Auteur/autrice : Djiby Sene

  • SENEGAL-EDUCATION-RENTREE / Louga : une ouverture des classes rassurante malgré quelques absences

    SENEGAL-EDUCATION-RENTREE / Louga : une ouverture des classes rassurante malgré quelques absences

    Louga, 7 oct (APS) – La gouverneure de la région de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj, s’est dite satisfaite de la rentrée des classes, lundi, au terme d’une visite dans des lycées, collèges et écoles primaires de la région.

    « Ce que nous avons vu est rassurant, parce que les enseignants et le personnel administratif étaient présents, et plusieurs classes ont déjà commencé les cours », a-t-elle déclaré.

    Elle s’exprimait avec des journalistes, après s’être rendue au lycée franco-arabe public de Louga, au lycée de Nguidilé, à l’école élémentaire Marbath, au CEM Djily Mbaye et aux cours privés Saint-Pierre, en compagnie des autorités administratives de la région.

    Ndèye Nguénar Mbodj dit avoir relevé « l’absence de certains élèves, notamment dans les lycées, due en partie à l’implication de leurs parents dans les travaux champêtres, principalement en périphérie ».

    La cheffe de l’exécutif régional a souligné « l’importance de renforcer la sensibilisation des parents, pour qu’ils laissent leurs enfants fréquenter les établissements dès le début des cours ».

    Elle a salué « la propreté et l’entretien des établissements, grâce aux opérations de nettoyage organisées récemment ». Celles-ci ont selon lui mobilisé « l’ensemble de la communauté locale, y compris dans les zones les plus reculées du département de Kébémer ».

    « Des associations d’anciens élèves ont également contribué à ces efforts », un soutien que la gouverneure espère voir « se pérenniser dans chaque établissement ».

    Elle a rappelé « l’implication des autorités administratives, de l’armée, de la police, de la gendarmerie ainsi que des partenaires sociaux dans le succès des actions menées ».

    Ces « résultats positifs sont le fruit d’une préparation minutieuse à la rentrée scolaire, notamment à travers les CRD [comités régionaux de développement] qui ont permis de bien coordonner le déploiement des établissements scolaires », a souligné Mme Mbodj.

    Elle a tenu à remercier « toutes les parties impliquées, y compris les communautés locales, pour leur contribution aux opérations de nettoyage et à la distribution de fournitures scolaires ».

    DS/ASG/BK

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-EDUCATION / A Dahra Djoloff, Malick Ndiaye appelle les jeunes à la citoyenneté

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-EDUCATION / A Dahra Djoloff, Malick Ndiaye appelle les jeunes à la citoyenneté

    Dahra Djoloff, 5 oct (APS) – Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a lancé, samedi, un appel à la citoyenneté aux populations de Dahra Djoloff, notamment les jeunes.

    « Nous incitons les jeunes, les populations à la citoyenneté, au patriotisme, que chacun se préoccupe du bien commun, des infrastructures publiques parce que le sursaut que le gouvernement veut impulser est celui du patriotisme et de la citoyenneté », a-t-il déclaré.

    Malick Ndiaye s’adressait à des journalistes à l’issue des activités de la cinquième journée nationale de nettoiement « Sétal sunu reew », consacrée aux établissements scolaires.

    Selon lui, c’est  »ensemble dans la solidarité, dans l’engagement et la détermination que nous allons changer qualitativement et quantitativement notre pays afin de le placer sur les rampes de l’émergence ».

    Malick Ndiaye a exhorté « les enseignants, les parents d’élèves ainsi que toutes les parties prenantes, notamment les collectivités territoriales et les forces de défense et de sécurité, à s’impliquer pleinement dans cette journée citoyenne, avec pour objectif l’amélioration du cadre de vie dans les écoles ».

    « Sous l’impulsion du président de la République, cette initiative fait partie des efforts du gouvernement pour améliorer les conditions d’hygiène et de propreté dans les établissements scolaires, dans le cadre du slogan  »ubi tay jang tay », qui vise à démarrer les cours dès le premier jour de la rentrée », a-t-il fait valoir.

    Il a également salué « les résultats scolaires du département de Linguère, qui s’est distingué aux examens de fin d’année et au concours général, se plaçant en tête au CFEE et à l’entrée en sixième dans la région de Louga ».

