. Ils estiment que le cas échéant, on assisterait à un transfert de charges.

    Le rapport met en relief des ODD pouvant être considérés comme transversaux, car étant de nature à impacter tous les autres et de manière significative. ‘’Cette typologie au niveau des ODD permet d’avoir une meilleure prise en charge. Ainsi, il appartiendra à chaque pays, particulièrement en Afrique, de faire un établissement des priorités en considérant des ODD transversaux, les connexions entre ODD, pour revoir sa stratégie, en vue d’agir avec beaucoup de célérité’’, a suggéré Papa Abdoulaye Seck.

    Les auteurs ont aussi abordé le rôle et la place de l’innovation technologique dans les transformations dans le but de densifier l’offre en la matière au Sénégal en fortifiant le conseil agricole et rural, entre autres.

    L’énergie a été également au cœur des débats. A ce sujet, Papa Abdoulaye Seck pense ‘’le gaz doit être un facteur de progrès, de résilience grâce à la contribution qu’il peut apporter dans le cadre d’une transformation structurelle de notre économie’’.

    Ibrahima Athie, chercheur à l’IPAR et un des rédacteurs de ce rapport mondial sur le développement durable, indique que l’équipe s’est fondée sur les résultats scientifiques durant la période entre 2019 (dernier rapport)  et 2023.

    ‘’A partir déjà de 2019, nous nous sommes rendu compte que nous n’étions pas sur la bonne trajectoire pour 2030 face aux chocs et conflits régionaux et internationaux, à la crise économique, entre autres. Tout cela a fait que pour certains ODD, nous avons connu un recul’’, a relevé l’expert. ‘’Nous nous sommes dit que si nous ne transformons pas ces ODD, nous ne pourrons les atteindre en 2030 même en 2050’’, a-t-il ajouté.

    Selon lui, ‘’le rapport rédigé met en exergue toutes les transformations de ces ODD en partant des innovations et en faisant en sorte qu’elles soient mises à l’échelle. (…)’’

    ‘’Dans ce cadre, tout un travail a été fait en recommandant de partir toujours des six points d’entrée identifiés par le rapport 2019, notamment sur le bien-être et le capital humain, les systèmes alimentaires durables, l’économie juste, la décarbonation, l’accès universel à l’énergie, etc.’’, selon lui.

    SBS/ASG

  • SENEGAL-GENRE-REPORTAGE / La Maison rose de Guédiawaye, l’espoir d’un nouveau départ pour femmes en souffrance

    SENEGAL-GENRE-REPORTAGE / La Maison rose de Guédiawaye, l’espoir d’un nouveau départ pour femmes en souffrance

    Par Sokhna Bator Sall et Souleymane Gano

    Dakar, 25 juin (APS) – La Maison rose de Guédiawaye, un centre d’accueil de femmes et filles  désespérées, violentées ou violées, mais aussi de bébés, demeure un refuge social pour combattre la souffrance. 

    Situé non loin du stade Amadou Barry, dans la grande banlieue dakaroise, cet établissement est logé dans un bâtiment à étage de couleur identique à son nom, face aux bureaux de la Sonatel, la société nationale des télécommunications. Les lieux servaient autrefois de locaux au tribunal de Guédiawaye.

    La Maison rose, dont la vocation est d’accueillir des femmes en détresse, garantit à ses pensionnaires un environnement où filles et mères retrouvent le sourire et la joie de vivre après avoir été cassées suite à un choc antérieur.

    Elle fonctionne à temps plein comme n’importe quel autre service, avec un personnel accueillant et dévoué, à l’accueil de femmes et de filles qui arrivent toujours sous le choc, désespérées. De passage le temps de se remettre d’une mauvaise expérience, elles repartent avec une réelle envie de continuer à vivre pleinement et à se battre en profitant des opportunités offertes par un métier appris entre temps. Déterminées et engagées à sauver d’autres victimes à leur tour.

    « Cette maison accueille des femmes, des enfants et des bébés qui naissent et qui arrivent en souffrance après avoir vécu souvent des histoires très difficiles », explique Mona Chasserio, fondatrice de la Maison rose, qui dit avoir elle-même vécu une grande partie de sa vie « à l’envers », en France.

    « J’étais la première à m’occuper des femmes de la rue. Dans mon premier parcours, je travaillais dans des industries pharmaceutiques avec des chercheurs et des savants jusqu’au jour où j’ai eu une ouverture spirituelle. J’ai compris que je pouvais soigner la mal-à-vie et qu’il fallait aller à la source du mal », dit-elle à une équipe de l’APS.

    Elle souligne que sa pratique du scoutisme musulman comme catholique, lui a permis « de regarder la nature, de dominer la peur et de développer [ses potentialités], pour amener d’autres femmes à faire de même.

    Le scoutisme étant « une valeur forte pour la nature, l’idée de m’occuper des enfants m’est venue » de ce côté-là. « Cet amour s’explique du fait que je suis mère de deux enfants et que je viens d’une famille matriarcale. J’ai toujours été avec les femmes », avance-t-elle.

