Auteur/autrice : Djiby Sene

Louga, 23 sept (APS) – La déléguée générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes, Aïda Mbodj, a annoncé, lundi, le lancement d’un appel à projets destiné à octroyer des financements d’un montant global de 268,5 millions de francs CFA à des entrepreneurs de la région de Louga (nord).

Ces financements proviendront d’un fonds de 5 milliards de francs CFA que la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) va répartir entre les 14 régions du pays, selon Mme Mbodj.

‘’À partir de demain, nous lancerons un appel à projets pour un fonds de 5 milliards de francs CFA réparti entre les 14 régions du Sénégal, avec une enveloppe de 268,5 millions destinée à la région de Louga’’, a-t-elle annoncé à la presse locale à la fin d’une réunion consacrée à cette initiative, en présence de la gouverneure de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj.

‘’Nous souhaitons que ces financements permettent de combler des lacunes importantes de la politique d’emploi […] La DER/FJ mène la lutte active contre la pauvreté, contre la féminisation de la pauvreté surtout. Elle accorde une attention particulière à l’inclusion financière des femmes’’, a assuré Aïda Mbodj.

Elle exhorte les futures bénéficiaires des financements à les utiliser pour mettre en œuvre des projets économiques, pas pour ‘’organiser des cérémonies familiales, des baptêmes et des mariages’’.

La DER/FJ est chargée aussi d’aider les jeunes à ‘’rester au Sénégal, à y travailler pour gagner dignement leur vie’’, a souligné Mme Mbodj.

Les représentations de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes sont dotées d’un bureau d’information, a-t-elle rappelé.

‘’Beaucoup de jeunes et de femmes ignorent les opportunités disponibles’’ à la DER/FJ, a dit la déléguée générale, laissant entendre que les bureaux d’information servent à résoudre ce problème.

La gouverneure de Louga s’est réjouie de la démarche de la DER/FJ, qu’elle juge ‘’inclusive’’.

La Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes ‘’se rapproche de nous et permet de […] mieux cerner les besoins locaux’’ des bénéficiaires de ses services, a reconnu Ndèye Nguénar Mbodj.

Les financements annoncés par Aïda Mbodj vont contribuer à la ‘’réduction du chômage’’ dans la région de Louga, a-t-elle assuré.

DS/ADL/ESF

Louga, 20 sept (APS) – La répartition des matériels agricoles subventionnés était au menu d’un comité départemental de développement, vendredi, à Louga, sous la présidence de la préfète du département, Maude Manga, en présence des acteurs du secteur agricole local, les responsables des communes et les sous-préfets.

Au cours de cette réunion, Mohamedou Maktar Mbaye, chef du service départemental du développement rural de Louga, a présenté les quotas alloués au département pour divers équipements agricoles, tels que des semoirs, des houes, et des charrettes.

Il a souligné que « le quota total attribué pour Louga inclut 175 semoirs, 40 houes, 30 houes occidentales, 10 charrettes équines et 10 charrettes asines ».

Cependant, a-t-il fait remarquer, la demande dépasse largement l’offre disponible. « Rien que pour les semoirs, nous avons reçu 279 demandes, soit un écart de 104 demandes non couvertes », a précisé M. Mbaye.

Selon lui, les producteurs concernés seront placés sur une liste d’attente.

Il a salué « les efforts consentis par l’État, à travers ces subventions, qui prend en charge 50 % du coût des équipements agricoles ».

Par exemple, a-t-il ajouté, le prix d’un semoir  »monorang » est de 195 000 FCFA  mais, grâce à la subvention, les agriculteurs n’auront à payer que 97 500 FCFA.

« Ce système concerne également les houes, charrettes équines et asines, avec des contributions similaires de l’État », a souligné M. Mbaye, ajoutant que « la distribution du matériel devrait débuter dans les prochains jours ».

Les bénéficiaires seront informés par les sous-préfets et recevront leurs équipements dès qu’ils seront disponibles dans le département.

Les participants ont salué « cet effort, tout en appelant à une augmentation des quotas pour répondre aux demandes croissantes du département ».

DS/OID/SBS

Louga, 18 sept (APS) – Une zone économique spéciale (ZES) verra le jour dans la région de Louga (nord), dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement industriel, a annoncé, mardi, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop.

‘’Notre objectif est de créer une zone économique spéciale à Louga, dans le cadre de la création de pôles de développement économique et social dans toutes les régions’’, a-t-il dit à la presse locale.

M. Diop visitait la Plateforme industrielle du textile de Louga, une usine implantée dans cette ville du nord du Sénégal.

La phase initiale de cette initiative gouvernementale va consister à construire huit pôles industriels, puis 14 autres pour la seconde phase, dans le but de ‘’stimuler la croissance et l’emploi’’, selon le ministre de l’Industrie et du Commerce.

‘’Ce projet s’inscrit dans le plan gouvernemental visant à construire 45 zones économiques spéciales’’, a-t-il expliqué, affirmant que les futures ZES vont générer environ 3 millions d’emplois.

Serigne Guèye Diop a demandé aux autorités administratives de Louga, le gouverneur Ndèye Nguénar Mbodj et le préfet Maude Manga, de mettre un terrain de 50 hectares à la disposition du projet de zone économique spéciale.

Il leur a dit de faire de même en vue de la création d’autres ZES dans les départements de Kébémer et Linguère (nord).

M. Diop juge nécessaire de faire ‘’un diagnostic approfondi’’ des industries de la région de Louga, dont la Sotexa. ‘’Nous devons comprendre pourquoi l’industrie sénégalaise stagne et pourquoi nous dépendons autant des importations’’, a-t-il dit.

Serigne Guèye Diop estime que ‘’la fermeture d’une centaine d’usines à travers le pays reflète la dégradation progressive du tissu industriel au cours des dernières décennies’’.

Selon lui, le gouvernement prévoit d’organiser, à partir d’octobre prochain, des états généraux de l’industrie et du commerce.

Le but de cette concertation est de ‘’recueillir les besoins spécifiques de chaque région en vue de l’élaboration de solutions adaptées à sa vocation industrielle’’, a expliqué M. Diop.

Le gouvernement veut instaurer une nouvelle politique industrielle basée sur des objectifs d’‘’autosuffisance nationale’’ et ‘’stimuler l’innovation locale’’, avec les zones économiques spéciales, a-t-il dit.

DS/ESF/AKS