    En marge de cet événement, le ministre a procédé à la remise de drapeaux nationaux aux forces de défense et de sécurité, aux établissements publics scolaires et aux 1 296 chefs de village du département.

    « Ce geste vise à encourager les populations à adopter des valeurs citoyennes à travers la levée des couleurs, un rituel civique essentiel au respect des symboles de la nation », a-t-il expliqué.

    Le ministre a aussi inauguré « une salle d’informatique au CEM Angle l’Islam, équipée d’ordinateurs de dernière génération et de matériel pédagogique moderne », pour dit-il,  »souligner l’importance de l’intégration du numérique dans les enseignements ».

    « La maîtrise des outils informatiques est devenue incontournable dans le domaine de l’éducation, offrant de nombreux avantages tant pour les enseignants que pour les élèves », a-t-il ajouté.

    Malick Ndiaye a enfin visité la classe où il avait fait son cours d’initiation (CI) à l’École Maguette Ndiaye, rendant hommage à son premier maître, Abdoulaye Guissé, récemment à la retraite.

    ND/DS/MK

  • SENEGAL-EDUCATION-DAARAS / Kébémer : pose de la première pierre d’un complexe islamique à Sagatta Gueth

    SENEGAL-EDUCATION-DAARAS / Kébémer : pose de la première pierre d’un complexe islamique à Sagatta Gueth

    Louga, 5 oct (APS) – Le maire de la commune de Sagatta Gueth, Elhadj Amar Lo, également président de la commission de supervision de la Haute Autorité du WAQF, a procédé samedi à la pose de la première pierre pour la construction d’ un complexe islamique destiné à la mémorisation du Coran.

    « Nous sommes convaincus que ce projet de construction d’un complexe islamique dédié à la mémorisation du Coran, dont nous venons de poser la première pierre, se concrétisera quelles que soient les circonstances, grâce à l’engagement ferme de nos partenaires », a-t-il déclaré.

    Accompagné d’une délégation lieu des Émirats arabes unis, dirigée par Cheikh Jamal Salem Al-Khraifi, président de l’Université Al-Qassimiyah, Elhadj Amar Lo, a souligné « l’importance de ce projet pour la communauté locale », précisant qu’ ‘il s’agit « d’une initiative visant à accompagner les enseignants et les apprenants du Coran dans la région ».

    Il a également souligné « l’engagement des partenaires émiratis à accompagner cette initiative à travers des appuis pédagogiques et financiers ».

    Elhadj Amar Lo a profité de l’occasion pour exprimer sa gratitude envers ces derniers, tout en appelant à une mobilisation accumulée pour soutenir ce projet ambitieux.

    Il a demandé à « la délégation de soutenir les enseignants et les apprenants du Coran de cette région, tout en élargissant cette initiative autant que possible au reste du pays, en attendant la construction du complexe. »

    « Le complexe comprendra, entre autres, des salles de classe pour la mémorisation du Coran, une bibliothèque et un système d’approvisionnement en eau autonome », a-t-il expliqué.

    Selon lui,  « ce projet s’inscrit dans une démarche globale visant à offrir aux apprenants un cadre structuré, non seulement pour la mémorisation du Coran, mais également pour leur avenir éducatif ».

    « Après avoir mémorisé le Coran, nous voulons offrir aux étudiants d’autres opportunités d’apprentissage », a-t-il ajouté.

    M. Lo a rappelé que « cette initiative s’inscrit dans une démarche de renforcement des valeurs religieuses, de préservation du patrimoine islamique, mais également de promotion de l’éducation spirituelle chez les jeunes ».

    « Le coût et la durée des travaux seront précisés une fois l’entreprise en charge de la construction sera sélectionnée », a précisé Elhadj Amar Lo.

    DS/MK

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-EDUCATION / Louga : appel à faire de l’école  »le fer de lance de la transformation systémique du Sénégal »

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-EDUCATION / Louga : appel à faire de l’école  »le fer de lance de la transformation systémique du Sénégal »

    Louga, 5 oct (APS) – Le ministre, secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lo, a exhorté samedi à Louga (nord, les acteurs du système éducatif de la région à faire de l’école  »le fer de lance de la transformation systémique du Sénégal ».