    « De fait, ajoute Mano Chasserio, j’ai tout quitté pour m’occuper des femmes de la rue pendant vingt ans en France. J’ai développé une philosophie selon laquelle on apprend à se connaitre avec la violence et la souffrance. »

    « Après l’Orient et l’Occident, je me suis retrouvée au Sénégal, un pays de réflexion où il y a la spiritualité, beaucoup de choses intéressantes. Ainsi, je suis arrivée à Guédiawaye au moment où l’ancien tribunal venait d’être restauré, raconte-t-elle. Il donnait une architecture que je recherchais. Un lieu qui convient, car l’image reflète le fait qu’une fois à l’intérieur, les femmes en souffrance renaissent ».

    La fondatrice de la maison rose, établissement créé il y a de cela 13 ans, se prévaut d’une expérience « d’une trentaine d’années de comment accompagner les femmes pour leur renaissance ». D’autant que « la souffrance reste la chose négative » et que  »tout ce que l’on peut vivre de négatif nous sert à nous arrêter un moment de notre histoire pour savoir qui nous sommes. »

    Elle fait observer que les pensionnaires de son établissement sont des femmes et jeunes filles toutes « très jeunes. C’est rare de voir une âgée de 30 ans », même s’il y a des « petites filles âgées de 12 à 13 ans qui ont accouché. »

    « C’est problématique. Nous avons développé des ateliers dans cette maison qui permettent de retrouver l’insouciance et apprendre à se connaître. Il s’agit aussi de séances devant leur permettre de développer tout ce qui est en elles », a indiqué Mme Chasserio, selon qui « il s’agit de transformer une souffrance en vie pour un meilleur vécu ».

    « Quand elles arrivent, elles s’emploient à diverses activités sociosportives comme le théâtre, le yoga, entre autres, de manière à stimuler et développer tout ce qui est en elles. Le vendredi, elles font un récapitulatif de tout ce qu’elles ont vécu comme émotion dans la semaine, et au fur et à mesure, on les voit évoluer » a-t-elle ajouté.

    Elle estime que le plus intéressant, « c’est de transformer le négatif en positif et devenir ce qu’elles sont. C’est à la fois un travail individuel et de groupe parce que justement, elles sont assez nombreuses. Nous avons des mères très jeunes avec 14 bébés en charge. Ce sont des bébés aimés […] », qui, autrement, seront tués ou abandonnés.

    Il y a un temps pour se changer, un temps pour chacune d’entre elles, s’empresse-t-elle de lancer, affirmant que la Maison rose apporte des solutions à « beaucoup de problèmes. Les personnes qui y sont, cherchent leur identité […], nous faisons un travail particulier, nous avons des femmes provenant de partout, de la sous-région et d’ailleurs ».

    Le but recherché par l’établissement est d’amener les pensionnaires à « faire un travail sur soi pour transformer la souffrance. Elles développent des métiers d’art selon la qualité de chacune. D’autres font des poupées en crochets magnifiques, la création de chaussures avec de la récupération. On transforme leur souffrance en vie. Ce que l’on fait, c’est la qualité et non la quantité. »

    « Nous dépendons du ministère de la Justice et nous avons un +Rapid protection+, car nous formons des associations et près de 130 personnes à Pikine et nous travaillons avec les autorités administratives, les Badiénu Gox [marraines de quartier], entre autres, avec des codes de violence pour qu’à chaque fois qu’il y a des cas, que cela soit enregistré au niveau du quartier et que cela soit traité immédiatement afin que le mécanisme soit en marche », poursuit-elle.

    « Nous avons fait beaucoup de choses pour que les souffrances soient visualisées et traitées. C’est un travail de fond que nous menons avec la justice. Chaque cas est unique. D’autres structures nous confient des enfants à élever ou violentés », insiste la fondatrice de la Maison rose.

    Des contraintes financières

    « L’Etat ne donne pas un sou. Nous nous appuyons sur l’Unicef qui nous croit car nous faisons un travail humain. Nous avons énormément souffert avec le Covid », a-t-elle  renseigné, avant d’ajouter : « Nous espérons que des financiers vont nous appuyer pour cette structure qui accueille des talibés en passant par des femmes violentées ou brûlées, des filles et bébés. Nous en enregistrons présentement 14,  en plus des triplés qui viennent de nous rejoindre ».

    « Du nouveau-né jusqu’à 5 ans, nous intervenons pour aider l’enfant à se développer ». C’est dire que le travail de la Maison rose concerne le temps de la grossesse, de la naissance et celui de l’enfant, relève sa fondatrice.

    « C’est plus l’humain qui m’intéresse, l’universel mais aussi le spirituel. Comment apprendre à voir l’au-delà pour renaitre », résume-t-elle, en assenant : « Il faut apprendre à cheminer pour se connaitre soi-même ».

    Elle juge qu’il vaut mieux « soigner la violence et la souffrance que d’aller voir le juriste », ce qui veut dire « aller aider celle qui souffre afin qu’elle transforme sa souffrance en vie et qu’elle reparte demain faire ce qu’elle a  envie de faire ». « Je soigne beaucoup plus aujourd’hui que je ne le faisais avec les médicaments », note-t-elle.

    Témoignages de victimes

    NDN, ce sont ses initiales, est une Congolaise vivant au Sénégal depuis mars 2021. Suite au décès de sa grand-mère en septembre de la même année, elle a été confrontée à des moments difficiles pour surmonter ses problèmes.

    « J’ai décidé de chercher des compatriotes congolais au Sénégal, [avant finalement de rejoindre la maison rose] », témoigne-t-elle. « Après ils sont parvenus à me trouver un job dans un restaurant à Liberté 6 », un quartier de la capitale sénégalaise. « Au retour de mon lieu de travail, un 5 juin 2022 dans la soirée, descendant d’un car de transport en commun, un homme me tamponna à l’épaule. Nous avons échangé en s’excusant l’un envers l’autre, nous nous sommes dit de petits mots. Il m’a demandé d’où je venais, car se disait-il, mon accent lui donnait celui d’un Congolais », a-t-elle raconté.

    Un début de familiarité dont a profité cet inconnu pour lui demander de l’accompagner. « Un peu hésitante au début, j’ai par la suite accepté. » Il s’en est suivvi des « bavardages inutiles » sur une maladie dont elle souffrirait. Et puis une invitation à son appartement à Diamalaye. « Je l’ai suivi jusque chez lui. Après une prise de médicaments inhalés de manière insouciante, je me suis réveillée sur son lit, fatiguée, pâle et toute nue », se rappelle la Congolaise.

    A la suite de cette mésaventure, NDN dépose une plainte à la police qui lui a fait savoir que son bourreau, un habitué des faits, purge une peine d’une dizaine d’années en prison.

    Rejetée par ses compatriotes avec une grossesse de cinq mois, elle atterrit dans un site en chantier, puis s’installe dans une habitation de fortune, avant de trouver refuge dans une église par l’entremrise d’une étudiante également de nationalité congolaise.

    Elle arrive finalement à la Maison rose un 21 octobre 2022. Elle y retrouve de plus en plus le gout de la vie et l’espoir d’un bonheur, ce qui la conduite à prendre la résolution de poursuivre son séjour au Sénégal pour refaire sa vie et tourner cette page malheureuse.

    « La vie continue. Je ne peux pas rester là, à me morfondre et toujours me lamenter de ce viol subi », dit-elle, posée dans ses réponses et dans l’attente de lendemains meilleurs.

    Grâce à la maison rose, NDN assure avoir beaucoup changé et se dit prête à investir pour bâtir des structures similaires ailleurs pour aider des femmes avec lesquelles elle partage le même sort. « Il faut faire preuve de dépassement au-delà de tout ce qui s’est passé », a-t-elle lancé.

    Une autre pensionnaire, de nationalité guinéenne, a été abandonnée de son époux avec son bébé après une séparation violente, dès son cinquième mois de grossesse.

    « Je suis partie chez ma grande sœur à Pikine Texaco (banlieue dakaroise), qui m’a hébergée avant son départ en Guinée pour les besoins de son mariage ». Après son accouchement, son ex-époux ne pouvant même pas assurer le lait ni les layettes à son bébé, A Diallo (nom d’emprunt) a finalement rejoint ce refuge social par l’entremise de la maison des femmes de Pikine.

    La Maison rose, dit-elle, permet à ses pensionnaires de retrouver confiance en soi, « grâce à des ateliers de couture, de création et de méditation pour augmenter la concentration, ce qui nous a permis de connaitre nos qualités et de croire en nous, de faire preuve de maitrise de soi », dit cette pensionnaire de nationale guinéenne.

    Désomais entreprenante, elle s’adonne à la confection de poupées dont neuf ont été déjà commercialisées à l’extérieur du pays.

    SBS/SG/ADC/BK

  • SENEGAL-URBANISME / Abdoulaye Saydou Sow se félicite des résultats  »satisfaisants » enregistrés pour  l’année 2022

    SENEGAL-URBANISME / Abdoulaye Saydou Sow se félicite des résultats  »satisfaisants » enregistrés pour  l’année 2022

    Dakar, 21 juin (APS) – Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, s’est félicité des résultats  »satisfaisants » enregistrés pour l’année 2022, appelant à  »davantage d’efforts » pour améliorer l’accès et la qualité du service public.

    ‘’Des résultats satisfaisants sont enregistrés durant l’année 2022. Je réaffirme ma ferme volonté d’améliorer l’accès et la qualité du service public’’, a dit le ministre qui présidait mardi la réunion de validation politique de la revue sectorielle 2023.  »Cette aspiration à une gouvernance de qualité reposera sur une gestion axée sur les résultats de développement avec une planification cohérente des programmes et projets adossés à des allocations conséquentes en ressources financières’’, a-t-il ajouté.

    Pour ce faire, a-t-il indiqué, ‘’des efforts devront se faire davantage pour la remontée régulière des informations par tous les acteurs concernés afin de dresser un bilan exhaustif des réalisations et de cerner les facteurs de contre-performance  dans le but d’y remédier’’.

    A cet égard,  »la revue sectorielle reste un processus qui se veut participatif et inclusif. Elle consiste à rendre compte des résultats enregistrés en 2022, à montrer les performances enregistrées au regard des indicateurs sectoriels et en corrélation avec les objectifs de développement durable (ODD)’’.