    « L’école ne doit pas seulement se limiter à enseigner, mais à susciter des vocations, notamment au niveau des lycées, alors nous invitons à faire de l’école le fer de lance de la transformation systémique du Sénégal », a-t-il déclaré.

    Ahmadou Al Aminou Lo s’adressait à des journalistes à l’issue de sa visite au lycée de Guéoul, dans le département de Kébémer, effectuée dans le cadre des activités de la cinquième journée nationale  »Sétal sunu reew », consacrée aux écoles.

    Il était accompagné de la gouverneure de la région de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj et l’Inspectrice d’académie (IA), Penda Ba Wone. 

    M. Lo a insisté sur « l’importance de l’éducation comme pilier de développement national », soulignant que « c’est souvent dans ces établissements que se forgent les aspirations professionnelles des jeunes ».

    Le ministre a réitéré « l’engagement de l’État à soutenir le secteur éducatif ». « L’État ne ménagera aucun effort pour soutenir l’éducation, un domaine qui a déjà bénéficié de deux Conseils interministériels en six mois », a-t-il rappelé.

    Il a également souligné « l’insistance du président de la République sur une rentrée scolaire réussie et une bonne collaboration avec le corps enseignant ».

    Il a encouragé les établissements scolaires, tels que le lycée de Guéoul, à intégrer des activités génératrices de revenus comme la pisciculture,  »afin de préparer les élèves à des vocations futures ».

    « L’État sera à vos côtés pour vous accompagner », a-t-il assuré.

    Depuis le lancement des journées de mobilisation citoyenne, plusieurs problèmes ont été soulevés, mais le ministre s’est félicité « des solutions apportées aux questions urgentes ».

    Le ministre a salué « les efforts déployés dans le cadre des journées de mobilisation citoyenne », soulignant que « plusieurs problèmes avaient été résolus grâce à cette initiative ».

    Selon lui, « l’État restait aux côtés des établissements ».

    DS/ASB/MK

  • SENEGAL-SANTE / Louga : un officiel souligne l’importance du dépistage précoce des cancers du col de l’utérus et du sein

    SENEGAL-SANTE / Louga : un officiel souligne l’importance du dépistage précoce des cancers du col de l’utérus et du sein

    Louga, 4 oct (APS) – Le directeur régional de la Santé de Louga, Cheikh Sadibou Senghor, a insisté, vendredi, sur la nécessité de renforcer le dépistage précoce contre les cancers du col de l’utérus et du sein chez les femmes, soulignant que 94 % des décès liés à cette maladie surviennent dans les pays à faible revenu, notamment en Afrique subsaharienne.

    « Le cancer peut être traité et guéri s’il est détecté tôt. Malheureusement, dans nos pays, le dépistage se fait souvent trop tard, faisant que le diagnostic tardif est l’une des principales raisons du taux élevé de décès dus aux cancers du col de l’utérus et du sein chez les femmes », a-t-il déclaré.

    Cheikh Sadibou Senghor s’adressait à des journalistes à l’issue d’une journée de consultation sur le dépistage des cancers du col de l’utérus et du sein chez les femmes, organisée par l’Association des sage-femmes de Louga dans le cadre des activités d’Octobre rose, une campagne annuelle mondiale de communication destinée à sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche.

    Il a ainsi souligné l’importance d’intensifier la sensibilisation, en particulier auprès des femmes, pour que chacun comprenne que ‘’si le cancer est détecté à un stade précoce, il peut être efficacement traité’’.

    Selon les statistiques fournies par M. Senghor, « en 2022, 620 000 cas de cancer du col de l’utérus ont été recensés dans le monde, avec 350 000 décès, dont 94% dans des pays pauvres, principalement en Afrique subsaharienne ».

    Au Sénégal, le directeur régional de la Santé de Louga a toutefois estimé que « des avancées significatives ont été réalisées pour faciliter l’accès au dépistage », saluant « les efforts de la communauté internationale et du ministère de la Santé dans le cadre de la lutte contre le cancer, notamment contre les cancers du col de l’utérus et du sein chez les femmes ».