    ‘’Elle constitue une importante  contribution au bilan-diagnostic du plan national de développement (PND) 2024-2028  en cours d’élaboration’’ a-t-il indiqué avant de préciser :  »Les objectifs assignés à notre secteur par ce référentiel des politiques publiques, le PSE, sont repris par la Lettre de Politique sectorielle de développement (2021-2025), avec comme vision pour le secteur ‘’un développement urbain, inclusif, résilient et durable pour un Sénégal émergent en 2035’’.

    La Lettre de Politique sectorielle vise à ‘’promouvoir l’urbanisme, le logement, la construction et le cadre de vie pour un développement urbain, inclusif, résilient et durable’’.

    Ainsi à travers cette approche stratégique cohérente, s’en suit une déclinaison opérationnelle partant du programme budgétaire à l’activité en passant par l’action avec une performance à travers des indicateurs spécifiques, mesurables, acceptables, réalistes et temporellement définis.

    Dans ce sillage, a-t-il fait constaté, ‘’l’investissement du secteur porté par les projets annuels de performances et de manière beaucoup plus opérationnelle par les plans de travail annuel budgétisé se met en œuvre sous la direction des responsables de programmes, des responsables d’actions et des responsables d’activités’’.

    Cependant, ‘’ les efforts conjugués de toutes les actions de développement du secteur restent sur cette base, focalisés sur les objectifs spécifiques structurants consistant à renforcer le pilotage, la gestion et la coordination administrative du ministère, améliorer la gestion de l’espace urbain et du cadre de vie’’.

    De même que le renforcement du pilotage, la gestion et la coordination administrative du ministère, l’amélioration de la gestion de l’espace urbain, la promotion de l’accès à l’habitat, aux équipements et infrastructures publics.

    ‘’C’est dans ce cadre que doivent s’inscrire les interventions en cours et celles futures dans le secteur pour concourir à la réalisation des objectifs’’, a soutenu le ministre ajoutant que le programme ‘’zéro bidonville’’ et zéro déchet’’ constitue une priorité pour le chef de l’Etat.

    SBS/ADC

  • SENEGAL-SYNDICAT-NECROLOGIE-REACTION / Le décès de Sidya Ndiaye est ‘’une grande perte’’ pour le mouvement syndical (Mody Guiro)

    SENEGAL-SYNDICAT-NECROLOGIE-REACTION / Le décès de Sidya Ndiaye est ‘’une grande perte’’ pour le mouvement syndical (Mody Guiro)

    Dakar, 14 juin (APS) – Le décès Sidya Ndiaye, Secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (FGTS),  »est une grande perte » pour le mouvement syndical sénégalais, a témoigné Mody Guiro.

     »Il était un camarade très dynamique très engagé qui défendait avec courage ses camarades. Il va laisser un grand vide certainement au mouvement syndical sénégalais », a déclaré M. Guiro.

     »Je savais qu’il était souffrant et il a lutté contre sa maladie pendant très longtemps. (…) je présente mes condoléances sincères à sa famille aux militants et militantes de la FGTS et à l’ensemble du mouvement syndical sénégalais. Prions pour que  le bon Dieu dans sa miséricorde, l’accueille à son Paradis éternel », a ajouté Mody Guiro lors d’un entretien téléphonique avec l’APS.

    Sidya Niaye, ancien archiviste à la ville de Dakar, s’était particulièrement illustré dans le combat syndical pour l’amélioration des conditions des travailleurs des agents des collectivités territoriales.

    Il dirigeait la FGTS, l’une des principales centrales syndicales du pays, depuis plusieurs années.

    Sidya Ndiaye est décédé ce mercredi à l’hôpital Principal de Dakar des suites d’une longue maladie.

    SBS/OID

  • SENEGAL-TRANSPORT-SYNDICAT / Le Suttaaas compte déposer un préavis de grève en début juillet (communiqué)

    SENEGAL-TRANSPORT-SYNDICAT / Le Suttaaas compte déposer un préavis de grève en début juillet (communiqué)

    Dakar, 13 juin (APS)- Le syndicat unique des travailleurs du transport aérien et des activités annexes du Sénégal (Suttaaas) des travailleurs de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD), décide de déposer un préavis de grève au début du mois de juillet prochain, annonce un communiqué reçu mardi à l’APS.

    ‘’Nous vous annonçons notre volonté commune d’un appel à la grève de 48 heures des travailleurs de AIBD assistance service (2AS) conformément aux articles L 273 du code du travail et L 25 de la constitution sénégalaise. Cette mobilisation prendra la forme d’un arrêt du travail à compter du 07 juillet 2023 pour 48 heures’’, précise la même source.

    Cette décision concerne l’ensemble des salariés de l’entreprise et a pour cause la dégradation des conditions de travail, la préservation des droits des travailleurs, le non-respect des points de conciliation établis par l’inspecteur du travail et de la sécurité sociale de Thiès à travers un procès-verbal de conciliation partiel du 20/12/2022,  souligne le texte.

    Il s’agit aussi, ‘’du non-respect du décret 2009-1412 du 23 décembre 2009 portant respectivement sur la protection du personnel intérimaire (temporaire) qui sont affectés à des travaux permanents, le reclassement des travailleurs engagés sur des travaux relevant d’une catégorie supérieure, l’octroi d’un local délégué équipé conformément au code du travail’’.

    En outre, ajoute-on  ‘’le manque de volonté manifeste sur les points de non-conciliation ; le non-respect du protocole de conciliation de décembre 2021 en ces articles L4 et L5 portant sur l’effectivité du paiement de la seconde tranche du complément de transport, de la revalorisation des salaires et de la prime de logement’’.

    Non sans oublier le point portant sur l’’a mise en place d’un statut pour les cadres et l’harmonisation des avantages pour tous les responsables, le non-respect des articles L135 et L138 du code du travail pour les agents administratifs qui font 45h par semaine imposées par la direction sans paiement de majoration’’.

    Par ailleurs ‘’nous insistons sur le règlement de ces points aussi importants que les autres. La mise en place de l’actionnariat salarié conformément aux conclusions du comité de transfert de 2016. La mise en place de l’indemnité de sécurité aérienne (ISA)’’.

    Parmi ces points de revendication, le texte ajoute ‘’la mise en place d’une prime de polyvalence pour rémunérer le staff aux qualifications multiples d’un montant de 75 000 FCFA.

    Le sous-effectif criard, la surcharge de travail occasionnant des maladies professionnelles ; un capital humain démotivé et mal formé; un matériel de servitude insuffisant avec des anomalies qui constituent des risques permanents pour la sécurité du personnel et des aéronefs’’.

    A cet effet, le syndicat se dit  ‘’conscient de la nouvelle orientation stratégique que devrait aborder notre secteur, plus particulièrement le handling avec la société d’assistance (2AS), pour répondre aux exigences d’un Hub aérien sous régional piloté par la tutelle’’.

    ‘’Nous avons décidé à travers une démarche participative et de manière inclusive, en tant qu’acteur principal, d’apporter notre pierre à l’édifice afin d’aborder sereinement cette stratégie de changement. Au regard des informations qui coulent de source au sein de 2AS, tout porte à croire que les préoccupations et ou priorités ne sont pas les mêmes aux yeux des travailleurs que nous sommes’’.

    ‘’Comment dans un contexte de transition où la commission paritaire (partenaires sociaux et tutelle) qui aurait dû voir le jour depuis longtemps pour se réunir et se pencher sur nos préoccupations, laisse la place à la distribution de +bonus+ à des privilégiés de la direction à deux mois du rachat. Aucune visibilité sur les intérimaires en fin de contrat’’ déplore le collège des délégués, dans une déclaration.

    Il relève également ‘’un manque de garantie sur le retour des intérimaires arrêtés durant la période covid en plus d’une pléiade de stagiaires sans aucun respect des dispositions légales, de visibilité sur les intérimaires en fin de contrat’’.

    ‘’Au regard de ce qui précède le collège des délégués en parfaite entente avec le SUTTAAAS va introduire un préavis de grève qui prendra effet en début de Juillet, en espérant des mesures diligentes afin d’éviter des remous sociaux dont notre pays devra se faire l’économie’’, espère le syndicat.

    SBS/ADC

  • AFRIQUE-ENFANCE-AGRICULTURE / Un responsable de la FAO souligne ‘’l’urgence de mettre fin au travail des enfants dans l’agriculture en Afrique’’

    AFRIQUE-ENFANCE-AGRICULTURE / Un responsable de la FAO souligne ‘’l’urgence de mettre fin au travail des enfants dans l’agriculture en Afrique’’

    Dakar, 13 juin (APS) – Le sous-directeur général et représentant régional de la FAO pour l’Afrique, Abebe Haile-Gabriel, a souligné ‘’l’urgence de mettre fin au travail des enfants dans l’agriculture en Afrique’’

    ‘’Il y a plus d’enfants travailleurs en Afrique subsaharienne que dans le reste du monde réuni. L’agriculture représente 82 pour cent de l’ensemble du travail des enfants en Afrique. C’est donc dans le secteur agricole africain que l’on décidera de mettre fin au travail des enfants sous toutes ses formes’’, a dit M. Haile-Gabriel, lors de la célébration, lundi, de la journée mondiale  de l’enfance.

    La majorité des enfants travaillent dans l’agriculture sans rémunération au sein de la cellule familiale. Ils aident la famille à joindre les deux bouts et on les retrouve dans les secteurs de la production végétale, de l’élevage, de la sylviculture, de la pêche et de l’aquaculture.

    Le travail des enfants les empêche d’aller à l’école et compromet leur développement, a-t-il relevé.

    À la FAO,  »nous avons élaboré un cadre pour mettre fin au travail des enfants dans l’agriculture qui constitue un guide pour les décideurs politiques’’, a indiqué Abebe Haile-Gabriel.

    Selon lui, des efforts de sensibilisation ont mené à l’inclusion du travail des enfants comme domaine d’action prioritaire dans l’appel à l’action de Durban en 2022, qui a été approuvé par les représentants gouvernementaux, les organisations de travailleurs, les agences des Nations unies, la société civile et les organisations régionales.

    ‘’Nous avons également publié le mécanisme pour la prévention du travail des enfants dans l’agriculture, qui catalysera des partenariats et des investissements visant à renforcer les communautés rurales et à offrir aux enfants ruraux un avenir meilleur’’, a-t-il laissé entendre.