    Cheikh Sadibou Senghor a en outre mis l’accent sur « la vaccination contre le papillomavirus (HPV), responsable de la plupart des cas de cancer du col de l’utérus », précisant que ‘’la vaccination des jeunes filles entre 9 et 14 ans est l’une des meilleures mesures de prévention mises en place par l’Etat ».

    Jusqu’à récemment, selon lui, les femmes devaient se rendre à Dakar pour effectuer un test de dépistage, mais ‘’aujourd’hui, des examens simples et des cystoscopies sont disponibles dans les hôpitaux et centres de santé régionaux », s’est-il réjoui.

    De traitements comme la cryothérapie, qui permettent d’éradiquer les cellules cancéreuses à un stade précoce, sont désormais accessibles, a-t-il ajouté.

    Cheikh Sadibou Senghor a également rappelé que « le papillomavirus, principal responsable du cancer du col de l’utérus, se transmet facilement par voie sexuelle. Bien que l’évolution vers un cancer prenne souvent 15 à 20 ans, une détection précoce reste essentielle ».

    Il a rappelé « l’importance des initiatives mises en place durant ce mois d’octobre pour renforcer la prévention, le dépistage et le traitement de ces maladies, qui représente un véritable enjeu de santé publique ».

    Le directeur régional de la Santé de Louga a encouragé « les femmes à se faire dépister, même en l’absence de symptômes’’, et a souligné que ‘’les tests de dépistage restent gratuits ».

    DS/ABB/AB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Un responsable d’association communautaire appelle à protéger les Niayes

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Un responsable d’association communautaire appelle à protéger les Niayes

    Louga, 1er oct (APS) – Le président de la Fédération des associations de développement communautaire (FADEC), Makhtar Ndiaye, appelle à prendre des mesures pour protéger les Niayes, une « zone écologiquement fragile » où les efforts de reboisement sont contrariés par l’exploitation du zircon.

    M. Ndiaye a lancé cet appel lundi à Kébémer, dans la région de Louga (nord-ouest), à l’issue d’un forum communautaire sur le changement climatique et la situation de la femme en milieu rural.

    S’entretenant à cette occasion avec des journalistes, il a lancé « un appel aux nouvelles autorités sénégalaises pour qu’elles prennent des mesures afin de protéger cette zone fragile », à savoir les Niayes, une bande côtière qui va de Dakar à Saint-Louis, sur 180 km de long.

    La zone des Niayes comporte des dunes et dépressions, des caractéristiques biophysiques favorables aux productions maraîchères.

    « Je crois que c’est aussi le moment idéal pour lancer un appel à l’Etat, car tous les efforts et investissements réalisés au cours des 15 dernières années [dans cette zone], grâce aux fonds des contribuables européens, principalement espagnols et basques, sont aujourd’hui menacés par l’exploitation du zircon », a-t-il déclaré.

    « Nous avons investi des milliards pour des résultats concrets, mais tout cela risque d’être sacrifié », a dit Makhtar Ndiaye, en parlant des « menaces » pesant selon lui sur les efforts de reboisement et de lutte contre la désertification dans cette partie du pays.

    Le président de la Fédération des associations de développement communautaire a loué « les 15 années d’action » des partenaires espagnols en matière de lutte contre la désertification et le réchauffement climatique dans cette zone.

    « Depuis 2009, notre structure, grâce à nos partenaires espagnols et basques, a mis en place un projet structuré autour de deux volets », dont un programme d’eau et d’assainissement à Ngourane, une commune située dans le département de Kébémer.

    Il a aussi parlé d’un « projet de fixation des dunes intérieures mobiles dans les Niayes, allant de Lompoul à Potou sur le littoral ».

    « Nous avons réalisé une bande de fixation des dunes sur 1 600 hectares, contribuant ainsi à la protection des cuvettes maritimes des Niayes, où 85% de la production maritime du Sénégal est concentrée », a-t-il déclaré.

    Selon lui, le projet soutenu par des partenaires espagnols a permis de renforcer la sécurité alimentaire et de promouvoir une agriculture durable et biologique dans cette zone.

    Il a déploré le fait que ces efforts se trouvent « désormais menacés par l’exploitation du zircon, qui progresse dangereusement près des zones reboisées ».

    « En plus du reboisement, a-t-il poursuivi, nous avons également mis en place [un projet] pour enseigner des techniques agricoles respectueuses de l’environnement, en utilisant des produits organiques, afin d’accompagner les populations locales dans la gestion durable de l’eau et la sensibilisation à la fragilité de la nappe phréatique ».

    M. Ndiaye a par ailleurs souligné que « malgré l’absence d’investissement direct du gouvernement sénégalais, les résultats obtenus sont le fruit d’une coopération internationale et de l’engagement de volontaires ».

    Aussi en appelle-t-il à « une protection urgente de cette zone menacée par des projets d’exploitation minière ».

    DS/BK/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Louga : 216 enfants circoncis gratuitement par l’ODCAV

    SENEGAL-SANTE / Louga : 216 enfants circoncis gratuitement par l’ODCAV

    Louga, 30 sept (APS) – L’Organisme départemental de coordination des activités de vacances (ODCAV) de Louga a circoncis gratuitement cette année 216 enfants, a révélé, dimanche, son président, Ibou Wade.

    « L’ODCAV de Louga poursuit son engagement en offrant une circoncision gratuite pour la huitième année consécutive. Cette initiative a permis de prendre en charge 216 enfants au cours de cette édition », a-t-il précisé.

    Il indique que 95 enfants ont été circoncis au poste de santé Alkhayri (Médina Salam), 27 au poste de santé de Santhiaba, 37 au poste de santé Keur Serigne Louga et 57 autres au centre de santé de Louga.

    « Depuis le lancement de cette initiative en 2016, a-t-il souligné, un total de 1 242 enfants a bénéficié de cette opération, témoignant de l’engagement durable de l’ODCAV en faveur de la santé des jeunes. »

    DS/ASG/BK
  • SENEGAL-SOCIETE-ACCIDENT / Louga : une collision entre un bus et un camion fait un mort et plusieurs blessés

    SENEGAL-SOCIETE-ACCIDENT / Louga : une collision entre un bus et un camion fait un mort et plusieurs blessés

    Louga, 30 sept (APS) – Une personne est décédée et vingt-quatre autres blessés, dont onze grièvement dans une collision entre un bus et un camion survenue ce lundi matin à Makka Bra Guèye, une commune du département de Louga, appris l’APS de source sécuritaire.

    ‘’L’accident s’est produit à 5h47, à Makka Bra Guèye, un village situé à moins de 10 km de Louga. Il a fait au total 25 victimes : 11 graves, 13 blessés légers et 1 décès, un homme’’, a précisé le lieutenant Ousseynou Ndiaye, commandant de la 52ème compagnie d’incendie et de secours (sapeurs-pompiers) de Louga.

    Il a précisé que c’est un bus en provenance de Mpal, commune située à une trentaine de kilomètres de Saint-Louis, qui est entré en collision avec un camion. Le bus tentait de dépasser un taxi au moment du choc.

    Il signale que ‘’les sapeurs-pompiers de la 52ème compagnie de Louga ont pris en charge tous les blessés avant de les évacuer vers l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye pour des soins’’.

    Le corps sans vie de l’une des victimes a été déposée à la morgue de cet hôpital.

    DS/ASG
  • SENEGAL-SOCIETE / Dahra Djoloff : 1 000 pasteurs et agropasteurs enrôlés pour l’obtention d’actes d’état civil

    SENEGAL-SOCIETE / Dahra Djoloff : 1 000 pasteurs et agropasteurs enrôlés pour l’obtention d’actes d’état civil

    Dahra, 25- sept 2024 (APS) – La mairie de Dahra Djoloff, dans le département de Linguère (nord-ouest), a organisé lundi une audience foraine pour l’enregistrement de quelque 1 000 pasteurs et agropasteurs sur les registres d’état civil, dans le cadre du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS 2 SN), a constaté l’APS.

    ‘’L’objectif de cette initiative est d’améliorer l’accès aux ressources foncières et pastorales, ainsi que de permettre aux pasteurs de bénéficier des programmes du projet, tels que la formation professionnelle et technique, et d’activités génératrices de revenus’’, a déclaré Mamadou Ousseynou Sakho, le coordonnateur national dudit projet.