    Le FAO a soutenu le Mali et le Malawi dans l’élaboration de leurs plans nationaux de lutte contre le travail des enfants, a t-il dit. En Ouganda, le soutien politique et institutionnel de la FAO a permis au gouvernement d’intégrer la prévention du travail des enfants dans les politiques nationales, a-t-il fait observer.

    Au Cabo Verde, a-t-il fait savoir, un projet financé par l’Union européenne a permis à la FAO de mener une enquête nationale sur les pratiques en matière de pesticides, y compris l’exposition des enfants aux produits chimiques nocifs.

    Le projet a conduit le ministère de l’Agriculture et de l’Environnement à identifier des alternatives aux produits chimiques dangereux et à promouvoir ces alternatives auprès des agriculteurs par le biais d’écoles d’agriculture de terrain.

    ‘’Nos écoles pratiques d’agriculture et d’apprentissage de la vie pour les jeunes (JFFLS) apportent directement de l’espoir aux enfants des zones rurales en promouvant une éducation de qualité, en leur permettant d’acquérir des compétences agricoles adaptées à leur âge qui contribuent à leur sécurité alimentaire’’, a t-il indiqué.

    En Ouganda, a-t-il indiqué en guise d’exemple, ‘’notre équipe rapporte que les parents des élèves sont de plus en plus disposés à envoyer leurs enfants dans ces écoles plutôt qu’au travail’’.

    Au Mali et au Burkina Faso, ‘’nous avons travaillé avec les autorités locales, l’Organisation internationale du travail (OIT) et l’Union européenne sur le projet +clear cotton+ afin de diversifier les moyens de subsistance des cultivateurs de coton pour augmenter leurs revenus, de sorte qu’ils n’aient plus besoin d’envoyer leurs enfants au travail’’, a renseigné Abebe Haile-Gabriel.

    Il a ajouté que ‘’l’investissement a porté ses fruits. Les enfants souriants vont à l’école tandis que leurs parents sont aidés à se tourner vers l’aviculture et d’autres moyens de subsistance rentables’’.

    ‘’Malgré ces succès, a-t-il reconnu, il reste encore beaucoup à faire pour lutter contre le travail des enfants dans l’agriculture en Afrique’’.

    Il a estimé que les politiques de protection sociale qui peuvent être considérées comme un filet de sécurité sociale productif pour les plus vulnérables, doivent être renforcées, inclusives et garantir aux ménages ruraux des revenus suffisants et l’accès aux services de base afin d’atténuer la nécessité de faire travailler les enfants.

    D’après lui, ‘’les écoles sans frais et les mesures d’incitation à la fréquentation scolaire, comme un repas nutritif quotidien, peuvent contribuer à garder les garçons et les filles à l’école’’.

    « Ensemble, faisons plus pour mettre fin au travail des enfants dans l’agriculture. C’est une mission urgente et nous ne pouvons pas laisser tomber les enfants d’Afrique », a-t-il insisté.

    SBS/OID/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-DEVELOPPEMENT / Les forces et faiblesses des groupes de travail pluridisciplinaires révélées par une étude

    SENEGAL-SOCIETE-DEVELOPPEMENT / Les forces et faiblesses des groupes de travail pluridisciplinaires révélées par une étude

    Dakar, 13 juin (APS) – Les groupes de travail pluridisciplinaires (GTP) regroupant divers secteurs de la vie économique constituent  »un outil d’aide à la décision » mais se trouvent limités dans leur action par des  »lenteurs administratives » et un manque d’informations sur certains acteurs locaux, indique une étude.

    Une étude diagnostique portant sur les GTP a été présentée lundi, à Dakar, en marge d’une réunion élargie à divers secteurs de la vie économique et qui font des contributions décadaires de juin à octobre, dans le cadre du suivi de la campagne agricole au Sénégal.

    À l’occasion de cette réunion élargie, les différentes structures de l’État, relevant notamment des secteurs de l’agriculture et de l’élevage, ont partagé le suivi de leurs activités respectives, de même que le Commissariat à la sécurité alimentaire (CSA), le Centre de suivi écologique (CSE) et l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    Cette étude diagnostique, conduite en collaboration avec le Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur PROVALE-CV, vise à faire le diagnostic des groupes de travail pluridisciplinaires (GTP) mis en place dans les départements.

    « Ils ont commencé à fonctionner depuis bientôt une dizaine d’années. C’est pourquoi il était bien de mener un diagnostic sur leur fonctionnement, les contraintes, les pistes de solutions afin d’améliorer leur performance », a expliqué Diabel Ndiaye, coordonnateur national du groupe de travail pluridisciplinaire (GTP) placé sous la tutelle de l’ANACIM.

    Les groupes de travail pluridisciplinaires « livrent des informations durant toutes ces décades, du mois de juin jusqu’en octobre. [Ils] sont des outils d’aide à la décision », a indiqué M. Ndiaye, par ailleurs chef du service climat à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie.

    « Cette étude a montré beaucoup de forces, mais aussi des faiblesses. Il y a beaucoup d’engouement sur la production d’informations climatiques. Les gens sont aptes de disposer [des] intrants agro météorologiques au niveau des bulletins, mais également des GTP », a-t-il dit, non sans relever des « limites » au niveau décentralisé.

    Selon Diabel Ndiaye, l’étude a relevé « des lenteurs administratives de paiement » et « un manque d’informations de certains acteurs locaux ». « Elle nous a aussi permis de relever ces problèmes pour qu’à l’avenir, nous puissions mieux intégrer tout le monde, afin que ces GTP fonctionnent mieux », a ajouté Diabel Ndiaye

    Cette réunion élargie était l’occasion pour les structures contributrices de partager les situations sectorielles de cette première décade du mois de juin, lesquelles contributions pouvant aider à la production du bulletin du groupe de travail pluridisciplinaire de divers secteurs.

    Concernant la situation météorologique, les prévisions saisonnières annoncent une installation de la saison des pluies de manière précoce, « surtout sur la partie nord, le centre et l’ouest du pays ». En dehors de ces zones, le cours de la saison des pluies sera normal « sur le reste du territoire » sénégalais.

    L’abreuvement du cheptel se fait principalement au niveau des forages et puits pastoraux, sauf dans le Walo et au niveau du fleuve Sénégal et de ses défluents, souligne la direction l’Élevage, notant que l’état d’embonpoint des animaux « se dégrade de plus en plus ».

    Ainsi, les mouvements commerciaux internes sont marqués par des sorties d’animaux (bovins, ovins, caprins) de la région de Matam (nord) en direction des grands centres urbains comme Dakar, Touba, Saint-Louis et Mbour.

    La Direction de l’Élevage précise que « 15 434 moutons ont quitté la région de Matam pour approvisionner les marchés de l’intérieur du pays depuis le début du mois » de juin.

    Pour la situation zoo-sanitaire du pays, signale la même direction, « quatre-vingt-huit foyers de suspicions de maladies ont été rapportés. Pour la confirmation ou l’infirmation des suspicions, des prélèvements ont été acheminés au Laboratoire national de l’élevage et de recherches vétérinaires (LERV) ».

    Les frontières « sont ouvertes et les inspections vétérinaires en collaboration avec les forces de défense et de sécurité sont à pied d’œuvre », de manière à « faciliter le circuit et l’entrée du cheptel, en vue d’un approvisionnement correct en moutons pour la Tabaski ».

    Le Commissariat à la sécurité alimentaire (CSA), en ce qui le concerne, note que la deuxième décade du mois de juin devrait se caractériser par « des offres faibles dans les marchés ruraux de collecte et des stocks moyens à faibles dans les marchés urbains pour les produits locaux secs. »

    « L’affluence dans les marchés ruraux devrait s’affaiblir avec l’épuisement des stocks des producteurs, l’installation de l’hivernage et les préparatifs de la campagne agricole. Conséquemment, les produits agricoles ruraux, notamment les céréales sèches et les légumineuses vont amorcer leur hausse saisonnière », souligne le Commissariat à la sécurité alimentaire.

    La Direction de l’agriculture annonce le démarrage de la campagne agricole au niveau des commissions de distribution de semences et d’engrais, pour apporter des solutions à la question de l’approvisionnement des sols. « À cette date, tout le planning et les notifications sont déjà disponibles et les fournisseurs sont en train d’être mis en place », note-t-elle.

    Le Centre de suivi écologique (CSE) a fait le suivi de la croissance végétale de la première décade du mois de juin, indiquant que la dernière décade du mois de mai était plus pluvieuse.

    SBS/BK/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le Cudis recommande une poursuite des efforts d’apaisement du climat politique

    SENEGAL-POLITIQUE / Le Cudis recommande une poursuite des efforts d’apaisement du climat politique

    Dakar, 9 juin (APS)- Le Cadre unitaire de l’islam au Sénégal (Cudis) recommande à tous les acteurs de poursuivre les efforts dans le sens de parvenir à une décrispation et à un apaisement du climat politique qui prévaut au Sénégal à la suite des violences ayant marqué les manifestations qui ont éclaté après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, indique un communiqué transmis à l’APS.

    ‘’Poursuivant son objectif de sauvegarder par tous les moyens la paix et l’exceptionnalité du vivre ensemble, le CUDIS a multiplié ces dernières semaines, les rencontres et discussions avec nos vénérables khalifes généraux et les acteurs de tous les bords’’,  informe le texte.

    Dans cette optique, l’organisation invite le gouvernement à ‘’lever le blocus autour du domicile de l’opposant Ousmane Sonko, entreprendre toutes actions allant dans le sens de favoriser des discussions sincères, inclusives et constructives’’.

    Le CUDIS estime que ‘’ces actions contribueront  sans nul doute à faciliter les démarches entreprises pour renouer les fils du dialogue entre tous les acteurs sous la houlette de chefs religieux et de toutes les bonnes volontés impliquées dans la médiation’’.

    De plus, le CUDIS dit avoir observé avec ‘’un grand regret, l’ampleur et la gravité des violences qui ont marqué notre cher pays du 01 au 03 juin ». Il indique que  »ces violences ont bien malheureusement généré plus d’une quinzaine de morts, majoritairement des jeunes à la fleur de l’âge qui représentaient l’espoir de leur famille’’.

    Il présente ses condoléances à toutes les familles éplorées ainsi qu’à toute la nation qui perd des symboles de ses forces vives « à qui elle devait pourtant protection et accomplissement’’.