    S’adressant aux journalistes à l’issue de cette rencontre, il a souligné l’importance de l’enregistrement à l’état civil’’, rappelant qu’une campagne de sensibilisation des pasteurs a été organisée en amont de l’audience foraine.  

    ‘’Étant donné le nombre significatif de pasteurs, hommes, femmes et jeunes, qui ne disposent pas de pièces d’état civil, l’organisation d’audiences foraines est cruciale pour faciliter leur enregistrement, tout en poursuivant la sensibilisation à la déclaration des naissances en temps opportun’’, a ajouté le coordonnateur national du PRAPS 2 SN.

    Mamadou Ousseynou Sakho a également signalé que cette audience foraine est la deuxième organisée à Dahra après une expression de besoins faite par les pasteurs de la commune.

    Il a en outre précisé que ‘’les frais liés à l’inscription et à la délivrance des actes de naissance, estimés à 7 millions de francs CFA, sont entièrement pris en charge par le projet’’.

    Selon lui, les activités d’information, en amont des audiences foraines, organisées dans les zones pastorales du pays, en collaboration avec l’Agence nationale de l’état civil (ANEC), ont permis de recueillir de nombreuses demandes d’enregistrement.  

    Cette démarche, a dit Mamadou Ousseynou Sakho, inclut également la sensibilisation à la déclaration des naissances et la redynamisation des centres secondaires d’état civil.

    ‘’Le PRAPS 2 SN a déjà organisé quatre audiences similaires dans les communes de Koutiaba, au sud du pays, de Boki Diawé, d’Ogo et de Gamadji Saré, au nord, ayant permis l’enregistrement de plus de 7 000 pasteurs et agropasteurs’’, a-t-il fait savoir.

    DS/SBS/ABB/SKS/ASG
  • SENEGAL-EDUCATION / Louga : Moustapha Guirassy annonce  »des mesures pour combler le déficit d’enseignants »

    SENEGAL-EDUCATION / Louga : Moustapha Guirassy annonce  »des mesures pour combler le déficit d’enseignants »

    Louga, 24 sept (APS) – Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a assuré, mardi, que des mesures seront prises pour remédier au déficit d’enseignants, particulièrement dans les zones difficiles comme Louga.

    « Des solutions ont déjà été proposées pour remédier au déficit d’enseignants, particulièrement dans les zones difficiles comme Louga », a t-il annoncé devant la presse lors d’un Comité régional de développement (CRD) spécial consacré à la rentée scolaire 2024-2025.

    Il a rappelé l’engagement du président de la République à recruter de nouveaux enseignants dans un avenir proche.

     »Une nouvelle méthode de gestion des ressources humaines a été mise en place au niveau central, afin de minimiser l’impact des départs massifs d’enseignants dans les académies », a t-il fait valoir.

    Cette stratégie vise à  »éviter que les départs ne créent de vides dans les établissements scolaires, garantissant ainsi la continuité pédagogique », a-t-il ajouté.

    Concernant les infrastructures scolaires, Moustapha Mamba Guirassy a invité « les autorités locales à être plus précises sur le nombre de tables-bancs disponibles et celles susceptibles d’être réparées ».

    Il a également exhorté « les maires et les élus locaux à s’impliquer davantage dans la mobilisation des ressources locales pour améliorer les infrastructures ».

    Prenant l’exemple de la commune de Koki, le ministre a souligné « l’importance de mobiliser les anciens élèves pour soutenir le développement des écoles, à l’image des Alumni des grandes universités comme Harvard Business School ».

    Il a encouragé « les maires à établir des relations solides avec les anciens élèves et à explorer de nouvelles sources de financement, notamment par le biais de partenariats et de bailleurs de fonds ».

    Selon lui,  »si les maires parviennent à mobiliser les anciens élèves et à renforcer les partenariats, cela pourrait grandement aider à combler les besoins des écoles ».

     »Le gouvernement central travaille à la mise en place d’un système d’information pour suivre et détecter les anciens élèves ayant bénéficié de l’accompagnement de l’État, afin de capitaliser leur expertise et leur engagement envers l’éducation », a-t-il conclu.

    DS/ADL/OID