    ‘’Le Cudis souhaite également aux blessés, une rémission totale et aux impactés psychologiques, sociaux, économiques et politiques une grande capacité de résilience.’’

    SBS/ADL/ASG

  • SENEGAL-MONDE-HABITAT / Politiques d’habitat : un officiel souligne l’urgence d’accélérer la cadence

    SENEGAL-MONDE-HABITAT / Politiques d’habitat : un officiel souligne l’urgence d’accélérer la cadence

    Dakar, 8 juin (APS) – Le secrétaire général du ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, El Hadj Abdoulaye Guèye, a souligné jeudi l’urgence d’accélérer la cadence, la concertation et la mutualisation dans la mise en œuvre des politiques d’habitat au Sénégal pour, ensemble, inverser la tendance et constituer des facteurs de facilitation de la mise en œuvre du nouvel agenda urbain.

    ‘’Le constat reste unanime : l’Afrique, notre cher continent, détient toujours les taux d’urbanisation et de croissance urbaine les plus élevés au monde’’, a-t-il dit, en rappelant la déclaration finale de la deuxième session de l’Assemblée des Nations unies pour l’habitat, tenue du 05 au 09 juin dernier, à Nairobi, au Kenya.

    ONU-Habitat, dont l’objectif est d’accompagner les pays à développer une urbanisation durable, demeure et reste le promoteur principal pour ne pas ainsi dire, l’espoir, a-t-il dit dans un discours dont copie est parvenue à l’APS.

    Donnant en exemple le Sénégal qui s’inscrit dans cette dynamique, il s’est félicité du programme ‘’Sénégal zéro bidonville’’, exécuté par le ministère en charge de l’Habitat et mis en œuvre à travers le projet des 100 mille logements et de la restructuration et du renouvellement urbain. Il a aussi magnifié le programme zéro déchet.

    ‘’Des programmes qui donnent d’ores et déjà entière satisfaction. Avec cette belle dynamique observée çà et là en Afrique ensemble avec ONU-Habitat, notre cher continent filera droit vers un avenir meilleur, plus inclusif et résilient’’, a-t-il souligné.

    El Hadj Abdoulaye Guèye déclare que ‘’le Sénégal (…) entend mettre en œuvre les recommandations issues de la conférence mondiale Habitat III et développer des mécanismes de suivi-évaluation des réalisations du nouveau programme pour les villes au Sénégal’’.

    Selon lui, le Sénégal, à travers une déclaration en prélude de la clôture des travaux de l’Assemblée des Nations unies sur l’habitat, renouvelle ses vifs remerciements à ses pairs qui lui avaient donné leur confiance, lors de son élection au Conseil exécutif d’ONU-Habitat, en 2019.

    Outre le secrétaire général du ministère de l’Urbanisme, une équipe dirigée par le directeur de l’urbanisme opérationnel, Seynabou Goumbala de la direction de l’Urbanisme et de l’Architecture (DGUA) a pris part à cette rencontre, sous la direction de l’ambassadeur du Sénégal à Nairobi, et représentant permanent du Sénégal auprès d’ONU-Habitat, Ndongo Dieng. 

    A l’occasion, la délégation a participé aux sessions plénières et tenu des rencontres B2B avec des délégations de pays, comme le Mozambique, la Malaisie, la Corée du Sud et le Fonds mondial pour le développement des villes.

     Elle a aussi participé à une session portant sur le nouvel agenda urbain 2024-2030.

    De même a-t-elle tenu des séances de travail avec Oumar Sylla, directeur du bureau Afrique subsaharienne d’ONU-Habitat portant sur le programme participatif d’amélioration des bidonvilles (Ppba), la politique nationale de planification urbaine et la redynamisation de la coopération entre ONU-Habitat et le Sénégal. Au cours de ces rencontres, il a été proposé la signature d’un mémorandum d’entente et la tenue d’une journée de l’habitat en octobre au Sénégal.

    SBS/ASG

  • SENEGAL-ENFANCE-MESURE / Série de viols sur mineures à Touba Gol : la tutelle condamne avec « la plus grande fermeté »

    SENEGAL-ENFANCE-MESURE / Série de viols sur mineures à Touba Gol : la tutelle condamne avec « la plus grande fermeté »

    Dakar, 1er juin (APS) – Le ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, Fatou Diané Gueye a condamné avec la « plus grande fermeté » le viol exercé sur des jeunes filles mineures âgées de 6 à 16 ans, apprenantes dans un daara situé à Touba Gol (Diourbel, centre), indique un communiqué transmis à l’APS.

    La ministre a engagé ses services à  »prendre en charge l’accompagnement psychosocial et juridique des victimes de ce viol dont l’affaire est relayée par les médias », a ajouté la même source.

    Le ministère signale qu’il « ne ménagera aucun effort pour que justice soit rendue dans toute sa rigueur ».

    « Les familles des victimes de cet acte odieux ont porté plainte devant les juridictions compétentes et le présumé violeur est actuellement recherché’’, rapporte le texte.

    Les médias ont fait état depuis plusieurs jours de faits de viol sur 27 jeunes filles par un maître de daara établi dans un quartier de Touba avec des témoignages recueillis auprès des présumées victimes et de leurs familles.

    SBS/ADL/MTN